Pour les articles homonymes, voir Cambridge (homonymie).
Pour les articles homonymes, voir Duc et marquis de Cambridge, Comte de Strathearn, Baron Carrickfergus et Prince William.
Titre
Prince héritier du Royaume-Uni
Depuis le
(8 mois et 1 jour)
Prédécesseur | Charles, prince de Galles |
---|
Titulature |
Prince de Galles Duc de Cornouailles Duc de Rothesay Duc de Cambridge Comte de Chester Comte de Strathearn Comte de Carrick Seigneur des Îles Baron Carrickfergus |
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Dynastie | Maison Windsor |
Nom de naissance | William Arthur Philip Louis[N 1] |
Naissance |
Londres (Royaume-Uni) |
Père | Charles III |
Mère | Diana Spencer |
Fratrie | Henry, duc de Sussex |
Conjoint | Catherine Middleton |
Enfants |
George de Galles Charlotte de Galles Louis de Galles |
Résidence |
Palais de Kensington (Londres) Anmer Hall (Norfolk) Adelaide Cottage (Berkshire, Windsor) |
Religion | Anglicanisme |
William, prince de Galles, né le à Londres, est un membre de la famille royale britannique. Depuis le , il occupe la première place dans l'ordre de succession au trône britannique ainsi qu'au trône de quatorze autres États souverains, dits royaumes du Commonwealth.
Petit-fils de la reine Élisabeth II et fils aîné du roi Charles III, le prince William épouse Catherine Middleton le à Londres. À l'occasion de ce mariage, il est fait duc de Cambridge par Élisabeth II, avec les titres subsidiaires de comte de Strathearn et baron Carrickfergus.
À la mort de sa grand-mère, le , il devient prince héritier des royaumes du Commonwealth. Au Royaume-Uni, il hérite notamment des titres de duc de Cornouailles et de duc de Rothesay de son père, devenu roi. Le lendemain, il est créé prince de Galles par le nouveau monarque.
Le prince William (William Arthur Philip Louis) naît le au St Mary's Hospital de Paddington, à Londres. Fils aîné du roi Charles III, alors prince de Galles, et de Lady Diana Spencer, il est le troisième petit-enfant et deuxième petit-fils de la reine Élisabeth II et du prince Philip[1]. Il est baptisé dans la « Salle de musique » du palais de Buckingham, le (jour du 82e anniversaire de son arrière-grand-mère paternelle, la reine mère Elizabeth) par l'archevêque de Cantorbéry, Dr Robert Runcie. Ses parrains et marraines sont Constantin II, Alexandra de Kent, Natalia, duchesse de Westminster, Lady Susan Hussey (en), Lord Romsey (en) et Sir Laurens van der Post.
En tant que prince héritier et prince de Galles, il est appelé Son Altesse Royale le prince William de Galles, mais il a été affectueusement appelé Wombat par ses parents[2] ou Wills (celui-ci est un nom inventé par la presse, par lequel il est encore connu du grand public)[3]. Il a été signalé que, à l'âge de sept ans, le petit prince dit à sa mère qu'il voulait être agent de police quand il serait plus âgé, afin d'être en mesure de la protéger ; une déclaration à laquelle son frère répondit : « Oh, non, tu ne peux pas. Tu dois être le roi. »[4]. La première apparition en public de William a été le (fête de Saint-David), lors d'une visite officielle de ses parents à Cardiff, au pays de Galles. Après leur arrivée par avion, le prince a été transporté à la cathédrale de Llandaff, où il a signé le livre des visiteurs, montrant ainsi qu'il était gaucher. Le , William a été admis au Royal Berkshire Hospital après avoir été touché sur le côté du front par un camarade brandissant un club de golf. Le prince n'a pas perdu connaissance, mais souffrit d'une fracture du crâne et a été opéré au Great Ormond Street Hospital, ce qui entraîne une cicatrice permanente[5].
