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Élections départementales françaises de 2021 | ||||||||||||||
20 et | ||||||||||||||
Type d’élection | Élections départementales | |||||||||||||
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Participation | 33,32 % ▼ −16,9 | |||||||||||||
Droite | ||||||||||||||
Présidents en 2015 | 63 | |||||||||||||
Gauche | ||||||||||||||
Présidents en 2015 | 28 | |||||||||||||
Centre | ||||||||||||||
Présidents en 2015 | 4 | |||||||||||||
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Les élections départementales françaises de 2021 ont lieu les et afin de renouveler les 94 conseils départementaux français ainsi que l'assemblée d'Alsace.
Initialement prévues en mars, elles sont repoussées de trois mois en raison de la pandémie de Covid-19. Elles ont lieu en même temps que les élections régionales.
Initialement prévues en mars 2021, le scrutin est reporté de plusieurs mois en raison de la pandémie de Covid-19 en France[1],[2],[3], à la suite des préconisations de la mission Debré rendu le [4]. En avril 2021, le gouvernement envisage de repousser de nouveau les élections, à l’automne, mais y renonce en raison du refus de l’opposition et des maires[5],[6].
Les élections ont lieu au scrutin majoritaire binominal à deux tours. Le système est paritaire : les candidatures sont présentées sous la forme d'un binôme composé d'une femme et d'un homme avec leurs suppléants (une femme et un homme également)[7].
Pour être élu au premier tour, un binôme doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrages au moins égal à 25 % des électeurs inscrits[8]. Si aucun binôme n'est élu au premier tour, seuls peuvent se présenter au second tour les binômes qui ont obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits, sans possibilité pour les binômes de fusionner. Si un seul binôme a obtenu 12,5 % des inscrits, ou si aucun binôme n'a obtenu au moins 12,5 %, les deux binômes ayant obtenu le plus de voix au premier tour peuvent se présenter.[9],[10]. Est élu au second tour le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix[8].
Depuis le redécoupage cantonal de 2014 des cantons, il y a 2 054 cantons qui sont découpés de manière à assurer que, dans chaque département, les cantons aient approximativement la même population.
Plusieurs territoires constituent désormais des collectivités à statut particulier qui ne sont pas concernés par ces élections départementales :
Par ailleurs, le conseil départemental de Mayotte exerce également les compétences d'un conseil régional. La collectivité européenne d'Alsace, créée au , exerce les compétences dévolues jusque là aux conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, ainsi que des compétences spécifiques ; son assemblée délibérante, qui porte le nom de conseil départemental d'Alsace est élue pour la première fois lors de ces élections départementales, dans les mêmes circonscriptions cantonales.
Afin de tenir compte de la crise sanitaire générée par la pandémie de Covid-19 en France, des dispositions spécifiques sont apportées aux élections départementales de 2021. La loi du prévoit que chaque électeur peut être titulaire de deux procurations, porte la durée de la campagne officielle à 19 jours au lieu de 12 avant le premier tour des élections (art. 7) et avance de ce fait d'une semaine la date limite de dépôt des candidatures, qui aura lieu au plus tard le cinquième lundi qui précède le jour du scrutin, à midi. Elle majore également de 20 % le plafond des dépenses de propagande, compte tenu de l'allongement de la campagne.
Le scrutin a été marqué par de sérieuses difficultés dans l'envoi des professions de foi, d'abord avant le premier tour[15], puis avant le second tour, les problèmes n'ayant pas été réglés entre les deux tours distants seulement d'une semaine[16]. Des électeurs n'ont pas reçu à leur domicile la propagande électorale, comme c'est normalement le cas. Le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin a été critiqué au sénat[17].
Sortantes | Élues | |||||
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Gauche | Parti communiste français (PCF) | 1 | 28 | |||
Parti socialiste (PS) | 24 | |||||
Divers gauche (DVG) | 2 | |||||
Parti radical de gauche (PRG) | 1 | |||||
Centre | La République en marche (LREM) | 1 | 4 | |||
Divers centre (DVC) | 1 | |||||
Mouvement démocrate (MoDem) | 1 | |||||
Mouvement radical (MR) | 1 | |||||
Droite | Les Centristes (LC) | 1 | 63 | |||
Union des démocrates et indépendants (UDI) | 10 | |||||
Divers droite (DVD) | 13 | |||||
Les Républicains (LR) | 39 |
À l'instar des élections régionales, les élections départementales de 2021 sont marquées par une très forte abstention, s'élevant en moyenne aux deux tiers des inscrits.
Les équilibres politiques ne sont globalement pas modifiés. La droite et le centre consolident l'avance obtenue aux élections départementales de 2015 en faisant basculer les Alpes-de-Haute-Provence, l'Ardèche, le Finistère, le Puy-de-Dôme et le Val-de-Marne, dernier conseil départemental à être présidé par le PCF (depuis 1976). La gauche récupère néanmoins la Charente, les Côtes-d'Armor et le Tarn-et-Garonne, perdus en 2015. De son côté, le RN échoue à concrétiser ses ambitions dans les départements du littoral méditerranéen tandis qu'il perd plusieurs conseillers départementaux dans l’ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais[18].
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