Élections municipales françaises de 2020

Élections municipales françaises de 2020
(1er tour)
(2d tour)
Type d’élection Élections municipales
Postes à élire 34 968 conseils municipaux
1 254 conseils communautaires
Corps électoral et résultats
Population 67 063 703
Inscrits 46 437 411
Votants au 1er tour 20 740 205
44,66 %  −18,9
Votes exprimés au 1er tour 19 848 629
Votants au 2d tour 6 870 330
41,86 %
Votes exprimés au 2d tour 6 658 845
Carte des communes de France métropolitaine
Carte

Les élections municipales françaises de 2020 visent à procéder au renouvellement des conseils municipaux des communes françaises et des conseils communautaires des intercommunalités.

Le premier tour se tient de façon controversée le , en pleine pandémie de maladie à coronavirus (Covid-19). En raison de celle-ci, le second tour, initialement prévu le , est d'abord reporté sine die, puis au suivant. De même, les élections des maires et adjoints des 30 143 communes dont le conseil municipal a été élu au complet dès le premier tour est reportée au mois de mai : le mandat des conseillers municipaux et communautaires de la mandature 2014-2020 est ainsi prorogé jusqu’à l'entrée en fonction des nouveaux élus.

Dans ce contexte de crise sanitaire, mais aussi en raison d'un désintérêt croissant pour la politique selon les analystes[Qui ?], ces élections sont marquées par un taux d’abstention record (55 % au premier tour et 58 % au second) alors que ces scrutins locaux mobilisaient historiquement les électeurs.

Ces élections, notamment le second tour, voient la victoire d’Europe Écologie Les Verts dans plusieurs grandes villes de France, tandis que le Parti socialiste obtient des scores honorables. Les Républicains sont en recul dans les plus grandes communes mais parviennent à se renforcer dans celles de taille moyenne. Le parti centriste du président Emmanuel Macron, La République en marche, obtient des résultats jugés très décevants au vu de ses espérances initiales. De son côté, malgré des résultats mitigés, le Rassemblement national remporte une ville de plus de 100 000 habitants, Perpignan, pour la première fois depuis 1995.

Contexte

Politique

Logo des élections.

Lors des élections municipales de 2014, la droite parlementaire l'avait emporté dans la plupart des communes au détriment de la gauche, tandis que l'extrême droite remportait 14 municipalités, dont Hénin-Beaumont dès le premier tour de scrutin, une première. Le Parti communiste français résistait dans quelques-uns de ses bastions, notamment en Seine-Saint-Denis, tandis que les écologistes remportaient pour la seconde fois après Montreuil une ville de plus de 100 000 habitants, à Grenoble.

Depuis l'élection présidentielle de 2017, l'échiquier politique français est fortement modifié par l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron[1],[2],[3]. Son parti, La République en marche, a fortement fragilisé les partis de gouvernements au pouvoir depuis 1958, notamment le Parti socialiste et Les Républicains[4].

Pour la première fois depuis 1995, un nombre important de maires renoncent à se représenter[5],[6]. Parmi les nombreux maires sortants qui ne se représentent pas figure Jean-Claude Gaudin, qui a été élu pour la première fois maire de Marseille en 1995[7].

Ces élections interviennent dans un contexte social tendu issu du mouvement des Gilets jaunes, qui se poursuivait depuis le 17 novembre 2018, et du mouvement social contre la réforme des retraites, qui avait débuté le 5 décembre 2019. Des grèves et des manifestations avaient perturbé la vie économique du pays pendant l'hiver 2019-2020[8].

Les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Covid-19[9], ce qui conduit à l'annulation de certaines manifestations[10], mais l'appel national des Gilets Jaunes pour l'acte 70 est maintenu pour le samedi 14 mars, donnant lieu à des violences dans Paris la veille du premier tour du scrutin[11].

Pandémie de Covid-19 et maintien du premier tour

Vidéo montrant les mesures mises en place dans des bureaux de vote en Corse (France 3 Corse).

Les élections se tiennent dans un contexte de crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, notamment dans l'Oise, le Haut-Rhin et en Corse[12]. La question du report des élections est régulièrement posée[13], mais rencontre un écho contrasté dans la classe politique française : dès le 4 mars, l'Association des maires de France (AMF) fait savoir par sa porte-parole Agnès Le Brun, maire de Morlaix, qu'elle souhaite le maintien du scrutin au 15 mars[14], tandis que le sénateur LR de l’Oise Jérôme Bascher réclame un report des élections, accusant le gouvernement « d’impréparation » en matière de protection de « ceux qui tiendront les bureaux municipaux » ; le secrétaire d’État Laurent Nuñez parle alors d’accusations indignes, rappelle la nécessité d'une loi pour modifier la date des élections et déclare qu'il n’y a « pas de risque à se rendre dans un bureau de vote où les personnes votent de manière très espacée »[15].

Outre des questions pratiques telles que la réouverture ou non des inscriptions sur les listes électorales ou le devenir des dépenses engagées sur les comptes de campagne[16], organiser le report de ces élections à une date aussi rapprochée de l'échéance soulève des questions d'ordre juridique et constitutionnel compliquées[17]. L'article L. 227 du code électoral empêche, en théorie, que les dates des élections municipales soient modifiées moins de trois mois avant leur tenue, qui doit obligatoirement avoir lieu « en mars », de sorte qu'un report à une semaine du scrutin au-delà de ouvrirait la voie à des contestations ; l'article 16 de la Constitution permettrait de s'affranchir du problème, mais n'a été utilisé qu'une seule fois sous la Ve République, lors du putsch des généraux en 1961, ce qui exposerait le président français à des critiques pour dérive autoritaire[18]. La solution pourrait alors être la loi de 1955 sur l'état d'urgence[19].

Le , une circulaire signée par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner est adressée aux préfets pour évoquer le recueil des procurations des « personnes vulnérables accueillies dans des hébergements collectifs ». Invoquant des ambiguïtés, l'Association de défense des libertés constitutionnelles, un groupe de juristes, forme un recours, qui aboutit à des réserves d'interprétation du Conseil d'État le [20].

Le , le report des élections semble être sérieusement envisagé par l'exécutif français[21], sur la base de « nouvelles données scientifiques » qui auraient fait évoluer la position d'Emmanuel Macron[22] ; l'état d'urgence et l'article 16 seraient également « sur la table ». Plusieurs personnalités de l'opposition font alors savoir qu'elles s'opposent fermement à toute idée de report des élections municipales du 15 mars[23],[24],[25] ; le président des Républicains, Christian Jacob, déclare notamment que « si c'était le cas, c'est un coup d'État, c'est un coup de force institutionnel, c'est l'utilisation de la crise sanitaire pour éviter une débâcle électorale »[23].

L'option est officiellement écartée en fin de journée. Pour Emmanuel Macron, qui s’exprime à 20 heures[26], les scientifiques indiquent que « rien ne s'oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes ». Il annonce également la fermeture des écoles pour le lundi suivant[27]. Selon Olivier Faure, Agnès Firmin-Le Bodo, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen, il n'avait jamais été question de report lors de la réunion qui s'était tenue le matin même à l'hôtel Matignon avec les chefs des partis, les présidents des Assemblées et des groupes parlementaires ainsi que les présidents des associations d'élus réunis par le Premier ministre, Édouard Philippe[28],[29]. Le maintien du scrutin aurait été exigé par le président du Sénat, Gérard Larcher[30], et le président de l’Association des maires de France, François Baroin[31]. Les jours suivants, la majorité indique que le chef de l’État se serait rallié à leurs vues[32],[33],[34].

Olivier Véran, ministre de la Santé, explique que ce choix « n'a pas été politique » et qu’il repose sur un « appel aux meilleurs scientifiques du pays », via le conseil scientifique, présidé par Jean-François Delfraissy, « cador de l'épidémiologie », en soulignant que « chacun pourra venir avec son stylo » et qu'« il y aura du gel hydroalcoolique avant et après » le vote, mais aussi « des panneaux qui informeront sur les gestes barrières »[35]. Pour l'éditorialiste Christophe Barbier, chroniqueur sur BFM TV, l'agitation autour du report des élections aurait été une stratégie de « communication de l'Élysée » : selon lui, le report des élections municipales n'avait pas de « base politique car tous les partis étaient contre, et pas de base médicale car dans un bureau de vote, on peut s'organiser » ; Emmanuel Macron « savait qu'il n'arrêterait pas les municipales mais il a voulu montrer aux Français que même l'impossible, il pouvait l'envisager »[36]. Réalisé avant l'allocution du 12 mars, un sondage Odoxa indique que 64 % des Français approuvent le maintien des élections municipales, bien que 22 % des sondés souhaitant voter déclarent pouvoir s’abstenir à cause de la pandémie[37].

À la veille du scrutin, les déclarations réclamant le report des élections se multiplient[38]. Une lettre ouverte d'une quinzaine de médecins demande le report[39]. Le Premier ministre annonce peu après la fermeture des restaurants et cafés, mais confirme le maintien du scrutin[40]. Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, annonce dans la foulée que la France est désormais au stade 3 de l'épidémie[40]. Renaud Muselier, médecin et président LR du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, considère alors qu’il « devient raisonnable, cohérent et même nécessaire de reporter le scrutin municipal », tout comme plusieurs de ses homologues LR de Normandie, Corse et Occitanie, ainsi que François Bayrou[40]. Une nouvelle lettre ouverte de 17 médecins demande le report des deux tours[41]. Le jour des élections, de nombreux tweets de soignants appellent à ne pas se rendre aux urnes[42].

Modalités

Dates

Le , le ministère de l’Intérieur annonce que les élections doivent se tenir les 15 et [43]. Les candidatures pour le premier tour doivent être déposées au plus tard le [44].

Au lendemain du premier tour, le report du second tour est annoncé par le président de la République en raison du coronavirus, ce qui est acté par la loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 du [45]. Le Premier ministre Édouard Philippe annonce le une date « réversible » pour l'organisation du second tour : le [46].

Modes de scrutin

Le mode de scrutin dépend de la taille de la commune :

Sièges au conseil municipal (régime particulier pour les communes nouvelles : voir ci-dessous)
Nombre d'habitants < 100 < 500 < 1 500 < 2 500 < 3 500 < 5 000 < 10 000 < 20 000 < 30 000 < 40 000 < 50 000
Conseillers municipaux 7 11 15 19 23 27 29 33 35 39 43
Nombre d'habitants < 60 000 < 80 000 < 100 000 < 150 000 < 200 000 < 250 000 < 300 000 > 300 000 Lyon Marseille Paris
Conseillers municipaux 45 49 53 55 59 61 65 69 73 101 163

Communes de moins de 1 000 habitants

L'élection des conseillers municipaux se déroule au scrutin majoritaire plurinominal[47] à deux tours, avec panachage :

  • au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits ;
  • si tous les postes ne sont pas pourvus (ce qui inclut nécessairement le cas où le nombre de candidatures est inférieur au nombre de poste à pourvoir), un second tour est organisé, dans lequel la majorité relative suffit. Tous les candidats présent au premier tour sont admis à se présenter au second tour, mais un candidat peut renoncer[48]. De nouvelles candidatures peuvent être déclarées si le nombre de candidats est inférieur au nombre de poste à pourvoir. Si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, l'élection est acquise au plus âgé lorsque tous ne peuvent être élus compte tenu du nombre de sièges à pourvoir[49].

Depuis la réforme du , une déclaration de candidature en préfecture ou sous-préfecture est obligatoire[50]. Les candidatures isolées et les listes incomplètes sont autorisées[48], et on ne peut plus être élu si l'on n'a pas préalablement fait acte de candidature[51]. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé : les électeurs ont le droit de ne pas respecter les listes de candidats, en votant pour des candidats issus de listes différentes.

Communes de 1 000 habitants et plus

Dans les communes de plus de 1 000 habitants, l'élection des conseillers municipaux se déroule selon un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle : les candidats se présentent en listes complètes avec la possibilité de deux candidats supplémentaires. Lors du vote, on ne peut faire ni adjonction, ni suppression, ni modification de l'ordre de présentation des listes[52].

L'élection peut se limiter à un seul tour en cas de majorité absolue, ou donner lieu à un second tour, auquel cas :

  • les listes qui ont obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés peuvent s'y maintenir ;
  • les candidats d'une liste qui a obtenu plus de 5 %, sans pouvoir se maintenir en tant que tels, peuvent rejoindre une autre liste[53], ce qui peut amener à modifier l'ordre de présentation des candidats.

Les élections municipales des communes de plus de 1 000 habitants constituent un scrutin majoritaire avec une dose proportionnelle : on attribue d'abord la moitié (arrondie si nécessaire à l'entier supérieur) des sièges à pourvoir à la liste qui a le plus de voix au premier tour ou, s'il y a lieu, au second ; les autres sièges sont répartis entre toutes les listes présentes au dernier tour ayant eu plus de 5 % des suffrages exprimés (y compris la liste majoritaire) à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne[54].

Régimes particuliers de Paris, Marseille et Lyon

Dans les trois villes de France les plus peuplées, l'élection se fait par secteur électoral, en suivant les mêmes règles que pour les communes de plus de 1 000 habitants. À Paris, les quatre premiers arrondissements forment à partir de ce scrutin un secteur unique, tandis que les 5e à 20e arrondissements constituent chacun un secteur. À Lyon, les secteurs correspondent aux arrondissements de la ville, tandis qu'à Marseille chacun des huit secteurs regroupe deux arrondissements. Des conseillers d'arrondissement sont également élus.

Régime particulier pour les communes nouvelles lors du premier renouvellement du conseil municipal

Pour les communes nouvelles, lors du premier renouvellement du conseil municipal (cela concerne notamment les élections municipales de 2020), le nombre de conseillers à élire est supérieur à la strate démographique dans laquelle elles se trouvent[55]. Par exemple, une commune nouvelle ayant entre 2 500 et 3 499 habitants devrait élire, de par sa strate démographique, 23 conseillers municipaux. Au premier renouvellement, elle devra élire au moins 27 conseillers. En effet, « pour éviter une diminution trop brutale du nombre de conseillers municipaux, la loi du prévoit que le nombre de conseillers municipaux de la commune nouvelle ne peut pas être inférieur au tiers du nombre total des conseillers lors de la création de la commune nouvelle, dans la limite de 69 élus ». Par exemple, Cherbourg-en-Cotentin, avec ses 79 200 habitants, compte début 2020 163 conseillers municipaux issus de la réunion de cinq communes. Figurant dans la strate démographique inférieure à 80 000 habitants, une commune habituelle devrait élire 49 conseillers. Étant une commune nouvelle, elle bénéficie de la strate supérieure, soit 53 conseillers. Cependant, ce nombre ne peut être inférieur au tiers des 163 conseillers actuels, soit 55.

Intercommunalités et métropole de Lyon

Les délégués d'une commune au sein du conseil des communautés de communes, des communautés d'agglomération, des communautés urbaines et des métropoles sont élus lors des élections municipales[56].

