Élection présidentielle américaine de 2020

Élection présidentielle
américaine de 2020
538 membres du collège électoral
(majorité absolue : 270 membres)
Type d’élection Élection présidentielle
Suffrage universel indirect
Corps électoral et résultats
Inscrits 239 247 182
Votants 158 383 403
66,20 %  +10,5
Joe Biden 2013.jpg Joe Biden – Parti démocrate
Colistier : Kamala Harris
Voix 81 268 924
51,31 %
Grands électeurs 306
Donald Trump official portrait (cropped).jpg Donald Trump – Parti républicain
Colistier : Mike Pence
Voix 74 216 154
46,86 %
 +0,8
Grands électeurs 232  −23,7 %
Le collège électoral en 2020
Carte
Président des États-Unis
Sortant Élu
Donald Trump
Républicain
Joe Biden
Démocrate

L'élection présidentielle américaine de 2020 a lieu le afin d'élire au scrutin indirect le président des États-Unis. Les électeurs élisent les grands électeurs, qui à leur tour éliront les prochains président et vice-président des États-Unis le . Il s'agit de la cinquante-neuvième élection présidentielle américaine, la première ayant eu lieu en 1788-1789.

Le président en fonction, Donald Trump, est candidat à un second mandat. Le candidat du Parti démocrate désigné pour lui faire face est Joe Biden, vice-président de 2009 à 2017. À respectivement 77 et 74 ans, Biden et Trump sont les deux plus vieux candidats démocrate et républicain à la présidence dans l'histoire américaine. Les colistiers de Trump et de Biden sont respectivement Mike Pence, vice-président sortant, et Kamala Harris.

L'élection, tenue lors de l'Election Day, coïncide avec les élections sénatoriales et les législatives au niveau fédéral, ainsi qu'avec de nombreux scrutins dont une centaine de référendums, les élections de 95 législatures et celles de 13 gouverneurs dans 44 États et six territoires.

L’élection est marquée par la pandémie de Covid-19, qui a des conséquences néfastes sur l’économie du pays et conduit à un nombre limité de rassemblements politiques ainsi qu’à l’hospitalisation de Donald Trump, touché par le virus à un mois du scrutin. Le nombre de votes par correspondance explose, ce qui conduit le président sortant à dénoncer un risque massif de fraudes, sans apporter la moindre preuve d'une fraude organisée à grande échelle.

Le , les principaux médias américains annoncent la victoire de Joe Biden, qui après dépouillement remporte 306 grands électeurs contre 232 pour Trump, pour devenir président élu des États-Unis. Donald Trump perd le scrutin dans cinq États-clé (swing states) où il l'avait emporté en 2016 : la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin, l'Arizona et la Géorgie, mais refuse de concéder sa défaite. Il qualifie sans aucune preuve les résultats de frauduleux, jette auprès de ses électeurs le doute sur l'intégrité de cette élection, et lance des recours juridiques dans tous les États où le résultat a été serré en faveur de son adversaire. La quasi-totalité des recours sont rejetés dans les semaines qui suivent.

Le , alors que le processus de transition présidentielle est lancé par l'administration Trump, le président sortant persiste à affirmer qu'il a gagné, son camp continuant à porter des accusations de fraude électorale visant notamment le vote postal, et contestant les résultats de cette élection, mais sans apporter de preuves ce qui fait que les tribunaux rejettent leurs recours au niveau des États comme au niveau fédéral, y compris la Cour suprême des États-Unis. À la date du , tous les États américains ont certifié les votes, répartissant les 538 grands électeurs. Le , le collège électoral officialise la victoire de Joe Biden, par 306 voix à 232. Mais Trump et ses alliés maintiennent leurs allégations de fraudes, le président faisant également pression sur le secrétaire d'État de Géorgie, Brad Raffensperger, afin que ce dernier annule les résultats dans son État.

Le taux de participation de 66,9 % est le plus élevé depuis 1900, correspondant au plus grand nombre de votants de l'histoire des États-Unis (environ 160 millions). Joe Biden, qui engrange plus de 81 millions de voix, et Donald Trump qui en compte plus de 74 millions, sont les deux candidats ayant obtenu le plus de suffrages de l'histoire des élections présidentielles américaines, devançant tous deux Barack Obama, jusque-là détenteur du plus grand nombre de voix avec les 69,5 millions de suffrages qu'il avait obtenus lors de l'élection présidentielle américaine de 2008.

