Naissance |
Belfort (France) |
---|---|
Nationalité |
![]() |
Profession | Acteur |
Films notables |
Un prophète Grand Central Le Passé Samba Réparer les vivants |
Séries notables | Le Serpent |
Tahar Rahim, né le à Belfort, est un acteur français. Il reçoit le César du meilleur acteur 2010 pour le film Un prophète. Sa carrière prend par la suite une dimension internationale. Il joue notamment le rôle du tueur en série Charles Sobhraj dans la mini-série Le Serpent (2021).
Tahar Rahim est issu d'une famille modeste algérienne, originaire d'Oran[1],[2],[3] (son père y était professeur d'arabe, avant de devenir ouvrier en France[4],[5]), composée de dix enfants[5]. Il grandit dans le quartier des Résidences à Belfort et passe son temps dans les salles de cinéma qu'il fréquente dès son adolescence. À ce propos, dans Libération Next, il déclare qu'il était « dans une semi-hypnose »[6]. Il fait ses études au lycée Condorcet de Belfort, puis, après avoir « [perdu] deux ans en fac de sport puis de maths-informatique », il fait des études cinématographiques à l'Université Paul-Valéry de Montpellier[7],[5]
Pendant qu'il poursuit ses études à l'université, il joue dans le docufiction de Cyril Mennegun, Tahar l'étudiant qui s’inspire[6] largement de la vie du futur comédien en 2005. Après ses études de cinéma, il participe à la série évènement de Canal+, la Commune, puis fait une brève apparition dans le film À l'intérieur d'Alexandre Bustillo et Julien Maury, la même année.
Son premier grand rôle lui est donné par Jacques Audiard en 2009 dans Un prophète qui reçoit un accueil critique très favorable de la presse lors de sa présentation au Festival de Cannes, notamment pour sa performance d'acteur[8],[9],[10]. Il y interprète le rôle de Malik qui lui vaut le prix du meilleur comédien européen 2009 et le prix Lumières du meilleur acteur en 2010 mais surtout le César du meilleur espoir masculin et celui du meilleur acteur lors de la 35e cérémonie des César le . Ce second doublé pour un comédien[11] décide l'Académie des Césars à modifier le règlement l'année suivante afin d'interdire le cumul de nominations pour un même rôle dans différentes catégories[12],[13].
L'année 2011 est marquée par la sortie de quatre longs-métrages : tout d'abord, l'acteur entame une carrière internationale en incarnant un prince picte dans le péplum L'Aigle de la Neuvième Légion, réalisé par Kevin Macdonald, porté par Channing Tatum et Jamie Bell. La même année, il défend aussi des premiers rôles : un jeune algérien durant la Seconde Guerre mondiale dans le film indépendant français Les Hommes libres, d'Ismaël Ferroukhi. Puis il joue un jeune français s'éprenant d'une chinoise dans le film d'auteur Love and Bruises de Lou Ye. Enfin, il est la tête d'affiche de la grosse production internationale Or noir de Jean-Jacques Annaud[14].
L'année suivante, il fait partie du jury des longs métrages du Festival du film asiatique de Deauville présidé par Elia Suleiman. Il partage aussi l'affiche du drame social À perdre la raison, de Joachim Lafosse, avec Émilie Dequenne.
En 2013, il tient les premiers rôles de trois projets médiatisés : le drame multi-récompensé Le Passé d'Asghar Farhadi avec Bérénice Bejo ; la romance sociale Grand Central de Rebecca Zlotowski, qui l'oppose cette fois à Léa Seydoux. Durant l'année 2014, il joue avec Omar Sy dans la comédie dramatique Samba d'Éric Toledano et Olivier Nakache ; puis il joue un cambrioleur bienveillant pour la comédie familiale Le Père Noël d'Alexandre Coffre. Enfin, il tient le premier rôle du film indépendant The Cut de Fatih Akın.
Durant le Festival de Cannes 2015, il fait partie du jury Un certain regard présidé par la comédienne italo-américaine Isabella Rossellini. Il vient aussi y défendre le drame Les Anarchistes, écrit et réalisé par Élie Wajeman[15]. Il revient aussi à la télévision pour la série franco-britannique Panthers.
L'année 2017 est marquée par la sortie de deux projets plus discrets : le drame fantastique Le Secret de la chambre noire de Kiyoshi Kurosawa et le film d'auteur Le Prix du succès de Teddy Lussi-Modeste.
En 2018, il tient le rôle principal (celui de l'agent du FBI Ali Soufan) dans la série américaine The Looming Tower, qui évoque les ratés de la communication entre la CIA et le FBI menant aux attentats du 11 septembre 2001[16]. Il joue aussi dans le drame indépendant américain Marie Madeleine de Garth Davis, où il incarne Judas. Enfin, il partage l'affiche de la romance indépendante Joueurs de Marie Monge.
Il fait en 2019 partie du quatuor central du film indépendant américain The Kindness of Strangers de Lone Scherfig.
En 2020, il joue aux côtés de sa femme, Leïla Bekhti dans la première série de Damien Chazelle, The Eddy. Il tient aussi le rôle principal de Mohamedou Ould Slahi dans Désigné coupable (The Mauritanian) de Kevin Macdonald.
Dans la mini-série Le Serpent, diffusée sur BBC One puis Netflix en 2021, il incarne Charles Sobhraj, un tueur en série français de touristes dans le sud-est asiatique au milieu des années 1970.
Depuis 2010, Tahar Rahim est marié avec l'actrice Leïla Bekhti, qu'il a rencontrée sur le tournage du film Un prophète[17]. Le , Leïla Bekhti donne naissance à leur premier enfant, un garçon prénommé Souleiman[18]. En février 2021, elle accouche de leur deuxième enfant, une fille[19].
Article Tahar Rahim en français Wikipedia a pris les places suivantes dans le classement local de popularité:
Le contenu présenté de l'article Wikipédia a été extrait en 2021-06-13 sur la base de https://fr.wikipedia.org/?curid=3854251