La mère de William souhaitait que ses deux fils acquièrent des expériences plus ouvertes que celles dont les enfants royaux jouissaient jusqu'alors. Diana amena William et son frère au parc d'attractions Walt Disney et au fast food McDonald's ; en plus, ils ont visité des cliniques spécialisées pour les personnes touchées par le virus du sida et des refuges pour les sans-abri. Elle a également acheté des choses typiquement utilisées par les adolescents, comme les jeux vidéo[6]. Diana, princesse de Galles, qui était alors séparée du prince de Galles, mourut dans un accident de voiture à Paris en 1997. William, avec son frère et son père, se trouvaient à l'époque au château de Balmoral, et le prince de Galles a attendu jusqu'au lendemain matin pour annoncer à ses fils la mort de leur mère[7]. À l'enterrement de sa mère, le prince William a accompagné son père, son frère, son grand-père paternel et son oncle maternel en arrière du cortège funèbre du palais de Buckingham à l'abbaye de Westminster.
Scolarisé à l'âge de trois ans à l'école maternelle de Madame Mynor, il entre en 1987 à la Wetherby School (école privée de Notting Hill), toujours à Londres[8] où il fut par la suite élève, pendant cinq ans, à la Ludgrove School jusqu’en 1995, assistant également au cours particulier d'été dirigé par Rory Stewart[9]. William passa l'examen d'entrée au collège d'Eton (Windsor) où il fut admis. Il y étudia la géographie, la biologie et l’histoire de l'art pour son A-level, obtenant un A en géographie, un C en biologie et un B en histoire de l'art[10],[11]. À Ludgrove, il a pratiqué beaucoup d'activités sportives : football, natation, basket-ball, tir au pigeon d'argile et cross-country. À Eton, il a continué à jouer au football, en tant que capitaine de son équipe, et s'est mis au water-polo[12]. La décision d'inscrire William à Eton allait à l'encontre de la tradition familiale, qui était d'envoyer les enfants royaux à Gordonstoun (le grand-père du prince William, son père, deux oncles et deux cousins y ont été). Il a suivi en revanche la voie des Spencer : le père de la princesse Diana et son frère avaient suivi les cours d'Eton. Il a également été convenu entre la famille royale et les tabloïds anglais que William pourrait étudier librement sans l'intrusion des paparazzi en échange d'informations régulières sur la vie du prince. Ainsi, le baron Wakeham, président de la Press Complaints Commission, dit de cet accord : « Le Prince William n'est pas une institution, ni une star de télévision, ni un héros du football, c'est un garçon : lors des prochaines années, peut-être la partie la plus importante et parfois la plus douloureuse de sa vie, il va grandir et devenir un homme. »[6]
Après l'obtention de ses A-levels, le prince prend une année sabbatique au cours de laquelle il participe avec l'armée de terre britannique à un entraînement à Belize ; puis, pendant 10 semaines, dans le cadre de projets communautaires, il donne des cours aux enfants au Chili. C'est à cette époque et à cet endroit qu'il a vécu avec d'autres jeunes enseignants, partagé les tâches ménagères, et fait aussi du bénévolat, en tant qu'animateur radio invité par la station de radio locale[13]. Il a également travaillé dans la ferme biologique de son père en Grande-Bretagne et visité plusieurs pays d'Afrique, souvent en compagnie de son frère.
Son année sabbatique terminée, il retourne au Royaume-Uni et, sous le nom de « William Wales »[14],[15], intègre en 2001 l’université de St. Andrews en Écosse. Cette nouvelle causa une augmentation temporaire du nombre de demandes à St. Andrews, principalement de jeunes femmes qui voulaient avoir l'occasion de rencontrer le prince[16]. Cependant, cette attention toute particulière ne le dissuada pas, et il s'inscrivit sur un cursus de licence en histoire de l'art, changeant plus tard de sujet principal, la géographie, décrochant en une maîtrise dans cette matière. En atteignant ce niveau, il est devenu l'héritier du trône le plus diplômé. À l'université, le prince William a également représenté l'équipe nationale universitaire de water-polo au tournoi du Celtic Nations en 2004[12]. Il était surnommé « Steve » par les autres étudiants afin de masquer son identité aux journalistes[3].
En 2014, il suit un cursus de dix semaines en gestion agricole à l'université de Cambridge, afin de mieux diriger le duché de Cornouailles[17].
