Prades (Pyrénées-Orientales)

Prades
Prades (Pyrénées-Orientales)
Vue de Prades.
Blason de Prades
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
(sous-préfecture)
Arrondissement Prades
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
(siège)
Maire
Mandat
Yves Delcor (SE)
2020-2026
Code postal 66500
Code commune 66149
Démographie
Gentilé Pradéens, Pradéennes
Population
municipale
6 063 hab. (2018 en augmentation de 3,91 % par rapport à 2013)
Densité 558 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 05″ nord, 2° 25′ 22″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 745 m
Superficie 10,87 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Prades
(ville-centre)
Aire d'attraction Prades
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Prades
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Prades
Liens
Site web prades.com

Prades Écouter (en catalan : Prada) est une commune du sud de la France. Sous-préfecture et chef-lieu de canton du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie, cette ancienne cité fortifiée fondée au IXe siècle, est aujourd'hui la principale ville de l'ouest du département. Peuplée de 6 063 habitants en 2018, Prades est la ville-centre d'une unité urbaine de 9 253 habitants en 2014. Ses habitants sont appelés les Pradéens et les Pradéennes.

La cité conflentoise est riche en monuments dans les rues et ruelles de son centre, comme des façades décorées, des fontaines sculptées, des oratoires et des anciens lavoirs, témoins de la prospérité bourgeoise des siècles précédents.

Géographie

Localisation

Prades se situe en Conflent dont elle est la principale ville, au pied du massif du Canigou, à l'ouest de Perpignan. Elle se trouve à 44,9 km de Perpignan[1] et 44,1 km de Font-Romeu-Odeillo-Via[2].

Situation de la commune.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Prades[3]
Catllar Eus
Ria-Sirach Prades[3] Los Masos
Codalet Taurinya Clara-Villerach

Géologie et relief

La ville est située à l'ouest de la plaine de la Têt, en Bas-Conflent. Prades est dominée par le Canigou au sud et par le Madres au nord. L'altitude de la commune varie entre 300 et 745 mètres[4]. La commune se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[5].

Hydrographie

Prades est traversée au centre nord par la Têt et par la Llitera à l'est de la ville. Plusieurs ruisseaux traversent le quartier de la Sacristie.

Voies de communication et transports

La route nationale 116 en cours de modernisation ( 2 × 2 voies ), qui relie Perpignan à Bourg-Madame (en Cerdagne) contourne la ville par la rocade.

La ville bénéficie d'une liaison régulière par TER (Train express régional) avec Perpignan à l'est et Villefranche-de-Conflent à l'ouest (puis avec Bourg-Madame et Latour-de-Carol par la Ligne de Cerdagne). Si le trajet Perpignan-Prades dure environ trente minutes, celui jusqu'à Latour-de-Carol est beaucoup plus long (plus de trois heures) avec correspondance à Villefranche-de-Conflent.

Des services de bus urbains et régionaux assurent la liaison avec les villes des environs (Perpignan, Mosset, Fontpédrouse, Py, Porté-Puymorens, etc.).

Urbanisme

Typologie

Prades est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[9] et 9 572 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (20,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,8 %), forêts (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

Quartiers de prades.jpg

Il y a sept quartiers à Prades :

Quartier 1 (de la gare) : il occupe la place du quartier de la gare de Prades et des anciennes industries reconverties en commerces et appartements. Il est coupé par le boulevard de la Gare.

Quartier 2 : c'est dans ce quartier que se trouvait l'ancienne mairie qui a été remplacée par la mairie de quartier. Elle est bordée au nord par l'avenue du Général de Gaulle. Assez atypique, un stade est implanté au milieu du quartier.

Quartier 3 (ouest) : le quartier est baigné à l'ouest par la Llitera jusqu'à sa confluence (dans la Têt). L'hôtel de ville se trouve dans un parc arboré situé dans le quartier.

Quartier 4 et Quartier 5 : les deux quartiers réunis correspondent au centre historique. L'église Saint-Pierre de Prades, le collège, la piscine et le plan d'eau se situent dans le quartier 4 alors que l'école de musique et l'école primaire se trouvent dans l'autre quartier moins ancien.

Quartier 6 : ce quartier inclut tous les quartiers et lotissement au nord du fleuve Têt. Il y a l'hôpital de Prades le lycée et le collège privé, le stade de rugby et d'autres infrastructures sportives. On y accède par la Rocade.

Quartier 7 : Tandis qu'au nord se trouvent la coopérative fruitière et un intermarché, le sud du quartier est constitué de mas éparpillés parmi les vignes et les amandiers.

