Nouvelle Union populaire écologique et sociale

Nouvelle Union populaire écologique et sociale
Image illustrative de l’article Nouvelle Union populaire écologique et sociale
Logo de la NUPES.

Élections concernées par l'alliance Législatives de 2022
Organisations politiques concernées La France insoumise
Pôle écologiste
Parti communiste français
Parti socialiste

Représentation à l'Assemblée nationale
151  /  577
Représentation au Sénat
87  /  348
Représentation au Parlement européen
18  /  79
Couleurs Violet, magenta, vert, jaune, orange et rouge

Site Web nupes-2022.fr

La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES ou NUP, prononcé nyp ou nypɛs, voire nyps[1]) est une coalition de partis politiques de la gauche française. Sur son logotype officiel, elle est représentée par la lettre grecque nu : ν.

Créée en amont de l'élection présidentielle française de 2022, sous le nom d'Union populaire (UP), pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon portée par La France insoumise, la formation est par la suite étendue sous la forme d'une coalition à laquelle participent le Pôle écologiste (comprenant notamment Europe Écologie Les Verts), le Parti communiste français et le Parti socialiste, afin de présenter des candidatures communes aux élections législatives de 2022.

Objectifs

Cette formation a pour objectif de regrouper les principales forces de gauche afin de présenter des candidatures communes pour les élections législatives de 2022.

Les participants se réunissent autour de plusieurs marqueurs, dont :

  • la hausse du SMIC à 1 500  net ;
  • le retour de la retraite à 60 ans ;
  • le blocage des prix sur les produits de première nécessité ;
  • la planification écologique ;
  • l'instauration d'une VIe République[2] ;
  • une allocation d'autonomie pour les jeunes[3].

Cette coalition a l'ambition d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale afin d'imposer une cohabitation au président Emmanuel Macron[4], de faire nommer Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre[5].

Programme partagé de gouvernement

Le jeudi , le Programme partagé de gouvernement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale est publié et consultable en ligne[6]. Il est constitué de six cent cinquante propositions[7] réparties en huit chapitres[8] :

  • progrès social, emplois et retraites ;
  • écologie, biodiversité, climat, biens communs et énergie ;
  • partage des richesses et justice fiscale ;
  • services publics : santé, éducation, culture, sport ;
  • sixième République et démocratie ;
  • sûreté et justice ;
  • égalité et lutte contre les discriminations ;
  • union européenne et international.

Les quatre formations sont d'accord sur 95 % de ces mesures mais reconnaissent diverger sur 33 d'entre elles ; dans l'hypothèse d'une victoire de la gauche un débat parlementaire où chacun pourra exposer ses arguments aura lieu et c'est l'Assemblée qui tranchera[8],[9],[10].

Le 9 juin, plus de 170 économistes engagés à gauche, dont Thomas Piketty, Bernard Friot, Julia Cagé, Gabriel Zucman et Jacques Généreux, signent une tribune soutenant le programme économique de la NUPES[11],[12],[13].

Composition

L'accord de coalition rassemble La France insoumise et ses alliés (dont Révolution écologique pour le vivant[14], la Gauche démocratique et sociale[15],[16] et le Parti ouvrier indépendant), le Pôle écologiste, incluant Europe Écologie Les Verts, Génération écologie, Génération.s et Les Nouveaux Démocrates[17],[3],[18], le Parti communiste français[19] et le Parti socialiste.

Composition de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale
Parti Abv. Idéologie Position Dirigeant(s)
Bloc de La France insoumise
Logo de La France insoumise
La France insoumise LFI Socialisme démocratique
Écosocialisme
Gauche radicale à extrême gauche Adrien Quatennens
Logo du Partie de gauche
Parti de gauche PG Socialisme démocratique
Écosocialisme
Gauche radicale à extrême gauche Jean-Christophe Sellin
Hélène Le Cacheux
Logo d'Ensemble
Ensemble ! E! Écosocialisme Gauche radicale Clémentine Autain
Myriam Martin
Logo de Rézistan's Égalité 974
Rézistan's Égalité 974 RE974 Socialisme démocratique
Régionalisme
Gauche radicale à gauche Jean-Hugues Ratenon
Logo du POI
Parti ouvrier indépendant POI Communisme Extrême gauche Direction collective
Logo de Révolution écologique pour le vivant
Révolution écologique pour le vivant REV Écosocialisme
Antispécisme
Gauche radicale Aymeric Caron
Gauche démocratique et sociale GDS Écosocialisme Gauche Gérard Filoche
Bloc du Pôle écologiste
Logo d'Europe Écologie Les Verts
Europe Écologie Les Verts EELV Écologie politique Gauche radicale à centre-gauche Julien Bayou
Logo de Génération.s
Génération.s G·s Socialisme démocratique
Écologie politique
Gauche Sophie Taillé-Polian
Benjamin Lucas
Logo de Génération écologie
Génération écologie GE Écologie politique Gauche Delphine Batho
Logo des Nouveaux Démocrates
Les Nouveaux Démocrates LND Social-démocratie
Écologie politique
Centre gauche à gauche Émilie Cariou
Aurélien Taché
Bloc de la Gauche démocrate et républicaine
Logo du Parti communiste français
Parti communiste français PCF Communisme Gauche radicale Fabien Roussel
Logo Péyi-A.svg
Péyi-A Péyi-A Indépendantisme Gauche Jean-Philippe Nilor
Marcelin Nadeau
Logo de Pour La Réunion
Pour La Réunion PLR Socialisme démocratique Gauche Huguette Bello
Logo du Tavini huiraatira
Tavini huiraatira[20] Tavini Indépendantisme Gauche à centre gauche Oscar Temaru
Progrès 974 LP Social-démocratie Gauche Patrick Lebreton
Logo du Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale
Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale MDES Indépendantisme
Marxisme
Gauche radicale à extrême gauche Fabien Canavy
Bloc du groupe socialistes et apparentés
Logo du Parti socialiste
Parti socialiste PS Social-démocratie Gauche à centre gauche Olivier Faure
Logo du Parti progressiste démocratique guadeloupéen
Parti progressiste démocratique guadeloupéen PPDG Post-marxisme, Autonomisme, Socialisme démocratique Gauche Jacques Bangou
Logo du Parti progressiste martiniquais
Parti progressiste martiniquais PPM Progressisme, Socialisme démocratique, Autonomisme Gauche Serge Letchimy