Ayant décidé de suivre une carrière militaire, le prince William assiste en à quatre jours de sélection au RCB à Westbury dans le Wiltshire où il a subi une série de tests afin d'être jugé sur son aptitude à devenir un officier de l'armée. Après avoir réussi la sélection, le prince William est admis à la prestigieuse Académie royale militaire de Sandhurst en [18]. Réussissant avec succès les cours, il en ressort avec un diplôme d'officier, le , lors d'une cérémonie à laquelle assistent la Reine et le prince de Galles, avec d'autres membres de la famille royale, et le prince William a reçu officiellement son service en tant que lieutenant à minuit. Avec son grade obtenu, le prince, sous le nom de « Lt. William Wales », suit son jeune frère le prince Harry[19] dans le régiment Blues & Royals des Horse Guards après avoir débuté le une formation militaire de quatre mois pour devenir officier commandant de blindés au camp Bovington dans le Dorset en Angleterre. Deux ans plus tard, il obtient son brevet de pilotage en terminant la formation des pilotes à la RAFC Cranwell (en).
En 2009, le prince est transféré à la Royal Air Force. Promu capitaine de l'armée de l'air, il a suivi une formation de vol sur hélicoptère afin de devenir pilote à plein temps à la RAF Search & Rescue Force. À l'automne 2010, il achève sa formation aéronautique et est affecté au 22e escadron de la Royal Air Force exerçant les fonctions de copilote sur l'hélicoptère de recherche et de sauvetage le Westland Sea King.
Le prince William participe à sa première opération de sauvetage (en tant que copilote RAF d'hélicoptère Sea King) le samedi , répondant à un appel d'urgence des garde-côtes de Liverpool. Avec trois autres membres d'équipage, il porte secours à un homme qui avait subi une crise cardiaque sur une plate-forme pétrolière en mer dans la baie de Morecambe et l'évacue vers un hôpital local.
Le prince William quitte les forces armées en septembre 2013 afin de se consacrer pleinement à ses activités officielles[20].
Après avoir quitté ses fonctions de la Royal Air Force, le duc de Cambridge intègre, au printemps 2015, comme pilote, l’organisation caritative East Anglian Air Ambulance (en) basée à Cambridge[21]. Il met un terme à cette mission en 2017.
Le prince William a commencé à accompagner ses parents en visite officielle à un âge précoce ; son premier déplacement royal à l'étranger l'a été avec ses parents en Australie et en Nouvelle-Zélande en 1983[22], une décision prise par la princesse de Galles qui a été considérée comme non conventionnelle, car non seulement William était très jeune, mais les deux premiers prétendants au trône de la 1re et 2e lignée devaient voyager ensemble[6]. Il a ensuite accompagné à la fois ses deux parents ou son père lors d'autres visites, et, après l'obtention de son diplôme à l'université, il a de lui-même commencé à exercer ses devoirs royaux, ainsi que l'acquisition d'expérience sur le marché du travail, comme dans la gestion des terres de Chatsworth House ou son stage à la HSBC[6].
À l’âge de 21 ans, le prince William est nommé conseiller privé, et a commencé ses devoirs royaux en remplaçant la reine, pour assister à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth en 2003 au Nigeria. Pour son 21e anniversaire, il a également accompagné son père pour une visite royale au pays de Galles, où ils ont visité le Salon de l'Alimentation d'Anglesey et participé à la cérémonie d'ouverture d'un centre pour les sans-abri à Newport[23].
En , il fit sa première visite à l'étranger, voyageant en Nouvelle-Zélande, au nom de sa grand-mère dans son rôle de chef d'État de la Nouvelle-Zélande, afin de participer aux commémorations de la Seconde Guerre mondiale. Pour le 30e anniversaire de l'association caritative « The Prince's Trust », les princes William et Harry ont été interviewés ensemble pour la première fois par Ant & Dec (it)[23]. En , le prince William a accompagné son cousin le duc de Kent, qui est président de l'Association scoute britannique, à l'ouverture du 21e Jamboree mondial, célébrant le centenaire de la fondation du scoutisme.
