Fraichement diplômé, Arthur Vlaminck est appelé à travailler au service du ministre des Affaires étrangères de droite, Alexandre Taillard de Worms.
Mais entre le flegme du directeur de cabinet, Claude Maupas, les coups bas des autres conseillers dévorés d'ambition et les feuilles qui volent au passage du ministre Taillard de Worms — le tout dans un contexte difficile pour la diplomatie mondiale préoccupée par un conflit —, le jeune Vlaminck se rendra rapidement compte qu'être le « chargé de langage » du chef de la diplomatie n'est pas de tout repos.
Rédiger le discours d'un ministre n'est guère chose aisée : le directeur de cabinet l'approuve, les autres conseillers le dénigrent ; occuper un coin de bureau pour écrire les moutures sans être dérangé par les fréquentes allées et venues du ministre demande bien de la patience ; approcher le chef de la diplomatie pour lui communiquer quelque information semble être impossible… Ainsi se résument les journées d'Arthur Vlaminck, qu'il conte le soir venu à sa compagne, une institutrice engagée à gauche comme lui-même.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
Les Nuits d'une demoiselle de Raymond Legrand de (chanté par Guillaume Van Effentem à Arthur pour essayer de lui remonter le moral après la trahison de Valérie Dumontheil).
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 62 % d'opinions favorables pour 21 critiques[7]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 65⁄100 pour 11 critiques[6].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,4⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 24 titres de presse[8].
Pour Le Figaro, « Tavernier adapte avec brio la bande-dessinée de Blain et Lanzac sur Dominique de Villepin (Thierry Lhermitte) en ministre des Affaires étrangères survolté »[9].
Pour Le Monde, « La restitution de l'ambiance qui pouvait régner au cabinet ministériel en ces années 2002-2004 est réussie. [...] D'où vient, dès lors, la sensation que Tavernier est, en définitive, passé à côté de son sujet ? À trop vouloir tirer son film du côté de la BD, et donc du burlesque, il a perdu en intensité dramatique. »[10]
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Le personnage de ministre des Affaires étrangères joué par Thierry Lhermitte est inspiré par l'ancien diplomate et ancien ministre Dominique de Villepin.
On apprend pendant le générique du film que le chat de Niels Arestrup qui loge au ministère se nomme Pol Pot.
Bruno Le Maire apparait brièvement dans le film (caméo)[11], jouant son propre rôle, félicitant le ministre pour le discours que ce dernier vient juste de prononcer à l'Assemblée nationale.
L'ancienne miss FranceSonia Rolland joue une conseillère parlementaire chahutée par ses collègues du ministère pour avoir été dans sa jeunesse élue miss Angoulême. Il s'agit d'un clin d'œil au passé de miss de l'actrice, et au festival d'Angoulême, où le tome 2 de la bande dessinée a été récompensé[réf. nécessaire].
↑« Quai d'Orsay », in Le Figaro, encart « Culture », mercredi 6 novembre 2013, page 32.
↑Franck Nouchi, « "Quai d'Orsay" : une caricature de la caricature que fut Villepin », Le Monde.fr, 05.11.2013 à 08h18 (lire en ligne, consulté le 31 mai 2017).