Surnoms |
Le Stade Les Rouge et Noir |
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Fondation | 1907 |
Statut professionnel | depuis le |
Couleurs | Rouge et noir |
Stade |
Stade Ernest-Wallon (19 000 places) |
Siège |
Stade Ernest-Wallon 114, rue des Troènes BP 42354 31022 Toulouse Cedex 2 |
Championnat actuel |
Top 14 (2023-2024) Coupe d'Europe (2023-2024) |
Président | Didier Lacroix |
Entraîneur |
Ugo Mola (manager) Jean Bouilhou (avants) Clément Poitrenaud (arrières) Laurent Thuéry (défense) Virgile Lacombe (mêlée) Jerome Kaino (skills) |
Joueur le plus capé | Jean Bouilhou (392) |
Meilleur buteur | Jean-Baptiste Élissalde (1776 points) |
Meilleur marqueur | Vincent Clerc (134 essais) |
Site web | www.stadetoulousain.fr |
National[1] |
Championnat de France (22) Coupe de l'Espérance (2) Challenge Yves du Manoir (4) Coupe de France (4) |
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International[1] | Coupe d'Europe (5) |
Maillots
Actualités
Le Stade toulousain[N 1] est un club de rugby à XV français fondé en 1907 et basé à Toulouse. C'est la principale section du club omnisports du même nom.
Le club, domicilié au stade Ernest-Wallon, est présidé par Didier Lacroix, qui a succédé à René Bouscatel, à la tête du club de 1992 à 2017. L'équipe première, entraînée par Ugo Mola depuis 2015, après l'avoir été par Guy Novès pendant plus de vingt ans, évolue en Top 14 et en Coupe d'Europe.
Ayant remporté vingt-deux fois le championnat de France et cinq fois la coupe d'Europe, le club est le plus titré dans les deux compétitions.
Le rugby à XV fait son apparition à Toulouse à la fin du XIXe siècle et les premiers clubs se forment dans les années 1890. Ce sont notamment les étudiants qui pratiquent ce sport dont l'existence en France est toute récente (1872). En 1896, le club « Sans soucis » est fondé et est très vite rebaptisé, Stade olympien des étudiants toulousains (SOET) en 1897. Il regroupe des étudiants de toutes les disciplines. Il se scinde bientôt puisque l'Union sportive de l'École Vétérinaire (USEV) voit le jour en 1899. À ces deux clubs s'ajoutent le Sport Athlétique Toulousain (SAT).
Néanmoins, le SOET est le club principal de la ville et le , au stade de la Prairie des Filtres à Toulouse, devant 5 000 spectateurs, il s'incline face au Stade français en finale du championnat de France, sur le score de 16 à 8.
En 1905, l'USEV (couleur gris) et le SAT (couleurs jaune et noir) fusionnent pour s'appeler le Véto-Sport toulousain (maillot gris, culotte noir).
En 1907, la fusion des deux clubs toulousains (le SOET et le Véto-sport) donne naissance au Stade olympien et Véto-sport toulousain qui par souci d'indispensable raccourci s’appellera le Stade toulousain. La même année, l'association des « Amis du Stade », regroupant quelques notables, et notamment Ernest Wallon et Charles Audry, achète un terrain de sept hectares dans le quartier des Ponts-Jumeaux et y fait construire le premier stade du club, le stade des Ponts-Jumeaux qui sera remplacé par l'actuel stade Ernest-Wallon en 1980. Le nouveau club toulousain dispute son premier match le dimanche 20 octobre 1907 contre l'US Bergerac (victoire 27 à 4)[2].
Le , le Stade toulousain bat à domicile le Racing club de France, sur le score de 8 à 6[3]. Ce premier titre de champion de France vient clore une saison durant laquelle le club, invaincu, est surnommé la « Vierge Rouge »[4].
Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux joueurs du Stade toulousain servent dans l'armée française. Environ quatre-vingt sont morts dans les tranchées au cours des batailles de Verdun, de la Somme, etc. De nombreux joueurs étaient alors champions de France 1912, et faisaient partie de l'équipe surnommée « la Vierge rouge ». Parmi eux, Alfred Mayssonnié, demi de mêlée et maître à jouer du Stade toulousain, est mort au début du conflit lors de la bataille de la Marne, le à seulement trente ans ; il est enterré par son ancien coéquipier stadiste Pierre Mounicq, médecin auxiliaire dans le régiment de Montauban et pilier du Stade toulousain, qui survécut à la Grande Guerre. Parmi les joueurs toulousains morts pendant la guerre figurent Jean-Marc Barrau, Joseph Servat, Charles Verdier ou encore l'aviateur André Mouline. D'autres joueurs ont pu rejouer au rugby à la suite de ces douloureux événements. C'est le cas de Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, qui, malgré son statut d'éborgné acquis lors de la bataille de la Somme en 1916, rejoua avec le XV de France en 1920[5].
Il a alors fallu attendre dix ans pour voir le Stade toulousain empocher un nouveau titre celui de 1922.
De 1922 à 1927, il remporte cinq championnats sur les six disputés.