Chaque commune est représentée au conseil communautaire par un nombre de représentants tenant compte de sa population, élus comme suit :

  • commune de moins de 1 000 habitants : les représentants de la commune au conseil communautaire sont les membres du conseil municipal désignés dans l'ordre du tableau (maire, puis adjoints, puis conseillers municipaux)[57] ;
  • commune de plus de 1 000 habitants : les conseillers communautaires sont élus en même temps que les conseillers municipaux. Sur un seul et même bulletin doivent figurer la liste des candidats au conseil municipal et celle des candidats au conseil communautaire (scrutin fléché)[58]. Les représentants des communes dans les EPCI sans fiscalité propre (syndicat intercommunal à vocation unique, syndicat intercommunal à vocation multiple, syndicat mixte) continuent d'être élus par chacun des conseils municipaux concernés, comme c'était le cas avant 2014 pour toutes les intercommunalités.

Dans le cas de la métropole de Lyon, qui est une collectivité à statut particulier, les 150 conseillers métropolitains siégeant au conseil de la métropole de Lyon sont élus au suffrage universel direct en parallèle des élections municipales dans les 59 communes concernées. Le territoire est découpé en 14 circonscriptions métropolitaines ; ainsi, un conseiller métropolitain représente non pas une commune mais une circonscription.

Report du second tour

Le , le président Emmanuel Macron annonce le report du second tour en précisant que les communes dans lesquelles une liste l’a emporté au premier tour ne sont pas concernées[59]. Au total, 4 816 communes sont visées par cette annonce[60] :

  • 1 541 communes de 1 000 habitants ou plus dans lesquelles aucune liste n'a obtenu la majorité des suffrages ;
  • 3 253 communes de moins de 1 000 habitants où le nombre de conseillers municipaux élus est insuffisant ;
  • 22 communes de moins de 1 000 habitants dans lesquelles aucun candidat n'a réuni 25 % des inscrits.

Il est par la suite décidé que l'élection des nouveaux maires et exécutifs locaux par les conseils d’installation est repoussée de plusieurs semaines, le mandat des élus sortants étant prolongé[61],[60]. Il en est de même pour l'élection des présidents d'intercommunalités[62].

Le report de la deuxième phase d'un scrutin est rare et aucune disposition explicite ne prévoit ce cas de figure[63]. Des « circonstances exceptionnelles » avaient été invoquées en 1973 pour justifier le report du second tour des élections législatives à La Réunion, alors que l'île avait été frappée par un cyclone entre les deux tours[59]. Une interprétation littérale de la loi imposant un second tour le dimanche suivant le premier (article L-56) et l’idée que les deux tours forment un bloc (article L. 227 du Code électoral), faite notamment par le constitutionnaliste Didier Maus, entraînerait l'annulation du premier tour. Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, évoque une mesure contraire à la Constitution et une « atteinte à la sincérité du scrutin »[64].

Toutefois, la professeure de droit constitutionnel Anne-Marie Cohendet et le professeur de droit public Bruno Daugeron estiment qu'un report de quelques mois est possible par une loi, surtout si ce report fait consensus parmi les partis, et que le Conseil d'État « a déjà validé des mesures contraires à la légalité au nom de circonstances exceptionnelles » et plus encore par le fait que le Conseil constitutionnel pourrait rejeter une mesure ignorant les suffrages exprimés le [63].

Dans un avis rendu le sur le projet de loi d'urgence proposé en Conseil des ministres, le Conseil d’État indique qu'un délai de trois mois doit être respecté entre les deux tours des élections, à défaut de quoi le premier tour doit être à nouveau organisé[65].

Ce report est décidé par la loi no 2020-290 du d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19[45], qui prévoit notamment que :

  • Le second tour est « reporté au plus tard en , en raison des circonstances exceptionnelles liées à l'impérative protection de la population face à l'épidémie de Covid-19. Sa date est fixée par décret en conseil des ministres, pris le mercredi au plus tard si la situation sanitaire permet l'organisation des opérations électorales (…) Les déclarations de candidature à ce second tour sont déposées au plus tard le mardi qui suit la publication du décret de convocation des électeurs » ;
  • les conseillers municipaux élus au premier tour « entrent en fonction à une date fixée par décret au plus tard au mois de , aussitôt que la situation sanitaire le permet » ;
  • Les élus de la mandature 2014-2020, et notamment les maires et adjoints, restent en fonction — même si leur liste a été battue au premier tour — jusqu'à l'élection des nouveaux maires qui interviendra après la fin de la crise sanitaire.

Dans l'hypothèse où les conditions sanitaires ne permettraient pas l'organisation du second tour en juin, une loi organisera de nouvelles élections municipales, et le mandat des élus de la mandature 2014-2020 sera prolongé jusqu'à l'élection de leurs successeurs[66].

Une ordonnance du définit les modalités d'organisation de ce second tour, notamment en ce qui concerne les dates limites de dépôt des candidatures, les caractéristiques des listes électorales qui seront utilisées pour le scrutin et les modalités de financement des partis et groupements politiques[67].

Dans les communes où les conseils municipaux ont été intégralement constitués dès le premier tour, les nouveaux élus entrent finalement en fonction le [68].

Conformément aux dispositions de l'article 19 de la loi du d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19[69], « la première réunion du conseil municipal se tient de plein droit au plus tôt cinq jours et au plus tard dix jours après cette entrée en fonction », c'est-à-dire entre le et le , afin d'élire le maire et les adjoints au maire. Cette séance se déroule selon des modalités adaptées à la situation, avec des règles de quorum assouplies et la possibilité de réunir le conseil municipal y compris hors de la commune[70],[71],[72],[73].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants où une partie du conseil municipal a été élue le , mais où le conseil municipal n'est pas complet, les élus du premier tour « entrent en fonction le lendemain du second tour de l'élection »[69].

Financements

Impression et affichage

L'État rembourse aux candidats les frais d'impression des circulaires, des bulletins de vote et des affiches sous certaines conditions[74].

Une condition de résultat : le droit à remboursement est ouvert exclusivement aux listes de candidats qui obtiennent au moins 5 % des suffrages exprimés.

Une condition relative à la qualité du papier utilisé : le papier de qualité écologique doit être soit du papier contenant au moins 50 % de fibres recyclées au sens de la norme ISO 14021 soit du papier bénéficiant d'une certification de gestion durable des forêts délivrée par les systèmes FSC, PEFC ou équivalent.

Une condition d'impression : les circulaires des candidats tête de liste sont imprimées sur papier blanc ou de couleur dont le grammage est de 70 grammes au mètre carré, le format est de 210 millimètres sur 297 millimètres. Les bulletins de vote sont imprimés en une seule couleur sur papier blanc dont le grammage est de 70 grammes au mètre carré. Le format est de 148 millimètres de largeur et 210 millimètres de hauteur pour 5 à 31 noms, 210 millimètres de largeur et 297 millimètres de hauteur au-delà de 31 noms.

Les affiches imprimées sur papier blanc sont interdites. L'affiche de grand format mesure 594 mm × 841 mm.

Le tarif maximal de remboursement est fixé par l'arrêté du .

Dépenses de campagne

Dans les communes de moins de 9 000 habitants, les candidats ne bénéficient d'aucun financement public mais n’ont pas d’obligation.

Dans les communes d'au moins 9 000 habitants les candidats bénéficient d'une aide publique dès lors qu'ils respectent les règles relatives au financement d’une campagne électorale[75] et qu'il ont obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés. Le remboursement correspond à l'apport personnel des candidats dans la limite de 47,5 % d'un plafond fixé en fonction du nombre d’habitants de la commune. Le candidat doit nommer un mandataire financier qui peut recueillir les fonds et engager les dépenses de campagne. Un compte de campagne retraçant la totalité de ses recettes et de ses dépenses est déposé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP)[a].

Campagne

Partis politiques

Les mouvements Génération.s, ainsi que La République en marche, La France insoumise et le Mouvement radical, résultants d'une scission vis-à-vis du Parti socialiste d'une part pour les trois premiers ou d'une réunification entre le Parti radical et le Parti radical de gauche (qui reprend par la suite son indépendance), celui-ci se scindant également en deux, présentent des listes pour la première fois aux élections municipales. Le parti Agir, issu d'une scission de LR, et Les Patriotes, issus d’une scission du RN, se présentent également pour la première fois aux élections municipales.

Primaires

Primaires ouvertes

Ville Organisé par Date Participation Vainqueur
Roubaix[76] Collectif Roubaix 2020[77] 536 (tour unique) André Renard (PS)
Pontivy[76] La France insoumise
Parti socialiste
Union démocratique bretonne
260 (tour unique) Marie-Madeleine Doré-Lucas (LFI)[78]
Montpellier[79] Europe Écologie Les Verts 789 (tour unique) Clothilde Ollier

Primaires internes

Ville Organisé par Date Participation Vainqueur
Metz[80] Parti socialiste 129 (tour unique) Thomas Scuderi
Paris[81] Europe Écologie Les Verts 509 (tour unique) David Belliard
Carcassonne[82] Parti socialiste 89 (tour unique) Tamara Rivel
Argenteuil[83] Argenteuil en commun 4 et 290 (tour unique) Alima Boumediene-Thiery (E!)
Brest[84] Parti socialiste 116 (tour unique) François Cuillandre
Strasbourg[85] Parti socialiste 101 (tour unique) Mathieu Cahn
Angers[86] Aimer Angers 173 (tour unique) Silvia Camara-Tombini (PS)
et Philippe Violant

Personnalités candidates

Communes sans candidature

Au total, 106 communes, dont quatre de plus de 1 000 habitants, se retrouvent sans candidat ou sans liste. Ce chiffre est en augmentation par rapport aux élections municipales de 2014, qui avaient connu 61 communes sans candidature dont une de plus de 1 000 habitants[224]. Comme pour toutes les communes, chaque électeur peut se porter candidat pour le deuxième tour si le nombre de candidats est inférieur au nombre de postes à pourvoir. Parmi ces communes, on trouve :

Les six communes dites « mortes pour la France » ne sont pas concernées par ce scrutin et se voient attribuer un maire sur proposition du conseil départemental[236].

Sondages au niveau national

Ci-dessous figure la liste des intentions de vote nationales. Les intentions de vote dans les communes spécifiquement sondées peuvent se trouver dans la page qui leur est consacrée.

Institut Date Échantillon Abstention LO/NPA PCF LFI G·s EÉLV PS LREM MoDem UDI LR DLF RN Autres Sans étiquette
Odoxa 22 – 1 002 25 %[n] 7 % 13,5 % 11 % 18 % 13,5 % 14 % 4 % 19 %
Harris Interactive 1 674 2 % 9 % 2 % 19 % 27 % 5 % 18 % 5 % 13 %

Selon un sondage OpinionWay de , 68 % des Français considèrent que le maire est l'élu qui comprend le mieux les préoccupations au quotidien, 65 % peuvent citer son nom et son étiquette politique, 71 % sont satisfaits de son travail depuis 2014, 73 % adhèrent au non-cumul des mandats et 51 % souhaitent le réélire ou élire un candidat qu'il soutient[237].

Résultats

Taux de participation

Taux de participation aux élections municipales de 2020 en France[o]
Taux de participation 1er tour[238] Différence
avec 2014
2d tour Différence
avec 2014
Différence entre
les deux tours
À 12 h 18,38 %  −4,78 15,29 %[239]  −4,54  −3,09
À 17 h 38,77 %  −15,95 34,67 %[240]  −17,69  −4,1
Final 44,66 %  −18,89 41,86 %  −20,27  −2,8

Résultats généraux

Résultats nationaux[241]
Communes à scrutin de listes Communes à scrutin majoritaire Ensemble des communes
Premier tour[242] Second tour[243] Premier tour[244] Second tour[245] Premier tour Second tour
Voix % Voix % Voix % Voix % Voix % Voix %
Votes valides 15 789 730 95,36 6 175 538 97,08 4 058 899 97,06 483 307 94,94 19 848 629 95,70 6 658 845 96,92
Votes blancs 286 499 1,73 104 008 1,64 38 838 0,93 10 462 2,06 325 337 1,57 114 470 1,67
Votes nuls 482 150 2,91 81 694 1,28 84 089 2,01 15 321 3,01 566 239 2,73 97 015 1,41
Total 16 558 379 100 6 361 240 100 4 181 826 100 509 090 100 20 740 205 100 6 870 330 100
Abstentions 22 900 121 58,04 9 147 843 58,98 2 797 085 40,08 393 174 43,58 25 697 206 55,34 9 541 017 58,14
Inscrits/participation 39 458 500 41,96 15 509 083 41,02 6 978 911 59,92 902 264 56,42 46 437 411 44,66 16 411 347 41,86

Communes de plus de 1 000 habitants

Tableau synthétique national par nuance de listes des élections municipales de 2020 dans les communes de plus de 1 000 habitants[241],[242],[243]
Listes Premier tour Second tour Total
sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges Nombre %
Divers droite DVD 2 764 243 17,51 22 332 1 147 627 18,58 8 225 30 557 13,71 en diminution 45 705
Divers gauche DVG 2 364 848 14,98 15 023 1 073 093 17,38 7 607 22 630 10,16 en diminution 21 609
Divers centre DVC 1 327 168 8,41 8 291 661 943 10,72 4 561 12 852 5,77 Nv
Divers DIV 1 121 434 7,10 8 986 480 324 7,78 4 393 13 379 6,00 en diminution 21 322
Union de la gauche UG 811 811 5,14 2 287 845 022 13,68 1 943 4 230 1,90 en diminution 8 692
Les Républicains LR 725 454 4,59 3 534 330 615 5,35 1 639 5 173 2,32 en diminution 5 978
Europe Écologie Les Verts VEC 373 959 2,37 183 127 049 2,06 332 515 0,23 en augmentation 182
Rassemblement national RN 363 699 2,30 498 145 900 2,36 329 827 0,37 en diminution 671
Union de la droite UD 355 326 2,25 547 327 482 5,30 820 1 367 0,61 en diminution 9 968
Parti socialiste PS 287 180 1,82 1 810 120 317 1,95 759 2 569 1,15 en diminution 9 709
Union du centre UC 262 863 1,66 320 142 147 2,30 284 604 0,27 en diminution 40
La République en marche LREM 260 047 1,65 268 110 608 1,79 356 624 0,28 Nv
Parti communiste français COM 166 703 1,06 1 072 56 273 0,91 354 1 426 0,64 en diminution 230
Écologiste ECO 137 540 0,87 426 73 093 1,18 430 856 0,38 Nv
Union des démocrates et indépendants UDI 95 945 0,61 561 51 087 0,83 358 919 0,41 en diminution 4 454
Régionaliste REG 79 390 0,50 246 42 612 0,69 273 519 0,23 Nv
Extrême gauche EXG 76 499 0,48 26 5 565 0,09 5 31 0,01 en diminution 30
La France insoumise LFI 68 208 0,43 26 12 290 0,20 20 46 0,02 Nv
Extrême droite EXD 26 266 0,17 43 18 208 0,30 108 151 0,07 en augmentation 51
Modem MDM 20 050 0,13 65 7 373 0,12 38 103 0,05 en diminution 894
Debout la France DLF 4 732 0,03 5 427 0,01 1 6 0,00 Nv
Parti radical de gauche RDG 3 403 0,02 54 0 0,00 0 54 0,02 Nv
Gilets jaunes GJ 3 258 0,02 2 87 0,00 0 2 0,00 Nv
Sans étiquette[p] NC 4 089 704 25,90 115 394 396 396 6,42 7 820 123 214 55,30 Nv
Sièges non encore attribués[q] 164 164 0,07 -
Total 15 789 730 100 181 999 6 175 538 100 40 819 222 818 100 en augmentation 8 093

Communes de plus de 100 000 habitants

N.B. : les liens internes des noms des villes dans le tableau ci-dessous amènent vers les pages dédiées à leurs scrutins respectifs.

