Directrice de cabinet du Premier ministre | |
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Secrétaire générale Paris | |
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Pierre Guinot-Deléry (d) Philippe Chotard (d) |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Véronique Bédague |
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Véronique Bédague ou Véronique Bédague-Hamilius[a], née en le à Wavrans-sur-l'Aa (Pas-de-Calais), est une haut-fonctionnaire.
Directrice générale de Nexity depuis le , elle a auparavant travaillé dans le secteur public. Elle a notamment été économiste au Fonds monétaire international entre 1994 et 1997, conseillère de Laurent Fabius, secrétaire générale de la mairie de Paris entre 2008 et 2014 et directrice de cabinet du Premier ministre, Manuel Valls.
Véronique Marguerite Madeleine Bédague[1] naît le à Wavrans-sur-l'Aa dans le département du Pas-de-Calais, du mariage de Michel Bédague et de Marguerite Chuffart[2] en 1962 au Touquet-Paris-Plage.
Mariée à Jérôme Hamilius, haut fonctionnaire luxembourgeois[3], le couple a deux enfants : Hugues et Claire[2].
Elle est diplômée en 1984 de l'Institut d'études politiques de Paris et en 1987 de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec)[2].
En 1988, Véronique Bédague intègre la promotion Jean-Monnet de l'École nationale d'administration. À sa sortie en 1990, elle est nommée au ministère de l'Économie et des Finances : chargée du budget puis en 1992, chargée de la synthèse budgétaire à la direction du budget. En 1994, elle est nommée économiste au département des finances publiques au Fonds monétaire international à Washington. Elle revient en France en 1997 où elle est nommée chef du bureau chargé du budget de l'Éducation nationale puis en 1999, chef du bureau chargé des comptes sociaux à la direction du budget du ministère de l'Économie et des Finances. De 2000 à 2002, elle est conseillère technique chargée de la synthèse budgétaire au cabinet de Laurent Fabius, alors ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, et de Florence Parly, secrétaire d’État chargée du Budget[2].
Elle pilote notamment le dossier de la loi organique aux lois de finances (LOLF)[4].
En 2002, elle est nommée directrice des Finances de la mairie de Paris puis en 2008 secrétaire générale de la mairie[2].
En , Véronique Bédague est nommée en conseil des ministres ambassadrice déléguée aux investissements internationaux[5], présidente de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii) et directrice générale d'Ubifrance, agence française pour le développement international des entreprises. Elle est chargée de la fusion des deux établissements qui deviendront par la suite Business France[3].
Le , elle est nommée directrice de cabinet de Manuel Valls[6],[7],[8], à sa prise de fonction comme Premier ministre. Première femme à occuper le poste de directeur du cabinet du Premier ministre, elle est considérée par de nombreux médias français comme la « caution économique » de Manuel Valls[9], ce dernier s'étant jusque-là centré sur les questions liées à la sécurité, du fait de son poste de ministre de l'Intérieur[10].
Véronique Bédague-Hamilius est, en 2018, l'un des présidents du comité action publique 2022[11].
Elle est nommée secrétaire générale de Nexity en 2017. Le , le conseil d’administration de Nexity vote la dissociation des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général, ainsi que la nomination de Véronique Bédague en qualité de directrice générale[12].
Le , elle publie une tribune dans Le Journal du dimanche où elle plaide pour remplacer le ministère du Logement par un ministère régalien de la Ville de demain[13].
En , la presse évoque son nom pour succéder à Jean Castex au poste de Premier ministre[14],[15],[16]. Elle décline la proposition après une entrevue avec le président de la République[17].
Véronique Bédague-Hamilius est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite puis promue au grade d'officier le au titre de « présidente-directrice générale d'une société spécialisée dans l'immobilier d'entreprise ; 29 ans de services. »[1].
Le , elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « ancien chef de bureau au ministère, secrétaire générale d'une mairie ; 23 ans de services »[18].
En , le quotidien Les Échos la classe en no 6 des femmes les plus influentes sur les réseaux sociaux[19].
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