Le rugby français est alors taraudé par les tensions entre tenants de l'amateurisme, ceux du professionnalisme et ceux que l'on qualifie alors d'« amateurs marrons »[6]. Tenant de l'amateurisme, ne pouvant supporter les dérives d'alors du sport, le Stade toulousain fait sécession avec les principaux autres clubs "amateurs" de l'élite, pour composer l'UFRA en 1931[7]. Absent du championnat de France de la Fédération il ne peut y défendre son titre. Le championnat de France étant tout de même organisé en l'absence de l'élite d'alors du rugby français fut remporté en 1931 par le RCT et en 1932 par le LOU.
Pendant cette période le Stade toulousain remporta par deux fois le championnat organisé par l'UFRA, sécessionniste de la fédération française de rugby, championnat qui regroupa les douze puis les quatorze meilleures équipes de France.
Malgré un bref renouveau dans l'immédiat après-guerre (« l’équipe des bouchers », invaincue durant la saison 1947), il faut attendre le milieu des années 1980 pour que le club redevienne l'élément phare du championnat français.
Dans l'intervalle, un dirigeant du Stade toulousain, Lucien Cézéra, eut l’idée dans les années 1950 de créer un logo pour le club. Il trouva son inspiration dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse où, dans une chapelle dédiée à Saint Thomas d'Aquin qui fut créée lorsque ses reliques y ont été provisoirement déposées, se trouve une mosaïque d'une étonnante ressemblance avec le logo du club rouge et noir[8].
Depuis 1985, le Stade toulousain est l'un des tout meilleurs clubs d'Europe. Il a ainsi soulevé le Bouclier de Brennus à treize reprises, dont quatre consécutives de 1994 à 1997. Il est également le premier club à gagner la Coupe d'Europe en 1996. Avec cinq titres continentaux, le Stade toulousain est le club le plus titré en Coupe d'Europe.
112 ans après sa création, le Stade a remporté 22 titres de champion de France, les deux titres de l'UFRA, cinq Coupes d'Europe, possède un stade de 19 500 places avec une moyenne de 18 385 spectateurs par match, 9 578 abonnés (en 2006-2007), 250 entreprises partenaires, 117 internationaux[réf. nécessaire].
À la suite des attentats du 13 novembre 2015, les membres du club ont repris La Marseillaise en hommage aux victimes, avant le match de Coupe d'Europe face aux Saracens qui se jouait le lendemain du drame devant le public britannique[9]. Pour cette occasion, les joueurs étrangers du Stade toulousain avaient appris l'hymne national français[10].
Les Toulousains jouent traditionnellement en rouge et noir, les couleurs du SOET. C'étaient les couleurs des Capitouls, les anciens conseillers municipaux[11]. Le maillot blanc est apparu plus tard dans les années 1920 comme maillot extérieur. Au fil des ans, le maillot gris fait également son apparition, certainement un hommage au Véto-sport. La seule entorse à ces couleurs est le maillot rose pâle utilisé tout au long de l'année 2007, qui pour célébrer le centenaire du club, rend hommage à la « ville rose » qui en est le berceau.
Le maillot actuel est fabriqué par la société Nike et sponsorisé principalement par Peugeot[12]. D'autres parrains apparaissent.
Le , lors d'un match de Coupe d'Europe entre Cardiff RFC et Toulouse, Peugeot apparaît sur le maillot rouge et noir[13], c'est une première et le début d'une longue fidélité. Le rugby se professionnalise.
Le logo du club, porté sur le maillot, est constitué des lettres « S » et « T » entrelacées. Il est la copie fidèle du sigle de Saint Thomas dans la basilique Saint-Sernin[11],[14].
Sa philosophie de jeu « jeu de main, jeu de Toulousain » est reconnue par le monde du rugby comme proche d'un « rugby total ». Dans leur ouvrage éponyme Jeu de main, jeu de Toulousain paru en 2013, Gérard Schaller et Pierre Villepreux le définissent ainsi[15] :
« Rares sont les clubs qui ont donné leur nom à une technique, comme le Stade de Reims et le corner « à la rémoise » au football. Le Stade Toulousain a fait mieux : il a défini un style, une forme de jeu globale et non une simple et fugace phase tactique, qui est devenu sa marque de fabrique et même son identité. Le « jeu à la toulousaine », fait de mouvement et de fluidité dans la circulation du ballon, s'est imposé comme une référence dans le rugby à partir des années 1980. »
Depuis 1923, le Rugby club toulonnais joue en rouge et noir ; à cette date, ils n'avaient pas de maillots et le Stade toulousain leur en offrit afin de jouer le match prévu. En reconnaissance à leur générosité, les Toulonnais ont conservé ces couleurs[16].
Au mois de , le Stade toulousain et le Racing Métro 92 annoncent qu'ils créent conjointement un trophée, le Trophée de Coubertin, qui sera remporté chaque année par le vainqueur de la double confrontation entre les deux équipes au cours de la saison régulière et conservé pendant un an[17]. Le , le trophée de Coubertin est renommé « trophée Bouscatel - Coubertin » en l'honneur de René Bouscatel[18].