Le 6 janvier 2021, alors que le Congrès est en cours de certification des votes des grands électeurs à Washington D.C., Donald Trump organise un grand rassemblement de ses partisans devant la Maison-Blanche et tient un discours incendiaire dans lequel il leur dit de se diriger vers le Capitole ; une foule de ses partisans prend alors d'assaut le Capitole, interrompant le processus, qui peut reprendre après plusieurs heures de chaos, et déboucher sur l'annonce par le vice-président Mike Pence de l'élection de Joe Biden comme 46e président des États-Unis. Cet événement, considéré comme une insurrection ou une tentative de coup d'État, conduit au lancement d'une procédure de destitution contre Donald Trump pour « incitation à l'insurrection contre le gouvernement des États-Unis » ; malgré le soutien de sept républicains pour un résultat de 57 à 43 en faveur de la condamnation de l'ancien président, la majorité des deux tiers requise n’est pas atteinte lors du vote du Sénat, qui se tient après le départ de Donald Trump de la présidence. Celui-ci est donc acquitté.

Contexte

Prestation de serment de Donald Trump le .

Lors de l'élection présidentielle de 2016, le républicain Donald Trump remporte une victoire surprenante déjouant la quasi-totalité des pronostics. Pour battre sa principale rivale, la démocrate Hillary Clinton, il a mené une campagne clivante et hors-système, qualifiée par certains de populiste, multipliant les déclarations polémiques. Il proposait notamment de construire un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique afin de bloquer l'immigration clandestine, mais aussi de renégocier certains traités de libre-échange internationaux, comme l'ALENA. Ces positions lui ont permis de remporter, non seulement des États pivots ordinaires, comme l'Ohio et la Floride, mais aussi des territoires traditionnellement acquis aux démocrates, comme la Pennsylvanie, ou encore les États du Midwest que sont le Wisconsin et le Michigan[1].

Au cours de son mandat, Donald Trump s'emploie à appliquer son programme. S'il échoue à abroger la Loi sur la Protection des Patients et les Soins Abordables (surnommée « Obamacare ») mise en place par Barack Obama, notamment à cause du vote négatif du Sénateur républicain John McCain[2], il parvient à faire adopter une loi sur les réductions d'impôt et l'emploi[3]. Il adopte ensuite un décret anti-immigration, validé par la Cour suprême, interdisant l'entrée sur le sol américain de tous les ressortissants de six pays en majorité musulmans[4]. Sur la scène internationale, Donald Trump exprime sa volonté de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat[5] signé par 196 pays à l’occasion de la COP 21, en 2015. D'autre part, il parvient à organiser une rencontre avec le chef Nord-Coréen, Kim Jong-un, en , afin de signer un accord visant à la dénucléarisation de la péninsule coréenne[6]. Concernant le Moyen-Orient, il se retire de l'accord nucléaire iranien signé en 2015, suscitant des tensions internationales, notamment entre l'Europe et les États-Unis[7]. Il transfère également l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem, entraînant la colère de nombreux pays arabes[8]. Fin 2018, il ordonne le retrait des troupes américaines d'Afghanistan et de Syrie[9], déclarant que l'objectif de destruction de l'État islamique sera accompli par la Turquie[10]. Le président américain a été vivement contesté, parfois au sein de son propre camp, tant pour ses décisions que pour ses propos souvent polémiques, alimentant des controverses presque quotidiennement. Par ailleurs, l'affaire du Russiagate contribue à faire peser sur ses épaules des soupçons de collusions entre son administration et son entourage avec la Russie.

Lors des élections intermédiaires du 6 novembre 2018, si les républicains parviennent à étendre leur majorité au Sénat (passant de 51 à 53 sièges), les démocrates remportent la majorité à la Chambre des représentants, entraînant une cohabitation politique. Cette situation suscite un blocage institutionnel (« Shutdown » ou arrêt des activités gouvernementales), le plus long de l'histoire américaine[11], les deux majorités ne parvenant pas à trouver un accord sur le budget de 2019. Le désaccord entre Donald Trump et les démocrates, menés par la nouvelle présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, provient de la volonté du président de prévoir dans le budget la somme de 5,7 milliards de dollars pour financer le mur à frontière mexicaine qu'il avait promis pendant sa campagne présidentielle.

