Yves Coppens

Yves Coppens
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Yves Coppens en 2008.
Fonctions
Conservateur des monuments historiques
Manoir de Kerazan
à partir de
Président
Charte de l'environnement
-
Professeur
Collège de France
-
Directeur
Musée de l'Homme
à partir de
Président
Société préhistorique française
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Vannes ou ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Yves Jean Édouard CoppensVoir et modifier les données sur Wikidata
Abréviation en zoologie
CoppensVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
René Coppens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
Distinctions

Yves Coppens, né le à Vannes (Morbihan) et mort le [1], est un paléontologue et paléoanthropologue français, professeur émérite au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France.

Son nom est attaché en France à la découverte, en 1974 en Éthiopie, du fossile d'Australopithèque surnommé Lucy, en tant que codirecteur de l'équipe qui l'a mis au jour, avec l'Américain Donald Johanson et le Français Maurice Taieb.

Biographie

Naissance et famille

Yves Coppens naît le à Vannes[2].

Son père, le physicien René Coppens (1910-1996), chevalier de la Légion d'honneur, a travaillé sur la radioactivité des roches[3] et a rédigé de nombreuses notes scientifiques pour l’Académie des sciences[4]. Il était professeur à la faculté des sciences et à l'École nationale supérieure de géologie de Nancy ; il est inhumé à Vandœuvre-lès-Nancy. Sa mère était pianiste concertiste[5].

Yves Coppens a eu comme première femme Françoise Le Guennec, ethnologue africaniste[6], chercheuse au CNRS[7], qui l'a accompagné lors de nombreuses campagnes de fouilles, notamment celle ayant conduit à la découverte de Lucy.

Études

Yves Coppens est passionné par la préhistoire et l'archéologie depuis son enfance, fasciné par exemple par les alignements de mégalithes de Carnac, non loin de sa ville natale de Vannes[8] ; il a commencé très tôt à participer à des travaux de fouille et de prospection en Bretagne. Il obtient un baccalauréat en sciences expérimentales au lycée Jules Simon de Vannes puis une licence en sciences naturelles à la faculté des sciences de l'université de Rennes. Il prépare un doctorat sur les proboscidiens au laboratoire de Jean Piveteau à la faculté des sciences de l'université de Paris (la Sorbonne).

Carrière

En 1956, il devient attaché de recherche du Centre national de la recherche scientifique alors qu'il n'a que 22 ans. Il se dirige vers l'étude des époques quaternaire et tertiaire. En 1959, chercheur dans le laboratoire de l'Institut de paléontologie du Muséum national d'histoire naturelle sous la direction de René Lavocat, ce dernier lui confie la détermination des dents de proboscidiens (sur lesquels porte sa thèse) du pliocène issus de fossiles de vertébrés trouvés par des géologues en Afrique. Ce contact avec des géologues lui permet de partir dès en Afrique, et par la suite de monter des expéditions au Tchad, en Éthiopie, puis en Algérie, en Tunisie, en Mauritanie, en Indonésie et aux Philippines[9].

Yves Coppens devient maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle en 1969, puis sous-directeur au Musée de l'Homme. En 1980, il est nommé professeur du Muséum et élu à sa chaire d'anthropologie. Il siège au conseil scientifique de l'École pratique des hautes études[10]. Il est élu à la chaire de paléontologie et préhistoire au Collège de France en 1983, chaire qu'il occupe jusqu'en 2005, date à laquelle il devient professeur honoraire.

En 2002, il est nommé à la présidence d'une commission particulière (dite « commission Coppens ») dont les travaux ont servi de base à l'élaboration de la Charte de l'environnement, texte préparé par le secrétariat général du gouvernement et par le cabinet du président de la République et qui a été soumis à l'Assemblée nationale et au Sénat en 2004 et intégré en 2005, par la loi constitutionnelle du 1er mars[11], dans le bloc de constitutionnalité du droit français, reconnaissant les droits et les devoirs fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement.

En 2006, il est nommé au Haut Conseil de la science et de la technologie par Jacques Chirac[12].

En , il est nommé président du conseil scientifique chargé de la conservation de la grotte de Lascaux par Nicolas Sarkozy.

Le , il est nommé conservateur du Manoir de Kerazan par l'Institut de France[13].

Yves Coppens est présent dans de nombreuses instances nationales et internationales gérant les disciplines de sa compétence. Il a dirigé en outre un laboratoire associé au CNRS, le Centre de recherches anthropologiques - Musée de l'Homme, et deux collections d'ouvrages du CNRS, « Cahiers de paléoanthropologie » et « Travaux de paléoanthropologie est-africaine ».