De par la proximité géographique des villes de Toulouse et de Castres, les deux clubs professionnels entretiennent une rivalité dans un match souvent qualifié de « derby »[19]. Ce match met alors en opposition la « petite ville » où évolue le Castres olympique et la grande métropole où évolue le Stade toulousain[N 2]. L'image du « petit » face au « gros » est également amplifiée par une différence budgétaire et une différence de palmarès[20]. La rivalité entre les deux clubs apparaît dans les années 1990, puis reprend de l'ampleur dans les années 2010, période durant laquelle Toulousains et Castrais s'affrontent régulièrement en phases finales du championnat de France (finale 1995, demi-finale 2001, 2012, 2022, barrage 2010, 2018)[21]. La rivalité est amplifiée par le nouvel équilibre sportif entre les deux clubs, aux dépens de derbys plus anciens (Montauban, Colomiers...)[22]. En effet, l'installation du Castres olympique au plus haut niveau national depuis 1989, où évolue le Stade toulousain depuis plus longtemps que son voisin, permet d'augmenter la rivalité sportive entre les deux clubs sur cette période[22],[23].
Pour promouvoir le rugby et le club, le Stade toulousain délocalise certains entrainements dans les clubs de rugby amateurs de la région. C'est le cas notamment de Castanet, Blagnac, Balma[24],[25].
Le tableau suivant récapitule les performances du Stade toulousain dans les diverses compétitions françaises et européennes.
Compétitions internationales | Compétitions nationales | Compétitions nationales disparues |
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Compétitions de jeunes | Compétitions régionales | Tournois amicaux |
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Toulouse occupe la première place au palmarès du championnat. Vainqueur du titre à vingt-deux reprises (devant les quatorze boucliers du Stade français et les onze titres de l'AS Béziers), le Stade toulousain a toujours atteint les demi-finales entre 1994 et 2013 ce qui constitue un record.
On pourrait également compter les années 1931 et 1932 où le Stade toulousain remporta par deux fois le championnat organisé par l'UFRA, sécessionniste de la Fédération française de rugby, championnat qui regroupa les douze puis les quatorze meilleures équipes de France.
Le championnat de France étant tout de même organisé en l'absence de ces équipes, et fut remporté en 1931 par le RCT et en 1932 par le LOU.
En effet, après sa défaite en quart de finale 1993 où les Toulousains avaient manqué les demi-finales après une défaite face aux « Mammouths » de Grenoble en prolongation 19-17[32], ce n'est qu'en 2014 que le club s'incline en match de barrage contre le Racing Métro, lui ôtant l’accession à la demi-finale.
Les Toulousains ont souvent brillé en Coupe d'Europe depuis sa création en 1996 puisqu'ils terminent vainqueurs de la première édition, avant de l'emporter à quatre autres reprises. Finalistes malheureux en 2008, ils ont cependant toujours disputé la « grande » Coupe d'Europe (sauf en 2017-2018 où ils participent au Challenge européen).
Ils partagent donc le record de participations avec quatorze saisons européennes consécutives avec le Munster, le Leinster, l'Ulster, les Ospreys ; le Stade toulousain est également le club ayant disputé le plus de matches dans cette compétition (110[33]), marqué le plus grand nombre d'essais et de points.
En 1998, l'équipe a inscrit le plus grand nombre d'essais sur un match (seize), le plus grand nombre de points (108), et réussi la marge la plus importante (différentiel de 92), le tout lors de la rencontre face à Ebbw Vale[34].
À titre individuel, Vincent Clerc détient le record du plus grand nombre d'essais marqués dans la compétition. Au , avec 32 essais inscrits en 62 rencontres disputées de 2002 à 2011, il dépasse de trois longueurs le Gallois Dafydd James (29 essais en 60 rencontres de 1996 à 2008)[35].
