Pierre de Villiers (militaire)

Pierre de Villiers
Image dans Infobox.
Pierre de Villiers en 2015.
Fonctions
Chef d'État-Major des Armées
-
Major général des armées
-
Pierrick Blairon (d)
Chef du cabinet militaire du Premier ministre
-
Jean-Marc Denuel (d)
Biographie
Naissance
(64 ans)
BoulogneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Le Jolis de Villiers de SaintignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Fratrie
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinctions
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blason

Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon, dit Pierre de Villiers, est un militaire français, né le à Boulogne (Vendée). Général d'armée, il est chef d'État-Major des armées de 2014 à 2017, après avoir été major général des armées (2010-2014). Il démissionne de ses fonctions en 2017 à la suite d'un désaccord sur le budget des armées françaises.

Famille

Il est le frère cadet de l'homme politique Philippe de Villiers[1].

Marié à 31 ans, il est père de six enfants[2].

Carrière militaire

De 1973 à 2003

Après deux années de classe préparatoire (« corniche ») au Prytanée national militaire de La Flèche, Pierre de Villiers est admis à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1975 (promotion Capitaine Henri Guilleminot). Il entre à la fin de sa formation dans l'arme blindée et cavalerie et rejoint l'école d'application de sa spécialité à Saumur (promotion Lieutenant Charles de Foucauld)[3]. Il est chef de peloton de chars AMX-30 au 2e régiment de dragons à Haguenau dans le Bas-Rhin dès 1978[4].

Il est ensuite entre 1979 et 1987 au 4e régiment de dragons de Mourmelon (où il y avait aussi un peloton de chars AMX30). Il commande l'escadron d’éclairage divisionnaire de la 7e division blindée (EED7) au camp du Valdahon dans le Doubs.

Il est également à trois reprises instructeur des sous-officiers et des lieutenants à Saumur en Maine-et-Loire[4].

En 1989-1990, il est stagiaire à l'École supérieure de guerre (103e promotion de l'ESG) puis, en 1990-1991, stagiaire au Cours supérieur Interarmées (XLIIe session du CSI).

Puis il est nommé comme chef de corps du 501e-503e régiment de chars de combat à Mourmelon-le-Grand dans la Marne[4]. En juin 1999, il commande pendant cinq mois le bataillon d'infanterie mécanisée de la brigade Leclerc, entrée en premier au Kosovo avec l'opération KFOR[4]. Pendant douze ans, il est en poste à Paris à l'état-major de l'Armée de terre, puis à l'inspection de l'Armée de terre et membre de la direction des affaires financières du ministère de la Défense[4].

De 2003 à 2008

De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur au Centre des hautes études militaires et à l'Institut des hautes études de Défense nationale. Adjoint au chef de cabinet militaire du Premier ministre le , il est promu général de brigade le . Il est nommé commandant de la 2e brigade blindée et commandant d'armes de la place d'Orléans le [4], fonctions qu'il occupe jusqu'au . Parallèlement, de à , il commande le Regional Command Capital (RCC) qui regroupe 2 500 militaires de 15 nationalités différentes[4] lors de la guerre d'Afghanistan.

De 2008 à 2014

Il est nommé chef du cabinet militaire du Premier ministre à compter du [4], fonction qu'il occupe jusqu'en , date à laquelle il est remplacé par Bernard de Courrèges d'Ustou.

En , il se voit promettre le poste de chef de l'état-major du président de la République, avant que celui-ci décide de nommer le général Benoît Puga[5].

Par décret du , il est nommé aux fonctions de major général des armées[6].

De 2014 à 2016

Pierre de Villiers en 2014.

Le , il devient chef d'État-Major des armées, succédant à l'amiral Édouard Guillaud[7]. Chargé des ripostes contre l'État islamique après les attentats du , il juge que les nécessaires actions militaires contre cette entité ne peuvent à elles seules garantir la paix et la sécurité, tout en appelant à conforter les moyens de l'Armée française[8],[9].

Il coordonne les opérations extérieures Barkhane au Sahel, Sangaris en République centrafricaine et Chammal en Syrie et en Irak. Il est également chargé de l'opération intérieure à caractère antiterroriste, Sentinelle.

En , il s'exprime en faveur de l'augmentation du budget des armées, demandant sa hausse progressive pour le porter de 1,7 à 2 % du produit intérieur brut (PIB) avant la fin du prochain quinquennat, en 2022[10],[11].

Année 2017

En , durant la campagne présidentielle, Pierre de Villiers exprime de nouveau le souhait de voir porter le budget de la Défense à 2 % du PIB en 2022 — ce qui correspond à une augmentation d'environ trois milliards d'euros par an[12]. Le candidat Emmanuel Macron s'engage quant à lui à atteindre progressivement 2 % à l'horizon 2025[13].

