Warren Barguil

Warren Barguil
Image dans Infobox.
Warren Barguil lors de la présentation d'équipes à Dunkerque. Tour de France 2022, étape 4.
Informations
Naissance
Nationalité
Équipe actuelle
Spécialité
Équipes amateurs
2006-2011AC Lanester 56
2012CC Étupes
Équipes professionnelles
Principales victoires
Championnat
MaillotFra.PNG Champion de France sur route 2019
1 course par étapes
Leader du classement général Tour de l'Avenir 2012
2 classements annexes de grand tour
Leader du classement de la montagne Meilleur grimpeur du Tour de France 2017
Leader du classement de la combativité Prix de la combativité du Tour de France 2017
4 étapes de grands tours
Tour d'Espagne (2 étapes)
Tour de France (2 étapes)

Warren Barguil, né le à Hennebont (Morbihan), est un coureur cycliste français, professionnel depuis 2013 et membre de l'équipe Arkéa-Samsic. Vainqueur du Tour de l'Avenir 2012, il a également remporté deux étapes du Tour d'Espagne 2013 ainsi que deux étapes et le maillot à pois du Tour de France 2017. Il est également champion de France sur route en 2019.

Biographie

Débuts cyclistes et carrière chez les amateurs

Warren Barguil est le deuxième enfant de Denis et Betty Barguil. Il a une sœur aînée, Emeline et un petit frère, Brayann. Après avoir pratiqué plusieurs sports (football, judo, gymnastique), il suit les traces de son père, qui a fait du vélo en compétition (première catégorie), en découvrant le cyclisme par le BMX au club d'Hennebont[1], à l'âge de 7 ans. Après six années dans cette discipline, il passe au cyclisme sur route et rejoint le club de l'AC Lanester 56, un club de DN2 breton dont son père est membre[2]. En première année junior, il remporte plusieurs contre-la-montre, dont le titre de champion de Bretagne de la catégorie. En 2009, il remporte de nombreuses victoires dont le titre de Champion de France juniors, ce qui lui vaut une sélection en équipe de France de la catégorie pour le Tour d'Istrie[2].

En 2010, Barguil rejoint le rang des espoirs et remporte le Prix de la Saint-Laurent espoirs[3]. En équipe nationale, il participe au Tour des Pays de Savoie alors qu'il a seulement 18 ans[4]. Parallèlement à sa carrière sportive, Barguil fait des études supérieures et obtient un BTS assistant gestion PME-PMI. En 2011, il gagne avec le maillot de l'équipe de France la septième étape du Tour de l'Avenir, et se classe 5e au général. Il est également dixième du Tour de l'Ain[4].

En 2012, il décide de rejoindre le CC Étupes, une équipe au sein de laquelle il remporte de nombreuses victoires[4]. Il a alors comme entraîneur Julien Pinot, le frère de Thibaut Pinot[4]. À la fin de l'année, il est stagiaire dans l'équipe Argos-Shimano. Durant le Tour de l'Avenir, il remporte la 4e étape et s'empare de la tête du général puis remporte le classement général, par points et de la montagne.

2013 : débuts professionnels et deux victoires d'étapes sur la Vuelta

En octobre 2011, alors qu'il va rejoindre le CC Etupes pour la saison 2012, il annonce avoir signé un contrat professionnel avec Skil-Shimano à partir de la saison 2013[5]. En 2013, il rejoint donc pour deux ans l'équipe devenue entretemps Argos-Shimano. Il reprend la compétition lors du Grand Prix d'ouverture La Marseillaise qu'il termine à la 8e place. Son début de saison est perturbé par des soucis de santé[4].

Il se dévoile au grand public lors de la Vuelta, son premier grand tour, où il est un coureur protégé dans son équipe[4]. Le 6 septembre, il s'offre à 21 ans sa première victoire d'étape sur un grand tour en remportant la treizième étape de la Vuelta. Trois jours plus tard, il récidive au sommet de la seizième étape départagé de Rigoberto Urán grâce à la photo finish [4].

Sélectionné ensuite pour la course en ligne des championnats du monde de Florence[6], une première pour lui, Barguil est contraint à l'abandon à la suite d'une chute[7].

Warren Barguil lors de la 8e étape du Tour de France 2015.