Rang | Club | Titres | Finales | Demi-finales | Quarts de finale | Années de sacre | Années de finale perdue |
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1 | Stade toulousain | 5 | 2 | 3 | 2 | 1995-1996, 2002-2003, 2004-2005, 2009-2010, 2020-2021 | 2003-2004, 2007-2008 |
On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Coupe d'Europe de rugby à XV | Stade toulousain | 21 - 18 (a.p.) | Cardiff RFC | Arms Park, Cardiff | 21 800 | |
Coupe d'Europe de rugby à XV | Stade toulousain | 22 - 17 | USA Perpignan | Lansdowne Road, Dublin | 28 600 | |
Coupe d'Europe de rugby à XV | Stade toulousain | 20 - 27 | London Wasps | Twickenham, Londres | 73 057 | |
Coupe d'Europe de rugby à XV | Stade toulousain | 18 - 12 (a.p.) | Stade français Paris | Murrayfield, Édimbourg | 51 326 | |
Coupe d'Europe de rugby à XV | Stade toulousain | 13 - 16 | Munster | Millennium Stadium, Cardiff | 74 417 | |
Coupe d'Europe de rugby à XV | Stade toulousain | 21 - 19 | Biarritz olympique | Stade de France, Saint-Denis | 78 962 | |
Coupe d'Europe de rugby à XV | Stade toulousain | 22 - 17 | Stade rochelais | Twickenham, Londres | 10 000 |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Challenge Antoine-Béguère | 1984 | Stade toulousain | 19 - 12 | Stadoceste tarbais | Stade Antoine-Béguère, Lourdes | |
Coupe de France | 23 avril 1984 | Stade toulousain | 6 - 0 | FC Lourdes | Stadium, Toulouse | 9000 |
Coupe de France | 14 avril 1985 | Stade toulousain | 27 - 28 | RC Narbonne | Stade Albert-Domec, Carcassonne | 6.661 |
Challenge Yves du Manoir | 21 mai 1988 | Stade toulousain | 15 - 13 | US Dax | Stade Jean-Dauger, Bayonne | 7.586 |
Challenge Provinces Equipe 2 | 1991 | Stade toulousain | 10 - 16 | CA Bègles | - | - |
Challenge Provinces Nationale B | 1993 | Stade toulousain | 14 - 16 | US Montauban | - | - |
Challenge Yves du Manoir | 12 juin 1993 | Stade toulousain | 13 - 8 | Castres olympique | Stade Armandie, Agen | 8.884 |
Challenge Yves du Manoir | 14 mai 1995 | Stade toulousain | 41 - 20 | CA Bègles | Stade Chaban-Delmas, Bordeaux | - |
Coupe de France Yves-du-Manoir | 06 juin 1998 | Stade toulousain | 22 - 15 | Stade français | Stade Charléty, Paris | 12000 |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Juniors A Coupe Frantz Reichel A | 22 mai 1988 | Stade toulousain | 38 - 6 | Section paloise | Stade Aguiléra, Biarritz | - |
Juniors A Coupe Frantz Reichel A | 04 juin 1989 | Stade toulousain | 12 - 3 | FC Grenoble | Stade Maurice-Chevalier, Sorgues | - |
Juniors A Coupe Frantz Reichel A | 03 juin 1990 | Stade toulousain | 31 - 3 | FC Grenoble | Stade Albert-Domec, Carcassonne | 497 |
Juniors A Coupe Frantz Reichel | 09 juin 1991 | Stade toulousain | 26 - 9 | AS Béziers | Stade municipal Pierre-de-Coubertin, Castelnaudary | - |
Espoirs Reichel | 05 juin 1994 | Stade toulousain | 21 - 3 | RC Nîmes | Stade de la Méditerranée, Béziers | - |
Espoirs Reichel | 18 juin 1995 | Stade toulousain | 13 - 8 | Castres olympique | Stadium municipal, Albi | 3000 |
Challenge Provinces Espoirs Challenge | 1996 | Stade toulousain | 3 - 27 | CS Bourgoin-Jallieu | - | - |
Challenge Provinces Espoirs Challenge | 1997 | Stade toulousain | - | - | - | - |
Coupe Frantz Reichel | 02 juin 2002 | Stade toulousain | 55 - 16 | Aviron bayonnais | Stade Maurice-Trélut, Tarbes | - |
Espoir | 01 juin 2006 | Stade toulousain | 32 - 25 | ASM Clermont Auvergne | Stade Pierre-Fabre, Castres | - |
Reichel Espoirs | 06 juin 2021 | Stade toulousain | 29 - 22 | USA Perpignan | Stade Raoul-Barrière, Béziers | - |
Reichel Espoirs | 12 juin 2022 | Stade toulousain | 26 - 37 | Stade aurillacois | Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Coupe René Crabos | 20 mai 1990 | Stade toulousain | 0 - 34 | AS Béziers | Stade Albert-Domec, Carcassonne | |
Coupe René Crabos | 25 mai 1997 | Stade toulousain | 32 - 17 | Section paloise | Stade Jean-Larrouny, Laloubère | - |
Coupe René Crabos | 16 mai 1999 | Stade toulousain | 17 - 17 | - | Stade municipal, Revel | - |
Coupe René Crabos | 21 mai 2000 | Stade toulousain | 27 - 16 | RC Narbonne | Stade municipal Pierre-de-Coubertin, Castelnaudary | - |
Coupe René Crabos | 30 mai 2004 | Stade toulousain | 17 - 15 | Section paloise | Stade municipal Laurent-Labat, Castelnau-Magnoac | - |
Coupe René Crabos | 29 mai 2005 | Stade toulousain | 43 - 10 | USA Perpignan | Stade Jean-Bourrel, Quillan | - |
Elite Crabos | 12 juin 2022 | Stade toulousain | 15 - 9 | Lyon OU | Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand | |
Elite Crabos | 3 mai 2023 | Stade toulousain | 28 - 20 | Lyon OU | Stade Michel Millet, Agde |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Gaudermen | 1988 | Stade toulousain | 11 - 6 | Racing Club de France | Stade Jean-Dauger, Bayonne | - |