Symbole

Le , lors de sa première convention, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale adopte officiellement la lettre grecque ν (nu, [nu]) comme symbole après l'avoir utilisé massivement la veille sur les médias sociaux. Ce choix est motivé par une ressemblance visuelle avec le V de la victoire et une proximité sonore avec les deux premières initiales de la NUPES[21].

Élections législatives de 2022

Forte du score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, La France insoumise a pu s'attribuer la majorité des circonscriptions[22].

Répartitions des circonscriptions par parti et bloc[22],[23]
Parti ou composante Circonscriptions Proportion
Pôle La France insoumise et apparentés
(La France insoumise, Parti de gauche, Ensemble !, Révolution écologique pour le vivant, Parti ouvrier indépendant, Gauche démocratique et sociale)
326 56,50 %
Pôle écologiste Europe Écologie Les Verts 80[réf. nécessaire] 13,86 %
Génération.s 12[24]
Génération écologie 9 1,56 %
Les Nouveaux Démocrates 2 0,35 %
Total 100 17,33 %
Parti socialiste 70 12,13 %
Parti communiste français 50 8,67 %
Hors accord (outre-mer et Corse) 31 5,37 %
Total 577 100 %

En dehors de l’accord, les partis de gauche réunionnais (La France insoumise, Parti socialiste, Pour La Réunion, Rézistan’s Égalité 974, Europe Écologie Les Verts, Le Progrès) décident de se rassembler et de présenter des candidatures uniques à la manière de NUPES sur les sept circonscriptions de La Réunion, sous la bannière du « Rassemblement réunionnais ». Trois binômes sur les sept sont constitués d'un titulaire et d'un remplaçant issus de partis différents[25].

Répartition par circonscription

Historique

Débuts

Logo de l'Union populaire lors de la campagne de La France insoumise pour l'élection présidentielle de 2022.

En , en vue de l'élection présidentielle française de 2022, Jean-Luc Mélenchon lance un nouveau mouvement, l'Union populaire[116].

Dans le cadre des élections législatives de 2022, La France insoumise — force de gauche majoritaire de l'élection présidentielle — cherche à rassembler les principaux partis de gauche autour de la bannière de l'Union populaire. Des discussions sont notamment engagées avec Europe Écologie Les Verts, le Parti communiste français, le Parti socialiste. Le Nouveau Parti anticapitaliste annonce ne pas être parvenu à un accord mais soutenir les candidats qui seront « en rupture avec la politique libérale »[117].

Cette coalition rappelle celle du Programme commun adoptée en 1972[118], ou celle du Front populaire établie en 1936, même si la création et l’organisation de ce dernier étaient bien différents de la NUPES[119].

Accords de coalition

Pôle écologiste

Le jeudi , Génération.s (membre du Pôle écologiste) et La France insoumise annoncent avoir trouvé un accord dans un communiqué commun[120].

De son côté, en vue d'un accord de coalition, Europe Écologie Les Verts (EÉLV) propose le remplacement de la dénomination Union populaire par celle d'« Union populaire et écologiste » ou celle de « Front populaire écologiste et social »[121]. Dans la nuit du au , un accord est conclu avec Europe Écologie Les Verts, sous la bannière commune de la « Nouvelle union populaire écologique et sociale »[122],[2],[123]. Le Mouvement des progressistes est le seul organe du Pôle écologiste à refuser l'alliance[124].

L'accord prévoit cent circonscriptions sur cinq cent soixante-dix-sept pour le Pôle écologiste, dont environ trente considérées comme gagnables ; EÉLV visait les circonscriptions des villes gagnées aux municipales de 2020 : ils obtiennent celles de Bordeaux, de Strasbourg et de Lyon, ainsi que les troisième, cinquième, huitième et neuvième circonscriptions de Paris[125].

Parti communiste français

Le , le Parti communiste français (PCF) annonce rejoindre la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, après validation de l'accord par le conseil national du parti avec 120 voix pour, 25 contre et 13 abstentions[126].

La France insoumise et le PCF publient un communiqué commun exposant un programme dans lequel, aux objectifs fixés par LFI et EÉLV, s'ajoutent des propositions des communistes comme la « renationalisation d'EDF, d'Engie, des autoroutes, des aéroports » ou la lutte contre l'évasion fiscale. La question du nucléaire n'est pas évoquée, celle-ci pouvant faire l'objet de débats à l'Assemblée nationale[127],[128].

Le PCF présentera des candidats dans cinquante-quatre circonscriptions, dont les onze de ses députés sortants et cinq autres jugées gagnables (Vierzon, Dax, Creil Nogent, Denain, Lens Avion)[129],[130],[128].