Tableau synthétique des maires des villes de plus de 100 000 habitants sortants et élus en 2020
Ville Département Maire sortant Parti Maire élu Parti
Aix-en-Provence Bouches-du-Rhône Maryse Joissains-Masini LR Maryse Joissains-Masini LR
Amiens Somme Brigitte Fouré UDI Brigitte Fouré UDI
Angers Maine-et-Loire Christophe Béchu[r] DVD Christophe Béchu DVD
Annecy Haute-Savoie Jean-Luc Rigaut UDI François Astorg ÉCO
Argenteuil Val-d'Oise Georges Mothron LR Georges Mothron LR
Besançon Doubs Jean-Louis Fousseret*[s] LREM Anne Vignot EÉLV
Bordeaux Gironde Nicolas Florian LR Pierre Hurmic EÉLV
Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine Pierre-Christophe Baguet LR Pierre-Christophe Baguet LR
Brest Finistère François Cuillandre PS François Cuillandre PS
Caen Calvados Joël Bruneau LR Joël Bruneau LR
Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme Olivier Bianchi PS Olivier Bianchi PS
Dijon Côte-d'Or François Rebsamen PS François Rebsamen PS
Grenoble Isère Éric Piolle EÉLV Éric Piolle EÉLV
Le Havre Seine-Maritime Jean-Baptiste Gastinne* LR Édouard Philippe DVC
Le Mans Sarthe Stéphane Le Foll PS Stéphane Le Foll PS
Lille Nord Martine Aubry PS Martine Aubry PS
Limoges Haute-Vienne Émile Roger Lombertie LR Émile Roger Lombertie LR
Lyon Métropole de Lyon Gérard Collomb*[s] LREM Grégory Doucet EÉLV
Marseille Bouches-du-Rhône Jean-Claude Gaudin* LR Michèle Rubirola DVG
Metz Moselle Dominique Gros* PS François Grosdidier LR
Montpellier Hérault Philippe Saurel DVG Michaël Delafosse PS
Montreuil Seine-Saint-Denis Patrice Bessac PCF Patrice Bessac PCF
Mulhouse Haut-Rhin Michèle Lutz LR Michèle Lutz LR
Nancy Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart[t] MR Mathieu Klein PS
Nantes Loire-Atlantique Johanna Rolland PS Johanna Rolland PS
Nice Alpes-Maritimes Christian Estrosi LR Christian Estrosi LR
Nîmes Gard Jean-Paul Fournier LR Jean-Paul Fournier LR
Orléans Loiret Olivier Carré DVD Serge Grouard LR
Paris Paris Anne Hidalgo PS Anne Hidalgo PS
Perpignan Pyrénées-Orientales Jean-Marc Pujol LR Louis Aliot RN
Reims Marne Arnaud Robinet LR Arnaud Robinet LR
Rennes Ille-et-Vilaine Nathalie Appéré PS Nathalie Appéré PS
Rouen Seine-Maritime Yvon Robert* PS Nicolas Mayer-Rossignol PS
Saint-Denis La Réunion Gilbert Annette* PS Ericka Bareigts PS
Saint-Denis Seine-Saint-Denis Laurent Russier PCF Mathieu Hanotin PS
Saint-Étienne Loire Gaël Perdriau LR Gaël Perdriau LR
Saint-Paul La Réunion Joseph Sinimalé LR Huguette Bello PLR
Strasbourg Bas-Rhin Roland Ries*[s] DVG Jeanne Barseghian EÉLV
Toulon Var Hubert Falco LR Hubert Falco LR
Toulouse Haute-Garonne Jean-Luc Moudenc LR Jean-Luc Moudenc LR
Tours Indre-et-Loire Christophe Bouchet MR Emmanuel Denis EÉLV
Villeurbanne Métropole de Lyon Jean-Paul Bret* PS Cédric Van Styvendael PS
* Ne se représente pas

Conseil municipal élu dès le premier tour

Villes restées à droite

Aix-les-Bains, Ajaccio, Albertville, Alès, Amilly, Andernos-les-Bains, Angers, Anglet, Angoulême, Antibes, Antony, Arcachon, Arnouville, Asnières-sur-Seine, Aubergenville, Aulnay-sous-Bois, Avrillé, Bayeux, Beausoleil, Beauvais, Bellegarde-sur-Valserine, Berck, Béthune, Bois-Colombes, Bois-d'Arcy, Bonneville, Bouc-Bel-Air, Boulogne-Billancourt, Brignoles, Brive-la-Gaillarde, Brunoy, Caen, Calais, Caluire-et-Cuire, Cambrai, Canet-en-Roussillon, Cannes, Carquefou, Carrières-sur-Seine, Castres, Caudry, Cernay, Chalon-sur-Saône, Chanteloup-les-Vignes, Chantilly, Charenton-le-Pont, Charleville-Mézières, Châtenay-Malabry, Chartres, Châteaubriant, Châteauneuf-les-Martigues, Châteaurenard, Châteauroux, Châtellerault, Châtenay-Malabry, Chatou, Chelles, Chevigny-Saint-Sauveur, Clichy, Cluses, Combs-la-Ville, Compiègne, Conflans-Sainte-Honorine, Cormeilles-en-Parisis, Creutzwald, Croissy-sur-Seine, Cusset, Décines-Charpieu, Dole, Domont, Drancy, Draveil, Élancourt, Enghien-les-Bains, Éragny, Ermont, Évian-les-Bains, Florange, Fondettes, Fontenay-le-Fleury, Fourmies, Franconville, Freyming-Merlebach, Gagny, Gap, Gaillard, Gagny, Garches, Genas, Gex, Gif-sur-Yvette, Gradignan, Grasse, Guilherand-Granges, Guipavas, Gujan-Mestras, Haguenau, Haubourdin, Hem, Herblay-sur-Seine, Illzach, Issoire, Joué-lès-Tours, L'Haÿ-les-Roses, L'Isle-Adam, L'Isle-sur-la-Sorgue, La Celle-Saint-Cloud, La Garenne-Colombes, La Madeleine, La Motte-Servolex, La Queue-en-Brie, La Valette-du-Var, Landerneau, Laon, Lavaur, Le Blanc-Mesnil, Le Bouscat, Le Cannet, Le Chambon-Feugerolles, Le Mée-sur-Seine, Le Pecq, Le Perreux-sur-Marne, Le Plessis-Robinson, Le Puy-en-Velay, Les Herbiers, Les Pavillons-sous-Bois, Limeil-Brévannes, Lingolsheim, Livry-Gargan, Longjumeau, Lons, Lunéville, Lys-lez-Lannoy, Maisons-Alfort, Maizières-lès-Metz, Mandelieu-la-Napoule, Mantes-la-Jolie, Marcq-en-Barœul, Marignane, Marly-le-Roi, Marquette-lez-Lille, Massy, Maurepas, Mazamet, Meaux, Mennecy, Méru, Mont-de-Marsan, Montbéliard, Montbrison, Montesson, Montfermeil, Montgeron, Montigny-le-Bretonneux, Mougins, Mouvaux, Nemours, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Seine, Neuville-en-Ferrain, Nouméa, Obernai, Olivet, Ollioules, Onet-le-Château, Ormesson-sur-Marne, Osny, Oyonnax, Pacé, Palaiseau, Pernes-les-Fontaines, Persan, Pertuis, Pierre-Bénite, Poissy, Pont-à-Mousson, Pont-Sainte-Maxence, Pontarlier, Pornic, Pornichet, Provins, Puteaux, Reims, Rillieux-la-Pape, Roanne, Roche-la-Molière, Rognac, Romilly-sur-Seine, Roncq, Saint-Amand-Montrond, Saint-André-les-Vergers, Saint-Avertin, Saint-Chamond, Saint-Cloud, Saint-Cyprien, Saint-Cyr-l'École, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Estève, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Gilles, Saint-Gratien, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Just-Saint-Rambert, Saint-Laurent-du-Var, Saint-Louis, Saint-Maurice, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Priest, Saint-Quentin, Saint-Raphaël, Saint-Saulve, Sainte-Foy-lès-Lyon, Sainte-Maxime, Salon-de-Provence, Sanary-sur-Mer, Sarrebourg, Sarreguemines, Sartrouville, Saverne, Sin-le-Noble, Soissons, Soisy-sous-Montmorency, Solliès-Pont, Sorgues, Sucy-en-Brie, Talant, Tarare, Tarascon, Tassin-la-Demi-Lune, Taverny, Thiais, Tinqueux, Toulon, Troyes, Valence, Valenciennes, Vannes, Vedène, Vélizy-Villacoublay, Vendôme, Vernon, Versailles, Vertou, Vichy, Vidauban, Vienne, Vigneux-sur-Seine, Ville-d'Avray, Villefranche-sur-Saône, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-lès-Avignon, Villeneuve-Loubet, Viroflay, Viry-Châtillon, Voiron, Wattignies, Yerres.

Villes restées au centre

Agen, Ambérieu-en-Bugey, Arpajon, Arras, Auchel, Balma, Bischwiller, Bourg-la-Reine, Château-Gontier, Château-Thierry, Chaumont, Chauny, Chennevières-sur-Marne, Coulommiers, Digne-les-Bains, Dinan, Draguignan, Drancy, Épernay, Épinay-sur-Seine, Étaples, Évry-Courcouronnes, Fougères, Hérouville-Saint-Clair, Hœnheim, Igny, Issy-les-Moulineaux, La Crau, Lagny-sur-Marne, Le Plessis-Trévise, Loos, Louviers, Mâcon, Meudon, Monteux, Montigny-lès-Metz, Nevers, Niort, Parthenay, Petit-Bourg, Plaisance-du-Touch, Ploemeur, Rixheim, Roissy-en-Brie, Saint-Dié-des-Vosges, Saint-Omer, Saint-Orens-de-Gameville, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sèvres, Talence, Tourcoing, Vernouillet, Vesoul, Villers-lès-Nancy, Vincennes, Vitré, Wittelsheim, Woippy.

Villes restées aux écologistes

Schiltigheim.

Villes restées à gauche

Alfortville, Allonnes, Annemasse, Anzin, Audincourt, Auch, Avion, Bagneux, Baie-Mahault, Barentin, Berre-l'Étang, Betton, Billère, Blagnac, Blanquefort, Blois, Bonneuil-sur-Marne, Boulogne-sur-Mer, Bourg-de-Péage, Bourg-en-Bresse, Bruay-sur-l'Escaut, Bully-les-Mines, Cachan, Cahors, Canteleu, Carvin, Castelnaudary, Cenon, Cestas, Châlette-sur-Loing, Chambray-lès-Tours, Chenôve, Chevilly-Larue, Clichy-sous-Bois, Corbas, Coudekerque-Branche, Cournon-d'Auvergne, Courrières, Denain, Déville-lès-Rouen, Dieppe, Dunkerque, Elbeuf, Eysines, Fameck, Flers, Fontenay-sous-Bois, Fos-sur-Mer, Foix, Gennevilliers, Grande-Synthe, Gravelines, Grigny, Harnes, Hennebont, Issoudun, Istres, Joigny, Kingersheim, L'Union, La Chapelle-Saint-Luc, La Chapelle-sur-Erdre, La Courneuve, La Flèche, La Riche, Lamentin, Lanester, Lannion, Lattes, Le Creusot, Le Grand-Quevilly, Le Moule, Le Petit-Quevilly, Le Pont-de-Claix, Le Pré-Saint-Gervais, Lens, Les Abymes, Les Ponts-de-Cé, Libourne, Lieusaint, Liévin, Lognes, Longuenesse, Lormont, Malakoff, Maromme, Martigues, Mende, Méricourt, Miramas, Mitry-Mory, Moissy-Cramayel, Mons-en-Barœul, Montataire, Montigny-en-Gohelle, Montlouis-sur-Loire, Montreuil, Muret, Mouans-Sartoux, Nanterre, Nœux-les-Mines, Noisiel, Oissel, Orsay, Orthez, Outreau, Pantin, Plérin, Ploufragan, Pontault-Combault, Port-de-Bouc, Quimperlé, Raismes, Riorges, Ris-Orangis, Ronchin, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Avé, Saint-Claude, Saint-Étienne-du-Rouvray, Saint-Gaudens, Saint-Jacques-de-la-Lande, Saint-Jean, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Junien, Saint-Martin-d'Hères, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Ouen-l'Aumône, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saran, Savigny-le-Temple, Septèmes-les-Vallons, Stains, Tarnos, Torcy, Toul, Trélazé, Tremblay-en-France, Tulle, Val-de-Reuil, Vandœuvre-lès-Nancy, Vauréal, Verdun, Vierzon, Villeneuve-Tolosane, Villetaneuse, Vitrolles, Wattrelos, Wittenheim, Yvetot, Yzeure.

Villes restées à l'extrême droite

Beaucaire, Béziers, Fréjus, Hayange, Hénin-Beaumont, Le Pontet, Villers-Cotterêts.

Villes ayant basculé à droite

Auriol.

Villes ayant basculé au centre

Cesson-Sévigné, Claye-Souilly, Dax, Gerzat, Gien, Le Chesnay-Rocquencourt, Villecresnes.

Villes ayant basculé à gauche

Bruz, Chantepie, Chilly-Mazarin, Faches-Thumesnil, La Trinité, Montivilliers, Villefranche-de-Rouergue.

Autres villes ayant basculé

Bressuire, Saint-Julien-en-Genevois.