Gaudermen | 19 mai 1990 | Stade toulousain | 10 - 17 | AS Béziers | Stade du Hameau, Pau | |
Gaudermen | 12 juin 1993 | Stade toulousain | 3 - 13 | RC Narbonne | Stade Armandie, Agen | 10000 |
Gaudermen | 04 juin 1995 | Stade toulousain | 5 - 3 | Colomiers rugby | - | 500 |
Gaudermen | 08 juin 1996 | Stade toulousain | 11 - 13 | Castres olympique | Stade Marcel-Batigne, Graulhet | - |
Gauderman | 08 juin 1997 | Stade toulousain | 12 - 10 | US Dax | - | - |
Gauderman | 01 juin 2000 | Stade toulousain | 17 - 20 | Stade montois | Stade Chaban-Delmas, Bordeaux | - |
Gaudermen | 08 avril 2001 | Stade toulousain | 28 - 13 | Stade rochelais | Stade Sapiac, Montauban | - |
Gaudermen | 01 juin 2003 | Stade toulousain | 27 - 17 | RC Toulon | Stade Sapiac, Montauban | - |
Gaudermen | 27 mai 2007 | Stade toulousain | 10 - 6 | Union Bordeaux Bègles | Stade Chaban-Delmas, Bordeaux | - |
Gauderman | 02 juin 2019 | Stade toulousain | 38 - 16 | CA Brive | Stade Marcel Costes, Figeac | - |
Gauderman | 03 juin 2023 | Stade toulousain | 16 - 20 | Castres olympique | Stade Bernard-Laporte, Gaillac |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Cadets | 07 juin 1987 | Stade toulousain | 12 - 17 | USA Perpignan | Stade Jean-Bourrel, Quillan | - |
Cadets | 1988 | Stade toulousain | 4 -12 | Stadoceste tarbais | Parc des Princes, Paris | - |
Cadets | 25 mai 1990 | Stade toulousain | 3 - 3 | AS Béziers | Parc des Princes, Paris | - |
Cadets | 01 juin 1996 | Stade toulousain | 13 - 21 | Castres olympique | Parc des Princes, Paris | - |
Cadets Alamercery | 29 mai 1999 | Stade toulousain | 19 - 13 | RC Massy | Stade de France, Saint-Denis | - |
Cadets | 18 mai 2000 | Stade toulousain | 13 - 7 | Stade montois | Stade municipal, Fleurance | - |
Ufolep Cadets | 2000 | Stade toulousain | 24 - 11 | US Vinay | - | - |
Cadets | 08 juin 2006 | Stade toulousain | 17 - 10 | USA Perpignan | Stade de France, Saint-Denis | - |
Ufolep Cadets | 15 juin 2003 | Stade toulousain | 11 - 5 | Blagnac SCR | Stade Jean-Jacques-Delmas, Mende | - |
Ufolep Cadets | 20 mai 2004 | Stade toulousain | 14 - 14 | - | Stade de Bouzet, Cestas | - |
Cadets Alamercery | 31 mai 2015 | Stade toulousain | 24 - 16 | Union Bordeaux Bègles | Stade André-Duprat, Nérac | - |
Cadets Alamercery | 12 juin 2022 | Stade toulousain | 19 - 22 | Union Bordeaux Bègles | Stade Max-Rousié, Villeneuve-sur-Lot |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Challenge Marcel Michelin | 17 avril 2016 | Stade toulousain | 3 - 3 | RC Massy | Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand | 1000 |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Super Challenge de France | 1986 | Stade toulousain | - | JA Isle | Stade Armandie, Agen | - |
Super Challenge de France | 1987 | Stade toulousain | - | - | Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand | - |
Super Challenge de France | 1989 | Stade toulousain | - | AS Béziers | Stade Amédée-Domenech, Brive-la-Gaillarde | - |
Super Challenge de France | 2001 | Stade toulousain | - | - | Stade Marcel Michelin, Clermont-Ferrand | - |
Super Challenge de France | 2002 | Stade toulousain | - | - | Stade municipal, Orthez | - |
Super Challenge de France | 2003 | Stade toulousain | - | - | Stade Amédée-Domenech, Brive-la-Gaillarde | - |
Super Challenge de France | 2008 | Stade toulousain | - | - | Stade Mayol, Toulon | - |
Super Challenge de France | 2009 | Stade toulousain | - | - | Stade municipal, Orthez | - |
Super Challenge de France Midi-Olympique | 2012 | Stade toulousain | - | - | Stadium, Toulouse |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Challenge Yves du Manoir | 2005 | Stade toulousain | - | - | - | - |
Challenge Yves du Manoir | 2006 | Stade toulousain | - | - | - | - |
Challenge Yves du Manoir | 2007 | Stade toulousain | - | - | - | - |
Challenge Yves du Manoir | 12 octobres 2008 | Stade toulousain | - | RC Massy | - | |
Challenge Yves du Manoir | 2011 | Stade toulousain | - | - | - | - |
Challenge Yves du Manoir | 2012 | Stade toulousain | - | - | - | - |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Juniors Jules Balandrade | 26 mai 1996 | Stade toulousain | 5 - 15 | US Carmaux | Stade Bernard-Laporte, Gaillac |
Compétitions | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Challenge Provinces Juniors A | 1991 | Stade toulousain | 16 - 17 | Peyrehorade sports | - | - |
Challenge Provinces Juniors A | 1992 | Stade toulousain | - | - | - | - |
Challenge Provinces Juniors A2 | 1993 | Stade toulousain | 8 - 19 | US Dax | - | - |
Challenge Provinces Juniors A1 | 1993 | Stade toulousain | 17 - 14 | SU Agen | Stade Bernard-Laporte, Gaillac |
Le Championnat de France espoirs a été créé en 2003 et s'adresse aux joueurs de moins de 23 ans jusqu'à l'issue de la saison en cours.