Le , le Comité national républicain exprime son soutien inconditionnel (« undivided support ») pour Donald Trump[12]. Ce dernier annonce rapidement son intention de se représenter en 2020 pour obtenir un second mandat[13] et lance officiellement sa campagne présidentielle le depuis Orlando, en Floride, aux côtés de Mike Pence et de Melania Trump. Pour succéder à son slogan de campagne de 2016 « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »), utilisé pour la première fois en 1980 par l'ancien président Ronald Reagan, il choisit en résonance : « Keep America Great »[14] (« Préservons la grandeur de l'Amérique »). Le , il confirme qu'il choisit Mike Pence pour accomplir un second mandat comme vice-président[15].

Donald Trump semble figurer parmi les présidents américains les plus impopulaires[16]. Néanmoins, beaucoup d'observateurs prédisent qu'il pourrait à nouveau créer la surprise et être réélu, et ce en raison du manque de candidats démocrates capables de le vaincre[17] et du soutien de ses militants[18]. Certains pensent aussi que les midterms, élections de mi-mandat de , ont démontré qu'il restait solidement populaire parmi l'électorat républicain traditionnel[19] et que la situation de cohabitation politique pourrait tourner à son avantage[20].

Le , la controverse concernant Donald Trump et l'Ukraine conduit Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, initialement réticente à cette idée à l’approche de l’élection présidentielle, à accepter le déclenchement de la procédure de destitution. Le , la Chambre des représentants décide de formaliser l'enquête et le caractère public des auditions. Le , il est acquitté par le Sénat[21].

Donald Trump obtient suffisamment de délégués pour obtenir l'investiture de son parti le , après la primaire de Floride[22]. Le , Joe Biden devint le seul candidat démocrate en lice pour affronter Trump, alors que du fait de la pandémie de Covid-19, les élections primaires sont reportées[23].

À partir de , la pandémie de Covid-19 touche sévèrement les États-Unis, dont le confinement sans précédent dégrade les résultats économiques ce qui bouleverse les données[24],[25]. À la fin juillet, Donald Trump évoque la possibilité d'un report des élections au vu de la situation sanitaire due au coronavirus[26]. Dans ce contexte, le vote par correspondance s'avère important ; or, Donald Trump ne cesse d'accuser cette façon de voter qui selon lui va entraîner des fraudes massives, sans apporter de preuves de ses allégations[27], mettant de fait en doute tout le processus électoral américain[28]. Il appelle notamment ses supporters à voter deux fois par correspondance pour tester la fiabilité du système[29].

Système électoral

Répartition des grands électeurs par États, fondée sur le recensement du peuple américain en 2010.

L'élection présidentielle américaine est une élection au suffrage universel indirect. Les citoyens électeurs américains élisent 538 grands électeurs qui vont à leur tour voter pour un candidat précis. Ces grands électeurs sont répartis à travers les différents États des États-Unis selon une clé de recensement en partie démographique (le nombre de grands électeurs d'un État est égal au nombre de représentants et sénateurs — deux par État — de cet État). Dans chaque État, la majorité simple suffit pour remporter la totalité des grands électeurs, à l'exception du Maine et du Nebraska, où chaque grand électeur est désigné dans le cadre d'un district congressionnel. Pour l'emporter, un candidat doit remporter la majorité des 538 grands électeurs, donc au moins 270. Chaque État reçoit autant de grands électeurs qu'il possède de représentants et de sénateurs au Congrès, soit respectivement 435 représentants et 100 sénateurs, auxquels s'ajoutent trois représentants du district de Columbia, donnant un total de 538.

Le nombre total d'inscrits sur les registres électoraux pour les élections en 2020 est d'environ 248 500 000 électeurs. L'élection présidentielle de 2020 a lieu, comme celles qui ont eu lieu en 2012 et en 2016, sur la base d'une répartition fondée sur le recensement de 2010.

Conditions d'éligibilité

Les conditions d'éligibilité au poste de président des États-Unis sont définies par le cinquième alinéa de la section de l'article II de la Constitution. Ne peuvent se présenter que les citoyens américains de naissance âgés d'au moins 35 ans. Il faut en outre qu'ils aient résidé pendant au moins quatorze ans aux États-Unis. Les conditions de candidature du vice-président sont identiques, mais celui-ci ne peut être un résident du même État que celui du président[30].