Logement

Le nombre de logements de Prades a été estimé à 3 587 en 2007. Ces logements de Prades se composent de 2 968 résidences principales, 190 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 429 logements vacants[15].

Toponymie

Formes anciennes

Le nom de Prades apparaît pour la première fois le , sous le nom de villa Prata, dans l'édit par lequel Charles II le Chauve fait don de divers lieux à Sunifred, comte d'Urgell et de Cerdagne, pour services rendus[16].

Étymologie

En catalan, le nom de la commune est Prada[17]. Prades viendrait du latin prata (prés, prairies).

Histoire

La première mention du lieu date de 843. C'est à cette date que Charles le Chauve fait donation au comte d'Urgell et Cerdagne de la villa de Prada. Le comte fait don de la villa à l'Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse vers 855. Prades devient alors seigneurie de Lagrasse, statut que le village conserve jusqu'à la Révolution[18].

Il est fait mention au XIe siècle de l'actuelle église paroissiale Saint-Pierre[19]. Au XIIIe siècle la ville se dote d'une enceinte fortifiée, qui sera renforcée au XVIe siècle avant d'être plus tard démantelée[20].

En 1789, la Révolution française proclame l'abolition des privilèges. La plupart des communes partagent alors les bois et près communaux. De nombreux riverains et propriétaires se servent dans ce qu'il reste des anciennes forêts. Certains massifs sont dévastés en quelques années, parfois brûlés pour en revendre la cendre comme engrais, quand on n’y prend pas également l’humus pour le mettre sur les champs, rapporte Antoine César Becquerel[21][réf. obsolète]. Malgré les efforts de la jeune préfecture des Pyrénées-Orientales, la forêt de Prades est ainsi perdue. Le Préfet a fait imprimer et afficher un texte tentant de raisonner la population et de l'alerter sur le fait qu'elle détruisait une ressource forestière qui allait lui manquer: « Les cailloux des monts, entraînés par les eaux, encombrent les lits des rivières et les font déborder. Nos superbes forêts de Céret et de Prades sont détruites. Il n'y aura bientôt plus de bois de chauffage ; les bois taillis ne peuvent suffire aux forges, et la rigueur des saisons a fait périr une quantité d'oliviers »[21][réf. obsolète].

En , des dizaines de milliers de réfugiés espagnols arrivent à Prades par train de Latour-de-Carol. Les femmes et enfants sont évacués, les hommes (30 000 de l’armée de l’Est) sont retenus sous la surveillance du 81e régiment d'infanterie[22]. Parmi eux, Pau Casals, célèbre violoncelliste, y trouve refuge en 1939 alors que la chute de la République espagnole était proche. Dans les années qui suivent, il s'intéresse au sort des nombreux républicains espagnols exilés dans la région. Ce sont également des Espagnols qui créent une des principales formations de Résistance dans le département, la Ire brigade de guérilleros. C’est cette brigade qui attaque le QG de la Gestapo à Prades[23], le . Les 150 guérilleros et 50 FTP français luttent de manière acharnée pendant 5 heures, sans réussir à prendre le contrôle des étages[24].

Après les Espagnols, la ville de Prades voit arriver à partir du les réfugiés de la ville de Menton, dont 15 000 des 21 000 habitants ont été évacués et pour la plupart envoyés vers les Pyrénées-Orientales. Au fil de leur arrivée en gare de Prades, ceux-ci sont répartis dans 83 communes du département, tandis que la mairie de Menton s'installe officiellement dans un bâtiment de la ville. Cependant, les capacités d'accueil de la région commencent à être saturées et le 3 000 d'entre eux sont envoyés dans le Var. À peine trois jours plus tard, du 16 au , c'est l'ensemble du département qui subit d'importants dégâts lors de l'épisode pluvieux de l'Aiguat. Fin octobre la majorité des réfugiés de Menton sont renvoyés dans le Var où ils restent pour la plupart jusqu'à la fin de la guerre[25].

En 1950, Pablo Casals crée à Prades le festival de musique (qui porte désormais son nom) auquel il participa jusqu'en 1966, et qui permit des rencontres musicales devenues légendaires entre les plus grands instrumentistes de l'époque.

En 1955 est créé le ciné-club de la ville sous l'impulsion de Louis Monestier, alors maire de la ville, et Marcel Tariol. En 1959, sous l'égide de René Clair, Pablo Casals, Président d'Honneur, sont créées les Rencontres Cinématographiques Internationales de Prades qui ont lieu chaque été, pendant la troisième semaine de juillet. En 2009, l'association Les Ciné-Rencontres de Prades a fêté avec succès les 50 ans du festival.