Parti socialiste

Après avoir été initialement écarté des pourparlers avec La France insoumise, le Parti socialiste rejoint les négociations le [131]. Pierre Jouvet, négociateur pour le Parti socialiste explique : « On ne va pas régler tous les points en l'espace de quelques heures, alors que depuis dix ans on ne se parlait plus ». Manuel Bompard, négociateur pour La France insoumise, explique quant à lui que les négociations sont longues et difficiles[132]« sur le fond et sur les circonscriptions »[133].

Le , le Parti socialiste et La France insoumise annoncent avoir trouvé un accord sur une liste de soixante-dix circonscriptions de métropole et des Français de l’étranger (les circonscriptions corses et d'outre-mer n'étant pas inclues dans l'accord) qui sera soumise à la validation du conseil national. Les deux partis publient un communiqué commun. Il présente la liste des objectifs et points d'accord et détaille aussi (dans un long quatrième point) les divergences et convergences quant aux questions européennes et internationales — ce point étant un des points sur lesquels les divergences étaient les plus fortes[134].

Dans la nuit du au , l'accord est approuvé par le conseil national du parti à 167 voix pour (62 %), 101 contre (38 %) et 23 abstentions[135].

Au cours des débats du conseil national, de nombreux cadres du parti s'expriment en faveur de l'accord. Laurent Baumel, qui était parmi les négociateurs, invoque le sens de l’histoire : « Allons-nous redevenir le grand PS d’autrefois ? Celui que le gens aimaient ? Aucun d’entre nous n’a adhéré au PS pour appartenir à un groupuscule. À travers ce vote, nous avons le choix entre la fin d’une histoire et le début d’une histoire. » Olivier Faure, premier secrétaire, explique que « Ce vote dit à quel espace politique nous appartenons. Il y a un doute dans l’opinion publique qui s’exprimait de manière régulière depuis cinq ans […] Les Français nous ont abandonnés parce qu'ils pensaient que nous n'avions plus rien à changer ».

À l'inverse, certaines personnalités, minoritaires, font part de leur dissidence : Hélène Geoffroy fustige l'accord qui, selon elle, n'apporterait pas plus de députés socialistes que sans accord et déplore la nécessité de repentance formulée selon elle par LFI à l'égard du PS. Le dissident François Kalfon tente de faire applaudir le fait que Bernard Cazeneuve a quitté le parti, en s'interrogeant du sort qui est réservé à Carole Delga, qui compte présenter des candidatures dissidentes en Occitanie. Patrick Mennucci demande à ce que les adhérents soient consultés au sein d'une convention, en déposant une motion, laquelle est rejetée.

Refus de la coalition

Certains partis ont refusé de rejoindre la coalition Nouvelle Union populaire écologique et sociale.

Lutte ouvrière

Le , le parti trotskiste Lutte ouvrière (LO) fait savoir qu'il n'entend pas « cautionner » la démarche initiée par La France insoumise, assimilée à « une opération de rafistolage du réformisme » de gauche. Se voulant « totalement indépendant des directions réformistes », le parti s'oppose à tout projet de gouvernement et dénonce « le piège du système politique bourgeois qui consiste à substituer le combat électoral au combat de classe[131]. »

Parti radical de gauche

Le , le Parti radical de gauche (PRG) annonce son refus de s'associer aux négociations en cours, après un vote interne à 90,5 % en faveur de candidatures indépendantes pour les élections législatives[136]. Le PRG évoque des désaccords « considérables » avec La France insoumise, notamment en ce qui concerne la sortie du nucléaire et la désobéissance aux traités européens[137]. Le parti dit préférer son « indépendance » et ses « valeurs » à « des arrangements » et des « reniements profonds », quitte à mettre son avenir « en danger »[131].

Nouveau Parti anticapitaliste

Le 5 mai, après plusieurs jours de négociations, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) annonce qu'il ne rejoindra pas la coalition. Le NPA estime ne pas pouvoir signer « un tel accord incluant le Parti socialiste »[138]. Le NPA, qui avait estimé « important de participer à cette dynamique d'union », évoque des discussions qui lui ont permis de trouver des accords sur certaines mesures, mais déplore qu'au « fur et à mesure des discussions avec les autres forces politiques, l'équilibre politique de la coalition s'est modifié progressivement, atténuant le caractère de rupture avec les politiques libérales qui faisait sa force »[139].

Fédération de la Gauche républicaine

Le , la Gauche républicaine et socialiste (GRS), le Mouvement républicain et citoyen (MRC), L'Engagement, Les Radicaux de gauche (LRG), scission du PRG et la Nouvelle Gauche socialiste (NGS) annoncent former une coalition autour de la « Fédération de la gauche républicaine », indépendante de la NUPES. Cependant, L'Engagement a quitté la coalition peu de temps après[140].

Le 20 mai, la Fédération de la gauche républicaine annonce présenter des candidats dans plus d'une centaine de circonscriptions sous ses couleurs[141].

Lancement de la coalition et campagne électorale

Discours de Jean-Luc Mélenchon lors de la Convention de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale

Une fois les accords entre les différents mouvement membres conclus, une Convention est organisée le 7 mai 2022 à Aubervilliers pour officialiser la création de la NUPES. Devant plusieurs milliers de personnes[142], des figures majeures des différents partis prennent la parole dans une ambiance enthousiaste[143], Olivier Faure, qui craignait un accueil hostile, apparaissant notamment ému lorsque le public salue son arrivée sur scène par une ovation[144]. Plusieurs candidats aux législatives peuvent ensuite s'exprimer. Rachel Kéké, meneuse de la grève des femmes de chambres de l'hôtel Ibis Batignolles ayant rejoint l'Union populaire, réalise l'intervention la plus acclamée en évoquant la situation des travailleurs essentiels et l'importance de les défendre à l'Assemblée[145],[146],[143],[147]. La cérémonie est conclue par un discours de Jean-Luc Mélenchon où celui ci souligne le caractère inédit d'un tel accord électoral entre les forces de gauche, insiste sur le rejet de la proposition de passage de l'âge de la retraite à 65 ans porté par Emmanuel Macron, et affirme la possibilité « d’écrire une page de l’histoire politique de la France »[148].