Membre d'académies

Yves Coppens est membre de l'Académie des sciences[14], de l'Académie de médecine, de l'Académie des sciences d'Outremer et de l'Academia Europaea, de l'Académie royale des sciences Hassan II du Maroc, de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines de Côte d'Ivoire, membre honoraire de l'Academia de Medicina de Sao-Paulo, membre associé de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, correspondant de l'Académie royale de médecine de Belgique, Honorary fellow du Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, Foreign associate de la Royal Society d'Afrique du Sud et docteur honoris causa des universités de Bologne, de Liège, de Mons et de Chicago. Il est membre du conseil scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).

En 1998, il est candidat malheureux à l'Académie française[15].

Le , il est nommé membre ordinaire de l'Académie pontificale des sciences par le pape François[16].

En , Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, le retient pour être le Nouveau Prix de Rome à la villa Médicis à Rome[17],[18].

Mort

Yves Coppens meurt le à l'âge de 87 ans[2],[19]. Le décès est annoncé par son éditrice Odile Jacob. Deux mois auparavant, paraissait l'autobiographie d'Yves Coppens, titré Une mémoire de mammouth.

Découvertes notables

En 1961, Yves Coppens récupère un crâne fossile d'hominidé trouvé près de Yaho (falaise d'Angamma), dans le nord du Tchad, qu'il nomme en 1965 Tchadanthropus uxoris, en hommage au Tchad et à son épouse, qui l'a reçu du découvreur autochtone en cadeau[20]. D'un âge controversé, ce fossile ne suscite toujours pas de consensus scientifique après plus d'un demi-siècle.

En 1967, il part en expédition avec Camille Arambourg dans la vallée de l'Omo, au sud de l'Éthiopie. Ils découvrent à Shungura, à l'ouest de l'Omo, le premier spécimen fossile de l'espèce Paranthropus aethiopicus, une mandibule édentée datée de 2,6 millions d'années, qui devient l'holotype de son espèce[21]. D'autres fossiles de la même espèce sont ensuite découverts dans la même région.

Le à Hadar, dans la basse vallée de l'Awash, un fossile complet à 40 % d'Australopithecus afarensis est découvert dans le cadre de l'International Afar Research Expedition, un projet regroupant une trentaine de chercheurs éthiopiens, américains, et français, codirigé par Donald Johanson (paléoanthropologie), Maurice Taieb (géologie), et Yves Coppens (paléontologie). Le premier fragment du fossile a été repéré par Donald Johanson et Tom Gray, l'un de ses étudiants[22]. Le fossile est surnommé « Lucy », en référence à Lucy in the Sky with Diamonds, la chanson des Beatles écoutée par l'équipe à cette époque.

Travaux

Spéciation par l'environnement

À partir de 1983, Yves Coppens popularise sous le nom d’East Side Story[23],[24] un modèle proposé initialement par l’éthologue néerlandais A. Kortlandt[25]. Il s'agit d'une théorie environnementale visant à expliquer l'acquisition de la bipédie, qui sépare les Hominines et les Panines.

À la suite de la découverte de Toumaï en 2001, après celle d'Abel en 1995, par l'équipe franco-tchadienne de Michel Brunet, Coppens remet lui-même en cause cette théorie en 2003. Il maintient cependant ce scénario pour comprendre l'émergence de la bipédie permanente propre au genre Homo, distincte des autres hominines (australopithèques et paranthropes), et popularisée par le jeu de mots « Omo event » (vallée de l'Omo dans le rift éthiopien). Il illustre sa position notamment en 2009, lors du colloque de l'Académie des sciences en hommage à Charles Darwin, auteur de la théorie de l'évolution des espèces par adaptation anatomique graduelle à des changements de l'environnement (en l'espèce le développement de la savane en Afrique de l'Est entre 1,8 et 2,5 millions d'années).

Nature ou culture ?

Selon Yves Coppens, « le développement technique et culturel dépasse le développement biologique », c'est-à-dire que l'évolution culturelle a supplanté l'évolution biologique, et détermine désormais les transformations de l'espèce Homo sapiens[26].

Origine de l'homme moderne

Pour la plupart des chercheurs, Homo sapiens est apparu en Afrique il y a désormais environ 300 000 ans, et s'est répandu il y a environ 60 000 ans vers les autres continents. Cette théorie est connue du grand public sous le nom anglais d'Out of Africa, et sur le plan scientifique sous le nom d'« hypothèse d'une origine unique récente », « hypothèse du remplacement », ou modèle de l'« origine africaine récente ». Yves Coppens, parmi d'autres chercheurs, ne croyait pas à la seule origine africaine d'Homo sapiens et défendait depuis les années 1980 la théorie multirégionale ou « théorie de continuité avec hybridation ». Selon cette théorie, qu'il aimait nommer « Out of nowhere », le passage des espèces archaïques d'Homo à Homo sapiens se serait fait parallèlement dans toutes les régions de l'ancien monde, sauf dans un certain nombre de régions particulièrement isolées, notamment en EuropeHomo heidelbergensis n'a pas évolué en Homo sapiens mais aurait donné naissance à l'Homme de Néandertal. Par la suite, selon lui, il y aurait sans doute eu un « grand métissage » entre les Homo sapiens venus d'Afrique et les autres espèces d'Homo se trouvant sur place[27],[28].