Désaccord sur le budget militaire

Pierre de Villiers avec le général Martin Dempsey (2014).

Le , dans le cadre d'une réduction globale des dépenses publiques, Gérald Darmanin annonce que le budget de la Défense respectera l'enveloppe votée par le parlement et sera réduit de 850 millions d'euros pour l'année 2017[14]. Le lendemain, Pierre de Villiers expose son désaccord devant la commission de la Défense de l’Assemblée nationale ; « Je ne me laisserai pas baiser comme ça » lance-t-il[15]. Ces propos sont tenus à huis clos, mais une fuite est rapportée par le journal Le Monde[14].

Le , lors du traditionnel discours aux armées, le président de la République, Emmanuel Macron, réaffirme son intention de porter le budget de la Défense à 2 % du PIB. En rappelant « je suis votre chef », il rejette les critiques sur l'effort d'économie prévu et ajoute qu'« il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique »[16] […] « Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. Et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire »[17]. Selon Pierre Servent, expert en stratégie militaire, « c'est la première fois qu'un président de la République fait une déclaration aussi brutale vis-à-vis de son chef d'État-Major des armées[18] ». Le même jour, Le Figaro publie une tribune de Pierre de Villiers dans laquelle, selon le quotidien, « il plaide […] pour le respect scrupuleux des engagements pris à l'égard du budget de la défense nationale »[19].

La situation semble s'apaiser le , avec le traditionnel défilé où le président et le général de Villiers paradent ensemble dans le même véhicule.

Démission

Pierre de Villiers au palais de l'Élysée (14 juillet 2017).

Le soir du , le chef d'État-Major réitère ses critiques sur sa page Facebook en écrivant « Parce que la confiance expose, il faut de la lucidité. Méfiez-vous de la confiance aveugle ; qu’on vous l’accorde ou que vous l’accordiez. Elle est marquée du sceau de la facilité »[17]. Dans Le Journal du dimanche du , Emmanuel Macron ouvre la porte à une possible éviction du chef d'État-Major : « La République ne marche pas comme cela. Si quelque chose oppose le chef d'état-major des armées au président de la République, le chef d'état-major des armées change »[20]. La question d'une démission du chef d'État-Major — acte inédit sous la Ve République[21] — est posée, d'après le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner[réf. nécessaire].

Pierre de Villiers démissionne de ses fonctions le mercredi [22] ; ce « fait sans précédent depuis 1958 » est, selon Le Monde, un événement historique[23]. Sa décision est annoncée par un communiqué reproduit intégralement sur le site web de FrancetvInfo[24]. Il publie simultanément sur internet une « lettre à un jeune engagé » dans laquelle il précise être « indéfectiblement attaché à [s]on pays et à ses armées[25] ». Dans la même journée, le général François Lecointre est nommé pour le remplacer[26] en étant à cette fin élevé au rang de général d'armée.

Le général Pierre de Villiers quitte le ministère des Armées le jour même sous les applaudissements des civils et des militaires, lesquels forment pour l'occasion une haie d'honneur jusqu'à sa voiture[27],[28].

Réactions et commentaires

Pour l'historien Philippe Vial, Emmanuel Macron « a sifflé la fin de la partie pour tout le monde, administration de Bercy, parlementaires et militaires, tous ceux qui sont entrés dans un jeu de pression ces dernières années en n’en faisant qu’à leur tête en dépit des arbitrages présidentiels »[29]. Selon Ouest France, en le remettant publiquement au pas, Emmanuel Macron a pris le risque de faire passer un acte d’autorité pour une humiliation et pour une limite posée au droit de s’exprimer[30].

Le président de la commission des affaires étrangères du Sénat, Christian Cambon (LR), déplore que les propos du général de Villiers aient pu sortir de la commission de l’Assemblée nationale, où les débats sont tenus à huis clos, ce fait représentant, pour lui, un « grave risque pour la démocratie » dans la mesure où il est nécessaire que les personnalités auditionnées puissent s'exprimer librement, parler « en vérité »[31]. Le député Jean-Luc Mélenchon (FI) publie une vidéo dans laquelle il considère comme « incroyable » que le président « admoneste publiquement le chef d’État-major des armées alors qu'il faisait son devoir en répondant aux questions des députés » ; il ajoute que « ce n'était pas au général de Villiers de payer pour cet abus », se référant à la violation du huis clos à la suite de l'audition du général de Villiers[32]. Le député Olivier Faure (PS) dénonce, dans une question au gouvernement, une « violation des droits du Parlement »[33]. Jean-Jacques Bridey, président (LREM) de la commission de la Défense — qui, selon lelab.europe1.fr, « n'est « pas loin » de penser la même chose que Villiers » — affirme qu'« en aucun cas ce n'était une remise en cause ni de l'autorité ni des choix du président de la République »[34]. Selon L'Express, « la classe politique est à l'unisson contre Macron »[35].