Le mandat est de quatre ans, renouvelable une seule fois de manière consécutive ou non. À l'origine, il n'était pas prévu de limite au renouvellement du mandat du président. C'est le XXIIe amendement de la Constitution des États-Unis, adopté par le Congrès en 1947 et ratifié en 1951, qui instaure de manière officielle une limitation à deux mandats, à la suite de la quatrième élection de Franklin Delano Roosevelt en 1944, dont la première élection avait eu lieu en .

Candidats principaux

Parti républicain

Candidats désignés

Logo du Parti républicain
Ticket républicain de 2020
Donald Trump Mike Pence
Président Vice-président
Donald Trump
Mike Pence
45e
Président des États-Unis
(2017-2021)
48e
Vice-président des États-Unis
(2017-2021)
Logo de la campagne Trump Pence

Candidatures retirées avant les primaires

Candidatures retirées pendant les primaires

Chronologie

  • Le Comité national républicain exprime son soutien indivisé (« undivided support ») pour Donald Trump le [réf. souhaitée].
  • William Weld annonce sa candidature le [34].
  • Donald Trump lance officiellement sa campagne le [réf. souhaitée].
  • Joe Walsh annonce sa candidature le [35].
  • Mark Sandford annonce sa candidature le [36].
  • Mark Sanford suspend sa campagne le [réf. souhaitée].
  • Joe Walsh suspend sa campagne le [réf. souhaitée].
  • Donald Trump obtient suffisamment de délégués pour sécuriser l'investiture du Parti républicain à l'issue de la primaire de Floride le [37].
  • William Weld suspend sa campagne le [réf. souhaitée].

Parti démocrate

Candidats désignés

Logo du Parti démocrate
Ticket démocrate de 2020
Joe Biden Kamala Harris
Président Vice-présidente
Joe Biden
Kamala Harris
47e
Vice-président des États-Unis
(2009-2017)
Sénatrice des États-Unis
pour la Californie
(2017-2021)
Logo de la campagne Biden Harris

Candidatures retirées avant les primaires

Candidatures retirées pendant les primaires

Autres candidats

Parti libertarien

En , Jo Jorgensen, déjà candidate en 1996 comme colistière de Harry Browne, est désignée candidate par le Parti libertarien[70].

Candidats désignés

Ticket libertarien de 2020

Jo Jorgensen Spike Cohen (en)
Présidente Vice-président
Jo Jorgensen
Spike Cohen
Maîtresse de conférences
à l'université Clemson
Baladodiffuseur
et homme d'affaires
Logo de la campagne Jorgensen Cohen

Parti vert

Le , Howie Hawkins est désigné comme le candidat du Parti vert des États-Unis. Dans son effort de rassembler les petits partis de gauche américains, il a également obtenu le soutien du Parti socialiste des États-Unis[71], puis, en novembre, celui du parti Solidarité (en) (Solidarity)[72],[73]. Son programme comprend le Green New Deal (nouvelle donne verte), le Medicare for All (couverture maladie pour tous), la garantie d'emploi au niveau fédéral, un salaire minimum de 20 $ et un revenu minimum[74], financé en partie par des réductions des dépenses militaires.

Candidats désignés

Logo du Parti vert
Ticket vert de 2020
Howie Hawkins Angela Nicole Walker (en)
Président Vice-présidente
Howie Hawkins
Angela Nicole Walker
Cofondateur du
Parti vert des États-Unis
Syndicaliste (AFL-CIO)
et conductrice de bus
Logo de la campagne Hawkins Walker

Kanye West

Le , le rappeur Kanye West annonce sur Twitter qu'il se présentera à l’élection présidentielle en tant que candidat indépendant[75]. Il organise une réunion de campagne réservée à des invités le suivant pour lancer sa campagne, où il fond en larmes. Certains médias qualifient cette réunion de confuse[76].

Sondages

Moyenne des sondages
Candidats en lice
Joe Biden (Démocrate)
Donald Trump (Républicain)
Autres / indécis

Campagne

Le se déroule le premier débat public entre Joe Biden et Donald Trump. Le Monde parle d'un « débat confus et virulent »[77]. Le Figaro déclare que « les échanges entre les deux adversaires évoquaient plus une rixe dans un bar qu'un débat ou un échange courtois »[78].

