Unai Emery | ||
Unai Emery avec Arsenal en 2019. | ||
Situation actuelle | ||
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Équipe | Villarreal CF (entraîneur) | |
Biographie | ||
Nom | Unai Emery Etxegoien | |
Nationalité | Espagnol | |
Naissance | ||
Lieu | Fontarrabie (Espagne) | |
Taille | 1,81 m (5′ 11″) | |
Période pro. | 1990 – 2005 | |
Poste | Milieu de terrain puis entraîneur | |
Parcours senior1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1990-1995 | Real Sociedad B | 39 (2) |
1995-1996 | Real Sociedad | 5 (1) |
1996-2000 | CD Toledo | 126 | (2)
2000-2002 | Racing de Ferrol | 61 (7) |
2002-2003 | CD Leganés | 28 (0) |
2003-2005 | Lorca Deportiva | 31 (1) |
Équipes entraînées | ||
Années | Équipe | Stats |
2004-2006 | Lorca Deportiva | 34v 16n 20d |
2006-2008 | UD Almería | 39v 20n 25d |
2008-2012 | Valence CF | 113v | 56n 50d
2012 | Spartak Moscou | 12v 3n 11d |
2013-2016 | Séville FC | 106v 45n 56d |
2016-2018 | Paris SG | 87v 15n 12d |
2018-2019 | Arsenal FC | 43v 15n 20d |
2020- | Villarreal CF | 30v 15n 9d |
1 Compétitions officielles nationales et internationales. Dernière mise à jour : 6 mai 2021 |
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Unai Emery Etxegoien, né le à Fontarrabie (Espagne), est un footballeur espagnol, reconverti entraîneur.
Durant sa carrière de joueur, il occupe le poste de milieu de terrain et joue principalement en deuxième division espagnole dans les années 1990. Il décide ensuite d'entamer une carrière d'entraîneur. Il entraîne alors en majorité des clubs de Liga, comme Valence CF ou le Séville FC. Avec ce dernier, il remporte consécutivement trois Ligue Europa en 2014, 2015 et 2016, ce qui permet au club andalou d'avoir le meilleur palmarès dans cette compétition.
Nommé entraîneur du Paris Saint-Germain en 2016, Unai Emery perd le titre de champion de France lors de sa première saison au profit de l'AS Monaco et vit une humiliation face au FC Barcelone en huitième de finale retour de Ligue des Champions perdant 6-1 après l'avoir emporté 4-0 au match aller. L'année suivante, malgré le regain de tous les titres nationaux (championnat, coupe de France, coupe de la Ligue, Trophée des Champions), il échoue de nouveau en huitième face au Real Madrid, double tenant du titre. Son bilan est jugé globalement négatif, notamment pour ses échecs sur la scène européenne.
Le , il signe avec le club d'Arsenal succédant à Arsène Wenger, manager des Gunners pendant 22 ans. Il est limogé le .
Il rejoint Villarreal CF le et remporte l’Europa League dès sa première saison. Après ce nouveau sacre il devient le premier entraîneur à remporter 4 fois la Ligue Europa.
Né à Fontarrabie au Pays basque en 1971, Unai est issu d'une famille de footballeurs : son grand-père était le gardien du Real Unión de Irún dans les années 1920 et 1930, vainqueur de la Coupe d'Espagne de football à deux reprises, son père était lui aussi gardien professionnel ayant joué notamment pour le Deportivo de La Corogne ou encore le Recreativo de Huelva, un de ses oncles joua au CD Logroñés et au Real Unión de Irún.
Doté d'un certain potentiel avec un bon pied gauche et une vision de jeu, il entreprend une formation de milieu de terrain gauche dans le club espagnol de la Real Sociedad mais n'est jamais retenu en équipe première à cause d'une blessure et une concurrence trop grande[1]. Il décide alors à vingt-quatre ans de se tourner vers la deuxième division espagnole, après seulement cinq apparitions avec son club formateur[2]. En Segunda Division, il joue un total de 215 matchs, avec les clubs du CD Toledo entre 1996 et 2000, puis du Racing de Ferrol, et du CD Leganés entre 2000 et 2003[2].
Il met un terme à sa carrière de joueur en 2004, à 34 ans, avec le Lorca Deportiva CF, en troisième division.
Après une blessure très sérieuse au genou au cours de la saison 2004-2005, il est nommé entraîneur du club de Lorca Deportiva CF en par son président qui lui fixe comme objectif de se maintenir en Segunda Division B alors que le club coule au classement. Six mois après sa nomination, il est promu en seconde division espagnole pour la première fois dans l'histoire du club après une victoire en play-offs contre le club d'Alicante à Irun, terre de son enfance[3],[1].