2014 : top 10 sur la Vuelta

En 2014, il termine neuvième du Tour de Catalogne, mais n'est pas sélectionné pour le Tour de France, qu'il considérait comme l'objectif de sa saison. Déçu, il attire les convoitises d'autres équipes mais met rapidement un terme aux rumeurs déclarant qu'il ne « changera pas d'équipe »[8],[9].

Il est néanmoins sélectionné sur la Vuelta par son équipe, et déclare « viser un top 15 au général »[10],[11]. Il obtient la huitième place finale, à onze minutes et cinquante secondes du vainqueur Alberto Contador[12]. Initialement présélectionné pour la course en ligne des championnats du monde[13], il figure dans la sélection finale[14] et se classe dix-neuvième de la course.

Sa saison s'achève par une sixième place au classement final du Tour de Pékin.

2015 : première participation au Tour de France

En 2015, Barguil découvre le Tour de France. Il le termine en quatorzième place et termine ainsi troisième meilleur jeune de ce Tour de France derrière Romain Bardet et Nairo Quintana. Il aura d'ailleurs porté par procuration le maillot blanc de meilleur jeune lors du contre-la-montre par équipe de la neuvième étape à Vannes car Peter Sagan portait déjà le maillot vert. Il subit une chute au cours de la dixième étape et déclare en 2016 qu'il avait fini ce Tour en étant atteint d'une fracture de rotule[15].

En octobre, Giant-Alpecin annonce la prolongation du contrat de Barguil de trois ans[16].

2016 : grave chute en Espagne

Le 23 janvier 2016, lors d'un stage avec son équipe en Espagne, lui et cinq de ses coéquipiers sont violemment percutés par une conductrice anglaise qui roulait sur le mauvais côté de la route[17]. Barguil est touché au niveau du genou et souffre d'une fracture du scaphoïde[18],[19] nécessitant une intervention chirurgicale[20]. Pour Barguil, cette blessure ne remet pas en cause ses objectifs de la saison : les classiques ardennaises, le Tour de France, les Jeux olympiques et le Tour d'Espagne[20]. Barguil reprend la compétition lors du Tour de Catalogne qui commence le 21 mars[19]. Lors du Tour de Suisse, il prend la tête de la course à l'issue de la sixième étape qui se termine en altitude à Sölden en Autriche[21], et termine l'épreuve à la 3e place. Il est sélectionné par son équipe pour le Tour de France, mais durant les trois semaines de course, il ne parvient pas à retrouver la forme qu'il espérait avoir pour pouvoir postuler au top 10 ainsi qu'au maillot blanc. Il finit donc à une décevante 23e place au classement général sur les Champs-Élysées.

Barguil, ainsi qu'Alexis Vuillermoz[n 1], Romain Bardet et Julian Alaphilippe constituent la sélection française pour la course en ligne des Jeux olympiques[23]. Malade depuis début août, il abandonne la course après avoir effectué son travail d'équipier pour Julian Alaphilippe.

Il prend le départ du Tour d'Espagne diminué, mais ne pouvant défendre correctement ses chances, il abandonne lors de la troisième étape. En fin de saison, il termine à la huitième place du Tour de Lombardie.

2017 : deux victoires d'étapes et meilleur grimpeur du Tour de France

Warren Barguil portant le maillot à pois lors du Tour de France 2017.

En 2017, diminué en début de saison par une lourde chute sur le Tour de Romandie, Warren Barguil se fait remarquer dès les premières étapes difficiles du Tour de France. Il est dans l'échappée lors de la huitième étape se déroulant dans le Jura. Il passe près de la victoire le lendemain, lors de la 9e étape entre Nantua et Chambéry, battu de quelques millimètres par Rigoberto Urán qui prend sa revanche sur Barguil qui l'avait battu lors de la Vuelta 2013 de la même manière. Il revêt cependant ce même jour le maillot de meilleur grimpeur. Quelques jours après, le 14 juillet, lors de la 13e étape de 101 kilomètres entre Saint-Girons et Foix, après avoir accru son avance au classement du maillot à pois, il remporte sa première victoire sur le Tour de France au sprint devant Nairo Quintana, Alberto Contador et Mikel Landa. Les jours suivants il passe souvent à l'attaque pour conserver son maillot à pois. Lors de la 18e étape, étape reine du Tour de France, il sort du groupe maillot jaune dans l'ascension finale, le col d'Izoard, pour revenir sur les échappés, les lâcher un par un, et s'imposer en solitaire, remportant la deuxième étape de Tour de France de sa carrière, et assurant définitivement son maillot à pois[24],[25].

