Olivier Dussopt

Olivier Dussopt
Illustration.
Olivier Dussopt en 2017.
Fonctions
Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion
En fonction depuis le
(9 mois et 7 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Élisabeth Borne
Député français

(1 mois)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 2e de l'Ardèche
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Michèle Victory
Successeur Laurence Heydel Grillere

(10 ans, 6 mois et 4 jours)
Élection
Réélection
18 juin 2017
Circonscription 2e de l'Ardèche
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC, SER puis NG
Prédécesseur Gérard Weber
Successeur Michèle Victory
Président de Territoires de progrès

(11 mois et 8 jours)
Élection
Secrétaire général Félix Meysen
Délégué général Xavier Iacovelli
Prédécesseur Gilles Savary (délégué général)
Successeur Dissolution du parti
Ministre délégué chargé des Comptes publics

(1 an, 10 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Jean Castex
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Castex
Prédécesseur Gérald Darmanin
Successeur Gabriel Attal
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics

(2 ans, 7 mois et 12 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Gérald Darmanin
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Maire d'Annonay

(9 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 23 mars 2014
Prédécesseur Gérard Weber
Successeur Antoinette Scherer
Conseiller régional de Rhône-Alpes

(1 an, 8 mois et 7 jours)
Élection
Circonscription Ardèche
Président Jean-Jack Queyranne
Groupe politique PS
Biographie
Date de naissance (44 ans)
Lieu de naissance Annonay (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2000-2017)
TDP (2020-2022)
RE (depuis 2022)
Diplômé de IEP de Grenoble
Profession Attaché parlementaire

Olivier Dussopt
Ministres français du Travail

Olivier Dussopt, né le à Annonay (Ardèche), est un homme politique français.

Membre du Parti socialiste jusqu'en 2017, député de la deuxième circonscription de l'Ardèche, élu le , il est le benjamin de l'Assemblée nationale pendant la XIIIe législature. Réélu en , il est membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République.

Alors qu'il s'inscrivait jusqu'alors dans l'opposition au second gouvernement Édouard Philippe, il est nommé secrétaire d'État en novembre 2017 dans ce même gouvernement. En 2020, il est nommé ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement Jean Castex.

Avec d'autres anciens socialistes, il fonde en 2020 le parti Territoires de progrès qui vise à rassembler l'aile gauche de la majorité, et prend sa présidence en 2021.

Le 20 mai 2022, il est nommé ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion dans le gouvernement Élisabeth Borne. Il est réélu député dans sa circonscription le 19 juin 2022 sous l’étiquette Ensemble.

En janvier 2023, il est visé par le parquet national financier pour des faits de favoritisme dans l'attribution de marchés publics.

Biographie

Origines et formation

Issu d’une famille ouvrière d’Annonay en Ardèche où il réside, il fait ses études à l'Institut d'études politiques de Grenoble et obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de développement local et management de territoires[1],[2].

Débuts en politique

Après avoir occupé différents postes de chargé de mission, Olivier Dussopt est, de novembre 2002 à septembre 2006, collaborateur parlementaire de Michel Teston, sénateur et président du conseil général de l'Ardèche[2].

Adhérent du Parti socialiste (PS) à partir de 2000, il est secrétaire de la section d’Annonay de mai 2001 à janvier 2008. De 2001 à 2003, il est animateur fédéral du Mouvement des jeunes socialistes en Ardèche. Premier secrétaire fédéral délégué de 2003 à 2007, il est chargé de la coordination, de la communication, des études et des élections.[réf. souhaitée]

Proche de la Nouvelle Gauche avec Benoît Hamon[3], il est membre du Conseil national du Parti socialiste.

Mandats d'élu

Candidat aux élections régionales de 2004[4], il rejoint le conseil régional de Rhône-Alpes en en remplacement d'Hélène Mira, démissionnaire. Il siège au sein du groupe socialiste.

Le , il est élu député de la deuxième circonscription de l'Ardèche, devenant le benjamin de l'Assemblée nationale[3].

Mairie d'Annonay.