Tina Brown dit en 2007, dans la biographie de Diana, princesse de Galles, que le prince William avait, comme son père, exprimé le désir de devenir gouverneur général d'Australie[24], bien que l'accomplissement de l'idée ait été considérée comme douteuse par l'ex-Premier ministre australien John Howard, qui a dit : « Nous avons depuis longtemps accepté l'idée que la personne qui occupe ce poste doit être en tout point un citoyen australien. »[25]
En 2009, un bureau privé a été mis en place pour lui par sa grand-mère, avec comme conseiller Sir David Manning[26]. Sir David Manning l'a personnellement accompagné en janvier 2010 lors de sa visite à Auckland et à Wellington au nom de la Reine ; le prince William a inauguré le nouveau bâtiment de la Cour suprême de Nouvelle-Zélande avant d'être octroyé en tant que chef Maori[27]. En , il a visité Christchurch en Nouvelle-Zélande, à la suite du séisme[28], et y adressa au nom de sa grand-mère un service commémoratif à Hagley Park (pt)[29],[30]. Après avoir quitté la Nouvelle-Zélande, le prince William s'est rendu en Australie, où il a effectué une visite dans les zones durement touchées par les inondations dans les États de Queensland et Victoria[31],[32]. Ayant accompagné deux fois ses parents au Canada, le duc et duchesse de Cambridge ont fait une visite officielle du pays en juin et , pour les célébrations de la fête nationale à la Colline du Parlement[33],[34]. Il est prévu que le duc de Cambridge prenne la relève en charge d'un nombre de plus en plus important de cérémonies et de devoirs royaux[35].
En , la reine Élisabeth II le nomme Lord Haut Commissaire de l'assemblée générale de l'Église d'Écosse. Le palais de Kensington annonce le que le prince William a été testé positif au Covid-19 au mois d'avril de la même année. La presse britannique révèle le témoignage d'un proche du prince, selon lequel William aurait été « durement touché » par le virus, au point d'avoir « du mal à respirer pendant quelques jours ». D'après un communiqué du palais, le duc de Cambridge a préféré garder le silence dans l'immédiat quant à son état de santé, afin de « ne pas inquiéter la population »[36]. Le , pour la première fois, il apparaît dans la Chambre des lords au Parlement en tant que conseiller d’État, accompagnant son père pour le discours du Trône lors de la traditionnelle cérémonie d'ouverture du Parlement, ce dernier remplaçant la reine Élisabeth II qui souffre de problèmes de mobilité[37]. Lors des célébrations du jubilé de platine d'Élisabeth II, en juin 2022, le prince William prononce un discours devant plusieurs milliers de personnes devant le palais de Buckingham, pendant le concert « Platinum Party at The Palace », au cours duquel il rend hommage à la « vie de service » de sa grand-mère[38].
Le 8 septembre 2022, à la mort de la reine Élisabeth II, le prince Charles monte sur le trône[39]. William devient automatiquement prince héritier du Royaume-Uni et héritier du trône. Il hérite de la plupart des titres de son père, notamment ceux de duc de Cornouailles et duc de Rothesay[40]. Il est créé prince de Galles le lendemain par le nouveau monarque[41]. Le 10 septembre, dans un communiqué publié par le palais de Kensington, il dit vouloir « soutenir » son père, le roi Charles III, et qu’il lui faudra « du temps » pour pouvoir s’habituer à « la vie sans mamie » (la reine) qu’il qualifie enfin de « leader extraordinaire »[42].
La nomination de William en tant que prince de Galles suscite l’indignation de certains Gallois. Une pétition en ligne est lancée par des habitants du pays de Galles et recueille rapidement plus de 25 000 signatures pour supprimer le titre qui constitue, selon les signataires, « une insulte au Pays de Galles et le symbole de l’oppression historique »[43].
En novembre 2022, le prince William et son épouse réalisent leur tout premier voyage à l’étranger en tant que prince et princesse de Galles, et se rendent à Boston aux États-Unis. William rencontre le président américain Joe Biden à cette occasion. Durant ce déplacement, un porte-parole du prince de Galles déclare que « le racisme n’a pas sa place dans la société », en réponse à une polémique impliquant la marraine de William, Susan Hussey[44].
Il n'est pas prévu que William ait une grande cérémonie, comparable à celle de son père en 1969 au château de Caernarfon, pour l'intronisation de son titre de prince de Galles[45],[46].
Lorsque son père, le roi Charles III viendra à mourir, ou s’il abdique, le prince William deviendra le nouveau roi du Royaume-Uni. Premier dans l’ordre de succession au trône, l’actuel prince de Galles héritera également des trônes des quatorze autres royaumes du Commonwealth. S’il choisissait de conserver son prénom de naissance, dans l’éventualité de son avènement, le prince William deviendrait le roi William V (« Guillaume V » en français)[47],[48],[49].