Après le Tour de France, Warren Barguil annonce qu'il rejoindra à la saison 2018 l'équipe bretonne Fortuneo-Oscaro[26]. Il continue cependant sa saison sous les couleurs de l'équipe Sunweb avec laquelle il est toujours sous contrat.

Il prend le départ du Tour d'Espagne le 19 août à Nîmes. Pour ne pas avoir attendu son leader Wilco Kelderman au cours de la septième étape entre Hellin et Xorret de Cati, il est exclu par son équipe de la Vuelta alors qu'il était classé treizième au général[27]. Barguil fait ensuite partie de la sélection française pour la course en ligne des championnats du monde de Bergen[28], course dont il prend la 37e place.

2018 : retour aux sources chez Fortuneo-Samsic

En 2018, après un début de saison sans véritables résultats au sein de sa nouvelle équipe Fortuneo-Samsic, Warren Barguil arrive au Tour de France avec comme objectif de remporter au moins une étape. Il essaye vainement durant l'épreuve de se glisser dans la bonne échappée, mais il n'obtient pas la même réussite que l'année précédente. Il aura malgré tout tenté de conserver son maillot à pois, mais une nouvelle fois sans la réussite de l'année précédente en terminant à la deuxième place (91 pts) de ce classement de la montagne derrière Julian Alaphilippe (170 pts). Il finira ce Tour de France à une 17ème place finale, quelque peu décevante.

En septembre, il réussit à accrocher un podium important en Wallonie en vue des championnats du monde. Il y est appelé dans un rôle d'équipier par le sélectionneur Cyrille Guimard et ne termine pas la course, abandonnant à la suite d'une lourde chute à 100 km de l'arrivée dans un virage, tandis que Romain Bardet décroche une médaille d'argent pour l'équipe de France.

2019 : champion de France

Warren Barguil portant le maillot de champion de France lors du Tour de France 2019.

Alors que ses débuts en 2019 paraissaient satisfaisants (deux fois neuvième au Challenge de Majorque, troisième de la Drôme Classic) il subit une lourde chute lors de la 2e étape de Paris-Nice, qui lui cause une entorse aux cervicales. Cette blessure l'éloigne des routes pendant trois semaines. Pendant sa période de récupération, le 22 mars, Christian Prudhomme annonce que l'équipe Arkéa-Samsic est retenue pour le Tour de France. Il reprend la course lors du Tour de Catalogne, où il chute de nouveau lors de la dernière étape et abandonne. Il souffre d'une fracture non-déplacée de l'os iliaque et déclare forfait pour Liège-Bastogne-Liège[29]. Fin juin, il met fin à cette longue période de doute, en devenant champion de France sur route à La Haie-Fouassière[30]. Il acquiert cette victoire au sprint en ayant pris la bonne échappée et après avoir attaqué plusieurs fois dans les derniers kilomètres. Dans une interview d'après-course, il déclare avoir failli arrêter le vélo après une longue « traversée du désert »[31].

Il commence donc le Tour de France avec le maillot tricolore. Il passe à l'attaque sans réussite lors des finals des étapes de la Planche des Belles Filles et celle du Tourmalet, ne parvenant pas à creuser un écart important sur les favoris. Lors de l'avant dernière étape de montagne, il parvient à se glisser dans l'échappée avant de se faire rattraper par les favoris à quelques kilomètres du col de l'Iseran. Cependant ayant réussi à s'accrocher à la roue d'Egan Bernal avec Simon Yates, il se fait lâcher un peu plus tard dans la montée. Alors qu'il entame la descente en troisième position à la poursuite des deux fuyards, la course est neutralisée et les temps sont arrêtés au sommet mais sans vainqueur d'étape. Le lendemain, lors d'une étape une nouvelle fois raccourcie à cause des conditions météorologiques, il parvient à se hisser à la dixième place du classement général. Il conserve ce classement sur les Champs-Élysées, égalant ainsi sa performance de 2017. En accord avec le nouveau sélectionneur national, Thomas Voeckler, il ne participe pas au championnat du monde dont le parcours lui correspond peu.

