Cet article possède un paronyme, voir Patrick Mills.
Patrick Dils | ||
Innocenté | ||
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Information | ||
Naissance | Longeville-lès-Metz, France |
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Nationalité | Français | |
Condamnation | , , acquitté le | |
Sentence | Réclusion criminelle à perpétuité (1989), 25 ans de réclusion criminelle (2001), acquitté le | |
Actions criminelles | Accusé de meurtre | |
Pays | France | |
Arrestation | ||
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Patrick Dils, né le à Longeville-lès-Metz (Moselle), est reconnu comme une victime française d'erreur judiciaire[1]. À 16 ans, le 30 avril 1987, il a été inculpé de meurtres sur deux garçons à Montigny-lès-Metz, en Moselle. Le , il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour meurtre[2].
À l'issue de la procédure en révision, son innocence est reconnue par une cour d'assises le 24 avril 2002. Il aura passé treize ans et trois mois en prison, victime d'une erreur judiciaire pour laquelle l'État français lui a versé 1 146 000 euros (dont 700 000 euros de dédommagements[3]). C'est l'une des plus graves erreurs judiciaires reconnues en France, et c'est la première concernant un mineur condamné pour meurtre à la prison à perpétuité.
Le 28 septembre 1986 durant la soirée, deux enfants, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, nés en 1978, et donc âgés de 8 ans sont retrouvés morts, tués à coups de pierre, le long d'une voie de garage de la SNCF à Montigny-lès-Metz[4].
Patrick Dils, alors apprenti cuisinier et âgé de 16 ans, est interrogé, car il habite la même rue qu'eux et un signalement par une personne jugée digne de foi le désigne à l'attention du chef d'enquête, l'inspecteur Bernard Varlet de la Police judiciaire de Metz[5]. Son emploi du temps ne correspondant pas à l'heure du crime indiquée par le légiste, il est relâché. Il sera réentendu au mois de décembre, sans plus de succès.
Sept mois s'écoulent entre les meurtres et l'arrestation de Patrick Dils[6]. Au total, les enquêteurs ont en effet obtenu des aveux circonstanciés de trois personnes différentes mais au profil similaire : célibataires, vivant chez leurs parents et d'un niveau d'instruction similaire (Dils est apprenti pâtissier, les deux autres sont manutentionnaires)[7].
Le premier suspect a avoué, le , travailler à cent mètres de l'endroit du meurtre. D'après le compte rendu de son audition, il décrit de manière exacte le vélo et la tenue vestimentaire des enfants. Mais le responsable de l'enquête, Bernard Varlet, le disculpe : lors d'une reconstitution, il ne serait pas parvenu à grimper le talus de la scène du crime[7], tandis que les policiers commencent à douter de ses aveux[8].
Le , les enquêteurs mettent la main sur un nouveau suspect, à travers une affaire d'outrage public à la pudeur. Mais après avoir avoué, il est finalement disculpé du fait des incohérences de son témoignage[8],[7].
Dils est le dernier suspect qui reste aux enquêteurs[8].
Le 28 avril 1987, à la suite d'un nouveau témoignage remettant en cause l'heure du crime que le légiste avait indiquée[9],[8], il est interpellé à la sortie de son travail dans un restaurant de Montigny-lès-Metz où il est en apprentissage. Après trente-six heures de garde à vue, il finit par avouer avoir commis ces meurtres et déclare qu'il ne sait pas pourquoi il a tué ces enfants. Ses aveux sont extrêmement circonstanciés, ce qu'il expliquera durant la procédure en révision en invoquant les questions orientées des enquêteurs et le fait que nombre d'éléments matériels étaient affichés dans le local où se déroulaient les interrogatoires[5].
