Appellation |
Suisse d'église |
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Compétences requises |
Apprentissage d’un métier artisanal ou commercial solidarité avec l’église |
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Diplômes requis |
Cours d'apprentissage |
Évolutions de carrière |
travail au sein d’un secrétariat de la paroisse, aide pour le catéchisme |
Un sacristain est une personne (laïque ou religieuse), employée par le diocèse, chargée de la tenue de la sacristie et du bon déroulement matériel des célébrations. Le sacristain prépare notamment tous les objets liturgiques nécessaires pour la messe et se consacre à l’entretien des églises et de toutes les salles annexes. En ce qui concerne les services religieux, il met en place les fleurs, actionne la sonnerie des cloches et prépare les vêtements liturgiques. Il ouvre et referme les locaux et informe les enfants de chœur [1].
Son travail peut être un emploi à temps plein ou une occupation à titre accessoire, cela dépend de la taille de l’église.
S'il est chargé plus généralement de la tenue de l'église, on parle alors de bedeau.
Si cette personne est une femme, on parle alors parfois de sacristine.
À Rome, dès le IIIe siècle, les ostiarii (portiers) et mansionarii font office de sacristain[2].
La décrétale De officio sacristæ du pape Grégoire IX en 1234 précise que des bénéfices réguliers sont attribués au sacristain[3]. S'aidant du coutumier dominicain rédigé par Humbert de Romans au milieu du XIIIe siècle, le Livre des sépultures (Libellus funerum) du frère Jean, sacristain au couvent des Frères prêcheurs de Bologne, énumère en 1291 les devoirs liés à sa charge (entretenir l'église, sonner les heures, préparer les cérémonies)[4].
Le canon 231 du Code de droit canonique de 1983 relatif aux « laïcs qui sont affectés de manière permanente ou temporaire à un service spécial d'Église » précise leurs droits et devoirs et leur rémunération[5].
Le sacristain qui porte un costume d’apparat lors des cérémonies religieuses est appelé « suisse d'église » (la fonction ayant été créée en France en 1771 afin de procurer une retraite à d'anciens gardes suisses[6]) ; il ouvre notamment les processions en faisant sonner sur le dallage la hampe de sa hallebarde ou le fer de sa canne à pommeau d'argent [7]. Des suisses d'église officient toujours à Cany-Barville (Normandie), Laning (Lorraine)[8], Strasbourg (Alsace)[6]ainsi qu'à Tours (Région centre).
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