Résultats des élections législatives

La NUPES devient la principale force d'opposition avec 131 sièges, empêchant notamment à Emmanuel Macron de disposer d'une majorité absolue ; mais elle ne réussit pas le pari de lui imposer la cohabitation et est confrontée à un avenir incertain à moyen terme[149]. Le résultat des élections permet à chaque parti de la coalition de constituer son propre groupe à l'Assemblée nationale[150],[151],[152] avec toutefois l'appui de députés d'outre-mer pour le Parti communiste[153].

À l'issue des élections, Jean-Luc Mélenchon propose le lundi 20 juin, que tous les députés élus sous l’étiquette NUPES constituent un seul et même groupe parlementaire. Le Parti socialiste, Europe Ecologie-Les Verts et le Parti communiste français refusent et s'en tiennent à l'accord initial de constituer des groupes indépendants[154]. Selon l´usage, la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, est attribuée au premier groupe parlementaire d'opposition[155] et pourrait dans ce cas revenir au Rassemblement national, premier parti d'opposition avec 89 députés[156], cependant l'article 39 du règlement de l´assemblée nationale ne mentionne pas cet usage mais précise seulement que « ne peut être élu à la présidence de la Commission des finances de l’économie générale et du contrôle budgétaire qu’un député appartenant à un groupe s’étant déclaré d’opposition »[157].

Réactions dans le monde politique

À gauche

Place publique

Raphaël Glucksmann annonce son soutien à cette union de la gauche, avançant qu'il veut à tout prix éviter une prolifération des candidatures RN à l'Assemblée nationale et l'opposition RN - LREM. Il précise qu'il possède des désaccords « immenses » sur des sujets « plus qu'essentiels » avec LFI, mais fera « tout pour que le maximum de voix solidaires, humanistes et écologistes puissent se faire entendre dès cet été à l’Assemblée », bien qu'il ne « chanter[a] pas “Mélenchon premier ministre” chaque matin » toutefois son parti, Place publique présentera 7 candidats face à la NUPES sur 577 circonscriptions[158].

Nouvelle Donne

Le 20 mai, ND a retiré tous ses candidats et déclaré son soutien à la NUPES[159].

Au sein du Parti socialiste

Approbations

Le vice-président de l'Association des maires de France (AMF), André Laignel, encourage une union entre le Parti socialiste et les autres forces de gauche, signalant qu'« il est clair que si la gauche n'est pas unie, elle va à la défaite », mais nuançant le fait que les partis traditionnels (PS et EELV) représentent un plus grand ancrage local que le présupposent leurs scores respectifs à l'élection présidentielle de 2022[réf. nécessaire][160]. Ségolène Royal, s'est dite favorable à cette démarche d'union, ayant déjà reconnu l'hégémonie de LFI à gauche, elle avait reproché la désunion de la gauche au moment de la présidentielle, arguant qu'il s'agissait d'un « manque de responsabilité ». Elle avait d'ailleurs appelé à voter utile pour Jean-Luc Mélenchon[161],[162]. Lionel Jospin se positionne en faveur de l'accord mais souhaite l'investiture dans la 15e circonscription de Paris de la députée socialiste sortante Lamia El Aaraje[163]. Stéphane Troussel condamne fermement la désunion et appelle à l'accord : ne pas trouver d'accord serait selon lui un « contresens ».

De nombreux maires réclament et soutiennent également cette démarche d'union[164]. Johanna Rolland protestait contre l'échec de la gauche — et donc de LFI — à la présidentielle, du fait de l'échec d'union de sa famille politique[165]. Sept maires socialistes de grandes villes publient une tribune, exprimant être favorables à une union tout en réaffirmant un « attachement profond à l'idée et à la construction européennes » : Nathalie Appéré ; Benoît Payan ; Olivier Bianchi ; Mathieu Klein ; Nicolas Mayer-Rossignol ; Cédric Van Styvendael et Benoît Arrivé (Cherbourg-en-Cotentin)[166]. Martine Aubry « appelle les socialistes à valider cette proposition d'accord », tout en notant qu'il « ne correspond pourtant pas en tout point à [ses] convictions profondes »[167]. Ce soutien à l'union va à l'encontre des positions de multiples ténors et figures historiques du parti[168].

De nombreuses personnalités approuvent l'union lors du Conseil national du Parti socialiste, notamment Corinne Narassiguin[169], Laurence Rossignol[170]ou Christophe Clergeau[réf. souhaitée].

Désapprobations

Actuellement[Quand ?], les désapprobations et dissensions sont minoritaires, selon Le Monde, et sont le fait de personnalités politiques de courants plus anciens du Parti socialiste (PS), notamment d'anciens proches de François Hollande, couramment appelés les « Éléphants du Parti socialiste » ; il y a aussi la ligne de centre-gauche, portée par un certain succès régional face à LFI et représentée par Carole Delga et Anne Hidalgo, selon le journal de référence Le Monde[171]. Ces dissensions sont souvent appelées par la presse les « nouveaux frondeurs », selon Sud-Ouest ainsi que Libération, presse de référence[172]. C'est d'ailleurs une expression reprise par Stéphane Le Foll lui-même.