Le , Donald Trump déclare être touché par la Covid-19, tout comme son épouse[79]. Souffrant de « fièvre et de fatigue », il est admis à l’hôpital militaire Walter Reed[80]. Le , Donald Trump sort de l'hôpital et promet de reprendre sa campagne[81].

Avant même le , plus de 100 millions d'Américains votent de manière anticipée, que ce soit par voie postale ou en personne[82]. Au Texas, notamment, ces bulletins de vote dépassent dès le le total de ceux utilisés lors de la présidentielle de 2016 dans l’État[83].

Dépouillement

Les votes prennent plusieurs jours à être comptés dans certains États, en raison notamment des bulletins de vote par correspondance qui sont dépouillés à part de ceux effectués « en personne ». Les résultats prennent ainsi plusieurs jours à être rendus publics dans des États comme le Nevada ou la Pennsylvanie[84].

Associated Press[85], CNN[86] et Fox News[87] annoncent cependant la victoire de Joe Biden le , à la suite de sa victoire en Pennsylvanie, qui lui assure plus de 270 grands électeurs.

Le procureur général des États-Unis William P. Barr annonce le autoriser l'ouverture d'enquêtes sur l'élection, précisant que « si les allégations sérieuses doivent être traitées avec beaucoup de soin, les réclamations spéculatives, fantaisistes ou farfelues ne doivent pas servir de base à l'ouverture d’enquêtes fédérales[88]. »

Le , l'Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures, organisme dépendant du département de la Sécurité intérieure affirme[89] qu'il n'y a aucune preuve qu'une fraude ou qu'une défaillance informatique ait influencé le scrutin[90]. Son directeur considère que l’élection est « la plus sûre de l’histoire des États-Unis », ce qui lui vaut dans les jours qui suivent d'être licencié par un tweet par le président Trump[91].

L'étape du Safe Harbor, c'est-à-dire la fin de la certification de tous les votes dans chaque État américain, est franchie le [92].

Résultats

Au niveau national

Résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020[93],[94],[95]
Candidats
et colistiers
Partis Vote populaire Grands électeurs
Voix % Voix %
Joe Biden
Kamala Harris
Parti démocrate 81 268 924 51,31 306 56,88
Donald Trump
Mike Pence
Parti républicain 74 216 154 46,86 232 43,12
Jo Jorgensen
Spike Cohen
Parti libertarien 1 865 724 1,18 0 0,00
Howie Hawkins
Angela Nicole Walker
Parti vert 405 035 0,26 0 0,00
Gloria Estela La Riva
Sunil Freeman
Indépendante 85 623 0,05 0 0,00
Kanye West
Michelle Tidball
Indépendant 70 296 0,04 0 0,00
Don Blankenship
Eric Stoneham
Parti de la Constitution 60 148 0,04 0 0,00
Brock Pierce
Karla Ballard
Liberté et prospérité 49 700 0,03 0 0,00
Brian Carroll
Amar Patel
Solidarité américaine 39 230 0,02 0 0,00
Autres candidats[a] 60 504 0,04 0 0,00
Aucun d'entre eux 14 079 0,01 0 0,00
Candidat par écrit 159 752 0,10 0 0,00
Total 158 383 403 100,00 538 100,00
Abstention 80 863 779 33,80
Inscrits / participation 239 247 182 66,20

Vote des grands électeurs

La réunion du collège électoral a lieu le dans chacun des cinquante états, et confirme l'élection de Joe Biden à la présidence avec 306 votes de grands électeurs contre 232 au président sortant Donald Trump[92],[96]. Après l'annonce du vote des grands électeurs de Californie, qui scelle définitivement la victoire de Biden, Donald Trump annonce le départ de son secrétaire à la Justice William P. Barr, auquel il reproche de ne pas l'avoir assez soutenu dans sa campagne pour dénoncer des fraudes électorales[96] contre lesquelles le président des États-Unis n'a jamais été en mesure d'apporter la moindre preuve.

Analyses

La participation est estimée le à environ 160 millions de suffrages, soit 66,9 % des 239 millions de personnes disposant du droit de vote. Elle est en forte hausse depuis les élections de 2016 où elle avait été de 58 %. Le dernier taux de participation aussi élevé remonte à 1900 avec 73,7 %[97].