Le , il annonce sa candidature aux élections municipales de mars 2008 dans la ville d'Annonay. Le , la liste d'union de la gauche « Annonay avenir » avec Olivier Dussopt à sa tête l'emporte dès le premier tour avec 68,9 % des voix[5]. Le , il est élu maire par le nouveau Conseil municipal et démissionne peu après du Conseil régional pour cause de cumul des mandats. En , il devient président du Syndicat mixte de l'Ardèche verte jusqu'en 2014.

À cette époque, il est classé à l'aile gauche du Parti socialiste, avec pour mentors Henri Emmanuelli, Benoît Hamon ou Martine Aubry[6]. En , dans la foulée du congrès de Reims où il a été signataire de la motion C de Benoît Hamon, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon et Marie-Noëlle Lienemann, il intègre la direction nationale du PS, auprès de Marylise Lebranchu, secrétaire nationale aux territoires. En , il devient vice-président de l'Association des petites villes de France (APVF) et en il devient vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains auprès de Marylise Lebranchu de 2010 à 2012 puis Pierre Cohen comme 1er vice-président, puis comme vice-président aux questions d'organisation et de réforme territoriale auprès de Francois Rebsamen en . Le , il devient porte-parole de Martine Aubry, candidate à l'élection présidentielle française de 2012. Après les primaires, il rejoint le conseil des élus de la campagne de François Hollande.

Il est réélu député de l'Ardèche le en obtenant 53,35 % des voix[2]. Il est aussi désigné vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, où il travaille plus particulièrement sur les questions relatives aux collectivités territoriales.

Le , il est nommé secrétaire national du PS auprès de la 1re secrétaire, Martine Aubry, chargé de la présidence du forum des territoires, en remplacement de Marylise Lebranchu, jusqu'au congrès de Toulouse.

Il est alors très proche de Martine Aubry[7].

Le , il est désigné rapporteur de la commission des Lois pour le projet de loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles.

Candidat à sa propre succession aux élections municipales d'Annonay, il est réélu dès le premier tour le avec 51,71 % des voix pour sa liste « Annonay Avance »[5] face à trois listes (UMP, extrême droite et Front de Gauche). Les 12 et , lors des assises de l'APVF à Annonay, il en est élu président, succédant à Martin Malvy, président fondateur[8].

En , il est aussi désigné rapporteur de la commission des lois pour le projet de loi portant nouvelle organisation du territoire de la République et clarification des compétences des collectivités locales. Ce texte est promulgué le . Olivier Dussopt est nommé membre de la commission nationale consultative des gens du voyage, au sein de laquelle il représente l'Assemblée nationale (JO du ). Il siège aussi, à partir de 2012, au conseil national d'aménagement et de développement du territoire[réf. nécessaire].

Il est près d'entrer au gouvernement à deux reprises sous la présidence de François Hollande, soutenu à chaque fois par Manuel Valls, mais se voit recalé au dernier moment[7],[9]. En 2016, il soutient Manuel Valls et devient l'un de ses huit porte-parole de campagne pour la primaire citoyenne de 2017[10]. Il ne parraine pas Benoît Hamon lors de l'élection présidentielle de 2017, étant notamment très hostile au revenu universel, et vote pour Emmanuel Macron dès le premier tour[11].

Le , candidat socialiste, il est réélu député de la deuxième circonscription de l'Ardèche avec 56,30 % des suffrages exprimés face à la candidate de La République en marche ![12]. Il est l’un des rares députés PS à être réélus face à un candidat LREM[7]. À Annonay, ville dont il est maire, il réalise un score de 70,45 %.

Le , en application de la loi interdisant le cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive locale, il quitte ses fonctions de maire d'Annonay et Antoinette Scherer, sa première adjointe depuis 2009, lui succède[13]. Le , lors des 20es assises des petites villes de France, à Hendaye, il est reconduit comme président de l'APVF à l'unanimité des membres de l'assemblée générale[14].

En , dans le cadre du projet de loi organique rétablissant la confiance dans l'action publique, Olivier Dussopt soutient un amendement, soutenu de longue date par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et finalement adopté, qui enrichit le code pénal d'une peine d'inéligibilité applicable aux personnes reconnues coupables de racisme, d'antisémitisme, de négationnisme, d'homophobie, d'incitation au terrorisme, d'apologie de crime contre l'humanité et de toute forme de discrimination[15].