Lors du début des négociations avec le PS, François Hollande évoque le risque de l'« effacement » de son parti. Il juge que l'accord est « inacceptable » et qu'il « met en cause des principes mêmes qui sont des fondements de l'engagement socialiste »[173]. Jean-Luc Mélenchon lui répond en disant que l'ancien président est « totalement has been » et ajoute qu'« alors que le train de l'histoire passe, il reste à quai »[174]. S'adressant à François Hollande dans une émission où il est invité, Patrick Cohen conteste point par point son analyse en rappelant que le parti socialiste a dans son histoire, sous François Mitterrand ou Lionel Jospin, promu une ligne de rupture et assumé une contestation des traités européens, concluant que la Nupes « ne rompt pas avec la tradition du PS [...] mais tourne le dos au quinquennat de François Hollande[175] ».

Le journal La Lettre A révèle que la maire de Paris Anne Hidalgo chercherait à écarter l'union aux élections législatives avec LFI, en constituant une union avec les partis de sa majorité municipale, c'est-à-dire avec le PS, EÉLV et le PCF au sein des circonscriptions de Paris[176].

Bernard Cazeneuve annonce qu'il quittera le PS en cas d'accord avec LFI[177]. À la suite de l'accord entre le PS et LFI, il annonce quitter le Parti socialiste[178]. Stéphane Le Foll déclare dans Les 4 Vérités sur France 2 que si le PS « continue à être ce qu'il est aujourd'hui, je partirai »[179]. Il ne croit pas à une victoire d'une union de la gauche lors des législatives de 2022 : pour lui, « c'est une fable, c'est un leurre. » Stéphane Le Foll considère qu'en négociant avec LFI, le PS « tourne le dos à toute son histoire »[180].

Sympathisants de gauche

D'après un sondage commandé par BFM TV à Elabe, 84% des sympathisants de gauche sont favorables à cette alliance[181].

Réactions de membres de la majorité présidentielle

De son côté, François Bayrou considère que cet accord est « un événement extrêmement triste ». Il pointe notamment du doigt le principe de désobéissance à l'Union européenne envisagé dans l'accord, qui conduirait selon lui à « la fin de l'Europe », et la volonté de Jean-Luc Mélenchon de sortir de l'OTAN[177],[6].

Les députés LREM n'ont pas manqué de critiquer cette alliance à gauche, notamment Sacha Houlié ou encore Aurore Bergé[182]. Selon le quotidien Les Échos, les membres de LREM cherchent à décrédibiliser l'union en mettant en avant l'hétérogénéité de leurs positions idéologiques. Tout en espérant que LFI, leader de l'union, serve de repoussoir pour les électeurs pro-européens qui pourraient alors se mobiliser pour LREM, ils regrettent tout de même cette union, estimant qu'elle est « une puissance de premier tour indéniable » et rappelant qu'en 2017 ils avaient bénéficié de la désunion de la gauche dans certaines circonscriptions[183].

Résultats électoraux

Élections législatives

Année 1er tour 2d tour Sièges Gouvernement
Voix % Rang Voix % Rang
2022 5 836 202 25,66 2e 6 556 198 31,60 2e
131  /  577
Opposition

Ces résultats du ministère de l'Intérieur restreignent le décompte de la coalition de gauche au seul territoire métropolitain, et donc à l'exclusion de la Corse et de l'Outre-mer, l'accord ayant mené à la formation de la coalition n'ayant pas inclus ces derniers[184]. Jugé « problématique »[185] par Le Monde, le décompte du ministère de l'Intérieur amène le quotidien à opérer son propre décompte, incluant notamment les chiffres de La Réunion, de Mayotte et de la Polynésie française, où les candidats de gauche se sont accordés sur des candidatures uniques se réclamant de la NUPES. Cette inclusion de candidatures NUPES supplémentaires l'a fait arriver en tête du premier tour et augmente à 142 son nombre de députés[186]. Au final ce sont 151 députés qui siègent au sein des groupes de la NUPES.