Il reprend la compétition en août lors de l'Arctic Race of Norway. Il s'empare du maillot jaune-orangé de leader lors de la troisième étape en finissant à quelques secondes du vainqueur de l'étape Odd Christian Eiking et devant tous les autres leaders dont Alexey Lutsenko. Le lendemain, lors de la dernière étape en boucle, il s'élance avec quatre secondes d'avance, mais perd le général pour une seconde[32], devancé par Lutsenko grâce aux bonifications. Il participe après quatre ans d'absence à la Bretagne Classic, qu'il termine douzième. À la fin de la course, il se dit frustré car il estime avoir fait un mauvais choix tactique : alors qu'il était dans le groupe de tête esseulé, il a laissé partir trois fuyards en pensant qu'il se feraient rattraper, mais ils ont finalement terminé la course en tête[33]. En fin de saison, le contrat qui le lie à Arkéa-Samsic est prolongé de trois ans.

2020 : Une saison tronquée

La saison 2020 voit l'arrivée au sein de l'équipe de Nairo Quintana. Cette année est fortement impactée par la crise sanitaire et Warren Barguil participe à peu de courses. Il fait sa rentrée sur le Tour de la Provence, où il termine 24e place du classement général remporté par Quintana. Il enchaîne deux places d'honneur sur l'Ardèche Classic (4e) et la Drôme Classic (2e), avant de participer à Paris-Nice. Il chute dès la première étape et reste attardé toute la journée. Même s'il parvient à couper la ligne dans les délais, il est exclu de la course pour s'être abrité de manière trop prolongée derrière la voiture de son directeur sportif[34]. C'est sa dernière course avant le confinement et l'arrêt du calendrier mondial.

À la reprise des compétitions en août, il est septième de la Route d'Occitanie et neuvième du Critérium du Dauphiné. Au Tour de France, il a pour fonction d'être un coéquipier de luxe pour Quintana. Il travaille ainsi pour son leader dans la 7e étape vers Lavaur lorsque celui-ci est distancé dans une bordure. Il tente de s'échapper dans l'étape suivante vers Loudenvielle, sans succès. Le déroulement de la course avec la troisième chute de Quintana dans la 13e étape, puis de grandes difficultés à suivre à partir de l'étape du Grand Colombier font progressivement glisser le leadership de l'équipe vers Warren Barguil. À l'avant de la course lors de l'étape de Villard-de-Lans (6e), il réalise une bonne performance lors du contre-la-montre de la Planche des Belles Filles (15e) et termine finalement à la 14e place du classement général (1er de son équipe), jugeant sa course comme « satisfaisante »[35].

Il est remplaçant pour la course en ligne des championnats du monde 2020[36]. Barguil aurait pu figurer dans la sélection, le sélectionneur Thomas Voeckler le jugeant « indispensable », mais Barguil la refuse, ne se jugeant pas suffisamment en forme[37]. Il se montre performant sur les classiques ardennaises, terminant quatrième de la Flèche wallonne, cinquième de la Flèche brabançonne et neuvième de Liège-Bastogne-Liège. Il met fin à sa saison après une cinquième place sur Paris-Tours.

2021 : une victoire au Tour du Limousin et une grave blessure

Il commence sa saison sur le Tour de La Provence qu'il conclut à la 13e place, à 1 minute et 28 secondes du vainqueur Ivan Sosa. Il enchaîne avec la Classic de l'Ardèche (11e) et la Drôme Classic (9e) avant de s'élancer sur son premier grand objectif, Paris-Nice. Il y termine 14e du général, 5e de la dernière étape, et y remporte le prix du super-combatif.

En mars et en avril, il est 44e de Milan-San Remo, puis participe à la classique À travers la Flandre. Présent dans un groupe de poursuivants avec Greg Van Avermaet, Jasper Stuyven, Christophe Laporte, Ivo Oliveira, Victor Campenaerts, Luke Durbridge et Florian Sénéchal à la poursuite de Dylan Van Baarle qui s'impose en solitaire avec 39 secondes d'avance, il se classe 51e. Après l'arrivée, Barguil fustige cinq de ses camarades d'échappée qui n'ont pas collaboré[38]. Il est ensuite 36e du Tour des Flandres, puis 25e de l'Amstel Gold Race. Il se classe cinquième de Flèche wallonne à 11 secondes du vainqueur Julian Alaphilippe, son meilleur résultat de la saison jusqu'alors. Par la suite, il est 26e de Liège-Bastogne-Liège puis 29e du Tro Bro Leon.

En juin, il participe au Critérium du Dauphiné, mais ne pèse pas sur la course, étant diminué par une chute. Il termine ensuite 4e du championnat de France, puis participe à son septième Tour de France, où il est pris dans une chute massive lors de la 13e étape et ne prend pas le départ le lendemain[39].