Bien que Donald Trump ait recueilli sept millions de voix de moins que son adversaire, le système électoral américain est tel qu'il aurait pu quand même être élu s'il avait « retourné » seulement 32 507 voix dans quatre États-clés[98]. Depuis plusieurs décennies en effet, le système du collège électoral profite au camp républicain, qui a remporté trois mandats présidentiels tout en perdant six fois le vote populaire dans les sept dernières élections. Selon l'expert électoral Nate Silver, un candidat démocrate doit ainsi obtenir un écart de deux à trois points pour obtenir la même chance d'être élu que son adversaire républicain[99].

Carte de l'élection présidentielle de 2020 par comté.

Contestation des résultats par le camp Trump

Pendant la campagne, le soir de l'élection[100] et après que les démocrates ont été déclarés vainqueurs[101], Donald Trump et de nombreux républicains font des déclarations remettant en cause de multiples aspects du processus électoral et Trump prétend que l'élection lui a été volée[102]. L'agence fédérale chargée de la cybersécurité des élections déclare cependant que l'élection était « la plus sûre de l'histoire américaine » en termes de sécurité des infrastructures électorales[103],[104]. À plusieurs reprises, Trump déclare néanmoins être le vainqueur[105] et licencie par un tweet le directeur de l'agence[106].

L'équipe de campagne de Trump et ses alliés déposent soixante recours judiciaires dans plusieurs États, qui se verront tous à l'exception d'un seul, soit refusés soit rejetés par les tribunaux chargés de les examiner[107],[108], prolongeant la « guérilla judiciaire », y compris en s'appuyant sur différentes théories complotistes[109]. Ils qualifient les résultats des swing states comme étant entachés de fraudes massives ou qualifient d'inconstitutionnelles des modifications récentes des critères de recevabilité des votes, et l'administration Trump refuse de coopérer avec la transition présidentielle pendant plus de deux semaines[110].

Les principaux médias annoncent l'élection de Biden le . L'Administration des services généraux (GSA), chargée de gérer le processus de transition présidentielle pour l'administration sortante, refuse dans un premier temps de reconnaître officiellement Biden comme président élu, ce qui empêche le processus officiel de transition de commencer[111]. Le , la GSA reconnait Biden et Harris comme vainqueurs et l'administration sortante débute le processus officiel de transition. Le président sortant déclare avoir demandé à son administration de « faire ce qui doit être fait » mais indique qu’il continue néanmoins la bataille judiciaire[112]. Deux recours auprès de la Cour suprême sont déposés par le président et par des états gouvernés par des républicains au premier rang desquels le Texas, ils sont rejetés catégoriquement par cette cour - dont la majorité des membres ont été nommés par un président républicain - quelques jours avant l'échéance du , jour de la réunion du collège électoral[113],[114].

Le , le collège électoral confirme les résultats tels que certifiés par les États et entérine ainsi l'élection à la Présidence de Joe Biden, par 306 voix contre 232[115]. Alors que la confirmation du vote par les assemblées prévue le ne devrait être qu'une formalité, des élus pro-trump annoncent qu'ils feront obstruction[116]. Un défilé de citoyens jusqu'au-boutistes est également attendu dans la capitale[116].

Début , le président Trump provoque un nouveau scandale en appelant le secrétaire d'État de Géorgie, Brad Raffensperger, pour lui demander de « trouver suffisamment de voix » pour parvenir à « recalculer » le résultat de cet État[117],[118].

Le , dans un article d'opinion publié par The Washington Post, « Dix anciens chefs du Pentagone », certains étant républicains, d'autres, démocrates, servent une « réprimande extraordinaire » à Donald Trump. Il s'agit de Dick Cheney, William Perry, Donald Rumsfeld, William Cohen, Robert Gates, Leon Panetta, Chuck Hagel, Ashton Carter, James Mattis et Mark Esper. Ils exigent que le président sortant n'utilise pas l'armée américaine pour tenter de démontrer qu'il y a fraude électorale. Par ailleurs, plusieurs haut gradés de l'armée américaine ont déclaré qu'ils ont juré loyauté à la Constitution des États-Unis et non pas à une personne[119].

