Un balcon sur la mer

Un balcon sur la mer
Réalisation Nicole Garcia
Scénario Nicole Garcia
Jacques Fieschi
Frédéric Bélier-Garcia
Natalie Carter
Acteurs principaux
Sociétés de production EuropaCorp
Les Productions du Trésor
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 105 minutes
Sortie 2010


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Un balcon sur la mer est un film français réalisé par Nicole Garcia, sorti en 2010.

Résumé du film

Fin des années 1980. Marc, la quarantaine, marié, père de famille, vit à Aix-en-Provence, près de la Méditerranée. Agent immobilier dans l'agence de son beau-père, il mène une vie tranquille. Alors qu'il fait visiter une maison à vendre, il croise une femme qui veut acheter cette maison pour le compte d’un marchand de biens et dont le visage lui semble familier.

Le soir, il pense qu'il s'agit de Cathy, son amour d'enfance, quittée à douze ans lorsque sa famille dut fuir Oran, dans les années 1960, en pleine guerre d'Algérie. Troublé par cette rencontre, il se remémore son amour d’enfance, il la revoit et passe une tendre nuit avec elle dans un hôtel. Au matin, elle le quitte sans lui donner ses coordonnées, en lui disant simplement qu’ils se reverront le jour de la signature du compromis de vente chez le notaire. Ils se revoient ce jour-là mais après elle disparaît de nouveau, bien que lui ayant promis de le revoir à son hôtel.

Marc apprend entre-temps, de sa mère et sa sœur, que Cathy est morte avec son père dans un attentat, peu après son propre départ précipité vers la France avec ses parents, ce qui veut dire que la femme avec laquelle il vient de renouer ne peut pas être Cathy. Il mène son enquête, partagé entre espoir et doute, car il s’est de nouveau follement épris de celle qu’il croit être Cathy. Au fil de ses investigations, il découvre que « Cathy » est mêlée plus ou moins malgré elle à une opération immobilière frauduleuse montée par un des collègues de Marc.

Il s'avère qu'en réalité, la jeune femme était la meilleure amie de Cathy, Marie-Jeanne, qui était amoureuse de Marc lorsqu’ils étaient tous ensemble. Marc l'avait côtoyée, mais ignorée, car à l’époque il n’avait d’yeux que pour Cathy. Cette dernière est bien morte en Algérie, et la famille de Marc n'en avait rien dit à l’époque, pour ne pas attrister encore plus le jeune garçon qu'il était.

Quelques mois plus tard, alors que Marc est séparé de sa femme et vit seul, il revoit Marie-Jeanne (la fausse Cathy) qui lui avoue avoir toujours été amoureuse de lui et souffert en silence dans l’ombre. Elle n’a jamais dit être Cathy (c'était Marc qui en était persuadé) mais éprouvant encore de l’amour pour lui, elle n’a pas eu le courage de le détromper. Ils se revoient quelque temps plus tard et Marc lui dit qu’il va revenir sur les lieux de son enfance, mais elle avoue ne pas en avoir le courage. L'avant-dernière scène du film se déroule à Oran où Marc, en pleurs, revient sur la terrasse de l'immeuble où lui et Cathy, enfants, ont passé de tendres moments ensemble.

Fiche technique

Distribution

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Réception critique

La réception critique du film a été globalement positive. Le Figaroscope y voit un film « à la Hitchcock » et « romanesque »[1]. Le Parisien loue le « scénario magnifique » et relève « d'habiles flashbacks ».

Autour du film

  • Le nom du héros, Marc Palestro, évoque la ville de Palestro, ancien nom de Lakhdaria pendant la colonisation française, commune de Haute Kabylie en Algérie, ainsi que la bataille (1859) et l'embuscade (1956) du même nom. À noter que, dans le générique de début, se trouve une erreur : on y voit la place des trois horloges qui se situait à Alger, et non à Oran (c'est cette ville dont le principal personnage est originaire), alors que les autres images représentent Oran (notamment la mairie et ses lions et le Théâtre municipal). Le tout est retravaillé : les rues sont vides et figées. La diffusion à la radio du tube C'est la ouate, ainsi que les modèles de voitures vues dans les rues, permettent de situer l'action principale dans les années 80.
  • La place des trois horloges d’Alger a en son centre trois horloges au-dessus de quatre globes lumineux. Dans le générique de début, les globes lumineux sont au-dessus des trois horloges. Il s’agit bien d’une place d’Oran nommée aujourd’hui place Abdelmalek Ramdane. On reconnaît aussi facilement les troncs d’arbres peints en blanc de l’avenue Loubet, maintenant avenue Larbi Tbessi.

Notes et références

  1. Olivier Delcroix, « Un balcon sur la mer », Le Figaro, 15 décembre 2010.

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