Conseil municipal élu au second tour

Villes restées à droite

Achères, Agde, Aix-en-Provence, Apt, Argenteuil, Aubagne, Aubenas, Avon, Bar-le-Duc, Beaune, Belfort, Bergerac, Biarritz, Biscarrosse, Bischheim, Bourg-lès-Valence, Bourgoin-Jallieu, Brétigny-sur-Orge, Brignais, Bry-sur-Marne, Bussy-Saint-Georges, Cagnes-sur-Mer, Carcassonne, Cavaillon, Châlons-en-Champagne, Chamalières, Chaville, Chennevières-sur-Marne, Cholet, Clamart, Colmar, Concarneau, Courbevoie, Crépy-en-Valois, Croix, Dammarie-les-Lys, Dinard, Douarnenez, Dreux, Dugny, Dumbéa, Écully, Épinal, Étampes, Évreux, Fécamp, Fontenay-aux-Roses, Fontenay-le-Comte, Francheville, Gaillac, Gisors, Guérande, Hautmont, Hazebrouck, Hyères, Ifs, Joinville-le-Pont, Juvisy-sur-Orge, La Baule-Escoublac, La Ciotat, La Garde, La Teste-de-Buch, Le Mont-Dore, Le Pradet, Le Raincy, Les Clayes-sous-Bois, Les Sables-d'Olonne, Levallois-Perret, Limoges, Lisieux, Maisons-Laffitte, Manosque, Marly, Maubeuge, Menton, Meyzieu, Mions, Mont-Saint-Aignan, Montargis, Montauban, Montceau-les-Mines, Montereau-Fault-Yonne, Montluçon, Montmagny, Montmorency, Moulins, Mulhouse, Narbonne, Noisy-le-Grand, Nice, Nîmes, Nogent-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Oullins, Ozoir-la-Ferrière, Païta, Pessac, Pierrelatte, Plaisir, Plan-de-Cuques, Plougastel-Daoulas, Rambouillet, Riom, Rochefort, Romans-sur-Isère, Roquebrune-Cap-Martin, Rosny-sous-Bois, Royan, Rueil-Malmaison, Rumilly, Sablé-sur-Sarthe, Saint-Claude, Saint-Cyr-sur-Mer, Saint-Dizier, Saint-Étienne, Saint-Leu-la-Forêt, Saint-Malo, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés, Sallanches, Sannois, Sassenage, Sélestat, Senlis, Sens, Sète, Six-Fours-les-Plages, Stiring-Wendel, Suresnes, Tarbes, Thonon-les-Bains, Toulouse, Tournon-sur-Rhône, Trets, Ussel, Valentigney, Vence, Verrières-le-Buisson, Villemomble, Villenave-d'Ornon, Villepinte, Villiers-sur-Marne, Wasquehal.

Villes restées au centre

Albi, Amiens, Amnéville, Autun, Bagnols-sur-Cèze, Bayonne, Bernay, Castelnau-le-Lez, Castelsarrasin, Deuil-la-Barre, Fontainebleau, Fontenay-aux-Roses, Guebwiller, Jouy-le-Moutier, La Roche-sur-Yon, Laxou, Le Havre, Les Pennes-Mirabeau, Melun, Montrouge, Nogent-sur-Oise, Pau, Pontivy, Rodez, Roubaix, Saint-André-lez-Lille, Saint-Brevin-les-Pins, Saint-Genis-Laval, Saintes, Sceaux, Thionville, Vanves, Villefontaine, Villepreux, Villeneuve-la-Garenne, Voisins-le-Bretonneux.

Villes restées aux écologistes

Arcueil, Bègles, Grenoble.

Villes restées à gauche

Alençon, Ambarès-et-Lagrave, Annonay, Argentan, Armentières, Aurillac, Avignon, Bagnolet, Bezons, Boissy-Saint-Léger, Brest, Brie-Comte-Robert, Bruges, Carpentras, Cergy, Champs-sur-Marne, Cherbourg-en-Cotentin, Clermont, Clermont-Ferrand, Colomiers, Couëron, Creil, Créteil, Dijon, Douai, Douchy-les-Mines, Échirolles, Floirac, Fonsorbes, Fresnes, Frontignan, Gentilly, Givors, Gonesse, Graulhet, Guyancourt, Hendaye, Héricourt, Ivry-sur-Seine, La Rochelle, Lamballe, Le Kremlin-Bicêtre, Le Mans, Le Relecq-Kerhuon, Les Lilas, Les Mureaux, Les Ulis, Lille, Lillers, Limay, Limoux, Longwy, Mainvilliers, Mauguio, Mayenne, Mérignac, Mèze, Montigny-lès-Cormeilles, Montpellier, Morne-à-l'Eau, Nantes, Nogent-le-Rotrou, Oignies, Orly, Paris, Pierrefitte-sur-Seine, Pont-du-Château, Pont-Saint-Esprit, Ramonville-Saint-Agne, Rennes, Rezé, Romainville, Romorantin-Lanthenay, Rouen, Sainte-Anne, Saint-Denis (La Réunion), Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Saint-Égrève, Saint-Herblain, Saint-Martin-Boulogne, Saint-Nazaire, Saint-Paul-lès-Dax, Sainte-Rose, Sainte-Savine, Sarcelles, Saumur, Sedan, Sevran, Somain, Sotteville-lès-Rouen, Tergnier, Thiers, Tournefeuille, Trappes, Vaulx-en-Velin, Vauvert, Vaux-le-Pénil, Vénissieux, Vernouillet, Vieux-Condé, Villeneuve-d'Ascq, Villeurbanne, Villiers-le-Bel, Vire, Vitry-le-François, Vitry-sur-Seine.

Villes restées à l'extrême droite

Cogolin, Orange.

Villes restées aux régionalistes

Bastia.

Villes ayant basculé à droite

Abbeville, Allauch, Amboise, Auxerre, Bondy, Le Bourget, Briançon, Bron, Carros, Champigny-sur-Marne, Choisy-le-Roi, Cognac, Firminy, Gardanne, La Seyne-sur-Mer, Lézignan-Corbières, Metz, Montélimar, Morangis, Morsang-sur-Orge, Neuilly-sur-Marne, Noyon, Orléans, Saint-Pierre-des-Corps, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges, Villeneuve-sur-Lot.

Villes ayant basculé au centre

Arles, Aubervilliers, Beaumont, Bouguenais, Capesterre-Belle-Eau, Challans, Comines, Cuers, Dourdan, Erstein, Fontaine, Forbach, Garges-lès-Gonesse, Guidel, Halluin, Houilles, Illkirch-Graffenstaden, L'Isle-d'Abeau, Lambersart, Le Luc, Le Vésinet, Lorient, Lucé, Mantes-la-Ville, Pamiers, Panazol, Plouzané, Pontoise, Riedisheim, Roquebrune-sur-Argens, Saint-Avold, Saint-Brice-sous-Forêt, Seclin, Vaires-sur-Marne, Verneuil-sur-Seine, Villeneuve-la-Garenne.

Villes ayant basculé écologiste

Andrésy, Annecy, Auray, Besançon, Bordeaux, Carrières-sous-Poissy, Colombes, Givors, La Roche-sur-Foron, Lyon, Marseille, Pointe-à-Pitre, Poitiers, Saint-Égrève, Savigny-sur-Orge, Strasbourg, Tours, Valbonne.

Villes ayant basculé à gauche

Aniche, Athis-Mons, Auray, Basse-Terre, Bobigny, Bourges, Chambéry, Châteaudun, Châtillon, Corbeil-Essonnes, Cugnaux, Eaubonne, Épinay-sous-Sénart, Fleury-les-Aubrais, Granville, Laval, Lons-le-Saunier, Marmande, Meylan, Millau, Morlaix, Nancy, Noisy-le-Sec, Oloron-Sainte-Marie, Orvault, Passy, Périgueux, Quimper, Rive-de-Gier, Saint-Brieuc, Saint-Fargeau-Ponthierry, Saint-Fons, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Jean-de-Védas, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Ouen-sur-Seine, Saint-Paul, Sainte-Luce-sur-Loire, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Seyssinet-Pariset, Villejuif, Villeparisis.

Villes ayant basculé à l'extrême droite

Bruay-la-Buissière, Moissac, Perpignan.

Autres villes ayant basculé

Bailleul, Bois-Guillaume, Bollène, Cosne-Cours-sur-Loire, Épinay-sur-Orge, Goussainville, Guéret, Le Gosier, Lourdes, Lunel, Ostwald, Porto-Vecchio, Saint-François, Saint-Lô, Triel-sur-Seine, Vallauris, Yutz.

Analyses

Premier tour

Le , le taux d'abstention du premier tour s’élève à 53,5 % des inscrits, ce qui constitue un record pour des élections municipales (– 18 points par rapport à 2014). Cette situation s’explique notamment par la crainte de la pandémie de Covid-19, qui passe le stade 3 en France la veille des élections[246]. Selon un sondage Ipsos, la participation reste variable en fonction des préférences politiques, avec 61 % pour les électeurs LREM-MoDem et 55 % pour ceux de la droite, mais seulement 40 % des électeurs RN et 44 % de ceux de la gauche[247]. Selon cette enquête, les seniors ont le plus voté : 63 % des 70 ans ou plus, contre seulement 30 % des moins de 25 ans[248]. Interrogés  la veille et l’avant-veille du vote, les abstentionnistes, étaient 39 % à citer avant tout le coronavirus comme cause de leur probable non-participation mais « la manière dont cette peur a influencé les résultats est moins claire », selon un sondeur[248]

Le scrutin est marqué par une forte progression des listes écologistes, en particulier celles liées à Europe Écologie Les Verts[246]. Le maire de Grenoble, Éric Piolle, seul maire écologiste sortant d'une ville de plus de 100 000 habitants, arrive très largement en tête[249]. De manière générale, les listes conduites par EÉLV, souvent en alliance avec des partis de gauche (PS, PCF, LFI) progressent dans la totalité des grandes villes, arrivant en deuxième ou troisième position dans la plupart d'entre elles[249]. Ces listes arrivent également en première position à Lyon, Strasbourg et Besançon[250],[249]. À Marseille, les listes du « Printemps marseillais » (soutenue par le PS, le PCF et une partie de LFI) conduites par l'écologiste dissidente Michèle Rubirola arrivent en tête[251]

Huit des douze listes conduites par les maires sortants issus ou proches du Rassemblement national (ex-FN) l’emportent dès le premier tour[252]. C’est notamment le cas de David Rachline à Fréjus (50,6 %) — seule commune de plus de 50 000 habitants détenue par le RN seul —, de Steeve Briois à Hénin-Beaumont (74,2 %), de Robert Ménard à Béziers (68,7 %) ou encore de Julien Sanchez à Beaucaire (59,5 %), qui réunissent des scores bien supérieurs à ceux de 2014, où ils l’avaient emporté dans le cadre de triangulaires ou quadrangulaires[252],[253]. Le RN ne gagne cependant aucune commune supplémentaire — bien qu’à Perpignan Louis Aliot arrive nettement en tête —, voire recule dans des villes où il avait commencé à s'implanter en 2014[253]. Parmi les déceptions figurent Denain, où le député Sébastien Chenu est battu, et Calais, où Marc de Fleurian ne recueille que 18 % dans une ville qui avait voté à 57 % pour Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2017. Dans d'autres communes de plus de 10 000 habitants où il avait obtenu plus de 40 % aux élections européennes de 2019, le RN est défait dès le premier tour, parfois avec plus de 50 points d'écart sur la liste en tête[252].

Les maires sortants du Parti socialiste l’emportent à nouveau ou arrivent en tête dans plusieurs villes importantes[251]. Anne Hidalgo arrive ainsi en première position à Paris (mais en baisse par rapport à 2014), tout comme Martine Aubry à Lille[251]. Les maires socialistes sortants sont en tête à Clermont-Ferrand, à Rennes, à Nantes ou encore au Mans.

De leur côté, les candidats du Parti communiste français obtiennent des résultats contrastés dans les villes qu'ils dirigent. Le PCF se classe troisième dans son bastion historique d'Aubervilliers, et se retrouve en ballotage défavorable à Saint-Denis. Il parvient toutefois à conserver Montreuil dès le premier tour, et se détache nettement en tête à Bobigny, ville perdue en 2014 au profit de la droite. Au Havre, la liste PCF-LFI menée par Jean-Paul Lecoq met en ballotage le Premier ministre, Édouard Philippe[251].

Bien qu’ils voient nombre de leurs maires sortants réélus, Les Républicains sont mis en difficulté dans les six plus grandes métropoles (Paris, Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux et Toulouse)[254].

Le premier tour s'avère particulièrement difficile pour le parti au pouvoir, La République en marche, qui ne connaît pas d'avancée majeure, à l'exception de Tourcoing et Coulommiers, où les ministres Gérald Darmanin et Franck Riester l’emportent au premier tour[255]. Édouard Philippe arrive en tête au Havre mais avec en perspective un second tour serré[251],[255]. Beaucoup de maires sortants LREM ou soutenus par le parti sont mis en ballottages défavorables, et, dans de nombreuses villes, les listes LREM se retrouvent de la troisième à la cinquième position, y compris pour des maires sortants[255].

Second tour

Le second tour a lieu le , repoussé de trois mois en raison de la pandémie de Covid-19. Il n'a pas lieu en Guyane, où l'épidémie reste forte.

Il est marqué par une très forte abstention de 59 %, ce qui fait que les élections municipales de 2020 sont celles qui ont connu la plus faible mobilisation en France[256]. Parmi les abstentionnistes interrogés, 43 % évoquent le « risque d’attraper le Covid-19 en [se] rendant dans un bureau de vote », 38 % se sont abstenus car ils jugent que cette élection ne changera rien à leur vie quotidienne, 27 % n’ont été séduits par aucune liste, 25 % ont « d’autres préoccupations en ce moment », 24 % souhaitaient manifester leur mécontentement à l’égard des hommes politiques en général et 22 % n’ont pas voté parce que, dans leur commune, « les résultats sont connus d’avance » (les sondés pouvaient donner trois réponses)[257]. 75 % des Français sondés se disaient intéressés par les élections municipales, ce qui indique aussi que l'abstention est plutôt liée aux craintes sanitaires et à leur conséquences sur la vie quotidienne[257]. Selon Le Monde, il s’agit cependant également d'une continuation d'« une profonde crise démocratique »[258].

Les écologistes connaissent une très forte progression dans les grandes villes[256]. Éric Piolle, le maire EÉLV de Grenoble, est réélu[256]. Les écologistes et leurs alliés récupèrent les deux plus grandes villes tenues par la droite depuis des décennies : Marseille où la dissidente EÉLV Michèle Rubirola gagne avec 38,3 % des voix, soit 10 points de plus que sa concurrente LR Martine Vassal[259], grâce à une large alliance allant de LFI au PS ; le candidat EÉLV-PS-PCF Pierre Hurmic bat le maire sortant LR Nicolas Florian à Bordeaux alors que la ville avait des maires de droite depuis 73 ans[259]. À Lyon, le candidat d'union de la gauche Grégory Doucet gagne la mairie avec 53 % contre le candidat apparenté LREM Yann Cucherat[256], mettant fin à « l'ère Collomb » qui durait depuis 2001, et le même jour les résultats dans les circonscriptions de Lyon rendent impossible la défaite du candidat EÉLV à la présidence de la métropole de Lyon, Bruno Bernard[260]. À Strasbourg, Jeanne Barseghian (EÉLV-PCF) est largement en tête avec 42,5 % des suffrages[256]. À Annecy, l'écologiste François Astorg l'emporte lui aussi d'une courte tête (une trentaine de voix) face au maire sortant, Jean-Luc Rigaut[256] grâce à une alliance dans l'entre-deux-tours avec la députée macroniste Frédérique Lardet. À Lille, la maire sortante socialiste Martine Aubry garde la mairie, mais d'une courte avance de 227 voix face au candidat écologiste Stéphane Baly[259]. Les écologistes remportent également des villes moyennes, notamment Besançon avec Anne Vignot qui gagne face au LR Ludovic Fagaut, Poitiers où Léonore Moncond’huy (EÉLV soutenue par le PCF et Génération.s) expulse le maire sortant socialiste Alain Claeys, et Tours où Emmanuel Denis, à la tête d'une liste allant de LFI au PS, revendique la victoire face au maire sortant UDI, Christophe Bouchet[256].

