Titre québécois | Le Fil caché |
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Réalisation | Paul Thomas Anderson |
Scénario | Paul Thomas Anderson |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Annapurna Pictures Ghoulardi Film Company |
Pays d’origine |
Royaume-Uni États-Unis |
Genre | Drame |
Durée | 130 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Phantom Thread[1] ou Le Fil caché au Québec est un film dramatique britannico-américain écrit et réalisé par Paul Thomas Anderson, sorti en 2017.
Il s'agit de la seconde collaboration entre l'acteur irlandais Daniel Day-Lewis et le cinéaste américain après There Will Be Blood sorti en 2007. En , l'acteur déclare qu'il s'agira du dernier film de sa carrière, annonçant qu'il abandonne le métier d'acteur[2].
Le film est dédié au réalisateur Jonathan Demme, mort en 2017.
Dans le monde de la mode du Londres des années 1950, le couturier Reynolds Woodcock, proche de sa sœur Cyril, est engagé pour dessiner les vêtements des gens de la haute société, tels que les stars de cinéma, les héritières ou les mondains, et de la famille royale. Un jour, il rencontre Alma, une jeune femme serveuse dans un salon de thé, qui devient sa muse avant de devenir sa maîtresse.
Site | Note |
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Metacritic | 90/100 |
Rotten Tomatoes | 91% |
Allociné |
Périodique | Note |
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Le Nouvel Obs | |
Télérama | |
Le Monde | |
Libération | |
Le Figaro | |
Transfuge | |
Les Cahiers du Cinéma |
En France, comme partout dans le monde, le film est extrêmement bien reçu, et le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,3/5, et des critiques spectateurs à 4,0/5[5].
Éric Neuhoff, du journal Le Figaro, dit que « Daniel Day-Lewis campe à merveille un couturier dandy et maniaque dans Phantom Thread »[6]. Thomas Sotinel, du journal Le Monde, dit que « Paul Thomas Anderson filme avec maestria un fervent corps à corps dans le Londres des années 1950 »[7] Nicolas Schaller, du magazine L'Obs, est lui aussi très emballé : « Les films de Paul Thomas Anderson ont tous un secret. Parfois trop voyant (Magnolia, There Will Be Blood), parfois si enfoui qu’on s’épuise à vouloir le percer (The Master). Celui de Phantom Thread est le plus déchirant de tous. »[8]. Elisabeth Franck-Dumas, Olivier Lamm et Jérémy Piette, de Libération : « Un film étrange et splendide, magnifiquement déroutant ». Dans l'émission cinéma de Télérama, Cinérama, Jacques Morice dit que le film est sans doute « le meilleur de l'année... et un des meilleurs films des cinq dernières années ! »[9] Pierre Murat, qui écrit l'article dans le magazine parle de « chef-d'œuvre de perversion »[10]. Jacky Goldberg, du magazine Les Inrockuptibles est le seul critique à être moins enthousiaste : « un possible autoportrait de l’artiste en démiurge, hélas plombé par un formalisme redondant et rigide »[11].
L'émission radiophonique Le Masque et la Plume est unanimement emportée par le film : pour Eric Neuhoff, Pierre Murat, Sophie Avon et Charlotte Linipinska, Phantom Thread est un chef-d'œuvre magnifique[12].
Le film apparaît dans énormément de classements regroupant les meilleurs films de 2018, dont ceux de Libération, Télérama (où le film apparaît en première position[13]) ou Les Cahiers du Cinéma (où le film apparaît en troisième position[14]).
En , la revue de Michel Ciment, Positif, classe Phantom Thread en première position dans leur "TOP de la décennie 2010-2019"[15].
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