Le 6 janvier 2021, alors que le 117e congrès des États-Unis est réuni au Capitole pour certifier les votes du collège électoral, Donald Trump réunit ses partisans par milliers à Washington pour la manifestation Save America autour de ses allégations fallacieuses répétées selon lesquelles « l'élection lui a été volée ». Par conséquent, ils protestent contre le résultat de l'élection présidentielle de 2020 et en soutien à la demande de Trump au Congrès et au vice-président Mike Pence (également président du Sénat) de rejeter la victoire de Joe Biden[120],[121]. Tout d'abord, les manifestants se rassemblent au parc The Ellipse, où ils entendent les discours des fils du président sortant et de Rudy Giuliani, lequel réclame un jugement par combat pour prouver le bien-fondé des accusations de fraudes, puis de Donald Trump. Dans un discours incendiaire[122],[123],[124], ce dernier les appelle à marcher sur le Capitole, en leur demandant de « se battre de toutes leurs forces », et en précisant : « Vous ne reprendrez jamais notre pays avec faiblesse. Vous devez montrer de la force et vous devez être forts »[125].

Avant la fin des discours, une foule de partisans de Trump part à l'assaut du Capitole, déborde violemment les forces de l'ordre et entre par effraction dans le bâtiment[126]. Le Congrès est en session à ce moment, conduisant le décompte des voix du collège électoral. Plusieurs bâtiments du complexe sont évacués tandis que les émeutiers franchissent les dispositifs de sécurité du Capitole, investissant salles et bureaux, et se livrant à des saccages et à des pillages[127],[128]. Quatre émeutiers perdent la vie et un policier est tué au milieu du chaos[129].

Interrompue durant plusieurs heures en raison de cet assaut, qualifié de tentative de coup d'État[130], de putsch[131], d'insurrection[132], de sédition ou de terrorisme intérieur[133],[134],[135], et dont les images font le tour du monde, la session du Congrès américain reprend dans la nuit et débouche sur la certification des résultats par le vice-président des États-Unis et président du Sénat Mike Pence (que les émeutiers ont promis de « pendre »[136], officialisant la victoire de Biden par 306 voix contre 232[137].

La plupart des dirigeants mondiaux tiennent Donald Trump pour responsable de cet événement sans précédent dans l'histoire du pays et considéré comme une attaque contre la démocratie américaine[138],[139]. En conséquence, la Chambre des représentants vote le une seconde procédure de destitution de Donald Trump pour « incitation à l'insurrection contre le gouvernement des États-Unis. Le 14 février, le Sénat vote et le résultat est de 57 voix à 43. Sept républicains ont rejoint les démocrates unanimes. Il fallait 67 voix pour le déclarer coupable. Trump est par conséquent acquitté. Il s'agit cependant de la seule fois dans l'histoire des procès en destitution aux États-Unis où autant de sénateurs du même bord politique que l'inculpé votent pour sa culpabilité[140].

Notes et références

Notes

  1. 26 candidats. Moins de 0,01 % chacun

Références

  1. « Derrière le vote Trump, le spleen des Blancs du Midwest », sur Le Point, (consulté le 12 janvier 2019).
  2. « Le sénateur John McCain s’oppose à nouveau à la loi d’abrogation de l’Obamacare », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2019).
  3. « États-Unis. La grande baisse d'impôts de Trump définitivement adoptée », sur Ouest-France, (consulté le 12 janvier 2019).
  4. « La Cour suprême valide le décret migratoire ultracontroversé de Donald Trump », sur Le Figaro, (consulté le 12 janvier 2019).
  5. « Donald Trump et Accord de Paris sur le climat », sur Le Monde, .
  6. « Sommet Trump-Kim : voici le texte de l’accord commun », sur Libération.fr, (consulté le 12 janvier 2019).
  7. « Accord nucléaire iranien : Trump se retire avec fracas et force sanctions », sur Libération.fr, (consulté le 12 janvier 2019).
  8. « Transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem: Israël double ses soldats près de Gaza et en Cisjordanie », sur RTBF Info, (consulté le 12 janvier 2019).
  9. « Après la Syrie, Trump décide un retrait "important" d'Afghanistan: son ministre de la Défense démissionne », sur RTBF Info, (consulté le 12 janvier 2019).
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