Durant sa deuxième saison au Lorca Deportiva CF en Liga Adelante, il termine cinquième du championnat avec un total de 69 points, à seulement cinq unités de la promotion en première division[4]. Le club est cependant relégué la saison suivante, après le départ d'Emery.
En 2006, il devient l'entraîneur du UD Almería, toujours en seconde division[5]. Comme avec son club précédent, il est promu, mais cette fois-ci, dans l'élite espagnole en Liga en 2007 après une première saison brillante où il termine deuxième du championnat avec 80 points et la meilleure attaque[6]. En première division durant la saison 2007-2008, il permet au club andalou de se maintenir dans l'élite avec une huitième place inespérée[7].
Après ses deux saisons avec l'UD Almería, il est promu entraîneur du club de Valence CF en 2008, succédant à Ronald Koeman[8]. Avec Emery, le club valencien espère trouver la stabilité.
Durant sa première saison aux commandes du club, il termine sixième du championnat avec à la clef une qualification en Ligue Europa, malgré les problèmes financiers de la formation valencienne. Parallèlement pour sa première campagne européenne, il mène son équipe jusqu'en seizième de finale de la Coupe UEFA, en perdant dans les prolongations contre le Dynamo Kiev. En Copa del Rey, il est cependant éliminé en quarts de finale par le Séville FC.
La saison suivante est beaucoup plus prometteuse pour Emery puisque Valence termine à la troisième place de la Liga, ce qui permet au club de retrouver le haut niveau européen avec la Ligue des champions de l'UEFA après deux ans d'absence. Durant cette saison, il emmène son équipe en quarts de finale en Ligue Europa, contre le futur vainqueur, l'Atletico Madrid. Il prolonge d'un an son contrat avec Valence en [9].
Durant la saison 2010-2011, il termine encore une fois à la troisième place du championnat espagnol, malgré les départs importants de David Silva et David Villa. Il gagne son premier match en Ligue des champions (4-0) contre le club turc Bursaspor en et sera éliminé quelques mois plus tard en huitièmes de finale contre les Allemands de Schalke 04.
Sa quatrième saison en 2011-2012 voit Emery terminer pour la troisième fois consécutive à la dernière place du podium du championnat, le club trouvant enfin sa stabilité en continuant de se qualifier en Ligue des champions de l'UEFA. Cependant, dans cette compétition, il est éliminé en phase de groupes mais parvient, en étant reversé en Ligue Europa à mener son club en demi-finale, battu encore une fois par le futur vainqueur l'Atletico Madrid. Il quitte Valence à l'issue de cette saison en [10].
Le , le président du Spartak Moscou Leonid Fedun annonce qu'Emery devient l'entraîneur de l'équipe première pour les deux prochaines saisons[11]. Il est cependant limogé en novembre de la même année après une série de mauvais résultats, et notamment un derby perdu (1-5) contre le Dynamo Moscou[12].
Emery fait son retour en Espagne au Séville FC en , succédant à Míchel lui également limogé après une ultime défaite face à Valence (0-2) et une douzième place[13]. Il termine sa demi-saison à une modeste neuvième place en Liga qui lui permet cependant d'obtenir un billet pour la Ligue Europa, profitant des exclusions européennes de Malaga CF et du Rayo Vallecano.
Au cours de la saison 2013-2014, Emery associé à son directeur sportif Monchi entame un recrutement prometteur avec les achats de Kevin Gameiro en provenance du PSG ainsi que Carlos Bacca[14]. Ce projet est mis en place pour répondre aux ventes de cadres vers Angleterre tels que Jesús Navas et Alvaro Negredo. Malgré un début de saison mitigé, il termine à la cinquième place du championnat et la quatrième attaque derrière le trio FC Barcelone, Real Madrid et Atletico Madrid. Il remporte également sa première Ligue Europa, après avoir atteint les demi-finales avec Valence, en battant le Benfica Lisbonne en finale aux tirs au but et en éliminant des favoris pour le titre comme son ancien club valencien et le FC Porto[15].
Durant sa deuxième saison pleine au club en 2014-2015, il place Séville au haut niveau espagnol en terminant une nouvelle fois à la cinquième place . Il dispute aussi la Supercoupe de l'UEFA en août qu'il perd (0-2) contre le Real Madrid, tenant du titre de la Ligue des champions. Il remporte en fin de saison sa deuxième Ligue Europa consécutive contre le Dnipro Dnipropetrovsk, confirmant alors ses bonnes performances sur le plan européen[16].