En , il intègre une mission d’expertise portant sur la réforme du financement des collectivités locales et de la fiscalité locale, sous la présidence d’Alain Richard, sénateur, ancien ministre, et à la demande du Premier ministre[16]. Il est aussi membre d’un groupe de travail « statut des collaborateurs » dans le cadre de la réforme de l’Assemblée nationale et il siège au conseil d’administration de l’association des députés employeurs.

Secrétaire d'État dans le gouvernement d'Édouard Philippe

Le , il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, au sein du second gouvernement Édouard Philippe[17],[18]. Si le décret de nomination ne précise pas son portefeuille exact, il est présenté par la presse comme de facto chargé de la Fonction publique[19],[20],[21]. Selon Contexte, « il lui arrive aussi de reprendre des dossiers auxquels Gérald Darmanin s’intéresse moins, comme la déontologie des fonctionnaires, les chantiers outre-mer »[21]. Aussitôt entré au gouvernement, il est chargé de la réforme de la fonction publique, qui prévoit notamment la suppression de 120 000 emplois[11].

Le jour même de sa nomination, le Parti socialiste annonce qu'il n'en est plus membre[22]. Alors qu'il avait voté contre le budget présenté par le gouvernement[23] en produisant un discours des plus éloquents, il défend âprement ce même budget devant le Sénat[24]. De plus les mois précédents, s'était abstenu lors du vote de confiance au gouvernement, avait voté contre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ainsi que contre la loi Travail[25],[7]. Il s'était également fait remarquer en 2014 pour avoir critiqué le ministre de l'Économie de l'époque, Emmanuel Macron, au sujet de sa déclaration jugée condescendante à l'égard des ouvrières de Gad, qualifiées « d'illettrées »[26]. Alors que le gouvernement mène une réforme des retraites qui prévoit notamment l'instauration d'un « âge pivot » de départ à 64 ans, Marianne rappelle qu'il faisait partie des 120 parlementaires socialistes contestant la conformité à la Constitution des mesures d'âge figurant dans la réforme de 2010, et qu'il avait interpellé Éric Woerth, ministre du Travail, en mettant en cause l'aspect « doublement injuste » de la « volonté de reculer l'âge de la retraite »[27].

Selon L'Opinion, il est particulièrement apprécié d'Édouard Philippe, avec qui il « a tissé des liens solides »[28]. En , il est pressenti pour succéder à Jean-Paul Delevoye, qui démissionne de son poste de haut-commissaire aux retraites, mais Laurent Pietraszewski lui est préféré[29].

Présenté par Paris Match comme un « symbole du socialisme municipal », il travaille à rallier des élus de gauche à LREM en vue des élections municipales de 2020[30]. Avec Jean-Yves Le Drian et Didier Guillaume, sur sollicitation d'Emmanuel Macron, il travaille à la structuration de l'aile gauche de la majorité, qui tarde à aboutir et suscite des craintes de division au sein de LREM[31],[32],[28]. La démarche aboutit en , avec le lancement du parti Territoires de progrès, indépendant de LREM, qui « aspire à peser sur les orientations du gouvernement et à faire contrepoids à ses alliés du centre droit » selon son texte fondateur[33].

Ministre délégué dans le gouvernement de Jean Castex

Le , Olivier Dussopt est nommé ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement Jean Castex, sous la première présidence d'Emmanuel Macron[34].

Le , il est élu président de Territoires de progrès, parti considéré comme « l'aile gauche » de la majorité présidentielle. Cette élection a eu lieu lors d'un congrès du parti à Bordeaux, réunissant 200 adhérents[35]. Il accepte en 2022 la demande d'Emmanuel Macron de fondre le parti dans la nouvelle formation présidentielle, Renaissance, ce qui lui vaut l'inimitié d'autres membres du parti, comme Gilles Savary[11].

Ministre dans le gouvernement d'Élisabeth Borne

Le , il est nommé ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion dans le gouvernement Élisabeth Borne.

Olivier Dussopt, brocardé par des manifestants, en février 2023 à Troyes, pour le projet de réforme des retraites.