À l'automne 2002, le prince William avait quitté les dortoirs de l'université de St. Andrews pour s'installer avec trois amis dans une résidence privée dans la ville écossaise. Parmi ses colocataires, Catherine Middleton, dont il s'est rapproché au fil des mois, jusqu'à ce que leur relation soit officialisée au Noël de 2003. Depuis, les deux jeunes gens ont continué à faire appartement commun le temps de finir leurs études, en . La jeune femme, fille d'un entrepreneur anglais, a réussi à se faire apprécier de l'exigeante maison Windsor. Le , on apprend la rupture du couple. Il se reforme quelques mois plus tard[50]. Le , Clarence House, la résidence royale du prince de Galles, annonce que William et Kate se sont fiancés en octobre au Kenya[51] et qu'ils doivent se marier au cours de l'année 2011[52]. Le mariage est célébré le à 11 heures (heure locale) à l'abbaye de Westminster. À cette occasion, la Reine lui accorde les titres de duc de Cambridge, avec titres subsidiaires de comte de Strathearn et baron Carrickfergus.
Le prince et la princesse de Galles sont les parents de trois enfants :
Le prince William et la duchesse de Cambridge s'installent après leur mariage au palais de Kensington à Londres[54],[55], où ils vivent avec leurs enfants, puis à l'été 2022 à Adelaide Cottage à Windsor[56],[57]. Ils conservent, cependant, leur base de travail et de représentation au palais de Kensington[57].
Les princes et princesses de la famille royale britannique portant le prédicat d'altesses royales n'utilisent en général pas de nom de famille, selon un usage déjà ancien. Toutefois le patronyme de la dynastie est, officiellement, Mountbatten-Windsor. C'est le nom de famille de tous les descendants du prince Philip et la reine Élisabeth II à l'exclusion des femmes qui se marient. Le nom de Mountbatten-Windsor provient du nom de la maison de Windsor, décidé en 1917 par George V. Avant cette date, le nom dynastique était Saxe-Cobourg-Gotha, mais il a été changé en raison de sentiments anti-allemands pendant la Première Guerre mondiale.
En 1960, la reine et le prince Philip ont décidé de créer un nom de famille pour leurs descendants directs, incorporant les noms Windsor et de Mountbatten. Le rameau de Battenberg de la maison de Hesse, d'origine allemande, dont est issue la mère du prince Philip, avait changé son nom en celui de Mountbatten au même moment que les Windsor. Ce nom, porté par sa mère, a été repris par le duc d'Édimbourg en 1948 lors de son mariage avec la princesse héritière Élisabeth, alors que son père était issu de l'ex-maison royale de Grèce et de l'actuelle maison royale de Danemark (ou maison d'Oldenbourg).
Le nom de Mountbatten-Windsor ne sera porté que par les descendants de l'actuel couple royal ne portant pas le prédicat d'altesse royale. Toutefois, seuls deux membres de la ligne mâle sont actuellement dans ce cas : les enfants du comte et de la comtesse de Wessex, qui portent le nom seul de Windsor, comme le reste des descendants du roi George V.
À l'université et en parlance militaire, les princes William et Harry ont utilisé le nom Wales comme fils du prince de Galles (Prince of Wales).
16. Georges Ier de Grèce | ||||||||||||||||
8. André de Grèce | ||||||||||||||||
17. Olga Constantinovna de Russie | ||||||||||||||||
4. Philip Mountbatten | ||||||||||||||||
18. Louis Alexandre de Battenberg | ||||||||||||||||
9. Alice de Battenberg | ||||||||||||||||
19. Victoria de Hesse-Darmstadt | ||||||||||||||||
2. Charles III du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
20. George V du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
10. George VI du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
21. Mary de Teck | ||||||||||||||||
5. Élisabeth II du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
22. Claude Bowes-Lyon | ||||||||||||||||
11. Elizabeth Bowes-Lyon | ||||||||||||||||
23. Cecilia Cavendish-Bentinck | ||||||||||||||||
1. William de Galles | ||||||||||||||||
24. Charles Spencer | ||||||||||||||||
12. Albert Spencer | ||||||||||||||||
25. Margaret Baring | ||||||||||||||||
6. Edward Spencer | ||||||||||||||||
26. James Hamilton | ||||||||||||||||
13. Cynthia Hamilton | ||||||||||||||||
27. Rosalind Bingham (en) | ||||||||||||||||
3. Diana Spencer | ||||||||||||||||
28. James Burke-Roche (en) | ||||||||||||||||
14. Maurice Burke-Roche | ||||||||||||||||
29. Frances Work (en) | ||||||||||||||||
7. Frances Burke-Roche | ||||||||||||||||
30. William Gill | ||||||||||||||||
15. Ruth Gill (en) | ||||||||||||||||
31. Ruth Littlejohn | ||||||||||||||||
En tant que fils de monarque, il est prince du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord avec le prédicat d’altesse royale. En 2008, il reçoit la décoration de l’ordre de la Jarretière. Début , il est nommé colonel des Irish Guards et le , ayant été créé duc de Cambridge, comte de Strathearn et baron Carrickfergus quelques heures avant son mariage.