Pour son retour à la compétition, il se classe 44e de la Classique de Saint-Sébastien et huitième de l'Arctic Race of Norway. Il gagne ensuite le Tour du Limousin qu'il remporte « à la place », étant à égalité de temps avec Franck Bonnamour. Il s'agit de sa première victoire sur une course à étapes[40]. Fin septembre, il souffre d'une fracture du bassin après une chute à l’entraînement et met un terme à sa saison[41].

2022 : deux victoires

En , Warren Barguil remporte la cinquième étape de Tirreno-Adriatico. Le , il remporte au sprint le Grand Prix Miguel Indurain dans un final fait pour les puncheurs.

Au mois de juillet, il participe au Tour de France, où il s'illustre lors de la 11e étape, au cours de laquelle il prend part à une échappée, puis s'isole alors qu'il reste une cinquantaine de kilomètres à parcourir. Il est finalement repris à un peu plus de 4 kilomètres de l'arrivée par son coéquipier Nairo Quintana, qui s'est extrait du groupe des favoris. Le surlendemain, il ne prend pas le départ de l'étape, en raison d'un test positif au Covid.

Style

Dès ses débuts dans les catégories de jeunes, Barguil montre des dispositions dans les montées, de type grimpeur-puncheur, ce qu'il garde une fois sa carrière professionnelle lancée[4]. Il est en revanche moins performant dans les sprints, bien qu'il en ait déjà gagné quelques-uns, et dans les contre-la-montre[2].

Dans un entretien à Ouest-France en février 2021, Warren Barguil déclare être satisfait de la décision de l'UCI d'interdire les corticoïdes en 2022, mais aimerait que les instances se penchent également sur les cétones, autorisées mais dont les effets secondaires sont inconnus. Il explique également son refus du dopage et le respect de sa "ligne de conduite"[42].

A l'intersaison 2021-2022, Warren Barguil prend la décision de délaisser les classements généraux et de se consacrer aux classiques et autres courses d'un jour[43].

Palmarès, résultats et distinctions

Palmarès amateur

Palmarès professionnel

Résultats sur les grands tours

Tour de France

8 participations

Tour d'Espagne

4 participations

Classements mondiaux

Wikidata-logo S.svg Année20112012201320142015201620172018201920202021
UCI World Tour nc nc 101e52e97e30e37e nc
Classement mondial62e56e165e100e36e70e
UCI Europe Tour486e69e nc nc nc 801e901e199e82e29e59e
UCI America Tour198e nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc
Légende : nc = non classéSource : UCI

Distinctions

Vidéographie

  • DVD documentaire Warren Barguil, en route vers les sommets[48] en 2015, 52 minutes, réalisé par Kenan an Habask et produit par France Télévisions et Tita Productions

Vie privée

Warren Barguil s'est marié à Gabrielle le 21 octobre 2017. En 2019, ils accueillent un petit garçon, Raphaël, né le .

Il supporte le Football Club de Lorient, il a d’ailleurs donné une fois le coup d’envoi d’une rencontre des Merlus.[49]

Notes et références

Notes

  1. Vuillermoz est remplaçant dans la sélection initiale qui comprend Thibaut Pinot[22], forfait en raison d'une infection virale.