Il a en particulier pour responsabilité la mise en œuvre du recul à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite, l'une des mesures les plus importantes du programme électoral d'Emmanuel Macron[36]. Le projet de réforme des retraites présenté par Élisabeth Borne le prévoit un recul à 64 ans[37]. Dans les jours qui suivent, de nombreux médias exhument des images d'archives datant de 2010 où il s'opposait avec véhémence en tant que député du Parti socialiste au report de l'âge légal de 60 à 62 ans par le gouvernement Fillon[38]. Il justifie ce changement d'opinion par « une maturité politique » et une situation économique différente[39].

Le , le gouvernement a adopté en Conseil des ministres la réforme des retraites, affichant sa « détermination » à aller jusqu'au bout sans « renoncer » au report de l'âge de départ à la retraite[40].

Prises de position

Il s'oppose en 2010 à la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy, qui repousse de 60 à 62 ans l'âge minimum de départ : « Cette volonté est doublement injuste. D'une part, elle écarte d'emblée la recherche d'autres recettes, notamment la mise à contribution de l'ensemble des revenus et en particulier de ceux issus du capital. [...] D'autre part, [...] à la précarité et au taux de chômage historique qu'ils connaissent, vous allez ajouter l'infliction d'une double peine aux moins de trente ans en éloignant toujours plus le moment de leur départ en retraite[11]. »

En , dans le cadre du débat parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique, Olivier Dussopt a déclaré : « Quand j'entends que, malheureusement, 96 % des grossesses pour lesquelles la trisomie 21 est déclarée débouchent sur un avortement, la vraie question que je me pose est : pourquoi il en reste 4 % ? ». Il a alors été accusé d'eugénisme et cette remarque a suscité en réaction une campagne publicitaire le citant nommément. À droite de la photo d'une fillette trisomique, cette assertion : « 96 % d'entre nous sont éliminés à l'issue du dépistage massif de la trisomie 21. (…) Au parlement, certains s'étonnent que nous soyons encore 4 % à survivre ». Pour sa part, Olivier Dussopt estime que ses propos ont été détournés et sortis de leur contexte[41].

En septembre 2014, il interpelle le ministre Emmanuel Macron à l'Assemblée. Le Canard Enchaîné rapporte l'incident et dont la teneur est confirmée par Olivier Dussopt au Lab d'Europe1 : « Je me nomme Olivier Dussopt, je suis député de l'Ardèche. Ma mère est ouvrière, n'a pas de diplôme et a été licenciée à deux reprises. Vous l'avez insultée, ce matin sur Europe1 ». Il lui reproche d'avoir eu un comportement de « connard » et d'avoir fait preuve de « mépris » en déclarant au sujet des employées de Gad qu'elles sont « pour beaucoup illettrées ». Emmanuel Macron a exprimé ses regrets lors des questions au gouvernement. « J'ai des regrets parce que j'ai blessé des salariées et que je ne le voulais pas. Je ne m'en excuserai jamais assez »[42].

Il est au sein du gouvernement considéré comme proche de Gérald Darmanin sur les questions en lien avec l'immigration[11].

Soupçons de favoritisme lors de l'attribution de marchés publics

Le , le site d'informations Mediapart révèle qu'en , Olivier Dussopt s'est vu offrir des lithographies numérotées du peintre Gérard Garouste par un dirigeant local du groupe Saur, quelques jours après avoir annoncé un partenariat industriel avec le groupe Saur pour l'installation d'une micro-turbine hydroélectrique[43].

Le don a lieu en pleine négociation d'un contrat. Ce contrat, négocié à partir de 2016, est signé en juin 2017[44],[45]. Ces œuvres sont estimées à un peu plus de 2 000 euros[44]. Par ailleurs, Olivier Dusspot ne les a pas déclarées alors que c'est obligatoire pour « les dons, avantages […] d'une valeur qu'ils estiment supérieure à 150 euros dont ils ont bénéficié à raison de leur mandat », selon le code de déontologie de l'Assemblée nationale[46],[45],[44].