Le 30 avril 1987, il est inculpé d'homicides volontaires et écroué à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu. Dès son premier entretien avec son avocat, Me Bertrand Becker, il lui dit qu'il est innocent. Le , la juge d'instruction organise une reconstitution au cours de laquelle P. Dils admet toujours le crime[10], et refait les gestes qu'il dit avoir posés. Mais il situe la scène à plus de 40 mètres de l'endroit où les meurtres ont réellement eu lieu. Après la reconstitution, dans l'après-midi, au cabinet de la juge d'instruction, il identifie correctement, parmi quatre pierres qui lui sont présentées, les trois qui ont été les armes du crime, ce qui convainc définitivement la magistrate de sa culpabilité[8]. P. Dils est renvoyé devant la cour d'assises par la Chambre d'accusation
Cependant, le 30 mai, P. Dils écrit une lettre à son avocat, qui la transmet à la magistrate instructrice, dans laquelle il rétracte entièrement ses aveux. Selon l'émission Faites entrer l'accusé sur France 2 en [5], le premier procès en fin se déroule dans des conditions difficiles pour la défense : Patrick Dils s'exprime peu, effrayé et intimidé par la cour d'assises. Il est de plus victime d'une rage de dents durant tout le procès[5].
Le 27 janvier 1989, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises des mineurs de la Moselle. Le fait qu'il soit mineur n'a pas été pris en compte. Or l'excuse de minorité, posée systématiquement aux jurés, aurait permis de diviser la durée de la peine par deux (loi actuelle).
À l'époque, l'excuse de la minorité aurait réduit la peine à un maximum de 25 ans. Pour la première fois depuis , ses parents sont autorisés à le voir cinq minutes dans un corridor bouclé par les gendarmes[réf. souhaitée]. En effet, la juge d'instruction, Mireille Maubert, refusera pendant seize mois d'accorder un permis de visite à ses deux parents parce qu'elle les soupçonne d'avoir couvert les agissements de leur fils[5].
Les parents des victimes disent qu'ils auraient souhaité pour Patrick Dils la peine de mort (abolie en France pour les mineurs en 1980, puis complètement en 1981)[11]. Patrick Dils se pourvoit en cassation mais la Cour de cassation rejette ce pourvoi le [12].
Le , ses avocats déposent une première demande en révision auprès de la Cour de cassation, demande rejetée faute d'élément nouveau.
Le , Patrick Dils demande la grâce présidentielle à François Mitterrand, qui la lui refuse le suivant, écrivant à la famille des victimes en les assurant qu'il n'accorderait jamais sa grâce à un meurtrier d'enfants [10]. Le , la Cour de cassation rejette une deuxième demande de révision déposée par l'avocat de P. Dils[13].
Le , l'adjudant-chef de gendarmerie Jean-François Abgrall, de la section de recherches de la gendarmerie de Rennes, spécialiste des dossiers dans lesquels le « tueur en série » (expression parfois controversée dans ce cas précis) Francis Heaulme est condamné, mis en examen ou suspect, transmet à la justice un document dans lequel il rend compte d'un entretien qu'il a eu en 1992 à la maison d'arrêt de Brest avec Heaulme, condamné pour trois homicides et mis en examen pour six autres. [réf. souhaitée] Dans ce procès-verbal, le gendarme écrit : « Francis Heaulme nous a tenu les propos suivants, disant avoir effectué une promenade à vélo le long d'une voie de chemin de fer dans l'est de la France, avoir reçu des pierres jetées par deux enfants, être parti, puis repassé sur les lieux quelques minutes plus tard, où il aurait vu les corps de deux enfants près de wagons non loin de poubelles et d'un pont, avoir vu sur les lieux des pompiers et des policiers. »
Le gendarme procède aussitôt à des recherches sur les doubles crimes d'enfants non élucidés. Mais il ne trouve aucune trace de double meurtre car à cette époque (1992), Patrick Dils était déjà condamné, le double crime avait donc été supprimé des bases de données[5].
En 1998, les parents de Patrick Dils, qui croient toujours à l'innocence de leur fils, demandent à deux avocats parisiens, maîtres Jean-Marc Florand et Karim Achoui, de réétudier le dossier. S'intéressant à Francis Heaulme, ils envoient un courrier à la gendarmerie de Rennes. [réf. souhaitée] Le gendarme Abgrall décide alors de rédiger son procès-verbal de renseignement judiciaire, et, le , maître Jean-Marc Florand dépose une nouvelle requête en révision après avoir appris que le tueur en série Francis Heaulme était à proximité du lieu du crime à l'époque où il a eu lieu. [réf. souhaitée]
Le magistrat délégué par la Cour de cassation, Jean Favard, avait commencé ses investigations à partir d'un procès-verbal de renseignement judiciaire. Rendant visite à Francis Heaulme, il obtient de nouvelles précisions sur son emploi du temps le , jour du double meurtre. Francis Heaulme travaillait à l'époque des faits dans une entreprise située à 400 mètres des lieux du crime. Il reconnaît avoir été sur place ce jour-là, à l'heure et à l'endroit précis des crimes, avoir vu les enfants, avoir reçu sur la tête des pierres jetées par les deux enfants, mais nie être l'auteur du double meurtre. Sa présence constitue néanmoins un « fait nouveau de nature à faire naître un doute sur la culpabilité du condamné ».
