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Sylvie Retailleau | |
Sylvie Retailleau en 2018. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche | |
En fonction depuis le (11 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Élisabeth Borne |
Gouvernement | Borne |
Prédécesseur | Frédérique Vidal |
Présidente de l'université Paris-Saclay | |
En fonction depuis le (2 ans, 2 mois et 29 jours) |
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Prédécesseur | Françoise Moulin-Civil Alain Sarfati (Paris-XI) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nice (Alpes-Maritimes) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Indépendante |
Diplômée de | ENS Paris-Saclay Université Paris-Sud (doctorat) |
Profession | Physicienne, professeur des universités |
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Ministre française de l'Enseignement supérieur | |
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Sylvie Retailleau, née Sylvie Galdin le 24 février 1965 à Nice (Alpes-Maritimes), est une physicienne française. Elle est présidente à partir de 2016 de l'université Paris-Sud (devenue université Paris-Saclay), et ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement Élisabeth Borne depuis le .
Sylvie Galdin est née le [réf. nécessaire].
Après des études en classes préparatoires au lycée Dumont-d'Urville de Toulon, Sylvie Retailleau intègre le département EEA (Électronique, Électrotechnique et Automatique) de l'ENS Cachan (ENS Paris-Saclay depuis 2016), puis passe l'agrégation de sciences physiques (option physique appliquée) en 1988 et obtient un doctorat en sciences à l'université Paris-Sud en 1992[1].
Elle commence sa carrière en tant que chercheuse au sein de l'Institut d'électronique fondamentale (IEF) de Paris-Sud/CNRS et porte ses activités sur l'étude théorique de la physique des composants semi-conducteurs pour l’électronique avancée. Elle étudie les dispositifs à hétérojonctions IV-IV en technologie bipolaire et à effet de champ. Ses préoccupations portent sur la modélisation des composants à effet de champ ultimes et des dispositifs de l'électronique moléculaire et quantique (structures à nanotubes de carbone, à nanocristaux de silicium).
À partir de 2001, elle est professeure à l'université Paris-Sud[2].
Entre 2007 et 2008, elle est vice-présidente du département de physique de la faculté des sciences d’Orsay, puis vice-doyenne chargée des formations de 2008 à 2011.
En parallèle de ses activités, elle est directrice du pôle Microélectronique du Centre national pour la formation en micronanoélectronique (CNFM) entre 2004 et 2016, et siège au conseil d'administration de l’ENS Paris-Saclay à partir de 2013, au conseil d’École Télécom ParisTech à partir de 2014 et au conseil d’administration du lycée Blaise Pascal de la ville d'Orsay à partir de 2014.
De à , elle est doyenne de la faculté des sciences puis est élue présidente de l'université Paris-Sud jusqu'en , date à laquelle elle devient la présidente de la ComUE Paris-Saclay devenue l'université Paris-Saclay en 2020 et dont elle est la première présidente[3],[4] avec « l'ambition de créer un modèle à la française »[5]. À l'issue de sa création l’université Paris-Saclay, regroupée ou associée avec quatre grandes écoles et sept organismes de recherche, totalisant 48 000 étudiants et 9 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, se positionne à la 14e puis 13e place du classement de Shanghaï[2]. Sur la mise en application de certaines mesures de la loi de programmation pour la recherche critiquées par les chercheurs, telles que les créations de postes précaires appelés « chaires professeur junior », un élu étudiant de Paris-Saclay explique que « quand elle est mise dos au mur, elle explique qu’elle n’appréciait pas ces atteintes au système universitaire. Elle invoque très régulièrement qu’elle n’a pas le choix »[6].
Le 20 mai 2022, elle est nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche par Emmanuel Macron dans le gouvernement d'Élisabeth Borne[7],[8]. Elle a parmi ses objectifs la réforme des bourses sur critères sociaux, promise en 2017 mais que sa prédécesseure Frédérique Vidal estimait « trop complexe » à mettre en œuvre[2]. Le financement de la recherche est un autre enjeu important, avec l'objectif annoncé par Emmanuel Macron le 17 mars 2022, d'« aller plus vite et plus fort » en matière d’investissement en recherche, tandis que dans un rapport sur le financement de la recherche remis en septembre 2019 au moment de la préparation de la loi de programmation pour la recherche[9], Sylvie Retailleau avait écrit que « la France [était] au bord d’un décrochage aux conséquences graves et irréversibles »[2]. Un autre chantier miné est l'évolution des organismes de recherche et des universités, Emmanuel Macron ayant évoqué pendant sa campagne le démantèlement des premiers, appelés à se transformer en agence de moyens[2].
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