Couramment appelé par son titre de prince de Galles, sa titulature complète est « Son Altesse Royale le prince William Arthur Philip Louis du Royaume-Uni, prince de Galles, duc de Cornouailles, de Rothesay et de Cambridge, comte de Chester et de Strathearn, baron Carrickfergus[N 2], chevalier compagnon royal de l'ordre très noble de la Jarretière, chevalier extraordinaire du très ancien et noble ordre du Chardon ».
Il est connu successivement sous les titres suivants :
À sa majorité, comme il est de coutume dans la famille royale britannique, le prince William se voit accorder ses propres armoiries par sa grand-mère, la reine Élisabeth II. De manière traditionnelle, il s'agit des armes du Royaume-Uni brisées par un lambel à trois pendants et comportant un élément des armoiries de sa mère (les coquilles présentes sur le blason des Spencer). Son frère, le prince Harry, arbore le même type de blason, mais avec un lambel à cinq pendants.
Blasonnement :
Écartelé, en I et IV de gueules aux trois léopards d'or, en II d'or, au lion de gueules, au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même et en III d'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent, un lambel à trois pendants d'argent brochant sur la partition, le deuxième pendant chargé d'une coquille de gueules.
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Depuis le 8 septembre, il arbore des armoiries légèrement différentes (couronne, heaume, lambel). Il ne porte pas les armoiries de prince de Galles avec les signes distinctifs du pays de Galles et du duché de Cornouailles, telles que portées depuis le futur George V.
Blasonnement :
Écartelé, en I et IV de gueules aux trois léopards d'or, en II d'or, au lion de gueules, au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même et en III d'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent, un lambel à trois pendants d'argent brochant sur la partition.
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En 2009, le prince William et son frère Harry fondent leur propre association caritative baptisée « fondation Prince William et Prince Harry ». Cette association a, entre autres pour objectif :
En , William et Catherine annoncent la mise en place d'un fonds sous l'égide de la fondation Prince William et Prince Harry. Par ce fonds, le couple royal affiche sa volonté de voir des dons effectués à des associations en lieu et place des traditionnels cadeaux de mariage. L'argent récolté a ainsi été réparti entre 26 associations choisies par William et Catherine et supportant des causes importantes à leurs yeux (les forces armées, les enfants, les personnes âgées, les arts, les sports…).
La plupart des membres de la famille royale britannique assurent également le patronage d'associations d’intérêt public. Le combat de Diana, princesse de Galles, contre les mines antipersonnel en Afrique fut particulièrement médiatisé et son action fut prépondérante dans la signature par 122 pays du Traité pour l’interdiction des mines antipersonnel, appelé traité d'Ottawa, le (donc, peu de temps après son décès)[60].
Suivant l'exemple de ses parents, le prince William s'est intéressé à partir d'un âge relativement précoce à diverses causes. La défunte princesse travaillant pour l'aide et la prévention du sida, et le prince de Galles pour l'environnement naturel et les centres-villes défavorisés, il s'est naturellement dirigé vers ces domaines. Il montre également une volonté de se concentrer sur les nécessiteux en Afrique, travaillant parfois avec la fondation de son frère, Sentebale.
Le , il est apparu que le prince William avait écrit pour la première fois la préface d'un livre[61]. La couverture de Home from War, l'autobiographie d'un soldat du régiment du prince qui a été grièvement blessé dans une embuscade talibane, affiche sa contribution.
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