Le conseiller rapporteur de la commission de révision publie deux rapports en dates du et du .
Le , la commission de révision des condamnations pénales, présidée par Henri Le Gall, constate que les éléments apportés étaient totalement inconnus du dossier de la cour d'assises des mineurs en 1989 et qu'ils ne peuvent que faire douter de la culpabilité de Patrick Dils. Il accepte de soumettre le dossier de Dils à la chambre criminelle de la Cour de cassation siégeant en Cour de révision. Elle en déduit qu'il faut ordonner de nouvelles investigations et procéder à de nouvelles auditions des témoins déjà entendus en 1986 et 1989, mais en les confrontant aux déclarations de Francis Heaulme.
Pendant ce temps, Patrick Dils, qui a déjà purgé 12 ans de prison, reste toujours détenu. Mais son avocat estime alors que la Cour de révision peut ordonner à tout moment que l'exécution de la peine soit suspendue.
Le , le tueur en série Francis Heaulme est mis en examen pour « homicides volontaires » dans l'enquête sur le meurtre des deux enfants de Montigny-lès-Metz[14]. Un non-lieu en faveur de Francis Heaulme est annoncé en , l'ADN retrouvé sur le pantalon saisi au domicile de Francis Heaulme ne correspondant pas à celui trouvé sur les deux victimes de Montigny-lès-Metz[15].
En 2009, un dernier rebondissement survient dans l'affaire. En réexaminant le témoignage de Heaulme, initialement interprété comme un aveu indirect (quand Heaulme dit « j'ai vu l'homme qui a fait le coup », les enquêteurs ont jugé qu'il s'agissait en réalité de lui-même), les enquêteurs réalisent que la description faite dans ce témoignage pourrait aussi correspondre à l'une des autres personnes ayant initialement avoué les faits, Monsieur L. La justice ordonne alors un supplément d’information[7]. En , l’enquête conduit à une confrontation entre Heaulme et Abgrall pour essayer de faire ressortir des éléments sur la possible culpabilité de Heaulme[16].
Henri Leclaire, premier suspect à avoir avoué le meurtre des deux enfants avant de se rétracter, a été de nouveau entendu par un juge d'instruction le . Il a été mis en examen pour meurtre à l'issue de l'audience[17]. En , une requête en annulation de sa mise en examen a été rejetée [18]. Il a été mis hors de cause le par la chambre de l’instruction qui lui accorde un non-lieu, validé par la Cour de cassation le [19].
Francis Heaulme est condamné le à la réclusion criminelle à perpétuité pour le double meurtre de Cyril Beining et Alexandre Beckrich[20]. La condamnation est confirmée en appel le [21].
Le , Francis Heaulme est définitivement condamné à la réclusion à perpétuité pour ces faits[22].
La requête en révision pour élément nouveau a été déposée par l'avocat Jean-Marc Florand devant la commission de révision des condamnations pénales de la Cour de cassation, afin de remettre en cause l'arrêt de la cour d'assises, devenu définitif.
Cette possibilité est ouverte par l'article 622 du Code de procédure pénale. Cet article dispose : « La révision d'une décision pénale définitive peut être demandée au bénéfice de toute personne reconnue coupable d'un crime ou d'un délit lorsque, après une condamnation, vient à se produire un fait nouveau ou à se révéler un élément inconnu de la juridiction au jour du procès de nature à établir l'innocence du condamné ou à faire naître un doute sur sa culpabilité. »[23]
Il faut d'ailleurs noter que la requête en révision fait mention de cet article dans sa forme antérieure à la loi du .