Notes et références

  1. X. R., « Législatives 2022 : Merci de bien prononcer « Nupe » et non « Nupesse », indique l’Académie française », sur 20 Minutes, (consulté le )
  2. a et b « La France insoumise et les écologistes passent un accord pour les législatives », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  3. a et b « Législatives 2022 : ce que contient l'accord conclu entre La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts », sur Franceinfo, (consulté le ).
  4. « Législatives : que signifie « Nupes », cette nouvelle force politique née de l’union de la gauche ? », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  5. « Législatives 2022. « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » : que sait-on de l'accord LFI-EELV ? », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  6. a et b « Le programme - Site officiel », (consulté le ).
  7. « La Nupes présente un programme commun de plus de 650 propositions pour les législatives », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  8. a et b « Programme de la Nupes aux législatives : les points de convergence et de désaccord entre LFI, EELV, le PS et le PCF », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  9. « Nupes : quelles sont les mesures sur lesquelles LFI, PCF, PS et EELV ne se sont pas accordés ? », .
  10. « La Nupes présente son programme : une alliance gouvernementale de gauche, 650 mesures et 33 « nuances » », .
  11. « Piketty, Friot, Cagé... L’appel d’économistes en faveur du programme de la Nupes aux législatives », sur lejdd.fr, .
  12. « Plus de 170 économistes signent une tribune de soutien au programme de la Nupes », sur europe1.fr, .
  13. « De Thomas Piketty à Bernard Friot, plus de 170 économistes appellent à voter Nupes », sur liberation.fr, .
  14. « Présidentielle 2022 : le militant écologiste Aymeric Caron annonce son ralliement à Jean-Luc Mélenchon », sur Franceinfo, (consulté le ).
  15. Laurent de Boissieu, « Législatives 2022 : panorama d’une offre électorale très large », sur La Croix, (consulté le ).
  16. Laurent de Boissieu, « Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) », sur France Politique (consulté le ).
  17. « Législatives : les compromis de l’accord entre LFI et EELV », sur Le Point, (consulté le ).
  18. « Meuse : Emilie Cariou ne briguera pas un second mandat aux élections législatives », sur France 3 Grand Est, (consulté le ).
  19. « Législatives 2022 en direct : Le Parti communiste entérine un accord avec La France insoumise », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  20. a et b « Législatives 2022 : Le Tavini Huiraatira soutenu par NUPES », sur tntv.pf, .
  21. Astrid de Villaines et Guillaume Bertrand, « L'union de la gauche (Nupes) opte pour un V comme logo, voici pourquoi », sur HuffPost, (consulté le )
  22. a et b « Législatives 2022 : la carte des circonscriptions à gauche après l'accord commun », sur Le Figaro, (consulté le ).
  23. https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/legislatives-2022-on-vous-explique-tout-sur-la-nouvelle-union-populaire-ecologique-et-sociale-conclue-entre-les-principaux-partis-de-gauche_5121892.html
  24. « Candidat⸱es Génération⸱s aux élections législatives », sur nupes-generation-s.fr (consulté le ).
  25. « rassemblée, la gauche réunionnaise présente ses candidats », sur réunion 1ère, (consulté le )
  26. « Les candidats », sur Site officiel, (consulté le ).
  27. Victor Vasseur, « CARTE - PS, EELV, PC ou LFI, quel candidat de gauche dans votre circonscription aux législatives ? », sur France Inter, (consulté le ).
  28. Clément Parrot, Thibaud Le Meneec et Mathieu Lehot-Couette, « Législatives 2022 : la carte des circonscriptions à gauche après l'accord commun », sur France Info, (consulté le ).
  29. a b c d e f et g « investitures LFI au 10 mai », sur [lafranceinsoumise.fr, .
  30. https://www.pcf.fr/_liste_des_candidat_e_s_pcf_dans_le_cadre_de_la_nupes?recruiter_id=259564
  31. https://www.eelv.fr/liste-dinvestiture-des-candidat-es-ecologistes-au-sein-de-la-nupes/
  32. https://twitter.com/nicolasberrod/status/1525528589759807488/photo/1
  33. Antoine Delacou, « Qui représentera le PCF aux législatives dans la circonscription de Moulins (Allier) ? », sur La Montagne, (consulté le ).
  34. a et b « Hautes-Alpes : les “insoumis” Capucine Mounal et Michel Philippo investis par l’union de gauche », sur Le Dauphiné, (consulté le ).
  35. a et b « Drôme-Ardèche : la gauche se répartit les circonscriptions pour les élections législatives », sur France Bleu, (consulté le ).
  36. a b et c « L’union de la gauche raye le PS de la carte des législatives en Aveyron », sur Centre Presse Aveyron, .
  37. Garance Feitama, « Législatives 2022. Noé Gauchard, candidat de l’Union populaire dans la circo de Vire-Evrecy », sur Ouest-France, (consulté le )
  38. « Législatives en Charente : le point à gauche et au centre », sur Sud Ouest (consulté le ).
  39. « Législatives : voici les candidats officiels dans le Cher », sur www.francebleu.fr (consulté le )
  40. a et b Thomas Hermans, « CARTE. Législatives 2022 : vous êtes de gauche ? Pour quel parti pourrez-vous voter en Centre-Val de Loire », sur France Info, .
  41. Centre France, « Sandrine Deveaud sera candidate pour la Nupes sur la 1ère circonscription de Corrèze », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  42. « Législatives 2022 : le boulanger qui avait mené une grève de la faim investi par EELV », sur Europe 1 (consulté le ).
  43. Jérémy Chevreuil, « Législatives 2022 : après l'accord entre La France insoumise et le Parti communiste, quelles sont les quatre circonscriptions réservées au PCF en Bourgogne-Franche-Comté? », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le )