Références

  1. Philippe Priser, « Tour de France. Quatre choses à savoir sur Warren Barguil », sur letelegramme.fr, .
  2. a b et c Fabien Rideau, « Barguil : « Je dois faire mes preuves » », sur velochrono.fr, .
  3. Michael Gilson, « Saint-Laurent espoirs : Classement », sur directvelo.com, .
  4. a b c d e f g et h Alexandre Philippon, « Tapis rouge pour Barguil », sur velochrono.fr, .
  5. Warren Barguil passera pro chez Skil-Shimano en 2013
  6. « Avec Barguil, sans Gallopin », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  7. « Elite (H) : Barguil abandonne sur chute », sur sport365.fr, .
  8. « Transfert - Astana s'intéresse aussi à Warren Barguil », sur www.cyclismactu.net, (consulté le ).
  9. « ITW - Warren Barguil : "Je ne changerai pas d'équipe" », sur www.cyclismactu.net, (consulté le ).
  10. « Giant-Shimano : La carte Barguil », sur sport365.fr, (consulté le ).
  11. « Tour d'Espagne : Barguil vise «un Top 15 au Général » », sur sport365.fr, (consulté le ).
  12. Anthony Thomas-Commin, « Contador remporte la Vuelta pour la troisième fois », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  13. « Avec Bouhanni, sans Démare », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  14. « La France avec Bouhanni », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  15. « Warren Barguil a fait le Tour de France avec une fracture », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  16. (en) « Dumoulin and Barguil sign three-year renewals with Giant-Alpecin », sur cyclingnews.com, .
  17. (es) Dos heridos graves tras ser arrollados seis ciclistas por un coche en Benigembla sur diarioinformacion.com
  18. Giant-Alpecin : Barguil accidenté et touché au poignet sur letelegramme.fr
  19. a et b (en) « Barguil to make season debut at Volta Ciclista a Catalunya », sur cyclingnews.com, .
  20. a et b Manuel Martinez, « Warren Barguil : «On aurait pu tous y passer» », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  21. « Tour de Suisse : Warren Barguil nouveau leader », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  22. J.-L.G, « Jeux Olympiques : Avec Alaphilippe, Bardet, Barguil et Pinot », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  23. « Jeux Olympiques : Alexis Vuillermoz remplace Thibaut Pinot », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  24. « Warren Barguil, histoire d'un retour fracassant au premier plan », sur eurosport.fr, eurosport, .
  25. « Barguil s'impose au sommet de l'izoard », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  26. X.C., « Warren Barguil rejoint Fortuneo-Oscaro », L'Equipe,‎ (Warren Barguil rejoint Fortuneo-Oscaro).
  27. Manuel Martinez, « Warren Barguil viré de la course par Sunweb », L'Equipe,‎ (lire en ligne).
  28. « Championnats du monde : Cyril Gautier, Julien Simon et Olivier Le Gac sélectionnés », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  29. Eurosport, « Victime d'une "petite" fracture du bassin, Barguil au repos forcé pour quinze jours », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  30. Richard Escot, « Championnats de France sur route : Warren Barguil (Arkéa-Samsic) sacré », sur L'Équipe, (consulté le ).
  31. Warren Barguil : «J'ai voulu arrêter le vélo»
  32. « Arctic Race of Norway : pour une seconde, Alexey Lutsenko l'emporte devant Warren Barguil - Cyclisme - Arctic Race », sur L'Équipe (consulté le ).
  33. « Warren Barguil, 12e de la Bretagne Classic : « C'est frustrant » - Cyclisme - Bretagne Classic », sur L'Équipe (consulté le ).
  34. « Paris-Nice : Warren Barguil exclu pour avoir profité du sillage de sa voiture - Cyclisme - Paris-Nice », sur L'Équipe (consulté le ).
  35. « Warren Barguil : « Tactiquement, j'ai couru juste » », sur Team Arkea Samsic, (consulté le ).
  36. « Mondiaux : les Bleus avec Julian Alaphilippe et Guillaume Martin », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  37. François Bonnefoy, « Mondiaux - La sélection française dévoilée autour d'Alaphilippe », sur cyclismactu.net, (consulté le ).
  38. Nicolas Mabyle, « Warren Barguil : « C’est complètement débile » », sur directvelo.com,
  39. Tour de France 2021 : Warren Barguil ne prendra pas le départ de la 14e étape
  40. Warren Barguil remporte le Tour du Limousin
  41. Cyclisme. Après une chute à l’entraînement, Warren Barguil souffre d’une fracture du bassin
  42. Clément Labat-Gest, « Dopage - Barguil : «Je sais à quoi correspond ma ligne de conduite» », sur cyclismactu.net,
  43. « Warren Barguil, changement de style et ambitions maximales pour les Ardennaises », sur Eurosport, (consulté le )
  44. L'Équipe, « Warren Barguil viré de la course par Sunweb », (consulté le ).
  45. « Bresset et Barguil lauréats 2013 du Trophée des Sports », sur sportbreizh.com, (consulté le ).
  46. « Victoires de la Bretagne. Tous les lauréats », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  47. « Victoires de la Bretagne. Les lauréats », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  48. « DVD "Warren Barguil, en route vers les sommets" ».
  49. « EXCLUSIF. Warren Barguil : « Petit, j’écoutais aussi les matches à la radio avec Eugène Saccomano » », Ouest France,‎ (lire en ligne Accès limité)

Voir aussi

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Liens externes

Information

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