Fin juillet 2017, la cote de popularité du président Emmanuel Macron chute de 10 points dans une enquête Ifop. La démission de Pierre de Villiers constitue le premier facteur de cette baisse de popularité pour Bruno Cautrès du CEVIPOF et pour le sondeur Bruno Jeanbart[36].

Après son départ de l’armée

Servir

Pour expliquer sa démission, Pierre de Villiers écrit un livre, intitulé Servir (Fayard) publié le et vendu à 130 783 exemplaires en France[37]. Il y décrit les restructurations imposées aux armées au cours des dernières années et ses relations avec Emmanuel Macron[38].

Intégration d'une société de conseil

Huit mois après sa démission, le 3 avril 2018, Pierre de Villiers intègre le Boston Consulting Group (BCG)[39], un cabinet de conseil classé parmi les leaders mondiaux de la stratégie d'entreprise. Selon le BCG, Pierre de Villiers est recruté pour « sa riche expérience en matière d'analyse des situations et des risques, de transformation des organisations et d'efficacité opérationnelle »[40]. Il quitte cette fonction en 2021[41].

Prises de position

En novembre 2018, Pierre de Villiers se déclare favorable à la création d'une armée européenne si cette armée s'appuie sur les États[42],[43].

En , il publie un nouveau livre intitulé L’Equilibre est un courage (Fayard) où il dresse un constat de l’état de la France en 2020 en y intégrant des propositions.[44]

Il déclare suite à l'assassinat de Samuel Paty dans Le Figaro, soutenir « la [fermeture] des mosquées islamistes, [l'expulsion] des imams radicaux et [la reprise] de contrôle [des] frontières nationales »[45].

En novembre 2020, Le Figaro rapporte des rumeurs d'une possible candidature de Pierre de Villiers à l'élection présidentielle de 2022[46].

Honneurs et distinctions

Décorations françaises

Pierre de Villiers décoré des insignes de commandeur de la Legion of Merit des États-Unis en 2017.