Le parti de gouvernement La République en marche perd les élections, en remportant peu de conseillers municipaux LREM ou alliés[256]. À noter l'exception du Havre, où le premier ministre Édouard Philippe est réélu avec 59 % des voix, face à son adversaire communiste Jean-Paul Lecoq[256].

Les Républicains perdent certaines de leurs plus grandes villes (Marseille, Bordeaux) face aux écologistes, et ne parviennent pas à conquérir des villes qu'ils visaient comme Paris et Lyon[256]. Ils perdent de plus certaines des villes moyennes, notamment Perpignan face au Rassemblement national et Nancy face au candidat PS-EÉLV-PCF Mathieu Klein[256]. Les Républicains ne gagnent que Metz comme ville de plus de 100 000 habitants. Cependant, malgré cet échec dans les grandes villes et certains villes moyennes, de nombreux maires sortants LR sont réélus, comme Émile Roger Lombertie à Limoges[256], et Les Républicains obtiennent des victoires symboliques comme à Lorient[réf. nécessaire] ou Auxerre. Parmi les grandes villes, ils conservent Nice et Toulouse.

Le Parti socialiste s'en sort mieux qu'aux précédents scrutins (les élections présidentielle et législatives de 2017 et les élections européennes de 2019 avaient marqué la déroute du parti)[256]. Ils conservent avec leurs alliés Paris avec Anne Hidalgo, Lille avec Martine Aubry, Le Mans avec Stéphane Le Foll[256], ainsi que Rennes, Nantes, Rouen, Clermont-Ferrand ou encore Dijon. Ils prennent des villes comme Montpellier, Nancy ou Saint-Denis (en Seine-Saint-Denis), où Michaël Delafosse (en union avec le PCF, le PRG et EÉLV), Mathieu Klein et Mathieu Hanotin l'emportent respectivement sur des listes divers gauche, LR et PCF[256].

Le Parti communiste français poursuit son érosion au terme de ce second tour : s’il parvient à reprendre Villejuif et Bobigny, qui avaient basculé à droite en 2014, et conquiert Noisy-le-Sec et Corbeil-Essonnes au détriment de la droite également, il connaît de nombreuses défaites. Outre sa déroute à Saint-Denis, dernière mairie communiste de plus de 100 000 habitants avec Montreuil (qui a été conservée dès le premier tour), le PCF perd des bastions historiques, souvent détenus depuis la Libération, comme les mairies d'Aubervilliers, de Champigny-sur-Marne, de Choisy-le-Roi, de Villeneuve-Saint-Georges, de Valenton, d'Arles, de Saint-Pierre-des-Corps, de Givors, de Fontaine ou encore de Gardanne, généralement au profit de la droite[261],[262]. Plusieurs fiefs perdus en 2014 ne sont pas reconquis, comme Bagnolet ou Le Blanc-Mesnil. Le PCF conserve la direction d'au moins 256 communes de plus de 1 000 habitants, après en avoir perdu une quarantaine, et en avoir conquis entre vingt-cinq et trente ; les pertes sont particulièrement importantes parmi les communes de plus de 10 000 habitants, notamment en Île-de-France : cinquante villes de plus de 10 000 habitants sont dirigées par un maire communiste à la suite de ces élections municipales, soit treize de moins qu'en 2014[263].

Le Rassemblement national prend sa première ville de plus de 100 000 habitants, Perpignan, où Louis Aliot gagne face au maire sortant LR Jean-Marc Pujol avec 53 % des voix[256], première prise de cette ampleur pour le parti depuis la victoire de Jean-Marie Le Chevallier à Toulon en 1995, mais cette fois sans l'étiquette officielle du RN, à l'instar de Robert Ménard à Béziers depuis 2014. Cependant, au niveau national, le RN est en recul : il n'a plus que 840 sièges dans 258 communes (contre 1 438 sièges dans 463 communes en 2014)[264]. Le RN voit le nombre de ses conseillers municipaux divisé par deux à l'issue du scrutin[265].

Suites et conséquences

Dues à la pandémie de Covid-19

Le , Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé et candidate LREM à Paris, qualifie la tenue du premier tour de « mascarade » et estime qu'il aurait fallu arrêter le processus électoral en affirmant qu'elle avait prévenu le gouvernement dès janvier de la gravité de l'épidémie[266].

Dans les semaines suivant le scrutin, la presse relève de nombreux cas — dont certains mortels — de contamination de présidents de bureaux de vote, d’assesseurs et militants politiques à la pandémie de Covid-19. Si les médecins ne peuvent certifier que les élections en sont la cause malgré les précautions prises, ils soulignent que cette situation a pu conduire à la contamination d’électeurs. Les morts médiatisées d’élus locaux, dont plusieurs maires (Jacques Lajeanne à Beurey-Bauguay[267], François Lantz à Saint-Nabor, Jean-Marie Zoellé à Saint-Louis[267] entre autres), renforcent la polémique sur la décision de maintenir le scrutin en dépit de la pandémie[268],[269],[270],[271],[272]. Le nombre total de maires et conseillers municipaux décédés dans les semaines suivant le premier tour n'est pas connu précisément un mois plus tard[267].

Plusieurs candidats élus à l’issue du premier tour déplorent leur manque de légitimité en raison de la crainte des électeurs d’aller voter le . Certains d’entre eux annoncent même leur démission pour ce motif[273],[274].

Politiques

Face au nombre important de recours en annulation déposés à la suite du premier tour du [275],[276], le gouvernement décide, le , de porter le délai de dépôt des dossiers de recours (qui expirait le ) au cinquième jour suivant la date de prise de fonction des conseillers municipaux et communautaires élus dès ce tour[277].

En outre, l'éventualité d'un report du second tour à aurait menacé l’organisation des élections sénatoriales, prévues en [278].

Délégations spéciales

Quatre communes de plus de 1 000 habitants et treize de moins de 1 000 habitants n'ont enregistré aucune candidature au cours des deux tours[279]. Le préfet met alors en place une délégation spéciale conformément à l'article L. 2121-35 du code général des collectivités territoriales.

La commune de Chevreuse a vu le résultat du premier tour annulé, entraînant également la mise en place d'une délégation spéciale en attente de nouvelles élections[286]. Un autre cas s'est présenté à Saint-Éloy-la-Glacière, où l'ensemble du conseil a démissionné dès le premier conseil[287].

Notes et références

Notes

  1. Sauf les listes qui ont obtenu moins de 1 % des suffrages exprimés et qui n’ont reçu aucun don de personnes physiques.
  2. Élue en 2016 après la démission de Pascal Beaudet.
  3. Élu en 2007 après la démission de Bernard Bosson.
  4. Élu en 2019 après la démission d'Alain Juppé.
  5. Élu en 2005 après le décès de Claude Wolff ; réélu en 2008 comme tête de liste de la majorité présidentielle et en 2014 comme tête de liste de l'UDI.
  6. Élue en 2011 après le décès de Patrick Roy ; réélue en 2014 comme tête de liste du PS.
  7. Élu en 2018 après le décès de Jean-Claude Boulard.
  8. Élue en 2017 après la démission de Jean Rottner.
  9. Élu en 2015 après la démission de Serge Grouard.
  10. Élu en 2009 après la démission de Jean-Paul Alduy ; réélu en 2014 comme tête de liste de l'UMP devenue LR.
  11. Élu en 2016 après la démission de Didier Paillard.
  12. Élu en 2017 après la démission de Serge Babary.
  13. Élu en 2012 après la démission de Dominique Riquet ; réélu en 2014 comme tête de liste de l'UDI et du Parti radical.
  14. Personnes interrogées qui n’ont pas exprimé d’intention de vote.
  15. En France métropolitaine uniquement pour les taux à 12 heures et à 17 heures.
  16. Listes ne s'étant pas vu attribuer de nuance par le ministère de l'Intérieur.
  17. En raison de la pandémie de Covid-19 en Guyane, le second tour n'a pas pu être organisé dans six communes guyanaises de 1 000 habitants et plus.
  18. Élu en 2014 comme tête de liste de l'UMP devenue LR.
  19. a b et c Élu en 2014 comme tête de liste du PS.
  20. Élu en 2014 comme tête de liste de l'UDI et du Parti radical.