  44. Mickaël Louédec, « Législatives. À Brest, Glen Dissaux laisse sa place à Pierre-Yves Cadalen », sur Ouest France, .
  45. « Gard rhodanien : Sabine Oromi et Elian Cellier, les candidats de l’union de gauche aux législatives », sur midilibre.fr (consulté le ).
  46. a b c d e f g h i et j « Législatives 2022. Voici les candidats de la gauche unie, à Toulouse et en Haute-Garonne », sur actu.fr (consulté le ).
  47. « Montpellier : René Revol appelle Michaël Delafosse à éviter la "dérive droitière" de Carole Delga », sur midilibre.fr (consulté le ).
  48. « Législatives : après leur alliance avec les insoumis, les Verts présenteront une candidate dans l'Hérault », sur France Bleu, (consulté le ).
  49. « Béziers : les législatives, vrai enjeu politique au niveau local, se profilent déjà », sur midilibre.fr (consulté le ).
  50. a b c d e f g et h Vincent Jarnigon, « Législatives en Ille-et-Vilaine. Cinq circonscriptions pour les Insoumis, deux pour le PS… », sur Ouest France, .
  51. Alexandre Stephant, « Législatives 2022 à Redon. Mathilde Hignet candidate de l’Union populaire », sur Ouest France, .
  52. Alexandre Stephant, « Législatives en Ille-et-Vilaine : Caroline Fesselier et Gilles Renault chefs de file pour La France Insoumise », sur Le Journal de Vitré, .
  53. Maxime Tuberville, « Législatives. Hélène Mocquard et Vincent Marchand, chefs de file de la France Insoumise », sur Ouest France, .
  54. Nicolas Carnec, « Législatives. Dans la 7e circonscription d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Bourgeaux va trancher », sur Ouest France, .
  55. a b c d et e « Législatives : qui sont les candidats de l'union de la gauche en Indre-et-Loire ? », sur La Nouvelle République (consulté le ).
  56. a b c d e f et g « Législatives 2022 en Isère : les conséquences de l'accord à gauche sur la répartition des circonscriptions », sur France Bleu, .
  57. « Isère : Quentin Dogon, candidat d’union de la gauche dans la 8e circonscription » (consulté le ).
  58. Henri Brissot, « Législatives : Noé Petit, 18 ans, candidat de la gauche sur la circonscription de Vendôme », sur La Nouvelle République, .
  59. a b c et d « Législatives dans la Loire : la NUPES présente tous ses candidats ou presque », sur France bleu, .
  60. Christophe Darne, « Législatives - Celline Gacon candidate de l’union de la gauche sur la première « circo » de Haute-Loire », sur L'Éveil de la Haute-Loire, (consulté le )
  61. « Haute-Loire. Incendie de la préfecture du Puy-en-Velay : le préfet « condamne les propos » de la candidate de gauche aux élections législatives », sur Le Progrès (consulté le )
  62. a b c d e f g h et i Dominique Bloyet, « Législatives. À gauche, quels sont les candidats de la Nupes, en Loire-Atlantique ? », sur Ouest France, .
  63. « A Montargis, un mariage arrangé autour du candidat communiste Bruno Nottin, pour peser face au RN, à LR et à Jean-Michel Blanquer », .
  64. a b c d et e « Législatives. Gauche unie : on connaît les sept candidats du Maine-et-Loire », sur Ouest-France (consulté le ).
  65. Voir sur france3-regions.francetvinfo.fr.
  66. a b c et d « Union de la gauche : quels candidats en Meurthe-et-Moselle ? », sur L'EST REPUBLICAIN.
  67. « Législatives : Patrick Jardin investi dans le Nord par Eric Zemmour », sur La voix du Nord, .
  68. « Législatives: Karima Chouia (EELV) est la candidate de la gauche dans la 7e circonscription du Nord », sur La voix du Nord, .
  69. « Législatives 2022 : les circonscriptions en Hauts-de-France où l'alliance France Insoumise-Ecologistes peut changer la donne », .
  70. Benjamin Merieau, « Thierry Aury cède sa place à Roxane Lundy à gauche dans la première circonscription de l’Oise », sur Courrier picard, (consulté le )
  71. Pierre-Olivier Julien, « Echos des législatives : un local palois symbolique pour Jean-Yves Lalanne (Nupes/GDS) », sur La République des Pyrénées, (consulté le ).
  72. Thierry Jouve, « Les chefs de file de L’Union Populaire en ordre de bataille » Accès payant, sur La Nouvelle République des Pyrénées, (consulté le )
  73. « "Ne ratons pas le coche" Sylvie Ferrer de la France Insoumise du 65 s'adresse aux socialistes », sur France Bleu, (consulté le )
  74. Patrick Sacristan, « Hautes-Pyrénées - Législatives : Grégory Korn et Victoria Klotz à Argelès-Gazost le 11 mai », sur La Semaine des Pyrénées, (consulté le )
  75. JPA, « Scrutin législatif : une réunion publique - Hautes-Pyrénées - Vic-en-Bigorre », sur Le Petit-Journal, (consulté le )
  76. « Sandra Regol - 1ère circonscription du Bas-Rhin » (consulté le ).
  77. « Martine Marchal-Minazzi - 6ème circonscription du Bas-Rhin » (consulté le ).
  78. « Nadia El Hajjaji - Candidate aux éléctions législatives 2022 » (consulté le ).
  79. a b c d e f g h i j et k Romane Sauvage, « Législatives : l’ensemble des candidats de gauche pour le Rhône sont connus », sur tribunedelyon.fr, (consulté le ).
  80. « Législatives : LFI remplace Taha Bouhafs par un adjoint de la maire dissidente PCF de Vénissieux », sur Le Parisien, (consulté le )
  81. https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-4e-circonscription-de-la-sarthe-une-candidate-nupes-face-a-la-deputee-ps-sortante-a4918ffe-d784-11ec-862e-32dcdc637907
  82. a et b Voir sur leparisien.fr.
  83. a et b Voir sur parislightsup.com.
  84. Voir sur tetu.com.
  85. Voir sur sudouest.fr.
  86. Voir sur liberation.fr.
  87. Voir sur liberation.fr.
  88. Voir sur liberation.fr.
