Naissance |
Tunis[1] |
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Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | français |
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Œuvres principales
Sorj Chalandon, né à Tunis le [2], est un journaliste et écrivain français. Il est membre de la rédaction du Canard enchaîné[réf. nécessaire].
Sorj Chalandon a une enfance difficile[3]. Au début des années 1970, il milite pour l'organisation d'extrême gauche, la Gauche prolétarienne[4]. Il participe à la création du quotidien Libération, dont il est journaliste de 1973 à . En 1982, il a été le premier journaliste occidental, selon Libération, à rendre compte du massacre de Hama, en Syrie, sous pseudonyme[5],[6]. Membre de la presse judiciaire, grand reporter, puis rédacteur en chef adjoint de ce quotidien, il est l'auteur de reportages sur l'Irlande du Nord et le procès de Klaus Barbie qui lui ont valu le prix Albert-Londres en 1988[7].
Écrivain, il a aussi publié neuf romans chez Grasset, dont Une promesse, qui a reçu le prix Médicis en 2006 et Le Quatrième Mur, Prix Goncourt des lycéens 2013.
Par ailleurs, il a participé à l’écriture de la saison 2 de la série télévisée Reporters (trois épisodes écrits) et travaillé avec le créateur de cette série, Olivier Kohn, au projet d'une troisième saison finalement abandonnée par Canal+. Depuis , Sorj Chalandon est un journaliste du Canard enchaîné, où il tient la rubrique « La Boîte aux images », ainsi que critique cinéma.
En 2008, son roman Mon traître s'inspire de son histoire personnelle : son amitié avec Denis Donaldson, vue par le biais d'un narrateur parisien luthier ; trois ans plus tard, l'histoire romancée est racontée sous l'angle du « traître », dans Retour à Killybegs. Ce roman obtient le Grand prix du roman de l'Académie française[8] en 2011.
De 2008 à 2012, Sorj Chalandon fut le parrain[9] du Festival du Premier roman de Laval, organisé par Lecture en tête. Depuis 2013 Il est le président du jury[10] du Prix Littéraire du Deuxième Roman.
Entre 2007 et 2009, Sorj Chalandon devient formateur régulier au Centre de formation des journalistes à Paris[11].
En 2010, Sorj Chalandon apparaît en dernière partie du film documentaire de Jean-Paul Mari Sans blessures apparentes[12] — tiré de l'ouvrage paru sous le même titre chez Robert Laffont[13] — et consacré aux « damnés de la guerre[14] », ainsi qu'aux séquelles psycho-émotionnelles qui en résultent, ce qu'on appelle les troubles de stress post-traumatique (en abrégé ESPT = état de stress post-traumatique)[14].
À Rennes, le , le prix Goncourt des lycéens lui est attribué pour Le Quatrième Mur, publié chez Grasset. Ce roman évoque l'utopie d'un metteur en scène qui décide de monter Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth dans les années 1980, pendant la guerre du Liban[15]. En 2017, il publie le roman Le Jour d'avant, sur la catastrophe minière de Liévin-Lens, à l'origine de quarante-deux morts le .
Les principaux prix littéraires reçus sont[20] :
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