Fort de sa victoire en Ligue Europa, Emery et le club andalou sont qualifiés en Ligue des champions de l'UEFA. Avec un groupe très difficile, composé de la Juventus FC, de Manchester City et du Borussia Mönchengladbach, il n'arrive pas à passer cette phase mais est reversé en Ligue Europa, compétition « fétiche » de l'entraîneur espagnol. Il réalise un record historique en empochant pour la troisième fois consécutive cette compétition en battant le Liverpool FC (1-3), pourtant favori[17]. Du côté du championnat, il redescend à la septième place notamment à cause d'une fin de saison ponctuée de 7 défaites en 9 matchs. Cette déception en Espagne est corrigée par une finale en Copa del Rey contre le FC Barcelone, la formation d'Emery étant battue de justesse en prolongations[18].
Le , le Séville FC annonce dans un communiqué la rupture du contrat d'Unai Emery[19].
Le , Unai Emery succède à Laurent Blanc comme entraîneur de l'équipe parisienne en signant un contrat de trois ans dont une en option[20]. Dès lors, il participe au recrutement d'Hatem Ben Arfa, Grzegorz Krychowiak (son ancien joueur à Séville), Thomas Meunier ainsi que le madrilène Jesé Rodriguez[21]. L'intersaison est également marqué par le départ de Zlatan Ibrahimović, meilleur buteur du club, parti libre à Manchester United. Une décision que regrettera plus tard Unai Emery[22],[23].
Le , il remporte le Trophée des Champions contre l'Olympique Lyonnais (4-1) pour son premier match officiel en tant qu'entraîneur du PSG[24]. Le jeu rapide, vertical et l'apport offensif des latéraux ainsi que le pressing permanent sur le porteur du ballon sont salués par les observateurs[25]. Après un début de saison difficile, marqué par une défaite à Monaco (3-1), le PSG d'Unai Emery remporte une large victoire sur la pelouse de Caen lors de la 5e journée de championnat (6-0), marqué par un quadruplé d'Edinson Cavani. Mais la semaine suivante est ponctuée par une deuxième défaite face à Toulouse (2-0).
Arrivé avec un nouveau projet de jeu, Emery doit s’adapter aux caractéristiques de son équipe : il renonce au système en 4-2-3-1 prévu au départ pour Javier Pastore et le jeu de transition souhaité et revient à un 4-3-3 mieux adapté au jeu de possession du PSG et notamment celui de son milieu Thiago Motta[22]. Tranchant avec son prédécesseur, Emery met en effet un terme aux statuts dont bénéficiaient certains joueurs la saison dernière, écarte Hatem Ben Arfa de l'équipe première à plusieurs reprises[26] et met en concurrence ses deux gardiens de but Kevin Trapp et Alphonse Areola.
Les six premiers mois d'Unai Emery au PSG sont critiqués[27], l'équipe ne terminant que troisième du classement à mi-saison avec quatre défaites au compteur en championnat et une deuxième place de son groupe en Ligue des champions derrière Arsenal. Après la trêve hivernale, l'équipe semble aller mieux. Après s'être imposé en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux (1-4), le PSG réalise un exploit en battant le FC Barcelone 4-0 en Ligue des Championsau au Parc des Princes (match aller des huitièmes de finale). Cette performance est qualifiée de « match référence » de l'ère Emery par la presse[28], l'entraîneur parisien qualifiant lui-même cette rencontre « illustrant le mieux la mentalité et le jeu [qu'il] voulait pour Paris »[22].
Cependant, ce succès est balayé lors du match retour au Camp Nou par une lourde défaite (6-1) (qualifiée de remontada) qui élimine le Paris Saint-Germain de la Ligue des champions[29]. Une première historique après une avance de quatre buts à l'aller dans la compétition[30]. La fébrilité d'Emery sur le banc alors que le score n'était que de 3-1 à quelques minutes de la fin, est pointée du doigt par les observateurs lui attribuant une grande partie de cette humiliation[31],[32]. Plus tard, l'Espagnol déclarera que ce sont les « décisions d'arbitrage » qui ont conduit l'élimination du PSG[22].