Après avoir déclaré que c'était un cadeau « d'un ami » - ce qui est par la suite démenti par l'intéressé - Olivier Dussopt reconnaît finalement que c'était bien un « cadeau de l'entreprise » et déclare « qu’il va le restituer »[45]. Il indique également qu'il saisit la déontologue de l'Assemblée nationale afin qu'elle « vérifie la conformité de [son] choix initial »[45]. Il réfute que ces cadeaux aient constitué des remerciements aux marchés (trafic d'influence) confiés à la Saur, affirmant que celle-ci a « remporté ces marchés » parce qu'elle « était la mieux-disante »[45].

Une enquête du parquet national financier (PNF), confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), est ouverte pour « corruption » et « prise illégale d'intérêts »[47]. Le , à l'occasion de la perquisition du domicile du ministre et de la Saur[48], les enquêteurs découvrent des échanges entre Olivier Dussopt et l'entreprise semblant confirmer l'existence d'un arrangement autour d'un autre marché public, daté de 2009-2010[49],[50].

En janvier 2023, le PNF retient l'infraction de « favoritisme » avec la Saur, un délit passible de deux ans de prison et 200 000  d'amende[51],[49],[52],[53].

Prix et récompenses

Notes et références

  1. Olivier Faye et Thibaud Métais, « Olivier Dussopt, perdu pour la gauche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c Geoffrey Bonnefoy, « Olivier Dussopt (PS) : "Derrière la situation familiale, il y a une situation sociale" », sur Le Lab Europe 1, (consulté le )
  3. a et b Chloé Durand-Parenti, Olivier Dussopt, benjamin de l'Assemblée, Le Point, 21 juin 2007
  4. « Résultats des élections régionales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. a et b Les résultats des élections municipales d'Annonay, Le Figaro.
  6. Ilyes Ramdani, « Olivier Dussopt, le « traître » à l’épreuve des retraites », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  7. a b c et d Ellen Salvi et Mathieu Magnaudeix, « Remaniement: Dussopt, qui rejoint Bercy, a voté contre le budget 2018 », sur Mediapart, (consulté le ).
  8. « Olivier Dussopt, élu président de l'association des petites villes de France », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  9. François-Xavier Bourmaud, Tristan Quinault-Maupoil, Charles Sapin et Mathilde Siraud, « Promotion de Griveaux, nominations de Gény-Stephann et Dussopt », Le Figaro, samedi 25 / dimanche 26 novembre 2017, page 6.
  10. « Primaire à gauche : Valls présente son QG et son état-major de campagne », lesechos.fr, 14 décembre 2016.
  11. a b c d et e « Olivier Dussopt : de la gauche du PS à la macronie, l’ardeur du converti », sur L'Obs,
  12. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Annonay : Antoinette Scherer élue maire », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Au terme de leurs Assises, les maires de petites villes pleinement résolus », sur caissedesdepotsdesterritoires.fr (consulté le )
  15. Catherine Lagrange, « Les auteurs de propos racistes bientôt inéligibles ? », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  16. AMF Association des Maires de France / Dexia, « Pacte financier État-collectivités : la mission préparatoire est lancée », sur maire-info.com (consulté le )
  17. « Décret du 24 novembre 2017 relatif à la composition du Gouvernement »
  18. Décret n° 2017-1658 du 6 décembre 2017 relatif aux attributions du secrétaire d’État auprès du ministre de l'action et des comptes publics.
  19. Pierre-Alain Furbury, « Remaniement : Olivier Dussopt, un technicien des collectivités locales à la Fonction publique », Les Échos, 24 novembre 2017.
  20. Justine Faure, « Le socialiste Olivier Dussopt nommé Secrétaire d'État chargé de la fonction publique », lci.fr, 24 novembre 2017.
  21. a et b Samuel Le Goff, Simon Prigent, Diane de Fortanier et Hortense Goulard, « Les attributions informelles des secrétaires d’État « sans attribution », sur contexte.com, (consulté le ).
  22. Nicolas Chapuis, « Remaniement : un promu et deux nouveaux au gouvernement », sur Le Monde, (consulté le )
  23. « Remaniement : Olivier Dussopt entre à Bercy… 3 jours après avoir rejeté le budget ! », marianne.net, 24 novembre 2017.
