Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
سنية مبروك |
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Journaliste, universitaire, animatrice de télévision |
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Sonia Mabrouk est une journaliste franco-tunisienne, née le à Tunis. Ancienne journaliste à Jeune Afrique, elle présente, jusqu'en 2017, l'émission quotidienne On va plus loin sur Public Sénat et Les Grandes Voix sur Europe 1. Elle rejoint ensuite la chaîne CNews, sur laquelle elle anime plusieurs émissions.
Sonia Mabrouk naît le à Tunis et y grandit dans un milieu imprégné de politique[1]. Sa famille reçoit à son domicile des personnalités politiques, dont le chef d'État tunisien Habib Bourguiba.
Sous la présidence de celui-ci, son grand-père paternel, Mongi Mabrouk, est ministre du Commerce et son oncle, Hédi Mabrouk, est ambassadeur de Tunisie en France de 1973 à 1986[1] puis, entre 1986 et 1987, le dernier ministre des Affaires étrangères de Bourguiba.
Elle obtient la nationalité française en [2].
Depuis 2018, elle est la compagne du chef cuisinier Guy Savoy[3],[4].
Sonia Mabrouk est diplômée de l'école de commerce IHEC de Carthage, où elle enseigne quelques années après[5]. Elle a également suivi des études à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[5],[1], obtenant notamment un DEA en 2000[6].
Béchir Ben Yahmed fait intégrer Sonia Mabrouk à la rédaction de l'hebdomadaire Jeune Afrique, où elle reste trois ans. En 2008, Jean-Pierre Elkabbach lui propose la présentation du journal sur Public Sénat[7]. Elle devient alors la première Tunisienne à présenter le journal sur une chaîne de télévision nationale française.
À la rentrée 2013, elle devient l'animatrice du Débat des Grandes Voix le samedi de 13 h à 14 h sur Europe 1 et coanime la tranche d'infos du dimanche soir avec Patrick Roger. De janvier à le dimanche de 19 h à 20 h elle anime Les Grandes Voix vous répondent puis depuis Les Éclaireurs de 19 h 20 à 20 h.
À partir de , elle anime également une émission autour des Grandes Voix d'Europe 1 en semaine de 17 h à 18 h[8] en plus de celle du samedi midi mais laisse en revanche la présentation de l'émission Les Éclaireurs du dimanche soir à Nicolas Escoulan. À partir de la rentrée 2017, elle a sa propre émission sur CNews Les voix de l'info, le 17 h - 19 h[9], et la présentation du 18 h - 20 h chaque dimanche sur Europe 1[10].
Lorsque Laurent Guimier, nouveau président-directeur général de la station, décide de remanier en profondeur la grille des programmes d'Europe 1, Sonia Mabrouk se voit confier une interview dans la tranche 18 h-20 h à partir de la rentrée de [11]. À partir de , elle anime la tranche « Midi News » sur CNews, et elle présente désormais sur Europe 1 l’entretien politique de 8 h 15, dans la matinale de Matthieu Belliard[12].
En 2010, Sonia Mabrouk crée, avec Marc Ladreit de Lacharrière, l'Association des musées méconnus de la Méditerranée (AMMed)[1]. L'objectif consiste à mettre en valeur des musées et lieux de culture peu connus du grand public afin de promouvoir le dialogue et le rapprochement des peuples entre les deux rives de la Méditerranée.
Sonia Mabrouk reçoit en le Trophée 2010 de la Réussite, décerné à l'Assemblée nationale par l'Association France-Euro-Méditerranée (FEM)[13].
De confession musulmane, Sonia Mabrouk se déclare très attachée à la laïcité et estime que les catholiques français devraient se « désinhiber » pour combattre l'islamisme[14].
En , dans un article controversé[15] de Libération, le journaliste Guillaume Gendron la décrit ainsi : « Brushing à la Fox News au vent, la présentatrice franco-tunisienne appelle à l'« insoumission » contre les « fatwas culturelles », « la révolution racialiste » et la « décadence » dégenrée importées d'outre-Atlantique par une génération d'antiracistes, féministes et écologistes totalitaires, tous « doubles et troubles », coupables « d'islamocompatibilité ». De Camélia Jordana à Éric Piolle, la même hydre « intersectionnelle », « véritable menace civilisationnelle »[14]. »
Interrogée au sujet de la colonisation de la Tunisie par la France, elle rejette le terme de « colonisation » et déclare ː « C'était un protectorat. Et puis, est-ce que tout est à jeter ? C'est aussi un bel héritage qui permet à des gens comme moi de sublimer la France[14]. »
Elle exprime son admiration pour l'écrivain Michel Houellebecq. Au niveau économique, elle soutient le libéralisme[14].
L’article de Libération d’ est vivement critiqué par une partie de la presse, dont CNews (Pascal Praud)[16] et TV Magazine, qui le qualifie notamment de sexiste et malveillant, comme en témoigne Michel Onfray qui indique avoir reçu un message lui demandant d’attaquer Mabrouk, ce message lui ayant été adressé par erreur par le journaliste Guillaume Gendron[15] : « Libé me propose de la tuer ! Belle conception du journalisme… »[pertinence contestée]
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