L'équipe du Stade toulousain a compté de nombreux joueurs internationaux (112 en équipe de France) et de nombreux joueurs fidèles au club. Il n'est pas possible de les citer tous ici, cette liste est plus complète.
Hugues Miorin et Jérôme Cazalbou ont remporté sept championnats de France avec le club. Claude Portolan, Franck Belot et Christian Califano six. François Borde, Gabriel Serres et Albert Cigagna cinq.
La liste suivante est limitée aux anciens joueurs qui ont marqué le club par le nombre de matches qu'ils ont disputés ou par les titres qu'ils ont obtenus ou encore pour d'autres performances comme le nombre de sélections en équipe de France, plus quelques personnalités marquantes (capitaines du Stade, joueurs comptant moins de sélections mais ayant évolué à une époque où il y avait moins de matchs internationaux).
Joueur | Pays | Saisons | Période | Poste | Matches | Sélections Capes (points) |
Distinctions avec le Stade toulousain |
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Claude Portolan | France | 15 | 1981-1996 | Pilier droit | 358[38] | 3 | 6 fois champion de France (1985, 1986, 1989, 1994, 1995 et 1996) et champion d'Europe 1996 |
Serge Gabernet | France | 14 | 1974-1986 | Arrière | 317[39] | 14 (48) GC 1981 |
2 fois champion de France (1985 (capitaine), 1986 (capitaine)) |
Jean-Claude Skrela | France | 13 | 1970-1983 | Troisième ligne aile | 276[40] | 46, GC 1977 |
Finale du championnat de France en 1980 |
Jean Bouilhou | France | 12 | 2001-2013 | Troisième ligne aile | 392 | 2 | 4 fois champion de France (2001, 2008, 2011, 2012) 3 fois champion d'Europe (2003, 2005, 2010) |
Albert Cigagna | France | 12 | 1983-1995 | Troisième ligne centre | 333[41] | 1 | 5 fois champion de France (1985, 1986, 1989, 1994 et 1995) |
Émile Ntamack | France | 17 | 1988-2005 | Centre | 368 | 46 (135) GC 1997 |
6 fois champion de France (1994, 1995, 1996, 1997, 1999 et 2001) 3 fois champion d'Europe (1996, 2003 et 2005) |
Yannick Jauzion | France | 11 | 2002-2013 | Centre | 300 | 73 (103) GC 2004, 2010 |
3 fois champion de France (2008, 2011, 2012) 3 fois champion d'Europe (2003, 2005, 2010) |
Gérard Portolan | France | 11 | 1981-1992 | Pilier | 239[42] | 0 | 3 fois champion de France (1985, 1986 et 1989) |
Gérald Martinez | France | 11 | 1973-1984[43] | Demi de mêlée | 211[44] | 7 | Finale du championnat de France en 1980 |
Pierre Villepreux | France | 10 | 1965-1975[45] 1977-1978 |
Arrière | 149[46] | 34 (168), GC 1968 |
Finale du championnat de France en 1969 |
Jean-Pierre Rives | France | 7 | 1974-1981 | Troisième ligne aile | 137[47] | 59, GC 1977, 1981 (cap.) |
Finale du championnat de France en 1980 |
Clément Poitrenaud | France | 16 | 2000-2016 | Arrière | 352[48] | 47 (35), GC 2004, 2010 |
4 fois champion de France (2001, 2008, 2011 et 2012) 3 fois champion d'Europe (2003, 2005 et 2010) |
Vincent Clerc | France | 14 | 2002-2016 | Ailier | 326[49] | 67 (170), GC 2004, 2010 |
3 fois champion de France (2008, 2011 et 2012) 3 fois champion d'Europe (2003, 2005 et 2010) |
Thierry Dusautoir | France | 10 | 2006-2016 | Troisième ligne aile | 225[50] | 80 GC 2010 |
3 fois champion de France (2008, 2011 et 2012) Champion d'Europe en 2010 |
En 2012, lors des festivités du centenaire du premier titre, un jury a élu l'équipe du XV du centenaire de Toulouse. Ce jury était composé de Henri Fourès, Jean Fabre, Didier Codorniou, Émile Ntamack, Jérôme Cazalbou, tous ancien joueurs et Henri Nayrou, ancien dirigeant du magazine Midi olympique.
Première ligne, Christian Califano, William Servat et Claude Portolan, deuxième ligne Fabien Pelous et Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, troisième ligne, Jean-Claude Skrela, Jean-Pierre Rives et Robert Barran (capitaine). À la mêlée, Yves Bergougnan, à l'ouverture, Christophe Deylaud, les trois-quarts sont Vincent Clerc, Yannick Jauzion, André Brouat et Émile Ntamack et l'arrière Pierre Villepreux.