En 2014, Yves Coppens a admis que, s'il avait mis en doute un certain temps la sortie d'Afrique d'Homo sapiens, parce qu'il le voyait naître ailleurs, il « pense aujourd'hui qu'il y a de bons arguments pour la situer en effet bel et bien autour de 100 000 ans. » Ensuite, Homo sapiens va s'installer en Europe, en Asie, et en Australie vers 50 000 ans, en s'hybridant selon lui avec les populations humaines antérieures, puis en Amérique et dans les petites iles d'Océanie qui étaient encore vierges de toute population humaine[29].

Critique du néo-darwinisme

Tout en restant fidèle au principe de la sélection naturelle, Yves Coppens fait partie des chercheurs qui soulignent les lacunes du néo-darwinisme dans l'explication de l'évolution des espèces. Il remet notamment en cause l'importance conférée au hasard dans la théorie néo-darwinienne :

« Au risque de faire hurler les biologistes, et sans revenir aux thèses de Lamarck, je crois qu'il faudrait s'interroger sur la façon dont les gènes pourraient enregistrer certaines transformations de l'environnement. En tout cas, le hasard fait trop bien les choses pour être crédible…[30] »

Distinctions

Décorations

Autres distinctions

  • 1963 : Prix Edmond Hébert
  • 1969 : Prix André C. Bonnet
  • 1973 : Médaille d'or de l'Empereur d'Éthiopie
  • 1974 : Grand prix Jaffé de l'Académie des sciences
  • 1975 : Grand prix scientifique de la Fondation de France
  • 1975 : Médaille Fourmarier de la Société géologique de Belgique
  • 1978 : Prix Glaxo
  • 1982 : Médaille d'argent du CNRS
  • 1984 : Prix Kalinga de l'UNESCO
  • 1984 : 27e Annual Address de la Palaeontological Association à Londres
  • 1985 : 55e James Arthur Lecture on the Evolution of the Human Brain à l'American Museum of Natural History à New York
  • 1985 : IXe conférence Augustin Frigon de l'École polytechnique de Montréal
  • 1987 : Médaille Vandenbroeck de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie
  • 1989 : Médaille André Duveyrier de la Société de géographie
  • 1991 : Médaille d'or de l'encouragement au progrès
  • 2005 : Prix Nonino (Italie)

Publications

Yves Coppens dédicaçant Pré-textes lors du Salon du livre de Paris en 2013.

Il a en outre apporté sa collaboration scientifique à Pierre Pelot pour l'écriture de plusieurs romans préhistoriques : la série Sous le vent du monde, Gallimard ; Le Nom perdu du soleil, Denoël, 1998 ; et Le Rêve de Lucy, Seuil, 1997.

