Titre québécois | Debbie Ocean 8 |
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Réalisation | Gary Ross |
Scénario |
Gary Ross Olivia Milch |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Warner Bros. Smokehouse Village Roadshow Pictures Larger Than Life Productions |
Pays d’origine |
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Genre | film de casse |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2018 |
Série Ocean's
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Ocean's 8 ou Debbie Ocean 8 au Québec[1] est un film américain réalisé par Gary Ross, sorti en 2018. Il s'agit d'un spin-off de la Trilogie Ocean de Steven Soderbergh.
Debbie (Sandra Bullock), la sœur de Daniel Ocean (qui vient de mourir), sort de prison après cinq ans de détention. Elle a passé tout ce temps à préparer un projet particulièrement ambitieux : il s'agit de dérober le Toussaint, un collier de diamants de Cartier estimé à 150 millions de dollars, lors du gala au Metropolitan Museum of Art de New York, qui est organisé dans le cadre d'une exposition de bijoux royaux.
Elle s'associe avec son amie Lou Miller (Cate Blanchett), avec qui elle a déjà monté des arnaques. Toutes deux recrutent Constance (Awkwafina), une voleuse à la tire, Nine-Ball (Rihanna), une pirate informatique, Amita (Mindy Kaling) qui est tailleuse de diamants, Tammy (Sarah Paulson) qui est plutôt receleuse. Elles engagent aussi Rose Weil (Helena Bonham Carter), une grande couturière qui a pour mission d'habiller une vedette, Daphne Kluger (Anne Hathaway), lors du gala et d'obtenir le prêt du Toussaint à cette occasion.
Elles s'arrangent pour que le cavalier de Daphne Kluger soit Claude Becker (Richard Armitage), un galeriste célèbre qui avait autrefois accusé Debbie d'une arnaque qu'ils avaient organisée ensemble, ce qui l'a conduite en prison.
Tammy se fait engager parmi l'équipe d'organisation du gala. Rose inspecte le Toussaint avec des lunettes pourvues d'une caméra, ce qui permet d'en fabriquer une copie en zirconium.
Le soir du gala, Armita travaille dans les cuisines, Constance fait le service, Nine-Ball pirate les caméras de surveillance et Debbie supervise les opérations. Lou verse dans le plat de Daphne Kluger un produit qui la pousse à se rendre aux toilettes pour vomir. Pendant que Debbie empêche les agents de sécurité de Cartier d'entrer dans les toilettes pour femmes, Constance aide Daphne Kluger à vomir et lui subtilise le collier. Elle le glisse sur le plateau d'un serveur en profitant d'un angle mort mis en place par Nine-Ball dans le système de vidéo-surveillance. Amita récupère le collier et le découpe. Les diamants sont emportés séparément par les membres de l'équipe ; Debbie en glisse un dans la poche de Claude Becker.
Tammy sort le collier de zirconium d'un plan d'eau. C'est seulement lorsqu'il est ramené chez Cartier que la supercherie est constatée.
Aucun indice ne désigne les auteurs du vol, mais un enquêteur travaillant pour la compagnie d'assurance se doute que Debbie y soit pour quelque chose puisqu'elle était sur place.
Daphne Kluger, qui a compris l'arnaque, rejoint l'équipe des voleuses et obtient une part du butin contre sa coopération.
Debbie révèle à l'enquêteur que Becker possède une partie du collier et, par des intermédiaires, elle fait verser le produit de la vente du collier sur le compte en banque de son ancien amant. Becker est ainsi arrêté comme unique suspect.
Debbie et Lou révèlent alors aux autres membres de l'équipe l'ampleur réelle du casse : profitant du désordre causé par le vol du collier, Lou a fait entrer Yen, ancien membre de l'équipe de Daniel Ocean, qui a dérobé tous les bijoux de l'exposition en les remplaçant par des copies en zirconium. Le butin est donc beaucoup plus important que si le vol s'était limité au Toussaint (environ 305 millions de dollars) et chacune peut désormais vivre la vie dont elle rêvait.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Steven Soderbergh, réalisateur des trois films de la trilogie Ocean, et George Clooney, interprète du personnage principal de Danny Ocean, annoncent qu'il n'y aura pas de Ocean's Fourteen ou d'autres suites en raison du décès de Bernie Mac en 2008[5]. Cependant en octobre 2015, un spin-off féminin est annoncé ; il mettra en vedette Sandra Bullock dans la peau de la sœur de Danny Ocean. Le projet est conçu par le producteur de la trilogie, Jerry Weintraub, aidé de Soderbergh et Clooney. Olivia Milch écrit le scénario avec Gary Ross, qui est également annoncé comme réalisateur[6],[7]
Durant la préproduction, le titre de travail est Ocean's Ocho[8].
Sandra Bullock est annoncée dès le début du projet en 2015. Les noms de Helena Bonham Carter, Cate Blanchett, Mindy Kaling et Elizabeth Banks sont ensuite évoqués[9].
En août 2016, Sandra Bullock, Cate Blanchett, Helena Bonham Carter et Mindy Kaling sont confirmées, alors qu'Anne Hathaway, Rihanna, Awkwafina et Sarah Paulson sont encore en négociations[10],[11].