D'âpres discussion ont eu lieu qui ont conduit par exemple à ne pas retenir Thierry Dusautoir (histoire trop récente et rôle important de Skrela dans l'histoire du club), ni Albert Cigagna en 8, tant l'aura de Barran, capitaine de la Vierge rouge de 1947 était grande. De même, Didier Codorniou, Walter Spanghero ou Adolphe Jauréguy ne sont pas retenus, leur passage est trop bref au stade et ils ont marqué durablement d'autres clubs[51].
Le site internet Rugbyrama fait la liste, au , des 10 meilleurs joueurs de l'histoire du club[52] :
Depuis les origines du club, tous les entraîneurs en chef ont porté le maillot du Stade toulousain.
Les différents présidents qui se sont succédé à la tête du Stade toulousain sont[53]:
Le Stade toulousain évolue lors de sa création dans le Parc de la prairie des Filtres. Ce lieu a notamment accueilli les rencontres du Stade olympien des étudiants toulousains. En 1907, Ernest Wallon, président du club, décide de doter le club d'une enceinte sportive. La somme de 60 000 francs est récoltée, dont 10 000 francs offerts par Wallon lui-même[11]. Située au cœur du quartier des Ponts-Jumeaux, non loin de l'emplacement de l'ancien stade de la prairie des Filtres, le club emménage au stade des Ponts-Jumeaux. Il est inauguré le . Le stade accueillera seize finales du Championnat de France de rugby à XV et même des rencontres internationales. Il est mis en expropriation en 1980 à la suite de la construction de la rocade toulousaine. Devenu vétuste, il est pourtant familier aux supporters, joueurs et dirigeants du Stade toulousain[58].
Le Stade toulousain est un des rares clubs français, tous sports confondus, avec l'ASM Clermont Auvergne ou encore l'AJ Auxerre à posséder ses propres infrastructures sportives. Il est donc propriétaire de son stade, le Stade Ernest-Wallon, communément appelé stade des Sept Deniers, du nom du quartier éponyme. Ce dernier, ouvert en 1982, a été récemment rénové, et dispose d'une capacité de 19 500 places. Pour les plus grandes affluences, le Stade toulousain se délocalise régulièrement au Stadium, d'une capacité plus grande (33 150 places environ).
Le Stade toulousain se distingue en matière de formation. Le Centre de formation du Stade toulousain est basé aux Sept Deniers. Il y forme des jeunes joueurs de rugby à XV dans le but de les faire passer professionnels sous les couleurs du Stade toulousain. Il a été fondé en 1988[59]. Le président en est Serge Lemaire, il est dirigé par Valérie Vischi-Serraz et l'ancien joueur professionnel Michel Marfaing[59]. L'effectif Espoir intègre régulièrement l'équipe première selon les cadences, les rencontres internationales, les indisponibilités, les choix du manager[60]. Le Stade toulousain est aussi connu pour son centre de formation. Ainsi en 2010-2011, plus de 150 candidats souhaitent passer les sélections pour intégrer le centre de formation du club, 60 ont été retenus pour en passer la première partie, et seuls 30 joueurs ont été retenus pour la seconde partie. Celles-ci distinguent cinq joueurs qui intègrent le centre de formation du Stade toulousain.
En 2013, un nouveau centre d'entraînement du stade Toulousain ouvre ses portes sur le site Ernest-Wallon. Parmi les plus ambitieux d'Europe (3 millions d'euros investis), il dispose de 1 800 m2 de surface, répartis sur deux niveaux. À l'intérieur, les joueurs du Stade toulousain peuvent profiter d'une vaste salle de musculation et d'une balnéothérapie de luxe pour un entraînement optimal. En plus de la préparation physique, une place importante est accordée à la récupération et aux soins. Une vingtaine de personnes, dont des médecins, kinés, ostéopathes, préparateurs physiques et un diététicien encadrent les joueurs.
Le Stade toulousain a plusieurs structures. Celle chargée du rugby à XV professionnel a le statut de Société anonyme sportive professionnelle (SASP). C'est une entreprise qui compte un chiffre d'affaires en 2006 de vingt millions d'euros[61]. Parmi les 90 salariés (un comité d'entreprise existe car le seuil de cinquante salariés est dépassé), les catégories suivantes peuvent être identifiées :
Le club est d'abord devenu une société anonyme à objet sportif (SAOS). L'association « le Stade toulousain rugby » a d'abord confié pour la saison 1998-1999, la gestion du domaine sportif professionnel, et des activités commerciales liées, à une société à objet sportif (SAOS), la SAOS « Stade toulousain rugby » née le [62]. Le , le Stade toulousain a par la suite augmenté son capital social (838 469 euros contre 152 449 euros auparavant), la SAOS du Stade toulousain devenant une SASP (société anonyme sportive professionnelle)[63]. Le chiffre d'affaires est alors de 10,67 millions d'euros avec un effectif de quarante salariés dans le sportif, plus quarante dans les autres domaines (entretien, administratif, boutique, brasserie). Le capital est détenu par l'association pour 58 %, les amis du Stade toulousain pour 33 %, les nouveaux actionnaires pour 9 %. Didier Lacroix en est le président directeur-général salarié et Hervé Lecomte le président du Conseil de surveillance.