Émissions de télévision et de radio

Hommages

Notes et références

  1. Avis de décès, « Nécrologie d'Yves Coppens », sur Avis de décès (consulté le )
  2. a et b Baudouin Eschapasse, « Mort du pape de la préhistoire, Yves Coppens », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  3. Voir sur idref.fr.
  4. « René Coppens (1910-1996) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  5. Madeleine Chapsal, Si je vous dis le mot passion…, Fayard, , 252 p. (lire en ligne).
  6. « Le Guennec-Coppens_F », sur Société des africanistes (consulté le ).
  7. CNRS, « Françoise Le Guennec » Accès libre.
  8. Yves Coppens, interviewé par Jean-Luc Nothias, « Yves Coppens : "Lucy a changé nos vies" », Le Figaro, samedi 10 / dimanche 11 février 2018, page 18.
  9. « L’Essentiel avec… Yves Coppens, de l’Académie des sciences », Canal Académie, 31 juillet 2011.
  10. Yves Coppens, Origines de l'Homme, origines d'un homme : Mémoires, Paris, Éditions Odile Jacob, , 461 p. (ISBN 978-2-7381-3605-3), p. 356.
  11. « Loi constitutionnelle n° 2005-205 », sur Légifrance.
  12. Journal officiel du 24 septembre 2006.
  13. « Manoir de Kerazan. Yves Coppens, nouveau conservateur », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. En 1994, il préside une commission de l'Académie des sciences sur une affaire concernant les frères Igor et Grichka Bogdanoff, l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan les accusant de plagiat dans leur ouvrage Dieu et la Science publié en 1991. Voir : « Yves Coppens préside une commission de l'Académie des sciences sur une affaire concernant les frères Bogdanov » sur arretsurimages.net.
  15. Voir sur academie-francaise.fr.
  16. (it) Salle de presse du Saint-Siège, « Rinunce e nomine », sur press.vatican.va, (consulté le ).
  17. « Pour sa connaissance extraordinaire de l'histoire humaine » ; voir sur Voir sur le site de la villa Médicis.
  18. « La Villa Médicis : relever le défi de l'histoire », rapport d'information n° 7 (2016-2017) de M. André Gattolin, fait au nom de la commission des finances, déposé le 5 octobre 2016 ; lire sur senat.fr.
  19. Nathaniel Herzberg et Hervé Morin, « La mort d’Yves Coppens, codécouvreur de Lucy et infatigable ambassadeur de la paléontologie », Le Monde, no 24094,‎ , p. 29 (lire en ligne Accès payant)
  20. Yves Coppens, « L'Hominien du Tchad », Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris, t. 260,‎ , p. 2869–2871 (lire en ligne).
  21. « L'histoire de l'humanité racontée par les fossiles », Pourlascience.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. D. Johanson et M. Edey, Lucy : une jeune femme de 3 500 000 ans, traduit de l'américain (Lucy, the beginnings of humankind), Paris, R. Laffont, 1981 (ISBN 2-221-01200-3).
  23. Coppens, Y. (1983) - Le Singe, l'Afrique et l'Homme, Paris, Fayard, 148 p.
  24. Coppens, Y. (1994) - « East Side Story, the origin of Humankind », Scientific American, vol. 270, n° 5, pp. 88-95.
  25. (en) Kortlandt, A. (1972) - New perspectives on ape and human evolution, Amsterdam, Stichting voor Psychobiologie.
  26. « Paléontologie » - par Yves Coppens Professeur au Collège de France, publié le sur lexpress.fr. Consulté le .
  27. Yves Coppens, Histoire de l'homme et changements climatiques, Fayard, 2006.
  28. Sciences et Avenir, n° 772, juin 2011.
  29. Yves Coppens :

    « Quant à la troisième sortie [d'Afrique], celle d'Homo sapiens, si je l'ai mise en doute un certain temps parce que je voyais Sapiens naître ailleurs, je pense aujourd'hui qu'il y a de bons arguments pour la situer bel et bien autour de 100 000 ans. À ce moment-là, Homo sapiens ou plutôt sapiens sapiens, l'homme moderne, s'installe un peu partout, en Europe vers 50 000 ans, ensuite en Asie — il va probablement s'hybrider avec les populations antérieures — et puis enfin, en Amérique et en Océanie. Ceux que l'on appelle vieux Sapiens en Extrême-Orient pourraient ainsi bien être de jeunes Erectus ! »

    Chronique sur FranceInfo du 23 mars 2014, reprise in Des pastilles de préhistoire : Le présent du passé, t. 4, Éditions Odile Jacob, , p. 155.
  30. D'après « Quand Yves Coppens parle de la théorie de l'évolution… » sur Hominides.com.
  31. Journal officiel du 29 mars 2013.
  32. Décret du 14 novembre 2016 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier.
  33. « Yves Coppens, élevé à la dignité de grand’croix dans l'Ordre national du Mérite », sur academie-sciences.fr (consulté le ).
  34. Ordre des Arts et des Lettres.
  35. Jean-Pierre Baux, le premier homme et son environnement (41 min 24 s), OFRATEME (prod.) SFRS (prod., distrib.) CNRS audiovisuel (prod.), (lire en ligne).
  36. Jean-Pierre Beaux, « Filmographie » (consulté le ).
  37. « Yves, Lucy et les autres (ou les origines de l'Homme) (TV Movie 1982) - IMDb » (consulté le ).
  38. CRT, « Antenne 2 : Programme TV du Jeudi 25 mars 1982 », sur archives80.com (consulté le ).
  39. Histoire de l Homme : cinquante ans d activité au CNRS.
  40. Yves Coppens, Episode #1.2, France Régions 3 (FR3), Technisonor, (lire en ligne).
  41. « Christine Tardieu - Vulgarisation et valorisation de la recherche », sur christine-tardieu.fr (consulté le ).
  42. Olivier Lascar, « Yves Coppens : "J'ai présidé le jury de Miss France : c'est aussi de l'anthropologie" », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
  43. Avec la collaboration d'Anne-Marie Bacon et de Sandrine Prat du CNRS.

Voir aussi

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Bibliographie

Radio

Articles connexes

Liens externes

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