Dans l'affaire de Patrick Dils, l'élément nouveau est la présence de Francis Heaulme, un des tueurs en série français, à Montigny-lès-Metz, sur les lieux du double meurtre, au jour et à l'heure où ces derniers ont été commis. Cette présence est prouvée par deux procès-verbaux : celui établi par le gendarme Abgrall et celui du rapporteur de la commission de révision qui confirme et complète le premier. Mis en examen dans cette affaire, Francis Heaulme est jugé en cour d'assises à Metz le , procès reporté au troisième jour en raison d'un nouveau suspect, Henri Leclaire.
Selon certains spécialistes du meurtrier Francis Heaulme, celui-ci aurait toujours refusé de reconnaître le crime pour lequel il est suspecté de peur de voir s'éloigner de lui sa sœur, dernière personne de son entourage continuant à entretenir des relations avec lui[24].
Le , la Cour de révision annule la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de Patrick Dils mais refuse de le remettre en liberté en attendant un nouveau jugement. Le s'ouvre un nouveau procès, devant la cour d'assises des mineurs de la Marne. Patrick Dils est alors âgé de trente et un ans. Francis Heaulme comparaît comme simple témoin. Il refuse d'endosser la responsabilité du double meurtre, malgré les soupçons qui pèsent sur lui. Patrick Dils et lui se regardent longuement ; Heaulme souhaite même bonne chance à Patrick Dils avant de sortir. La cour, le , le condamne à vingt-cinq ans de réclusion criminelle, à la surprise générale. Les journalistes avaient déjà préparé leurs articles, annonçant son acquittement, à partir du moment où l'avocat général avait fait part de son intime conviction : selon lui, Patrick Dils ne pouvait pas être le coupable. Il n'aurait pas eu le temps de commettre ce crime. Condamné à nouveau, Patrick Dils fait appel.
Le , s'ouvre le troisième procès devant la cour d'assises des mineurs du Rhône. La loi permet désormais au procès de se tenir en public[5]. La foule se presse au tribunal. En majorité, l'opinion publique est favorable à Patrick Dils, qui se présente sous une apparence nouvelle, sans lunettes fumées, recoiffé, détendu. Francis Heaulme est à nouveau entendu, avec des témoignages à charge pesant contre lui. Des témoins déclarent devant la cour d'assises de Lyon l'avoir aperçu couvert de sang le jour des faits, ce qu'il confirme lui-même à la barre, affirmant être tombé de vélo. [réf. souhaitée] Pour la première fois, Patrick Dils parle des tourments endurés en prison : il a été battu, bafoué, violé même. Il revient sur ses aveux, très circonstanciés, qui ont été l'une des seules preuves. On ignore encore pourquoi exactement Dils s'est d'abord accusé lui-même, au début de l'affaire. Des preuves sont produites par la gendarmerie, démontrant que Patrick Dils n'a pas eu le temps de commettre ce crime : les enfants seraient morts vers 17 h alors que Patrick Dils n'est rentré chez lui que vers 18 h 45. Le , l'avocat général se livre, en près de trois heures, à l'analyse du dossier pour expliquer pourquoi tout lui paraît douteux[25] ; le jury délibère et Patrick Dils est acquitté le . Il sort de prison le soir même à 22 h 10. Des gardes du corps, rémunérés par TF1 à qui l'avocat de Dils avait accordé l'exclusivité, entourent la famille Dils, empêchant les journalistes de les approcher. Finalement, Patrick Dils peut s'exprimer devant les médias, faisant part de son bonheur de retrouver enfin la liberté.
De leur côté, les proches des victimes sont déçus qu'on libère celui qu'elles avaient aussi tenu pour le meurtrier. Ginette Beckrich, grand-mère du petit Alexandre, est restée convaincue de la culpabilité de Patrick Dils. Quelques journalistes, avocats et magistrats également[26].
Patrick Dils quitte Montigny-lès-Metz et décroche un emploi dans une usine de casseroles dans le Doubs. Puis il s'installe à Bordeaux, où il sert comme saisonnier dans la restauration. En 2012, il devient père d'un enfant[27]. En 2015, sa femme met au monde une deuxième petite fille.