Références

  1. « Les Français rejettent les partis traditionnels: une aubaine pour Macron », sur Challenges (consulté le 28 décembre 2018).
  2. « La fin des partis traditionnels, histoire d’un chamboulement citoyen », sur Le Monde (consulté le 28 décembre 2018).
  3. « Les partis sont morts… et après? », sur Slate (consulté le 28 décembre 2018).
  4. « Mais qui reste-t-il au Parti socialiste? », sur Le Journal du dimanche (consulté le 28 décembre 2018).
  5. « Municipales 2020 : la moitié des maires envisage de ne pas se représenter », sur Les Échos (consulté le 28 décembre 2018).
  6. « Municipales : un maire sur deux envisage de passer le flambeau en 2020 », sur Le Point (consulté le 28 décembre 2018).
  7. « Jean-Claude Gaudin confirme qu’il ne briguera pas un cinquième mandat à la mairie de Marseille », sur Le Monde (consulté le 28 décembre 2018).
  8. Fanny Guinochet, « Réforme des retraites : trois chiffres qui montrent le fort impact économique de la grève en Île-de-France », sur Francetvinfo.fr, (consulté le 21 mai 2020). Les entreprises de la région parisienne sont les premières touchées par la grève qui dure depuis le 5 décembre 2019. Les secteurs les plus affectés sont le tourisme et l'hôtellerie-restauration.
  9. Le Figaro avec Reuters, « Des centaines de «gilets jaunes» ont manifesté à Paris malgré le coronavirus », sur https://www.lefigaro.fr/, Le Figaro, (consulté le 21 mai 2020). Les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits. « On devait venir et marquer le coup », a dit un manifestant.
  10. Le Parisien avec AFP, « Coronavirus : la marche pour le climat prévue samedi à Paris annulée », sur Le Parisien, (consulté le 21 mai 2020). D'autres actions écologistes prévues ce vendredi ou dans le week-end n'auront pas lieu non plus.
  11. R. L., « Des Gilets jaunes manifestent malgré le coronavirus, au moins 79 interpellations à Paris : Des heurts violents ont eu lieu samedi à Paris, pour l’acte 70 des Gilets jaunes. », sur Le Parisien, (consulté le 21 mai 2020). Deux figures des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, avaient appelé sur Facebook à « la responsabilité » en déclarant pour le premier que « Il ne faut pas venir sur Paris » mais qu'il faut « rester un maximum chez soi » ; l'acte 70 a néanmoins été maintenu.
  12. « Municipales et coronavirus : Édouard Philippe tente de rassurer les maires sur la façon dont se tenir les élections », sur lci.fr, (consulté le 9 mars 2020).
  13. « Municipales : les élections en France peuvent-elles être annulées à cause du coronavirus ? », sur Francetvinfo.fr, (consulté le 22 mai 2020).
    • Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, confirme le 27 février 2020 que : « Compte tenu des données qui sont portées à notre connaissance, nous n'envisageons pas d'empêcher les élections municipales ».
    • Bruno Daugeron, professeur de droit public à l'université Paris-Descartes, explique que : « Le scrutin des municipales est un dispositif très lourd et très cher à organiser, et le repousser aurait de multiples conséquences, par exemple sur l'équilibre des comptes de campagne. Le gouvernement fera donc tout pour le maintenir ».
  14. Gabriel Zignani et Hervé Jouanneau, « Coronavirus : les maires opposés à un report des élections municipales », sur La Gazette des communes, (consulté le 21 mai 2020). L'épidémie annoncée du coronavirus laisse planer une incertitude sur la tenue des élections municipales des 15 et 22 mars prochains. Pour l'Association des maires de France, cependant, pas question de déroger à un scrutin qui « fonde le socle démocratique ». « Il faut raison garder » souligne sa porte-parole, la maire de Morlaix, Agnès Le Brun. Selon les juristes, toutefois, un tel report serait juridiquement possible.
  15. « Le report des municipales "pas à l'ordre du jour", selon Sibeth Ndiaye », sur lunion.fr, .
  16. Margaux Duguet et Clément Parrot, « RECIT. Coronavirus : le jour où Emmanuel Macron a failli reporter les élections municipales », sur Francetvinfo.fr, (consulté le 22 mai 2020). Selon un poids lourd de la majorité cité par France Info, il y avait « deux gros problèmes juridiques », à savoir : « Est-ce que l'on rouvrait les inscriptions pour les élections ? Et quid des comptes de campagnes, des dépenses ? ».
  17. Anne-Charlotte Dusseaulx, « Coronavirus : "Il reste encore deux ou trois jours pour enclencher le report des municipales" », sur Le Journal du dimanche, (consulté le 21 mai 2020).
  18. Soazig Quéméner, Étienne Girard et Laurent Valdiguié, « Elections et coronavirus : ce que Macron a envisagé d'annoncer, et comment il comptait s'y prendre », sur Marianne, (consulté le 21 mai 2020).
  19. Julie Carriat, « Municipales et coronavirus : « Plus le temps passe et moins le report est possible » », sur Le Monde, (consulté le 21 mai 2020). Bruno Daugeron, professeur de droit public à l'université Paris-Descartes, estime que la loi de 1955 sur l'état d'urgence, « mobilisable à partir du moment où un événement, par sa nature ou sa gravité, présente le caractère d'une calamité publique », serait la solution la mieux adaptée.
  20. « Coronavirus et procurations aux municipales : la circulaire de Castaner qui a semé la confusion », sur L'Obs (consulté le 21 mai 2020).
  21. Cécile Cornudet, « Municipales : Larcher et Fabius en travers de Macron », sur Les Échos, (consulté le 22 mai 2020).
    • « En milieu de journée, ce jeudi, l'exécutif, qui a écouté les scientifiques, change de doctrine. La France n'a pas dix jours de retard sur l'Italie ; elle n'en a que quatre ou cinq. Il faut donc frapper fort pour "protéger les personnes vulnérables et l'hôpital" et suivre l'Italie sur des mesures de confinement ». Emmanuel Macron « décide de reporter le scrutin pour circonstances exceptionnelles, avertit ses ministres, commence à consulter experts juridiques et politiques, et annonce sa décision aux scientifiques ».
    • Cité dans l'article, Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, a démenti avoir été impliqué dans ces discussions.
  22. David Revault d’Allonnes, « Coronavirus : l'Elysée envisage maintenant le report des municipales », sur https://www.lejdd.fr/, Le Journal du dimanche, (consulté le 20 mai 2020).
  23. a et b Ouest-France avec AFP, « Municipales. L’opposition monte au créneau contre un éventuel report à cause du coronavirus », sur Ouest-France, (consulté le 20 mai 2020) :
    • la candidate LFI à la mairie de Paris, Danielle Simonnet, déclare sur Twitter « Il serait inacceptable, incohérent que #Macron reporte les municipales là où les écoles, les commerces, le métro sont toujours ouverts ! Pas de coup de force anticonstitutionnel ! » ;
    • le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, déclare sur Twitter « Trois heures passées avec le Premier ministre et le gouvernement aujourd’hui pour nous dire que tout est sous contrôle […] Pourquoi donc nous réunir ce matin ? À moins que le Président Macron n’invente un 49-3 spécial » ;
    • la sénatrice Éliane Assassi, du groupe CRCE à majorité communiste, déclare de son côté : « Protéger notre pays et sa population, OK mais attention au recours excessif à la constitution… ».
  24. « Municipales 2020 : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il décidé de maintenir les élections ? », sur Francetvinfo.fr, (consulté le 20 mai 2020). Éric Woerth, président LR de la commission des Finances, avait déclaré sur BFM TV à propos d'un éventuel report des élections : « Cela me semblerait absolument stupéfiant ».
  25. « Coronavirus : vers un report des municipales ? », sur Public Sénat, (consulté le 20 mai 2020). Éliane Assassi, présidente du groupe CRCE (Communiste Républicain Citoyen et Écologiste) du Sénat, avait déclaré qu'un report du scrutin ne serait « démocratiquement pas acceptable », que « les maires ont pris les dispositions nécessaires. Un report ne sert à rien car le coronavirus ne va pas disparaître avec le printemps ».
  26. « Municipales 2020 : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il décidé de maintenir les élections ? », sur Francetvinfo.fr, (consulté le 21 mai 2020). Emmanuel Macron déclare : « Il est important en ce moment, en suivant l'avis des scientifiques comme nous venons de le faire, d'assurer la continuité de notre vie démocratique et de nos institutions ».
  27. « Coronavirus: principaux points de la déclaration d'Emmanuel Macron », sur lentreprise.lexpress.fr, .
  28. Paul Laubacher, Marie Guichoux, Élodie Lepage, Cécile Amar et Alexandre Le Drollec, « Cette journée où Macron a failli annuler les élections municipales : Jusque-là exclue, l’hypothèse d’un report des élections municipales a été sérieusement envisagée, jeudi à l’Elysée. », sur L'Obs, (consulté le 22 mai 2020).
    • Selon Agnès Firmin-Le Bodo, députée Agir de Seine-Maritime, « Il n'a jamais été question de reporter les municipales. La question n'a même pas été posée ».
    • Selon Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, « Le Premier ministre ne nous a jamais parlé de reporter les municipales. C'est tout l'inverse. Il a parlé de la circulaire de Castaner sur les procurations. Et Olivier Véran a expliqué que, sur le plan sanitaire, tout était sous contrôle (masques, tests, lits, soignants) ».
  29. Margaux Duguet et Clément Parrot, « RECIT. Coronavirus : le jour où Emmanuel Macron a failli reporter les élections municipales », sur Francetvinfo.fr, (consulté le 22 mai 2020).
    • Selon un responsable de la majorité, « les députés LREM, dans leur écrasante majorité, étaient favorables au maintien des municipales. Ils l'ont fait savoir ».
    • Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, aurait été favorable à un report mais indique à ce sujet : « Personne ne nous a parlé de ça ».
    • Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, n'aurait pas non plus été contacté.
    • Selon un poids lourd de la majorité cité par France Info, « Emmanuel Macron était favorable au report des élections après avoir rencontré les différents médecins, les spécialistes. Mais il s'est heurté à des blocages institutionnels trop importants ».
  30. Marion Mourgue, Tristan Quinault-Maupoil, Charles Sapin et Emmanuel Galiero, « Comment Gérard Larcher a mis la pression à Emmanuel Macron pour éviter un report des municipales », sur Le Figaro, (consulté le 21 mai 2020). Lors d'un entretien téléphonique, jeudi après-midi, le président du Sénat a signifié fermement au président son refus de voir le scrutin décalé. D'autres personnalités de l'opposition s'étaient également exprimées contre un report des élections.
    • Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), aurait déclaré à Emmanuel Macron : « Si vous reportez les élections municipales, alors je dirai publiquement que je suis totalement opposé à ce report ».
    • Le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, avait quant à lui déclaré : « Dans une situation de crise, il faut être prudent, mais cela n’empêche pas d’aller voter » ; « Il n’est pas normal qu’à quelques encablures d’une telle échéance, Emmanuel Macron ait pu imaginer seul de les reporter ».
  31. Christine Ollivier, « Comment la droite a fait pression sur Macron pour éviter un report des municipales », sur Le Journal du dimanche, (consulté le 21 mai 2020).
  32. Marion Mourgue, « Municipales : Gérard Larcher au cœur de la polémique », sur lefigaro.fr, (consulté le 17 mars 2020).
  33. « Municipales : Gérard Larcher au cœur de la polémique », sur lefigaro.fr, (consulté le 15 mars 2020).
  34. « Maintien des municipales : les macronistes chargent Larcher et Baroin », sur lemonde.fr, (consulté le 15 mars 2020).
  35. « Coronavirus : « Il y aura un mètre d’écart dans la file d’attente entre les personnes allant voter" dimanche », annonce Olivier Véran », sur europe1.fr, .
  36. « Hésitations, consultations... La journée où Macron a laissé planer le doute sur la tenue des municipales », sur BFM TV, (consulté le 21 mai 2020).
  37. « Coronavirus: 64% des Français approuvent le maintien des municipales" par Loris Boichot », sur Le Figaro, .
  38. « Coronavirus : des médecins demandent à Macron de reporter les municipales », sur lepoint.fr, .
  39. « Monsieur le président, médecins, nous vous demandons le report des élections municipales », sur atlantico.fr, .
  40. a b et c « Coronavirus : des médecins demandent à Macron de reporter les municipales », sur Le Point, .
  41. « Coronavirus : des médecins appellent au report des municipales », sur lefigaro.fr, .
  42. « Coronavirus : des médecins appellent au report des municipales », sur francetvinfo.fr, .
  43. « Les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2020 », sur Franceinfo, (consulté le 16 juillet 2019).
  44. Code électoral - Article L255-4 (lire en ligne).
  45. a et b I de l'article 19 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19, sur Légifrance.
  46. Louis San, Benoît Jourdain et Benoît Zagdoun, « Le second tour des municipales aura lieu « le 28 juin prochain », annonce Édouard Philippe, si les conditions sanitaires le permettent », sur France Info, (consulté le 22 mai 2020).
  47. Article L. 252 du Code électoral.
  48. a et b Article L. 255-3 du Code électoral.
  49. Article L. 253 du Code électoral.
  50. Article L. 255-4 du Code électoral.
  51. Article L. 257 du Code électoral.
  52. Article L. 260 du Code électoral.
  53. Article L. 264 du Code électoral.
  54. Article L. 262 du Code électoral.
  55. « Les élections municipales 2020 dans les communes nouvelles », sur Vie-publique.fr (consulté le 7 mars 2020).
  56. « Elections municipales et intercommunales de 2020 ».
  57. Article L. 273-11 du Code électoral.
  58. Article R. 117-4 du Code électoral.
  59. a et b « Municipales 2020 : en raison de l'épidémie de coronavirus, Emmanuel Macron annonce un report du second tour des élections », sur francetvinfo.fr, (consulté le 20 mars 2020).
  60. a et b « Municipales : 4816 communes devront voter au second tour », sur lefigaro.fr, (consulté le 20 mars 2020).
  61. Patrick Roger, « Loi sur l’état d’urgence sanitaire : le Sénat acte le report des conseils municipaux : Les listes élues dès le premier tour des élections, dimanche 15 mars, devaient nommer maires et adjoints entre le 20 et le 22 mars », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 15 mai 2020).
  62. Clément Le Foll, « Le report de l’installation des conseils municipaux soulage les intercos : Le renvoi de l’installation des conseils municipaux au 15 mai annoncé par le gouvernement était demandé par une majorité d’élus, notamment car il facilite le fonctionnement des intercommunalités en période de crise », La Gazette des communes,‎ (lire en ligne, consulté le 27 mars 2020).
  63. a et b Benoît Floc'h, « Elections municipales 2020 : le probable report du second tour en raison du coronavirus promet un casse-tête juridique : Le code électoral est clair : le mandat des conseillers municipaux dure six ans. Il indique également que le second tour doit intervenir « le dimanche suivant le premier tour », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 15 mai 2020).
  64. Propos recueillis par Franck Johannès, « Le projet de loi de report du second tour des municipales est contraire à la Constitution » : Pour Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, il faut organiser de nouvelles élections dans les quelque 4 000 communes qui font l’objet d’un second tour », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 15 mai 2020).
  65. « Avis sur un projet de loi et un projet de loi organique d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 », sur conseil-etat.fr, (consulté le 20 mars 2020).
  66. Yvon Goutal, « Comprendre les conséquences juridiques du report de l’installation des conseils municipaux : Alors que le projet de loi du Gouvernement prévoyait une entrée en fonction immédiate des conseillers municipaux et communautaires élus dès le premier tour, la nouvelle version du texte reporte cette échéance. Yvon Goutal, avocat spécialiste du droit des collectivités fait le point sur les conséquences juridiques de ce report », La Gazette des communes,‎ (lire en ligne, consulté le 27 mars 2020).
  67. Ordonnance no 2020-390 du 1er avril 2020 relative au report du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers de la métropole de Lyon de 2020 et à l'établissement de l'aide publique pour 2021, sur Légifrance.