Après le traumatisme barcelonais, le PSG remporte un mois plus tard sa septième Coupe de la ligue face à Monaco (4-1) dans un match où il fait parler sa puissance offensive[33]. Malgré de très bon résultats sur l'année 2017, le PSG perd le titre de champion de France au profit de l'AS Monaco, après une défaite à Nice (3-1)[34] brisant sa série de quatre titres consécutifs[35]. Emery remporte malgré tout la finale de la Coupe de France contre Angers (1-0) au terme de sa première saison[36].
À l'été 2017, le PSG réalise un mercato XXL avec l'arrivée de Mbappé et surtout Neymar en provenance du Barça donnant beaucoup d'ambition aux parisiens pour la saison 2017-18. Grâce à son trio d'attaque Mbappé, Cavani et Neymar (surnommé la « MCN »), le jeu d'Emery gagne en vitesse[22] et permet au PSG de survoler le championnat. Les joueurs de la capitale réalisent de grosses performances face au Bayern Munich (3-0) en Ligue des Champions[22] - ils finissent en tête du groupe avec un record de but à la clé - ou lors d'un match nul arraché contre Marseille (2-2). En huitième-de-finale aller contre le Real Madrid, le PSG domine mais s'incline finalement (3-1)[22]. Lors de ce match, Unaï Emery décide de laisser sur le banc son capitaine Thiago Silva, provoquant une scission entre les deux hommes[22]. Quelques semaines plus tard, la préparation du match retour est perturbée par la blessure de Neymar, star du dispositif de l'entraîneur espagnol, dont les Parisiens ne se relèveront pas, éliminés par les futurs vainqueurs de la compétition[22].
Le parcours en coupe d'Europe stoppé, le crédit d'Unaï Emery est mis à mal chez les supporters et ses dirigeants[37]. Le Basque remporte tout de même deux derniers trophées, la Coupe de la Ligue et la Coupe de France réalisant un nouveau quadruplé pour Paris, avant de quitter le club[38]. Le , il annonce son départ du PSG[39] puis est sacré, le mois suivant, meilleur entraîneur du Championnat de France de la saison 2017-2018[40].
Son bilan parisien est contrasté[41]. S'il a permis au club de garnir son palmarès national (sept trophées)[42], Unai Emery n'aura pas dépassé les huitièmes de finale en Ligue des Champions, pourtant un objectif majeur du PSG[43], ayant pris part notamment à la « remontada » face au Barça, considérée comme la pire humiliation de l'histoire en Coupe d'Europe[44]. En outre, les observateurs ont également relevé sa difficulté à imposer son système tactique, gérer les égos des stars et à communiquer en français face aux médias[45]. Interrogé sur son aventure parisienne dans une interview à France Football, Emery défendra son bilan et avouera qu'il aurait pu toutefois « convaincre encore plus certains joueurs de la direction qu'il souhaitait prendre »[22],[46].
Le , Arsenal FC officialise la signature de l'entraîneur espagnol où il succède à Arsène Wenger[47].
Tout en se reposant sur l'ossature de l'effectif mené par Arsène Wenger, Emery mise sur de jeunes talents tels que Lucas Torreira et Matteo Guendouzi pour lancer le nouveau cycle du club.
Pour sa première saison sur le banc d'Arsenal, Unai Emery parvient à emmener l'équipe en finale de la Ligue Europa après avoir éliminé le BATE Borisov, Rennes, Naples et Valence. Arsenal perd néanmoins la finale face au voisin Chelsea le à Bakou (Azerbaïdjan) sur le score de 4-1[48]. Arsenal n'avait plus connu de finale de coupe d'Europe depuis la finale de Ligue des champions perdue face au FC Barcelone le au Stade de France (Saint-Denis).
Néanmoins, l'équipe ne termine que 5e du championnat d'Angleterre 2018-2019 à 1 point de Tottenham et échoue pour la deuxième année consécutive à se qualifier pour la Ligue des champions. Malgré un bon total de 70 points, Arsenal paie une série de défaites contre Everton, Wolverhampton et Crystal Palace en fin de saison qui lui coûte la qualification.
Le , le lendemain d'une défaite à domicile face à l'Eintracht Francfort (1-2) en Ligue Europa, Arsenal FC annonce son départ du club.[49],[50]
Le , il signe avec Villarreal CF.
Le 7 mai 2021, il qualifie le club en finale de la Ligue Europa en éliminant son ancien club, Arsenal FC, avec lequel il était déjà parvenu en finale en 2019. Il s'agit de la première finale de coupe d'Europe de l'histoire de Villareal CF. Sur le plan personnel, Unai Emery, devenu un spécialiste de la compétition, disputera sa cinquième finale de Ligue Europa avec Villarreal, le 26 mai 2021. Villarreal remportera la finale après une incroyable séance de tir aux buts, le gardien du club espagnol Rulli arrêtant le 11 ème tir de David de Gea. Emery remporte ainsi sa quatrième Ligue Europa.