Bien qu'il soit difficile, sinon impossible, d'indemniser la réprobation, l'atteinte à l'honneur, la privation de liberté, l'arrêt brutal de sa scolarité, l'arrachement à l'affection de sa famille et les violences subies en prison, l'avocat Jean-Marc Florand chiffra à plus de 10 millions de francs le préjudice de Patrick Dils.
Patrick Dils reçut finalement un million d’euros (700 000 euros au titre de l’indemnisation de l’État concernant son préjudice personnel, ainsi que l'indemnisation de ses proches et de ses frais de justice) [5] et, grâce aux négociations de son avocat, toucha aussi une forte somme d'argent (au montant jamais révélé) en ayant accordé, le jour de sa libération, l'exclusivité de ses déclarations publiques à TF1[5]. Patrick Dils devait toutefois déclarer : « J’aurais préféré ne pas toucher un centime et ne pas avoir vécu toutes ces galères. Ce n’est pas un pactole comme on en décroche au Loto. Ce que j’ai vécu ne se chiffre pas. »[28]. Il ajoute : « Je peux avoir des coups de blues, notamment quand je pense à toutes ces années que l'on m'a volées. J'ai été incarcéré entre 16 et 32 ans ; cette partie-là, on ne me la rendra jamais. On ne reconstitue pas une cigarette qui s'est consumée. »
Patrick Dils a publié en 2002 un livre autobiographique, Je voulais juste rentrer chez moi (ISBN 2290334154).
Beaucoup de chanteurs notamment des rappeurs engagés ont commenté cette affaire en prenant la défense de Patrick Dils, parfois en dénonçant le système judiciaire.
Le chanteur Garou dédie la chanson L'Injustice de son album de 2006 à Patrick Dils. Celui-ci fait une apparition dans le clip[29].
Patrick Dils a également enregistré une chanson évoquant son histoire : Le Condamné à tort, texte écrit par Cédric Goueytes à la suite de la lecture du livre de Patrick Dils Je voulais juste rentrer chez moi. La musique est signée Cédric Lemire.
Le rappeur marseillais Soprano, du groupe Psy 4 De La Rime, interprète une chanson sur la police dont le titre est Justicier. À l'entame de son couplet, on peut l'entendre chanter : « Quand je pense à Omar Raddad et Patrick Dils, je me dis que la Justice est une balance qui trouve rarement son équilibre ».
Le rappeur Ted l'afro [réf. nécessaire] interprète sur l’album Violence des échanges en milieu tempéré sorti en 2012 une chanson dont le titre Le Glaive de l'injustice évoque Patrick Dils. À la fin du premier couplet on peut entendre : « ça pouvait être ton dab, ton fils et puis toi aussi, mais ce fut Omar Raddad Patrick Dils et surtout Christian Ranucci ».
Le rappeur Kery James a aussi fait une allusion à Patrick Dils dans sa chanson Paro sur l'album Réel et dans sa chanson Hardcore 2005 sur l'album Ma vérité.
Le rappeur Guizmo fait également allusion à Patrick Dils dans sa chanson Le Meilleur sur l'album Normal sorti en 2011.
Le rappeur Sinik fait allusion à Patrick Dils dans sa chanson Dans le vif. On l'entend dire : « va dire à la critique que je préfère ma vie à celle de Patrick Dils ».
Le groupe Leptik Ficus a dédié une chanson à Patrick Dils dans l'album Sale ambiance (2003).
Le rappeur Kaaris fait allusion à Patrick Dils dans sa chanson El Chapo. On l'entend dire : « Jugé à la gueule comme Patrick Dils » (2015)[30].
Le rappeur Sayto fait allusion à Patrick Dils dans sa chanson Justice Imparfaite. On l'entend dire : « une pensée pour Omar Raddad, Patrick Dils victime d'erreur judiciaire, un jugé pour son Faciès deux les faux aveux d'un môme de 16 piges à cause de la pression des keuf » (2017)
L'humoriste Jonathan Lambert dans son spectacle L'homme qui ne dort jamais affirme que son régisseur est Patrick Dils.
Dans sa vidéo « Le podcast sur les lunettes », le vidéaste Kemar fait allusion à Patrick Dils, « P. Dils » comme il aime à l'appeler, jugé pour son faciès car il portait des lunettes. Son livre apparaît dans d'autres vidéos comme dans « Le boudoir de Nathanaël ».
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