Enfin, tous les étés depuis 1968, Prades accueille l'Université catalane d'été (en catalan Universitat Catalana d'Estiu).

Politique et administration

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Signature du maire Julien Roca en 1811.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1944 1947 Pierre Palau PCF[27]  
octobre 1947 mars 1959 Jean Clerc
(1898-1961)
Rad.  
mars 1959 mars 1977 Louis Monestier Rad.  
mars 1977 mars 1983 Henri Gipolo[28] PCF Employé des PTT
mars 1983 décembre 1987
(décès)
Guy Malé UDF Directeur technique
Sénateur des Pyrénées-Orientales (1983 → 1987)
Conseiller général du canton de Mont-Louis (1973 → 1985)
Conseiller général du canton de Prades (1985 → 1987)
Président du conseil général des Pyrénées-Orientales (1982 → 1987)
décembre 1987 mars 1989 Marcel Mulcio    
mars 1989 mars 2001 Paul Blanc RPR Médecin
Sénateur des Pyrénées-Orientales (1992 → 2011)
Conseiller général du canton de Sournia (1973 → 2004)
mars 2001 mars 2008 Jean-François Denis PRG Préfet honoraire
mars 2008 3 juillet 2020 Jean Castex UMP
puis LR
Haut fonctionnaire
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (2010 → 2015)
Conseiller départemental du canton des Pyrénées catalanes (2015 → 2020)
Président de la CC Conflent Canigó (2009 → )
Premier ministre (2020 → )
Démissionnaire à la suite de sa nomination comme Premier ministre
3 juillet 2020 En cours
(au 5 juillet 2020)
Yves Delcor SE 1er adjoint au maire de Prades ( → 2020)
Assure l'intérim à la suite de la nomination de Jean Castex comme Premier ministre[29]

Politique environnementale

Jumelages

Jumelages et partenariats de Prades.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Prades.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
DEU Kitzingen COA.svgKitzingen[30]Flag of Germany.svgAllemagnedepuis
Pt-lsa1.pngLousã[30]Flag of Portugal.svgPortugaldepuis
Bandera de Ripoll.svgRipoll[30]Flag of Spain.svgEspagnedepuis

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709 1720
74 f73 f32 f32 f84 f94 f100 f303 f339 f
1767 1774 1789 - - - - - -
2 131 H1 930 H451 f------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2018, la commune comptait 6 063 habitants[Note 3], en augmentation de 3,91 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +2,36 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1192 1522 3442 6642 8363 0133 1453 2223 367
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0743 1523 5793 2083 8773 8563 8163 7623 666
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8353 8754 1463 8564 1704 8154 9465 0195 393
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 6765 9376 4486 1006 0095 8006 2215 8546 153
2018 - - - - - - - -
6 063--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
Rang de la commune dans le département 3 2 9 13 15 15 15 16
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

Il existe quatre écoles primaires, le collège Gustave Violet, le lycée Charles Renouvier et l'ensemble scolaire Saint-Joseph. Il existe aussi l'Université catalane d'été.

Manifestations culturelles et festivités

  • Fêtes patronales : et [39] ;
  • Foires : 1er mardi de Carême, 1er mardi de juin, 1er mardi de septembre et [39] ;
  • Marché : Tous les mardis
  • Ciné-rencontres : séances de cinéma toute l'année et festival en juillet depuis 1959[40] ;
  • Festival Pablo Casals : fin juillet à mi-août.

Santé

Sports

Rugby

Le JO Prades évolue en Fédérale 2, le quatrième niveau hiérarchique du rugby français. Le club a évolué en première division en 1970.

Cyclisme

Prades est ville départ de la 3e étape du Tour d'Espagne 2017[41].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 380 €[42].

Emploi

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Églises

Un monument principal de la ville de Prades est l'église paroissiale Saint-Pierre, sise au cœur du centre ancien. Dépendant de l'abbaye de Lagrasse, les parties les plus anciennes de l'édifice remontent vraisemblablement au XIIe siècle, bien que son origine remonte au moins au XIe siècle. L'augmentation de la population du village rendit l'édifice roman trop exigu, et au début du XVIe siècle, il fut remplacé par l'édifice actuel, achevé au XVIIIe siècle. Seul le clocher roman fut conservé. L'église conserve un mobilier baroque, dont le retable du maître autel considéré comme étant l'un des plus grands de France. Il est dû au sculpteur catalan Joseph Sunyer, et fut terminé en 1699[43].