La présence de Dakota Fanning et Damian Lewis est révélée par leur présence sur le plateau au début du tournage[12],[13].
Un rôle a été proposé à Jennifer Lawrence, mais l'actrice était prise par d'autres projets[14].
En novembre 2016, il est annoncé que Matt Damon, interprète de Linus Caldwell dans la trilogie, fera un caméo dans le spin-off[15]. Finalement, il est coupé au montage et n'apparait pas dans le film[16].
En janvier 2017, les caméos de plusieurs célébrités sont annoncés : Kim Kardashian, Kendall Jenner, Anna Wintour, Heidi Klum et Katie Holmes[17].
Le tournage débute le à New York[18]. Il s'achève le [19].
Sortie | [20] |
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Durée | 66:00 |
Genre | musique de film |
Label | WaterTower Music |
Bandes originales de Ocean's
La musique du film est composée par Daniel Pemberton, qui succède à David Holmes.
Site | Note |
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Metacritic | 61/100 |
Rotten Tomatoes | 69% |
Allociné | ![]() |
Périodique | Note |
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CinéSéries | ![]() |
Télérama | ![]() |
Aux États-Unis, le film reçoit des critiques plutôt mitigées [23],[24],[25]. Sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, Ocean's 8 obtient 69% d'opinions favorables pour 357 critiques et une note moyenne de 6,27⁄10[26]. Sur Metacritic, il décroche une moyenne de 61⁄100 pour 50 critiques[27].
Peter Travers du magazine Rolling Stone donne au film une note de 3⁄4 et met en avant les actrices du film, leur look et le rythme du film[28]. Alonso Duralde de TheWrap décrit le film comme « charmant et drôle » et comme ressemblant à un « catalogue SkyMall catalog, ce qui est approprié pour un film sur le vol d'un collier légendaire de Cartier lors de l'un des évènements fashion très sélecte »[29].
En France, le film obtient sur le site Allociné une note moyenne de 2,7⁄5, pour 31 titres de presse compilés[30]. Du côté des critiques positives, Chloé Cohen écrit notamment dans Le Parisien « cette déclinaison 100 % féminine n’a rien à envier à ses prédécesseurs et trace sa propre route ». Dans Le Point, Florence Colombani écrit quant à elle « Vous gardez un souvenir ému de ce précipité de virilité hollywoodienne ? Alors vous adorerez Ocean's 8, sa bande de femmes sculpturales en robe de soirée et son plan délirant pour faire main basse sur un bijou Cartier surprotégé. » Dans Le Journal du dimanche, Stéphanie Belpêche écrit « Le scénario sent le réchauffé, mais il est efficace, adoptant la structure narrative de la saga : préparation et exécution de l’opération, rebondissement final pour montrer au spectateur que lui aussi a été dupé. Pour son plus grand plaisir ». Pauline Mallet pour CinéSéries est peu enthousiaste mais dénote l'importance du casting : « S’il propose un autre point de vue, qui colle avec l’actualité et le désir de voir plus de femmes à l’écran, il se perd dans sa propre contemplation. »[31] Michaël Ghennam des Fiches du cinéma décrit le film comme un « spin-off fonctionnel, qui souffre d’une écriture trop sage mais reste toujours plaisant, notamment grâce à l’énergie d’Anne Hathaway ». Dans le magazine Première, Thierry Chèze relève « du clinquant, de la dorure, du chic et du choc certes mais surtout de l’élégance, de l’humour et du rythme ou comment doper un film de casse par une bonne dose de malice et de second degré »[30].
Du côté des avis négatifs, Emmanuelle Spadacenta de Cinemateaser regrette que « la formule est la même qu’avec leurs homologues masculins : un score 70’s et un casse trop tarabiscoté pour que le spectateur se sente impliqué ». Dans Écran Large, Geoffrey Crété déplore « pas une once d'imagination, d'esprit et de cinéma dans ce produit dérivé gênant et transparent. Ou comment gâcher le talent d'excellentes actrices et donner des arguments aux rageux face à ce Ocean's Eleven au féminin ». Pour Fabien Reyre du site Critikat, le réalisateur « tente de reproduire la nonchalance et la décontraction des Ocean’s Eleven sans jamais réussir à saisir ce mélange d’efficacité et de légèreté qui ont fait leur succès ». Dans Le Monde, Murielle Joudet écrit que le réalisateur Gary Ross « semble ainsi croire que la portée féministe du film adviendra d’elle-même et qu’il suffit de filmer Rihanna en train de pianoter énergiquement sur son ordinateur portable et Sandra Bullock dévaliser le rayon beauté d’un magasin pour nous faire croire à des personnages féminins aussi culottés et roublards que leur version masculine ». Dans Les Inrockuptibles, Théo Ribeton regrette quant à lui qu'au « milieu ne trône qu’une espèce de clafoutis de gimmicks du film de casse, jamais virtuose, rarement présentable, et dont l’unique effet est de nous laisser sur notre faim, en espérant que la bataille pour la féminisation de l’entertainment se trouve très vite un porte-étendard moins mollasse »[30].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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901 037 entrées[32] | 10 | |
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139 377 762 $[2] | [33] | 15 |
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296 877 762 $[2] | - | -
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