Unai Emery est adepte du dispositif tactique 4-2-3-1, il explique dans le journal espagnol El Mundo vouloir mettre en place un gros pressing, un duo de récupérateurs solides et harceleurs, mais aussi un grand équilibre lorsqu'il est à la tête d'une équipe. Son style de jeu est également caractérisé par un jeu vertical intense, une récupération agressive et des contre-attaques meurtrières grâce à des latéraux techniques et rapides[51]. Il est beaucoup comparé à son compatriote Rafael Benítez puisque d'un point de vue tactique, il est axé sur l’adaptabilité en créant des équipes qui maximisent le potentiel de ses joueurs. Il met également en place une forte rotation avec ses joueurs : par exemple, à Valence il n'a jamais aligné le même onze deux fois consécutivement[52]. Il indique s'être inspiré de Pep Guardiola, Diego Simeone et Marcelo Bielsa[53].
De plus, l'entraîneur espagnol utilise principalement la vidéo pour préparer ses matchs : en effet, il explique que « mon staff et moi-même étudions les quatre derniers matchs de nos adversaires » dans une interview à Tuttosport et qu'il diffuse ses vidéos à son équipe « une heure la veille et vingt minutes le jour du match ». Durant cette même interview, il explique également que « le pressing est un point clé sur lequel j’insiste beaucoup » et ajoute qu'il veut transmettre « son dynamisme » à son équipe lors des entraînements parce qu'il considère que « vous jouez exactement comment vous vous entraînez »[54].
Le tableau suivant récapitule les statistiques d'Unai Emery durant sa carrière d'entraîneur en club, au [55] :
Saison | Club | Championnat | Coupes nationales | Coupes continentales | Supercoupes | Total | % Victoires | |||||||||||||||||||
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Division | Matchs | V | N | D | Type | Matchs | V | N | D | Type | Matchs | V | N | D | Type | Matchs | V | N | D | Matchs | V | N | D | - | ||
2004-2005 | Lorca Deportiva CF | Segunda División B | 21+4 | 12+3 | 4+0 | 5+1 | 2 | 0 | 0 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 27 | 15 | 4 | 8 | 55.56% | |
2005-2006 | Lorca Deportiva CF | Liga Adelante | 42 | 19 | 12 | 11 | 1 | 0 | 0 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 43 | 19 | 12 | 12 | 44.19% | |
2004-2006 | Total Lorca Deportiva | - | 67 | 34 | 16 | 17 | 3 | 0 | 0 | 3 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 70 | 34 | 16 | 20 | 48.57% | |
2006-2007 | UD Almería | Liga Adelante | 42 | 24 | 8 | 10 | 2 | 1 | 1 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 44 | 25 | 9 | 10 | 56.82% | |
2007-2008 | UD Almería | Liga BBVA | 38 | 14 | 10 | 14 | 2 | 0 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 40 | 14 | 11 | 15 | 35% | |
2006-2008 | Total UD Almería | - | 80 | 38 | 18 | 24 | 4 | 1 | 2 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 84 | 39 | 20 | 25 | 46.43% | |
2008-2009 | Valence CF | Liga BBVA | 38 | 18 | 8 | 12 | 6 | 4 | 1 | 1 | C3 | 8 | 3 | 5 | 0 | Esp | 2 | 1 | 0 | 1 | 54 | 26 | 14 | 14 | 48.15% | |
2009-2010 | Valence CF | Liga BBVA | 38 | 21 | 8 | 9 | 4 | 1 | 2 | 1 | C3 | 14 | 6 | 7 | 1 | - | - | - | - | - | 56 | 28 | 17 | 11 | 50% | |