Décorations étrangères

Autres distinctions

Publications

Notes et références

  1. Antoine Fouchet, « Pierre de Villiers : un homme de confiance à la tête des armées » sur La Croix, 15 janvier 2014.
  2. Thomas Hofnung, « Pierre de Villiers. L’ami «mili» », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2017).
  3. Archives du capitaine Didier Hallépée.
  4. a b c d e f g et h Biographie du CEMA, sur le site de l’état-major des armées (consulté le 26 mai 2014).
  5. Alain Barluet, « Le général Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées, a démissionné », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 19 juillet 2017).
  6. Décret du 11 mars 2010 portant affectation et élévation aux rang et appellation de général d'armée d'un officier général publié au Journal officiel du 12 mars 2010, sur Légifrance (consulté le 26 mai 2014).
  7. Décret du 16 janvier 2014 portant affectations et élévations d'officiers généraux - M. le général d'armée De Villiers (Pierre), publié au JORF du 17 janvier 2014.
  8. « L’armée n’envisage pas une victoire militaire contre l’EI « à court terme » », lemonde.fr, (consulté le 21 janvier 2016).
  9. Pierre de Villiers, « Gagner la guerre ne suffit pas à gagner la paix », lemonde.fr, (consulté le 21 janvier 2016).
  10. « Le chef d’État-Major des armées réclame plus de moyens », sur franceinter.fr, .
  11. « Le prix de la paix, c’est l’effort de guerre », sur lesechos.fr, .
  12. Michel Cabirol, « Budget défense : ce que veut le général Pierre de Villiers », sur latribune.fr, (consulté le 20 juillet 2017).
  13. « Élection présidentielle : Le budget de la défense », sur lemonde.fr (consulté le 20 juillet 2017).
  14. a et b « La polémique entre Emmanuel Macron et le général Pierre de Villiers en cinq actes », sur francetvinfo.fr, (consulté le 19 juillet 2017).
  15. Avec AFP, « Budget : rappelé à l'ordre, le général de Villiers va-t-il rester en fonction ? », sur challenges.fr, (consulté le 19 juillet 2017).
  16. « Forces armées: Emmanuel Macron reprend la main sur le débat budgétaire », sur lexpress.fr, .
  17. a et b Hadrien Mathoux, « Gros coup de pression d'Emmanuel Macron sur le chef d’État-Major des armées, le général de Villiers », sur marianne.net, .
  18. « Démission du général de Villiers : "Une faute politique importante" d'Emmanuel Macron », sur francetvinfo.fr, (consulté le 19 juillet 2017).
  19. Pierre de Villiers, « Général d'armée Pierre de Villiers : «Soyons fiers de nos armées françaises» », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 20 juillet 2017).
  20. « Macron sur le budget des armées : "Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis." », sur lejdd.fr, (consulté le 17 juillet 2017).
  21. « La polémique entre Emmanuel Macron et le général de Villiers en cinq actes », sur francetvinfo.fr, (consulté le 17 juillet 2017).
  22. AFP, Le Point, « Le chef d'État-Major des armées Pierre de Villiers démissionne », sur lepoint.fr, .
  23. Nathalie Guibert, « Démission du chef d’État-Major Pierre de Villiers, un fait sans précédent depuis 1958 », sur lemonde.fr, .
  24. « Le général Pierre de Villiers, chef d'État-Major des armées, annonce sa démission », sur francetvinfo.fr, (consulté le 19 juillet 2017).
  25. « Départ », sur www.facebook.com (consulté le 23 juillet 2017)
  26. « Pierre de Villiers démissionne, le général François Lecointre le remplace », sur estrepublicain.fr, .
  27. BFMTV, « Après sa démission, l’impressionnante salve d’applaudissements pour le général de Villiers », BFMTV (consulté le 20 juillet 2017).
  28. « VIDÉO. "Merci" : le vibrant hommage des militaires au général de Villiers », L'express,‎ (lire en ligne, consulté le 20 juillet 2017).
  29. Natahalie Guibert, « Démission du général Pierre de Villiers : entre Macron et les armées, récit d’une crise historique », sur lemonde.fr, .
  30. « Commentaire. Le départ du général de Villiers, un couac majeur », sur ouest-france.fr, (consulté le 20 juillet 2017).
  31. « Cambon s'alarme sur un « risque pour la démocratie parlementaire » », Public Sénat,‎ (lire en ligne, consulté le 20 juillet 2017).
  32. Jean-Luc Mélenchon, « #RDLS35 : Général de Villiers, incendies, assistants parlementaires, médias », (consulté le 23 juillet 2017).
  33. « Olivier Faure dénonce une « violation des droits du Parlement », après la démission du général De… », sur glowbi.net (consulté le 21 juillet 2017).
  34. « "Se laisser baiser" par Bercy : le président LREM de la commission de la Défense n'est "pas loin" de penser la même chose que Villiers », sur lelab.europe1.fr, (consulté le 21 juillet 2017).
  35. « Démission du général de Villiers : la classe politique à l'unisson contre Macron », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 21 juillet 2017).
  36. Alice Bardo, « Popularité d’Emmanuel Macron : « C’est l’une des plus grosses chutes en début d’exercice » », sur publicsenat.fr, (consulté le 26 juillet 2017).
  37. Franck Johannès et Solenn de Royer, « Le général Pierre de Villiers ou la tentation d’une percée en politique », sur Le Monde,
  38. Le général de Villiers explique sa démission fracassante dans un livre, Challenges, 8 novembre 2017
  39. « Pierre de Villiers rejoint le géant américain Boston Consulting Group », (consulté le 27 mars 2018)
  40. « L'ex-chef d'état-major des armées françaises rejoint une entreprise privée », (consulté le 27 mars 2018)
  41. « Pierre de Villiers au BCG, c'est fini (Politico) », sur consultor.fr, .
  42. « Pierre de Villiers : “On meurt pour des valeurs”, pas pour l'UE », sur Valeurs actuelles (consulté le 24 avril 2019)
  43. « Pierre de Villiers : «Il faut construire la défense de l'Europe en s'appuyant sur les États» », sur Figaro Live (consulté le 24 avril 2019)
  44. « Le général Pierre de Villiers publie un 3e livre: "L'équilibre est un courage" », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr (consulté le 11 janvier 2021)
  45. Alexandre Devecchio, « Général Pierre de Villiers: «C’est une attaque à l’existence même de notre nation, de notre civilisation» », sur Le Figaro.fr, (consulté le 17 octobre 2020)
  46. « Pierre de Villiers, les secrets d’une ambition », sur LEFIGARO (consulté le 11 janvier 2021)
  47. « Décret du 28 juin 2013 portant élévation », sur legifrance.gouv.fr,
  48. « Le général d’armée Pierre de Villiers en visite officielle au Sénégal : entretiens officiels et rencontre avec les EFS », sur defense.gouv.fr
  49. « Remise galon de caporal C.E.M.A. », sur Dailymotion, (consulté le 4 septembre 2016).
  50. « Prix littéraire de la Saint-Cyrienne », sur Cyr.org (consulté le 13 juin 2020).
  51. « Le général Pierre de Villiers publie un 3e livre: "L'équilibre est un courage" », sur ouest-france.fr, .

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