Didier Lacroix est le président du Stade toulousain depuis le , accompagné au sein du directoire du club par Philippe Jougla et Thomas Castaignède[64].
Le budget pour la saison 2011-2012 du Stade toulousain est de 34 millions d'euros. Ce budget, indépendant du parcours en phases de poules (voire plus) de la Coupe d'Europe, est le premier budget du Top 14. Il est à noter que ce budget inclut la gestion du stade Ernest-Wallon, propriété du Stade toulousain ainsi que les recettes de la brasserie et de la vente des produits dérivés, la comparaison avec les autres budgets n'est donc pas immédiate, tant sur le plan des charges que des recettes.
Lors de la saison 2002-2003, le club dispose d'un budget de 10,25 millions d'euros[65] pour 4,42 millions d'euros en 1998-1999. En 2002-2003, le sponsoring est à l'origine de 45,3 % des recettes du club. Plus de cent cinquante entreprises plus ou moins grandes donnent une participation (10 000 à 30 000 euros pour les petites, 150 000 à 600 000 euros par an pour les grandes : Groupama, EADS, Peugeot, Derichebourg, Crédit agricole...)[65],[66]. Les produits dérivés, le merchandising est devenu un poste important avec 1,8 million d'euros (en 2002-2003)[65]. En effet, le club a fait un effort sur la vente des maillots, a ouvert des boutiques en centre-ville et en 2008-2009, il propose une vaste gamme[67].De plus, lors de la saison 2010-2011, le Stade Toulousain a vendu plus de 100 000 maillots. Les recettes au guichet, les droits télé et les recettes de la brasserie sont également des postes significatifs[65]. Pour les droits télé, chaque club du Top 14 reçoit le même montant, quel que soit le nombre de matches diffusés par Canal+. Le club toulousain reçoit également des droits pour la participation à la Coupe d'Europe (répartition au mérite).
Données mises à jour le 19 aout 2022
En 2022-2023, le staff sportif est composé de[68] :
La liste des différents clubs de supporters du Stade toulousain[69] :
C'est aussi grâce à son engagement dans des actions solidaires que le club est tant apprécié. À titre d'exemple le Stade toulousain soutient le programme Sport Emploi, un programme de la Fondation du Sport.
Ce programme, conçu par la Fondation du Sport, a pour objectif de favoriser l'accès à l'emploi des jeunes éloignés du marché du travail en mobilisant les compétences et les réseaux des clubs de sport de haut niveau : 5 à 8 jeunes en difficultés d'insertion sont sélectionnés par la mission locale sur leur attrait pour le sport, leur projet professionnel et leur motivation. Ils vont alterner pendant 3 mois stage en entreprise et périodes de formation au sein du club, avec l'emploi comme objectif commun.
Le Stade toulousain propose un rassemblement d'enfants nommé "Le Petit Cop" : à chaque match à domicile, une partie de la tribune est réservée aux enfants âgés de 6 à 12 ans qui peuvent assister, gratuitement, au match de rugby. Encadrés par des animateurs, les enfants découvrent l'ambiance des matchs de rugby et participent aux différentes activités proposées pour promouvoir l'état d'esprit de ce sport[70].
La mascotte du Stade toulousain est un lion baptisé Ovalion. Elle a été changée le 23 avril 2011 avant un match opposant le Stade toulousain au CSBJ par une nouvelle mascotte, Ovalion 2.
Sponsors du Stade toulousain (en 2023)[71]:
L'école d'arbitrage du Stade toulousain a été créée en 2005[72] au sein de l'association. Elle intègre des joueurs de l'école de rugby et des jeunes officiels dans le but de parfaire leur connaissance du jeu et des règles. Cette structure est animée par des arbitres-formateurs du club.
Participant chaque année au Concours de découverte de l'arbitrage, l'école d'arbitrage été sacrée championne de France en 2008[73], en 2012[74], en 2015 et en 2018, terminant respectivement devant les écoles d'arbitrage de Pau, de Narbonne (en 2012 et 2018), et de Clermont-Ferrand.
L'école d'arbitrage du Stade Toulousain est très dynamique, et est considérée comme l'une des meilleures de France[75].
Créé en 2014 sur les bases de l'Avenir fonsorbais rugby féminin, qui évoluait alors en Élite 2 Armelle-Auclair, le Stade toulousain rugby féminin accède en Élite 1 à l'issue de sa première saison, et s'y est maintenu depuis. En 2017, le Stade toulousain rugby féminin intègre officiellement l'association pour en être la section féminine.
Le Stade toulousain dispose d'importants moyens et chapeaute d'autres autres sections sportives, telles que le club de tennis (dont les installations sont avoisinantes au stade Ernest-Wallon), ou de baseball (les Tigers). Il existe également une structure de handisport (rugby-fauteuil), mais aussi d'athlétisme, de cyclisme, de golf, de natation, d'arts martiaux, d'escrime, de football australien, et de pelote basque.
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