2010-2011 | Valence CF | Liga BBVA | 38 | 21 | 8 | 9 | 4 | 2 | 1 | 1 | C1 | 8 | 3 | 3 | 2 | - | - | - | - | - | 50 | 26 | 12 | 12 | 52% | |
2011-2012 | Valence CF | Liga BBVA | 38 | 17 | 10 | 11 | 8 | 4 | 2 | 2 | C1+C3 | 6+8 | 2+4 | 2+1 | 2+3 | - | - | - | - | - | 60 | 27 | 15 | 18 | 45% | |
2008-2012 | Total Valence CF | - | 152 | 77 | 34 | 41 | 22 | 11 | 6 | 5 | - | 44 | 18 | 18 | 8 | - | 2 | 1 | 0 | 1 | 220 | 107 | 58 | 55 | 48.64% | |
2012 | Spartak Moscou | Premier-Liga | 17 | 9 | 2 | 6 | 2 | 1 | 1 | 0 | C1 | 7 | 2 | 1 | 4 | - | - | - | - | - | 26 | 12 | 4 | 10 | 46.15% | |
2012 | Total Spartak Moscou | - | 17 | 9 | 2 | 6 | 2 | 1 | 1 | 0 | - | 7 | 2 | 1 | 4 | - | - | - | - | - | 26 | 12 | 4 | 10 | 46.15% | |
2012-2013 | Séville FC | Liga BBVA | 19 | 8 | 4 | 7 | 4 | 1 | 2 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 23 | 9 | 6 | 8 | 39.13% | |
2013-2014 | Séville FC | Liga BBVA | 38 | 18 | 9 | 11 | 2 | 1 | 0 | 1 | C3 | 19 | 11 | 5 | 3 | - | - | - | - | - | 59 | 30 | 14 | 15 | 50.85% | |
2014-2015 | Séville FC | Liga BBVA | 38 | 23 | 7 | 8 | 6 | 5 | 0 | 1 | C3 | 15 | 11 | 3 | 1 | Eur | 1 | 0 | 0 | 1 | 60 | 39 | 10 | 11 | 65% | |
2015-2016 | Séville FC | Liga BBVA | 38 | 14 | 10 | 14 | 9 | 7 | 2 | 0 | C1+C3 | 6+9 | 2+5 | 0+2 | 4+2 | Eur | 1 | 0 | 1 | 0 | 63 | 28 | 15 | 20 | 44% | |
2012-2016 | Total Séville FC | - | 133 | 63 | 30 | 40 | 21 | 14 | 4 | 3 | - | 49 | 29 | 10 | 10 | - | 2 | 0 | 1 | 1 | 205 | 106 | 45 | 54 | 51.71% | |
2016-2017 | Paris Saint-Germain | Ligue 1 | 38 | 27 | 6 | 5 | CDF+CDL | 6+4 | 6+4 | 0 | 0 | C1 | 8 | 4 | 3 | 1 | Fr | 1 | 1 | 0 | 0 | 57 | 42 | 9 | 6 | 73.68% |
2017-2018 | Paris-Saint-Germain | Ligue 1 | 38 | 29 | 6 | 3 | CDF+CDL | 6+4 | 6+4 | 0 | 0 | C1 | 8 | 5 | 0 | 3 | Fr | 1 | 1 | 0 | 0 | 57 | 45 | 6 | 6 | 78.95% |
2016-2018 | Total Paris SG | - | 76 | 56 | 12 | 8 | - | 20 | 20 | 0 | 0 | - | 16 | 9 | 3 | 4 | - | 2 | 2 | 0 | 0 | 114 | 87 | 15 | 12 | 76,32% |
2018-2019 | Arsenal FC | Premier League | 8 | 6 | 0 | 2 | 1 | 1 | 0 | 0 | C3 | 2 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 11 | 9 | 0 | 2 | 81,82% | ||
2018- | Total Arsenal FC | - | 8 | 6 | 0 | 2 | - | 1 | 1 | 0 | 0 | - | 2 | 2 | 0 | 0 | - | 0 | 0 | 0 | 0 | 11 | 9 | 0 | 2 | 81,82% |
Total sur la carrière | 525 | 277 | 112 | 136 | - | 71 | 46 | 13 | 12 | - | 116 | 58 | 32 | 26 | - | 6 | 3 | 1 | 2 | 718 | 384 | 158 | 176 | 53,48% |
Période | Club | Titres |
---|---|---|
- | Lorca Deportiva CF | Aucun titre |
- | UD Almería | Aucun titre |
- | Valence CF | - Finaliste de la Supercoupe d'Espagne 2008 |
- | Spartak Moscou | Aucun titre |
- | Seville FC | - Ligue Europa 2013-2014
- Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA - Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA - Finaliste de la Coupe d'Espagne |
- | Paris Saint-Germain | - Trophée des champions 2016 - Coupe de la Ligue 2017 - Vice-champion de Ligue 1 2017 - Coupe de France 2017 |
- | Arsenal FC | - Finaliste de la Ligue Europa 2018-2019 |
- en cours | Villarreal CF | - Ligue Europa 2020-2021
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