  68. Décret n° 2020-571 du 14 mai 2020 définissant la date d'entrée en fonction des conseillers municipaux et communautaires élus dans les communes dont le conseil municipal a été entièrement renouvelé dès le premier tour des élections municipales et communautaires organisé le 15 mars 2020, sur Légifrance.
  69. a et b III de l'article 19 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19, sur Légifrance.
  70. Ordonnance n° 2020-562 du 13 mai 2020 visant à adapter le fonctionnement des institutions locales et l'exercice des compétences des collectivités territoriales et des établissements publics locaux à la prolongation de l'état d'urgence sanitaire dans le cadre de l'épidémie de Covid-19, sur Légifrance.
  71. Franck Lemarc, « Comment va se passer l'installation des conseils municipaux, entre le 23 et le 28 mai », Actualité, Association des maires de France, (consulté le 18 mai 2020).
  72. Franck Lemarc, « Conseils municipaux et communautaires : ce que contient l'ordonnance publiée ce matin », Maire-info,‎ (lire en ligne, consulté le 18 mai 2020).
  73. « Circulaire du 15 mai 2020 : Installation de l'organe délibérant des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre à la suite des élections du 15 mars 2020 » [PDF], Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales (consulté le 19 mai 2020).
  74. Arrêté du fixant les tarifs maxima de remboursement des frais d'impression et d'affichage des documents électoraux pour les élections municipales, communautaires et métropolitaines à Lyon des 15 et , pour les élections municipales et métropolitaines partielles ayant lieu jusqu'au prochain renouvellement général des conseillers municipaux, communautaires et métropolitains.
  75. Code électoral, chapitre V bis : Financement et plafonnement des dépenses électorales, Article L 52-4 et suivants.
  76. a et b Émilie Denètre, « L'organisation de « primaires locales » demeure rare... et devrait le rester ! », sur Le Courrier des maires, (consulté le 18 juin 2019).
  77. « Roubaix : Le collectif Roubaix 2020 lance une primaire pour désigner son leader », sur La Voix du Nord, (consulté le 20 juillet 2019).
  78. « Municipales à Pontivy. Marie-Madeleine Doré Lucas remporte la primaire de gauche », sur Ouest-France, (consulté le 18 juin 2019).
  79. « Primaire écolo : Clothilde Ollier investie tête de liste écologiste pour les élections municipales », sur Côté Brest, (consulté le 6 novembre 2019).
  80. Nicolas Zaugra, « Municipales 2020 à Metz : le PS a officiellement désigné son candidat pour succéder à Dominique Gros », sur Lorraine Actu, (consulté le 22 juin 2019).
  81. « David Belliard élu tête de liste EE-LV pour les municipales à Paris », sur Libération, (consulté le 19 juin 2019).
  82. L. C., « Carcassonne : Tamara Rivel remporte la primaire du PS pour les municipales », sur L'Indépendant, (consulté le 4 juillet 2019).
  83. Thibault Chaffotte, « Le collectif de gauche Argenteuil en commun a élu sa tête de liste », sur Le Parisien, (consulté le 8 décembre 2019).
  84. « Municipales à Brest. François Cuillandre remporte la primaire PS », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  85. « Politique. Municipales à Strasbourg : Mathieu Cahn sera tête de liste PS », sur www.dna.fr (consulté le 12 janvier 2020).
  86. Émeric Evain, « Municipales à Angers. Aimer Angers : « L’union à gauche, les gens n’attendent que ça » », sur Ouest-France, (consulté le 10 novembre 2019).
  87. « Municipales 2020 : Meriem Derkaoui veut rassembler la gauche à Aubervilliers », sur leparisien.fr, quotidien, .
  88. « Maryse Joissains candidate aux élections municipales à Aix-en-Provence en 2020 », sur France Bleu, (consulté le 29 novembre 2019).
  89. « Municipales Amiens : Brigitte Fouré obtient le soutien de LREM », sur France Bleu, (consulté le 29 novembre 2019).
  90. Emeric Evain, « Municipales à Angers. Une permanence et un premier nom pour le candidat Béchu », sur Ouest-France.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  91. « Municipales à Angers. Christophe Béchu reçoit le soutien de LREM », sur ouest-france.fr, (consulté le 16 mars 2020).
  92. « Municipales : A Annecy, LaREM soutient le maire sortant Jean-Luc Rigaut aux dépens de sa propre députée », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le 29 novembre 2019).
  93. « Municipales à Arcachon : Yves Foulon annonce sa candidature devant 700 personnes », sur sudouest.fr, (consulté le 16 janvier 2020).
  94. Thibault Chaffotte, « Municipales : à Argenteuil, le maire sortant Georges Mothron repart pour 2020 », sur leparisien.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  95. « Municipales à Avignon : Cécile Helle briguera un second mandat », sur France Bleu, (consulté le 29 novembre 2019).
  96. « Bayonne : le maire Jean-René Etchegaray repart en campagne pour les municipales de mars 2020 », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le 2 février 2019).
  97. « À Compiègne et Beauvais, En Marche a déjà choisi Daniel Leca et Caroline Cayeux », sur Courrier picard, (consulté le 13 juillet 2019).
  98. « Damien Meslot candidat à sa succession », sur estrepublicain.fr, (consulté le 31 janvier 2020).
  99. « Municipales : LREM soutient Nathalie Nieson », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le 20 juillet 2019).
  100. « À Bourg-en-Bresse, le maire repart en campagne pour les municipales », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le 17 novembre 2019).
  101. « Malgré sa mise en examen, Cuillandre maintient sa candidature à Brest », sur www.20minutes.fr (consulté le 29 novembre 2019).
  102. « Politique - Municipales 2020 en Corrèze : ces huit communes à enjeux », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le 17 août 2019).
  103. « Politique - À Brive, LREM va soutenir la liste du maire sortant Frédéric Soulier (LR) pour les municipales », sur www.lamontagne.fr, (consulté le 28 novembre 2019).
  104. « Caen. Municipales 2020 : Joël Bruneau, maire de Caen, candidat à sa réélection », sur tendanceouest.com (consulté le 29 novembre 2019).
  105. « Calais - Municipales 2020 : « Oui, je suis Macron-compatible » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le 20 juillet 2019).
  106. « Politique - Le maire PS de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi présente ses quinze premières propositions pour les municipales », sur www.lamontagne.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  107. Catherine Jutier, « Louis Giscard d'Estaing, maire sortant UDI, candidat aux municipales à Chamalières (Puy-de-Dôme) », sur La Montagne, .
  108. « Municipales à Compiègne : Philippe Marini repart avec l’éternel Michel Foubert », sur Le Parisien, (consulté le 7 novembre 2019).
  109. Agnès Vives, « Municipales à Créteil : Laurent Cathala (PS) en route vers un 8e mandat », sur leparisien.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  110. « Denain : la maire PS Anne-Lise Dufour candidate à sa réélection », sur La Voix du Nord, (consulté le 29 octobre 2019).
  111. « Municipales 2020 à Grenoble : Sans surprise, l'écologiste Eric Piolle candidat à sa réélection », sur 20 Minutes, (consulté le 24 septembre 2019).
  112. Serge Danilo, « Municipales 2020. Stéphane Le Foll : « Je serai candidat » », sur Le Maine Libre, (consulté le 29 novembre 2019).
  113. « Municipales 2020 à Montataire : le maire sortant, indéboulonnable ? », sur actu.fr (consulté le 28 février 2020).
  114. « Municipales : l’actu du 23 janvier en Seine-Saint-Denis », sur Le Parisien, (consulté le 5 février 2020).
  115. « La maire de Mulhouse Michèle Lutz a confirmé lundi soir dernier à ses collègues de la majorité... », sur www.lalsace.fr (consulté le 29 novembre 2019).
  116. « Jacques Bompard : “Pourquoi je suis à nouveau candidat à Orange” », sur TVLibertés, (consulté le 5 septembre 2019).
  117. « Politique - Municipales 2020 : la République en marche soutient la candidature d'Olivier Carré à Orléans », sur www.larep.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  118. « Municipales à Perpignan : le maire sortant Jean-Marc Pujol annonce sa candidature », sur France Bleu, (consulté le 29 novembre 2019).
  119. Yann-Armel Huet, Virginie Enée et Vincent J., « ENTRETIEN. Nathalie Appéré : « Oui, je serai candidate aux municipales à Rennes » », sur Ouest-France.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  120. Gwenael Bourdon, « Municipales : le maire de Saint-Denis est déjà candidat », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le 19 décembre 2019).
  121. « LOIRE-VIDEO. Gaël Perdriau : «Je suis candidat à la mairie de Saint-Étienne» », sur www.leprogres.fr (consulté le 29 novembre 2019).
  122. « [Politique] Saint-Paul : Sinimalé en campagne malgré des hauts et des bas », sur clicanoo.re, (consulté le 20 juillet 2019).
  123. « La République En Marche soutient Joseph Sinimalé », sur clicanoo.re, (consulté le 13 février 2020).
  124. Laurent Marcaillou, « Municipales: à Toulouse, Jean-Luc Moudenc se représente en équilibriste », sur Le Figaro, (consulté le 24 septembre 2019).
  125. « Municipales à Tours : le maire Christophe Bouchet maintient sa candidature et choisit les Verts pour adversaire », sur France Bleu, (consulté le 29 novembre 2019).
  126. « Municipales 2020 : François Baroin candidat à un cinquième mandat à Troyes », sur Le Parisien, (consulté le 13 février 2020).
  127. a et b « Elections municipales : le point en Corrèze », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le 19 octobre 2019).
  128. « [des] maires sortants issus de centre-gauche ou droite bénéficieront du soutien de LREM comme c'est le cas à Valenciennes avec l'édile (UDI) Laurent Degallaix », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le 18 juin 2019).
  129. « Mohamed Laqhila "candidat" à la mairie d'Aix-en-Provence pour 2020 », sur La Provence (consulté le 4 mai 2019).
  130. « Municipales 2020 : Anne-Laurence Petel se lance à Aix », sur La Provence (consulté le 4 mai 2019).
  131. Yasmine Mousset, « Municipales à Alençon. Joaquim Pueyo, l’ancien maire, candidat », sur Ouest-France.fr, (consulté le 17 novembre 2019).
  132. Agnès Vives, « Municipales : le député (PS) Carvounas repart à Alfortville », sur leparisien.fr, (consulté le 12 octobre 2019).
  133. Nelly Assénat, « Frédérique Lardet sera candidate aux élections municipales de mars 2020 à Annecy », sur France Bleu, (consulté le 14 mai 2019).
  134. « [Municipales] En Marche officialise son soutien à Monica Michel à Arles », sur Gomet, (consulté le 12 octobre 2019).
  135. « POLITIQUE. Municipales à Avignon : le député Cesarini candidat à l’investiture LREM », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le 20 juillet 2019).
  136. Benoît Guérin, « Municipales 2020. Le député Jean-Charles Taugourdeau sera candidat à Beaufort », sur Ouest-France, (consulté le 12 octobre 2019).
  137. « Éric Alauzet, candidat aux élections municipales », sur L'Est républicain, (consulté le 14 mai 2019).
  138. « Christophe Bouillon briguera la mairie de Barentin en 2020!" », sur Paris-Normandie (consulté le 4 mai 2019).
  139. Lukas Garcia, « [Politique] Ratenon candidat à Bras-Panon », sur Clicanoo, (consulté le 20 mai 2019).
  140. Marie Tranchant, « Bruay-la-Buissière : le « prochain Hénin-Beaumont » visé par le RN », sur Le Figaro, (consulté le 3 juillet 2019).
  141. « Municipales 2020. En briguant la mairie de Cany-Barville, Xavier Batut veut « passer à autre chose ». », sur Paris-normandie.fr, (consulté le 25 février 2019).
  142. « Municipales à Châteaurenard : Marcel Martel candidat à sa succession », sur LaProvence.com, (consulté le 18 décembre 2019).
  143. Liza Marie-Magdeleine, « Municipales 2020. Sonia Krimi sera tête de liste à Cherbourg-en-Cotentin », sur Ouest-France, (consulté le 16 novembre 2019).
  144. « Municipales à Chinon : la députée Fabienne Colboc mènera la liste LREM », sur France Bleu, (consulté le 19 décembre 2019).
  145. « Gisèle Biémouret est candidate aux municipales 2020 à Condom », sur ladepeche.fr (consulté le 23 octobre 2019).
  146. « Patrice Verchère est candidat aux municipales », sur leprogres.fr, (consulté le 27 mai 2020).
  147. « Municipales 2020 : Sébastien Chenu est candidat à Denain pour le Rassemblement National », sur France Bleu, (consulté le 19 décembre 2019).
  148. « Municipales à Grenoble : la députée Emilie Chalas candidate à l'investiture LREM », sur France 3 (consulté le 4 mai 2019).
  149. « Municipales 2020 à Hem : le député Vercamer veut redevenir maire », sur Nord Eclair, (consulté le 12 octobre 2019).
  150. « La députée Sandrine Josso candidate à la mairie de La Baule-Escoublac », sur France Bleu, (consulté le 12 octobre 2019).
  151. Luc Bourrianne, « Municipales à La Rochelle : Olivier Falorni est candidat, "C’est la ville de ma vie" », sur Sud Ouest, (consulté le 24 septembre 2019).
  152. « Michèle Tabarot ancien maire du Cannet dans les Alpes-maritimes se présente aux élections municipales », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le 16 février 2020).
  153. Christophe Preteux, « Le député PCF Jean-Paul Lecoq candidat aux municipales au Havre », sur Paris-Normandie, (consulté le 2 août 2019).
  154. « Municipales au Mans : la députée PS Marietta Karamanli officiellement candidate », sur France Bleu, (consulté le 17 novembre 2019).
  155. « Municipales 2020 : La députée Justine Bénin se lance dans les municipales au Moule en Guadeloupe », sur outremers360.com (consulté le 17 novembre 2019).
  156. « Municipales - Nathalie Bassire : « je serai candidate au Tampon » », sur Clicanoo.re, (consulté le 20 juillet 2019).
  157. « Municipales 2020 : Olivier Serva officiellement investi par La République en marche », sur Outremers360.com, (consulté le 3 août 2019).
  158. Anne Blanchard-Laize, « Municipales 2020. Lisieux : le député Sébastien Leclerc candidat à la mairie », sur Ouest-France.fr, (consulté le 7 décembre 2019).
  159. « Municipales à Mahina – Nicole Sanquer présente sa liste », sur actu.fr (consulté le 24 janvier 2020).
  160. « Ces députés qui pourraient bien retourner leur écharpe », sur La Chaîne parlementaire, (consulté le 18 juin 2019).
  161. « Municipales 2020. Le député Laurent Furst, candidat pour redevenir maire de Molsheim », sur www.dna.fr (consulté le 23 octobre 2019).
  162. « Municipales à Montbéliard : le député LREM Denis Sommer entre en campagne », sur France Bleu, (consulté le 22 octobre 2019).
  163. « Pas de surprise à Montélimar, la députée Alice Thourot investie par LREM pour les municipales de 2020 », sur France Bleu, (consulté le 12 octobre 2019).
  164. « Municipales 2020 : Patrick Vignal est candidat à la mairie de Montpellier », sur France 3 Occitanie (consulté le 8 juillet 2019).
  165. « Municipales à Mourenx : les militants socialistes choisissent David Habib », sur France Bleu, (consulté le 12 octobre 2019).
  166. « Valérie Oppelt candidate de la République en marche à la mairie de Nantes », sur France Bleu, (consulté le 12 octobre 2019).
  167. Faustine Léo, « Municipales à Nemours : la députée Valérie Lacroute veut redevenir maire », sur leparisien.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  168. « Elections municipales 2020 : Le député LREM Cédric Roussel sera candidat à Nice avec ou sans investiture », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le 12 octobre 2019).
  169. « Le député Ramos candidat aux municipales à Orléans : "Je me prépare à être tête de liste !" », sur La République du Centre (consulté le 4 mai 2019).
  170. R. Bx., « Municipales : Cédric Villani officialise sa candidature à la mairie de Paris », sur Le Parisien, (consulté le 4 septembre 2019).
  171. « Paris : Bournazel crée son écurie pour la course municipale », sur Libération.fr, (consulté le 29 novembre 2019).
  172. « Municipales: Villani dévoile les 17 chefs de file à Paris », sur Le Point, (consulté le 29 novembre 2019).
  173. Olivier Beaumont et Nicolas Maviel, « Municipales à Paris : voici les têtes de liste de Griveaux », sur leparisien.fr, (consulté le 19 décembre 2019).
  174. « Perpignan : le député Romain Grau affiche ses ambitions », sur L'Indépendant (consulté le 4 mai 2019).
  175. Laure Moysset, « Municipales 2020 - Louis Aliot se détache du Rassemblement national pour « prendre Perpignan » », sur L'Indépendant, (consulté le 14 mai 2019).
  176. Lucile Vanweydeveldt, « Municipales à Quimper. Annaïg Le Meur (LREM) : « On est sur le terrain » », sur Ouest-France, (consulté le 12 octobre 2019).