On notera également la chapelle Saint-Martin de Canoha (Sant Marti de Canoa). L'édifice, qui consiste en une nef unique voûtée en berceau (apparemment refait) terminée par une abside en cul-de-four, peut être daté du XIe siècle. L'église est propriété privée[44],[45].

Maison Jacomet

Cette maison à colombages date du XVe siècle. Elle fut la demeure privée des notables pradéens depuis le début du XVIe siècle. L'originalité de ce bâtiment réside dans ses anciennes fenêtres à croisée de bois avec décor de pinacles et faux balustres. Cette bâtisse a fait l'objet d'une campagne de restauration au cours des dernières années.Cette demeure a été remaniée à la fin des années 1990 et inscrite sur la liste des monuments historiques en 2001[46],[47].

La maison où ont vécu les Merton, 1, rue du , de 1914 à 1916[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Prades Blason
D'or à quatre pals de gueules, à l'écusson en bannière d'argent chargé de saint Pierre de carnation, vêtu de gueules et de sinople, nimbé d'or, tenant de sa dextre une paire de clefs et de sa senestre un livre le tout du même[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Michel Brunet, Prades en Conflent au siècle des Lumières : les chemins de la démocratie, Canet-en-Roussillon, Éditions Trabucaire, coll. « Història », , 202 p. (ISBN 978-2-84974-193-1, notice BnF no FRBNF43812439)
  • Albert Cazes, Saint-Pierre de Prada, Perpignan, Imprimerie du Capcir, coll. « Conflent », 63 p.
  • DRAC Languedoc-Roussillon, « Prades (Pyrénées-Orientales) : Maison Jacomet » (consulté le 10 janvier 2013)
  • René Grando, Jacques Queralt et Xavier Febrés, Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). Modèle:Formatnum : 500000 républicains d’Espagne indésirables en France, Perpignan, Llibres del Trabucaire, , 2e éd., 191 p. (ISBN 2-905828-32-3)
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Aymat Catafau, La maison Jacomet de Prades (XVe -XIXe siècles), Association culturelle de Cuxa, 2011.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. « Itinéraire Prades - Perpignan : trajet, distance, durée et coûts – ViaMichelin », sur www.viamichelin.fr (consulté le 14 juin 2019).
  2. « Font-Romeu-Odeillo-Via Prades – Comparer les trajets, la distance et les prix », sur Mappy (consulté le 14 juin 2019).
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. Notice Cassini
  5. Plan séisme
  6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
  7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 3 avril 2021).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
  9. « Unité urbaine 2020 de Prades », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 3 avril 2021).
  10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 3 avril 2021).
  11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 3 avril 2021).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Prades », sur insee.fr (consulté le 3 avril 2021).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 3 avril 2021).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 15 avril 2021)
  15. « LOGEMENT PRADES : statistiques de l'immobilier de Prades 66500 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le 14 juin 2019).
  16. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  17. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  18. Cazes, p. 34.
  19. Cazes, p. 3.
  20. Cazes, p. 35-36.
  21. a et b Becquerel (Antoine César, M.), Mémoire sur les forêts et leur influence climatérique (exemplaire numérisé par Google) ; 1865 voire pages 43 et suivantes
  22. Grando, Queralt et Febrés 1991, p. 52-53.
  23. Grando, Queralt et Febrés 1991, p. 153.
  24. Grando, Queralt et Febrés 1991, p. 154.
  25. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, notice BnF no FRBNF43886275).
  26. Liste des maires de Prades sur www.francegenweb.org.
  27. À la Libération, Henri Gipolo adhéra formellement au PCF dont il avait épousé les points de vue pendant son activité clandestine dans les rangs des FTP. Le 6 novembre 1944, il fut nommé membre du conseil municipal provisoire de Prades où siégeait également Jean Font : le maire désigné à cette date, Pierre Palau, était, comme Henri Gipolo, un militant qui s’était révélé pendant la clandestinité. Henri Gipolo fut élu conseiller municipal de Prades le 19 mai 1945 : à l’occasion de ce scrutin, la liste conduite par Pierre Palau triompha aisément de la droite. (notice sur H.Gipolo sur le site du Maitronhttps://maitron.fr/spip.php?article73243
  28. https://maitron.fr/spip.php?article73243, notice GIPOLO Henri par André Balent, version mise en ligne le 12 août 2009, dernière modification le 12 mars 2015.
  29. Julien Licourt et Luc-Antoine Lenoir, « Remaniement : Philippe a quitté Matignon, Castex veut « réunir la nation » », sur Le Figaro, (consulté le 3 juillet 2020).
  30. a b et c « Nos jumelages » (consulté le 3 juillet 2020)
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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  47. Notice no PA66000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  49. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=244

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