En économie, le terme récession peut avoir deux définitions :
Stricto sensu, il s'agit d'une diminution du niveau de production soit une « décroissance », une « régression » ou encore une « contraction », mais le terme « récession » est fréquemment utilisé dans le sens d'un ralentissement de la croissance du PIB [4], par anglicisme ;
Pour l'INSEE, un pays entre en récession quand son PIB se replie pendant au moins deux trimestres consécutifs[2],[3]. Aux États-Unis, la récession est définie comme « une baisse significative répandue dans l’ensemble de l’économie qui dure plus que quelques mois et qui affecte à la fois le PIB, les revenus, la production industrielle, l’emploi, les revenus et le commerce de gros et de détail ». Certains confondent parfois avec le terme de dépression économique, qui désignerait une chute importante et durable de l'activité.
Pour l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une récession est une période d'au moins deux ans pendant laquelle l'écart de production cumulé atteint au moins 2 % du produit intérieur brut (PIB) et la production devient inférieure d'au moins 1 % à la production potentielle durant une année au moins[5].
Selon un critère plus simple, une récession économique survient lorsque le taux de croissance du PIB diminue tout en restant positif pendant deux ou trois trimestres consécutifs (s'il n'y a qu'un trimestre de baisse puis une reprise au trimestre suivant, on ne parle pas de récession économique).
En anglais, recession correspond au français « contraction ». Le National Bureau of Economic Research (NBER) américain utilise une approche méthodologique plus fine, portant sur plusieurs indicateurs. Le NBER a publié une analyse estimant que les États-Unis sont entrés en recession en décembre 2007[6].
Une récession (voire une contraction) peut s'inscrire dans une variation cyclique de la production[7] :
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