  177. « Municipales 2020 : Saint-Denis : Éricka Bareigts confirmée tête de liste de l’union de la gauche », sur Imaz Press Réunion, (consulté le 7 janvier 2020).
  178. « Municipales 2020 : Manuela Keclard Mondésir candidate à Saint Joseph », sur www.rci.fm (consulté le 24 janvier 2020).
  179. « Municipales à Saint-Malo : le député LR Gilles Lurton est candidat », sur France Bleu, (consulté le 19 octobre 2019).
  180. « Municipales 2020 : Huguette Bello officialise sa candidature à St-Paul », sur Zinfos974, (consulté le 2 août 2019).
  181. Victor Tassel, « Municipales à Sarcelles : «Je serai tête de liste», annonce François Pupponi », sur leparisien.fr, (consulté le 19 décembre 2019).
  182. « Gard : Olivier Gaillard pourrait lâcher la députation pour la mairie de Sauve », sur midilibre.fr (consulté le 24 janvier 2020).
  183. Antoine Compigne, « Candidate aux municipales à Sens en 2020, la députée Michèle Crouzet quitte La République en marche », sur L'Yonne républicaine, (consulté le 3 août 2019).
  184. « Municipales à Thuir : le député Cazenove défie le maire de la ville », sur lindependant.fr (consulté le 22 décembre 2019).
  185. « Cécile Muschotti (LREM) : « J’ai envie d’être candidate à Toulon car je suis en colère » », sur La Marseillaise (consulté le 17 juin 2019).
  186. « Politique. Municipales : la députée Elodie Jacquier-Laforge cheffe de file MoDem à Voiron », sur www.ledauphine.com (consulté le 29 novembre 2019).
  187. « Audincourt. Martial Bourquin est candidat aux municipales », sur www.estrepublicain.fr (consulté le 24 janvier 2020).
  188. « Le Maine Libre Nadine Grelet-Certenais » (consulté le 17 octobre 2019).
  189. F. H., « Municipales dans les Hauts-de-Seine : les Républicains ont fait leur choix dans les petites villes », sur leparisien.fr, (consulté le 16 octobre 2019).
  190. « Municipales à Lille : Marc-Philippe Daubresse investi par les Républicains, la droite locale divisée », sur France Bleu, (consulté le 20 juillet 2019).
  191. « Marseille : Ravier, du Front national au "rassemblement municipal" », sur La Provence, (consulté le 29 septembre 2018).
  192. « Bruno Gilles (LR) assure être « candidat jusqu’au bout » pour Marseille », sur 20 Minutes, (consulté le 20 juillet 2019).
  193. « Municipales à Marseille : la sénatrice PS Samia Ghali annonce sa candidature », sur Europe 1, (consulté le 11 décembre 2019).
  194. « François Grosdidier candidat à la mairie de Metz en 2020 », sur France Bleu, (consulté le 12 octobre 2019).
  195. Marie-Anne Gairaud, « Municipales à Paris : dans le XVIe, la droite part en ordre dispersé », sur leparisien.fr, (consulté le 16 octobre 2019).
  196. « - Olivier Henno candidat pour redevenir maire de Saint-André : « Il y a de rudes batailles à mener » », sur La Voix du Nord, (consulté le 19 décembre 2019).
  197. « Saint-Denis : un premier meeting de campagne pour Nassimah Dindar », sur Clicanoo.re (consulté le 18 décembre 2019).
  198. David Livois, « Municipales à Suresnes : en rupture avec le PS, Iacovelli « se sent libre » au centre », sur leparisien.fr, (consulté le 12 octobre 2019).
  199. Sun-Lay Tan, « Bailly-Romainvilliers ► Municipales : Arnaud de Belenet, tête de liste, ne brigue pas la place de maire », sur www.magjournal77.fr (consulté le 11 mars 2020).
  200. « Pourquoi Marc Daunis sera à nouveau tête de liste aux élections de municipales à Valbonne », sur Nice-Matin, (consulté le 24 janvier 2020).
  201. « Pascale Bories confirme sa candidature à Villeneuve-lès-Avignon », sur midilibre.fr (consulté le 24 janvier 2020).
  202. « Municipales à Aubagne : Joëlle Mélin (RN) sera bien candidate en mars prochain », sur LaProvence.com, (consulté le 24 janvier 2020).
  203. « Agnès Evren, présidente de la fédération LR, investie dans le 15e », sur www.20minutes.fr (consulté le 24 janvier 2020).
  204. « Municipales : Franck Riester sera tête de liste à Coulommiers, en Seine-et-Marne », sur France Info, (consulté le 9 février 2020).
  205. « Elections municipales : Edouard Philippe annonce être candidat au Havre en tant que tête de liste », sur France Info, (consulté le 31 janvier 2020).
  206. « Darmanin candidat à Tourcoing “pour être maire” », sur laminute.info, (consulté le 28 janvier 2020).
  207. « Frédéric Nihous brigue la mairie d’Arleux », sur lavoixdunord.fr, .
  208. Gilles Rof, « A Arles, Patrick de Carolis candidat en son nom pour les municipales », sur Le Monde, (consulté le 24 septembre 2019).
  209. Olivier Faye et Claire Mayer, « Municipales 2020 : Thomas Cazenave, un macroniste du premier cercle, candidat à Bordeaux », sur Le Monde, (consulté le 24 septembre 2019).
  210. « Municipales de 2020 à Forbach : Florian Philippot annonce sa candidature », sur 20 Minutes, (consulté le 28 septembre 2019).
  211. « Municipales 2020 à Grenoble : A 70 ans, Alain Carignon veut incarner l’avenir », sur 20 Minutes, (consulté le 24 septembre 2019).
  212. « Municipales 2020 : Mireille d'Ornano entre en campagne à Grenoble », sur placegrenet.fr, (consulté le 14 mars 2020).
  213. « Paul Raoult conduira une liste de gauche aux municipales », sur La Voix du Nord, (consulté le 7 novembre 2019).
  214. « Nathalie Perrin-Gilbert annonce sa candidature à Lyon », sur 20 Minutes, (consulté le 5 septembre 2019).
  215. « L’ancien maire Rémi Pauvros est candidat à la mairie de Maubeuge », sur lavoixdunord.fr, .
  216. Ludovic Trabouchet, « Municipales 2020 à Montpellier : Mohed Altrad défie Philippe Saurel », sur Midi libre, (consulté le 24 septembre 2019).
  217. « Montpellier : candidat aux municipales, Rémi Gaillard lance sa loterie et son propre sondage », sur midilibre.fr (consulté le 31 décembre 2019).
  218. « Municipales : Nathalie Arthaud, candidate Lutte ouvrière à Pantin, veut «associer les travailleurs aux décisions» », sur leparisien.fr, (consulté le 20 juillet 2020).
  219. Agence France-Presse, « "J'y vais, j'en ai envie": Agnès Buzyn a annoncé aujourd'hui à l'AFP sa candidature à la mairie de Paris. "J'y vais pour gagner", a ajouté la nouvelle candidate, qui a été sollicitée pendant plusieurs jours par nombre de Marcheurs et partenaires de La République en Marche #AFPpic.twitter.com/N28YAgSr2Z », sur @afpfr, 2020t07:20 (consulté le 16 février 2020).
  220. « Municipales 2020 à Paris : Rachida Dati sera candidate, quoi qu’il arrive », sur Le Parisien, (consulté le 20 juillet 2019).
  221. « Municipales: la candidate Danielle Simonnet souhaite l’annulation des J.O. de Paris », sur BFM TV, (consulté le 4 août 2019).
  222. « Municipales 2020 à Saint-Etienne : L’ancien attaquant de l’ASSE Patrick Revelli choisi par LREM et taclé par son frère », sur 20 Minutes, (consulté le 24 septembre 2019).
  223. « Politique. Mathieu Cahn, tête de liste PS à Strasbourg, se retire, Catherine Trautmann le remplace », sur www.dna.fr (consulté le 5 février 2020).
  224. « Municipales : 902.465 candidats et 20.765 listes en lice au premier tour », sur 20 minutes (consulté le 2 mars 2020).
  225. a b c d e f g et h « Municipales 2020 : neuf communes du Sud-Ouest sans candidats », sur SudOuest.fr (consulté le 16 mars 2020).
  226. a b et c « Ain : Des communes privées de maire, faute de candidats », sur Radio Scoop, .
  227. a b et c « Municipales en Sarthe. Trois communes sans candidat », sur ouest-france.fr, (consulté le 27 mars 2020).
  228. « Héloup. Sans maire, l’action de la commune est paralysée », sur Ouest France.
  229. Ministère de l'Intérieur, « Élections municipales et communautaires 2020 : Saint-Pierre-et-Miquelon (ZS) - Miquelon-Langlade », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le 8 mars 2020).
  230. a et b « Municipales : 10 000 candidats mais cinq communes sans aucune liste en Haute-Vienne et en Corrèze », sur France Bleu, (consulté le 29 février 2020).
  231. « Côte-d'Or : quel avenir pour Orret, commune sans maire ? », sur France Bleu.
  232. « Persquen, la seule commune bretonne sans candidat ! », sur letelegramme.fr, (consulté le 27 mars 2020).
  233. Juliette Prigent, « Une seule commune d'Eure-et-Loir n'a pas de candidat pour les élections municipales », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
  234. a b et c Centre France, « Elections - Municipales 2020 : Trois communes sur 280 en Corrèze n'ont officiellement aucun candidat », sur www.lamontagne.fr, (consulté le 28 février 2020).
  235. « Elections municipales 2020 : qui est candidat dans votre commune ? », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le 4 mars 2020).
  236. « Moi, Gérard, maire d'une commune sans habitant », sur parismatch.com, (consulté le 15 mars 2020).
  237. « Les Français, leur maire et les élections municipales de 2020 », sur opinion-way.com, .
  238. « Résultats et suivi des taux de participation au premier tour des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 18 mars 2020).
  239. Ministère de l'Intérieur, « Élections municipales, communautaires et métropolitaines : participation à 12h », sur interieur.gouv.fr, (consulté le 17 août 2020).
  240. Ministère de l'Intérieur, « Elections municipales, communautaires et métropolitaines : participation à 17h », sur interieur.gouv.fr, (consulté le 17 août 2020).
  241. a et b BFMTV, « Résultats des élections municipales 2020 nationaux », sur elections.bfmtv.com (consulté le 14 août 2020).
  242. a et b Ministère de l'Intérieur, Elections municipales 2020 - résultats 1er tour - 2020-05-18-resultats-communes-de-1000-et-plus.xlsx [xlsx], sur data.gouv.fr, Etalab, (consulté le 3 août 2020).
  243. a et b Ministère de l'Intérieur, Municipales 2020 - Résultats 2nd tour - 2020-06-29-resultats-t2-communes-de-1000-hab-et-plus.xlsx [xlsx], sur data.gouv.fr, Etalab, (consulté le 3 août 2020).
  244. Ministère de l'Intérieur, Elections municipales 2020 - résultats 1er tour - 2020-05-18-resultats-communes-de-moins-de-1000.xlsx [xlsx], sur data.gouv.fr, Etalab, (consulté le 3 août 2020).
  245. Ministère de l'Intérieur, Municipales 2020 - Résultats 2nd tour - 2020-06-29-resultats-t2-communes-de-moins-de-1000-hab.xlsx [xlsx], sur data.gouv.fr, Etalab, (consulté le 3 août 2020).
  246. a et b « Municipales : ce qu'il faut retenir du premier tour », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le 15 mars 2020).
  247. « Elections municipales 2020 : le coronavirus, raison numéro 1 de l'abstention record au premier tour du scrutin », sur francetvinfo.fr, (consulté le 7 avril 2020).
  248. a et b Dominique Albertini, Mathieu Gallard, « Municipales : un effet virus «relativement équilibré entre les partis» », sur liberation.fr, Libération, (consulté le 17 mars 2020).
  249. a b et c « Municipales : une vague écologiste déferle sur la France », sur francetvinfo.fr, (consulté le 17 mars 2020).
  250. « Élections municipales : la nette percée des Verts dans les grandes villes », sur francetvinfo.fr, (consulté le 17 mars 2020).
  251. a b c d et e « Résultats des municipales 2020 : le PS résiste bien, les communistes en difficulté dans deux de leurs bastions », sur francetvinfo.fr, (consulté le 17 mars 2020).
  252. a b et c « Municipales : le Rassemblement national ne progresse pas », sur lejdd.fr, .
  253. a et b Brice Leborgne, Romain Prudent, « Elections municipales : visualisez en un gif l'évolution du score du Rassemblement national entre 2014 et 2020 », sur francetvinfo.fr, (consulté le 17 mars 2020).
  254. Dominique Albertini, « Municipales : LR moins fringant que prévu », sur liberation.fr, Libération, (consulté le 17 mars 2020).
  255. a b et c Romain Houeix, « Municipales 2020 : pour LREM, de très modestes victoires et peu d'espoirs », sur france24.com, (consulté le 17 mars 2020).
  256. a b c d e f g h i j k l m n o et p « Elections municipales 2020 : une abstention record, les grandes villes pour les écologistes, les moyennes pour LR… Ce qu'il faut retenir du second tour », sur francetvinfo.fr, (consulté le 29 juin 2020).
  257. a et b « Municipales : 43% des abstentionnistes n'ont pas voté par peur d'attraper le coronavirus, selon un sondage », sur francetvinfo.fr, (consulté le 29 juin 2020).
  258. « Municipales 2020 : trois séismes dans un scrutin atypique », sur lemonde.fr, (consulté le 20 juillet 2020).
  259. a b et c « Municipales 2020 : Lyon, Bordeaux, Marseille basculent, soirée à suspense à Lille », sur france24.com, (consulté le 29 juin 2020).
  260. « Métropole de Lyon : il n’y aura pas de suspense, Bruno Bernard (EÉLV) sera président », sur lyonmag.com, (consulté le 28 juin 2020).
  261. « Municipales : tous les résultats, tout ce qu'il faut retenir », sur L'Humanité, (consulté le 6 octobre 2020).
  262. « Le Parti communiste perd plusieurs bastions historiques », sur www.marianne.net, (consulté le 6 octobre 2020).
  263. « Élections : retour sur le communisme municipal », sur regards.fr, (consulté le 6 octobre 2020).
  264. « Résultats des élections municipales : visualisez en un gif la dégringolade du Rassemblement national », sur francetvinfo.fr, (consulté le 29 janvier 2020).
  265. « Municipales : les maires imaginaires du Rassemblement national - Œil sur le front », sur oeilsurlefront.liberation.fr, (consulté le 10 juillet 2020).
  266. « Les regrets d’Agnès Buzyn: « On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade » », sur lemonde.fr, .
  267. a b et c Laeticia Cherel et Jacques Monin, « Comment le Covid-19 a décimé certains conseils municipaux », sur france-inter.fr, .
  268. Tristan Quinault-Maupoil, « Coronavirus: des cas de contamination chez les assesseurs des municipales », sur lefigaro.fr, (consulté le 7 avril 2020).
  269. « Municipales et coronavirus : le lourd tribut payé par les élus locaux », sur lci.fr, (consulté le 7 avril 2020).
  270. « Des assesseurs et des militants paient le prix des élections municipales », sur ouest-france.fr, (consulté le 7 avril 2020).
  271. Lucie Alexandre, « Municipales : la fin de campagne a-t-elle aidé à la propagation du coronavirus ? », sur la-croix.com, (consulté le 7 avril 2020).
  272. « Coronavirus : dix-sept élus qui tenaient un bureau de vote, contaminés à Coudekerque-Branche », sur lavoixdunord.fr, (consulté le 7 avril 2020).
  273. « Municipales : élu le 15 mars, il annonce sa démission », sur ouest-france.fr, (consulté le 7 avril 2020).
  274. « Fabien Kuhn appelle à la démission collective du nouveau conseil municipal », sur republicain-lorrain.fr, (consulté le 7 avril 2020).
  275. « Les recours contre le premier tour des élections municipales se multiplient », sur lemonde.fr, (consulté le 6 avril 2020).
  276. « Pluie de recours contre le premier tour des municipales », sur lepoint.fr, (consulté le 6 avril 2020).
  277. « Municipales 2020 : les délais de recours sont rouverts », sur lagazettedescommunes.com, (consulté le 6 avril 2020).
  278. « Coronavirus : Un nouveau report du second tour des élections municipales envisagé », sur 20minutes.fr, (consulté le 6 avril 2020).
  279. « "Je pensais que des jeunes reprendraient le flambeau" : faute de maire élu, ces communes auront des délégués spéciaux », sur francetvinfo.fr, (consulté le 9 juillet 2020).
  280. « Indre-et-Loire : pas de candidat, pas de second tour à Souvigny-de-Touraine », sur francebleu.fr, (consulté le 10 juillet 2020).
  281. « ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020 - Délégation spéciale Malleval-en-Vercors », sur isere.gouv.fr (consulté le 9 juillet 2020).
  282. « Installation des délégations spéciales à Esteil et Saint-Eloy-la-Glacière », sur puy-de-dome.gouv.fr (consulté le 10 juillet 2020).
  283. « Faute de maire, la commune de Saint Ythaire, placée sous délégation spéciale », sur Info Chalon, (consulté le 9 juillet 2020).
  284. « Installation de la délégation spéciale sur la commune de Rempnat », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le 9 juillet 2020).
  285. « Nomination de la délégation spéciale à la mairie de Miquelon-Langlade », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le 9 juillet 2020).
  286. « Le premier tour des municipales annulé à Chevreuse dans les Yvelines », sur 20minutes.fr, (consulté le 9 juillet 2020).
  287. Une délégation spéciale installée à Saint-Éloy-la-Glacière (Puy-de-Dôme) après la démission de son conseil municipal

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Information

Article Élections municipales françaises de 2020 en français Wikipedia a pris les places suivantes dans le classement local de popularité:

Le contenu présenté de l'article Wikipédia a été extrait en 2021-06-13 sur la base de https://fr.wikipedia.org/?curid=12021923