  24. « Au Sénat, Olivier Dussopt défend le budget qu'il avait rejeté », sur Public Senat, (consulté le )
  25. « Remaniement : ces votes contre le gouvernement qu’Olivier Dussopt va regretter maintenant qu’il est secrétaire d'État », lelab.europe1.fr, 24 novembre 2017.
  26. Geoffroy Clavel, « Quand Olivier Dussopt, nouveau ministre de Macron, le traitait de "connard" », huffingtonpost.fr, 24 novembre 2017.
  27. Louis Nadau, « "Dégâts irréparables", "injuste" : quand les ministres Castaner, Schiappa et consorts démolissaient les réformes des retraites de la droite », sur marianne.net, (consulté le ).
  28. a et b Ludovic Vigogne, « Marc Fesneau et Olivier Dussopt: les deux chouchous d’Édouard Philippe », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  29. « A Paris, Jacob préfère Hidalgo à Griveaux; Dussopt a la cote: les exclusifs politiques », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  30. Éric Hacquemand, « Travert et Dussopt, les rabatteurs de Matignon », sur parismatch.com, (consulté le ).
  31. Nathalie Segaunes, « Le «club Le Drian» inquiète LREM », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  32. Olivier Faye, « L’aile gauche de la Macronie tarde à se structurer », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  33. Alexandre Lemarié, « L’aile gauche de la majorité s’organise pour « faire contrepoids » à la droite », sur lemonde.fr, (consulté le ).
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  35. « Olivier Dussopt élu à la tête de l'aile gauche de la macronie », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  36. Bertrand Bissuel, « Olivier Dussopt, le bûcheur austère aux commandes de la réforme des retraites », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  37. « Réforme des retraites : les annonces de la Première ministre », sur service-public.fr (consulté le )
  38. « Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, était auparavant contre le report de l'âge de la retraite », sur RMC (consulté le )
  39. « "Il faut assumer de mûrir": Olivier Dussopt justifie son changement de position sur les retraites », sur bfmtv.com (consulté le )
  40. [« Retraites : pour Olivier Dussopt, revenir sur les 64 ans « serait renoncer au retour à l’équilibre » du système », sur L'Obs avec l'AFP (consulté le )
  41. Chloé Durand-Parenti, « Bioéthique, quand le débat dérape », lepoint.fr, 10 février 2011.
  42. Geoffroy Clavel, « Quand Olivier Dussopt, nouveau ministre de Macron, le traitait de "connard" », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  43. Fabrice Arfi, Antton Rouget, Marine Turchi, « L’art des affaires du ministre Dussopt », sur Mediapart, (consulté le )
  44. a b et c Sarah Ugolini, « Les encombrantes lithographies du secrétaire d’État Olivier Dussopt », sur Capital.fr, (consulté le )
  45. a b c d et e Fabrice Arfi, Antton Rouget et Marine Turchi, « L’art des affaires du ministre Dussopt », sur mediapart.fr,
  46. « Code de déontologie des députés - Textes de référence », sur assemblee-nationale.fr (consulté le )
  47. « Olivier Dussopt visé par une enquête du PNF après avoir reçu deux lithographies en cadeau », sur lemonde.fr,
  48. Fabrice Arfi, Antton Rouget et Marine Turchi, « Le ministre du budget perquisitionné », sur mediapart.fr, (consulté le )
  49. a et b « Cadeaux reçus par Olivier Dussopt : le parquet retient l’infraction de favoritisme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. Fabrice Arfi, Antton Rouget, Ellen Salvi, Marine Turchi, « Olivier Dussopt menacé d’un procès dans une affaire de marché truqué », sur Mediapart, (consulté le )
  51. « Affaire Olivier Dussopt : le PNF retient l’infraction de «favoritisme» », sur Liberation,
  52. Fabrice Arfi, Antton Rouget, Ellen Salvi, Marine Turchi, « Olivier Dussopt menacé d’un procès dans une affaire de marché truqué », sur Mediapart (consulté le )
  53. Fabrice Arfi, Antton Rouget, Ellen Salvi, Marine Turchi, « Affaire Dussopt : le document qui ruine la défense du ministre », sur Mediapart (consulté le )
  54. Judith Silberfeld, « Les députés Franck Riester et Olivier Dussopt, lauréats du prix Tolerantia 2011 » yagg.com, 8 décembre 2011

Voir aussi

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