  89. « Législatives à Rouen. Maxime Da Silva, candidat Nupes porte la "rupture avec le libéralisme" », sur actu.fr (consulté le )
  90. a et b « Législatives 2022. La difficile union de la gauche en Seine-Maritime », sur tendanceouest.com (consulté le )
  91. « Législatives 2022. Le PS en Normandie : l’union des gauches ne fait pas l’unanimité », sur paris-normandie.fr (consulté le )
  92. « Législatives 2022. Au Havre, Fécamp et Lillebonne, les certitudes et dilemmes de la gauche », sur actu.fr (consulté le )
  93. « Législatives 2022. Véronique Bérégovoy (EELV) investie dans la 10e circonscription de la Seine-Maritime », sur paris-normandie.fr (consulté le )
  94. « Législatives. Delphine Batho vise la passe de quatre dans la 2e circonscription des Deux-Sèvres », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  95. a b c et d « À gauche, jeu de Nupes ou jeu de dupes, on verra bien », sur La Provence (consulté le ).
  96. a b et c « Législatives. Accord à gauche : en Vendée, pas de candidat pour le Parti socialiste », sur Ouest-France (consulté le ).
  97. « Législatives. Timothée Thibaud-Lalère, candidate Nupes dans la 5e circonscription Sud-Vendée », sur www.ouest-france.fr (consulté le )
  98. a b et c Fabienne Proux, « Législatives - Hauts-de-Seine : un territoire de droite investi par LREM que la gauche rêve de reconquérir », sur Le journal du Grand Paris, (consulté le ).
  99. Chez Pol et Nina Jackowski, « Union de la gauche: comment le bras droit de Jadot a été évincé » Accès payant, sur Libération, (consulté le )
  100. Marjorie Lenhardt, « Pauline Rapilly-Ferniot, l’élue écolo de Boulogne qui rassemble autant qu’elle agace » Accès payant, sur Le Parisien, (consulté le )
  101. « L'élue EELV virée du meeting de Le Pen est candidate aux législatives », sur Le HuffPost, (consulté le )
  102. a b c d e f g et h « Législatives 2022 Val-de-Marne: les 11 candidat de la Nouvelle union populaire (Nupes) », sur 94 Citoyens, .
  103. a et b « Les candidats de NUPES pour les Français de l'étranger », sur lesfrancais.press, .
  104. a et b « Les candidats NUPES », sur nupes-2022.fr (consulté le )
  105. https://www.corsenetinfos.corsica/Michel-Stefani-La-grande-mobilisation-de-l-electorat-de-gauche-change-la-donne-dans-le-pays_a64531.html
  106. « Législatives 2022, 42 candidats pour 4 circonscriptions en Corse », sur www.francebleu.fr (consulté le )
  107. « La Fédération Socialiste de la Guadeloupe a désigné les candidats qu'elle soutient pour les prochaines législatives », sur Guadeloupe 1ère (consulté le )
  108. a et b « Législatives 2022 : pas de fusion à Gauche pour les Ecologistes de Guadeloupe », sur Guadeloupe 1ère (consulté le )
  109. a et b « Législatives en Martinique : une trentaine de candidatures déclarées », sur Martinique 1ère (consulté le )
  110. a b et c https://www.facebook.com/Insoumis.esMartinique/photos/a.1554439261281827/5288091574583225
  111. https://outremers360.com/bassin-atlantique-appli/legislatives-2022-en-guyane-union-du-parti-socialiste-guyanais-de-guyane-ecologie-et-de-walwari
  112. a b c d e et f « Législatives 2022 : rassemblée, la gauche réunionnaise présente ses candidats », sur la1ere.francetvinfo.fr, .
  113. « Les premiers candidats investis par le PS dans la Nupes », sur parti-socialiste.fr (consulté le )
  114. « Olivier Gaston, candidat "La France Insoumise" aux élections législatives à Saint-Pierre et Miquelon », sur Saint-Pierre et Miquelon la 1ère (consulté le )
  115. a et b « Accord Tavini – Union Populaire aux législatives, l'indépendance attendra », sur tahiti-infos.com, .
  116. Le JDD, « Avec le lancement du mouvement l'Union populaire, Mélenchon est dans l'expérimentation », sur lejdd.fr (consulté le )
  117. « Le NPA soutiendra les candidats Nupes « en rupture avec la politique libérale » », sur L'Obs, (consulté le )
  118. « Du Front populaire au Programme commun, les précédentes unions de la gauche française », Le Temps,‎ (lire en ligne).
  119. « VRAI OU FAKE : le Front populaire et la Nouvelle Union populaire sont-ils comparables ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  120. « Communiqué commun entre la France insoumise et Génération.s pour les prochaines élections législatives », sur Génération·s, (consulté le ).
  121. « EELV veut avoir son mot à dire pour le nom de l'alliance avec LFI », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  122. « Accord entre la France insoumise et EELV », sur Europe Écologie les Verts, (consulté le ).
  123. Alice DAUDRIX, « Législatives. Les écologistes rejoignent LFI pour une « Union populaire » », sur Ouest-France, (consulté le ).
  124. « Législatives: intenses négociations à gauche mais encore des atermoiements », sur La Provence, (consulté le ).
  125. « Législatives 2022. «Nouvelle Union populaire écologique et sociale» : que sait-on de l'accord LFI-EELV ? », sur leprogres.fr (consulté le ).
  126. Jade Toussay, « Le PCF rejoint LFI et la bannière NUPES pour les législatives », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  127. « Accord entre la France Insoumise et le PCF pour les prochaines élections législatives », sur Site Internet du P.C.F. (consulté le ).
  128. a et b Florent Le Du, « Législatives. Une union pour gagner l’Assemblée », sur humanite.fr, (consulté le ).
  129. Louis Mollier-Sabet, « Législatives : que contient l’accord entre le PCF et LFI ? », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
  130. « Législatives 2022 : pour une union à gauche, des accords et des « sacrifices » parfois contestés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  131. a b et c « Législatives 2022 : où en sont les négociations des partis de gauche avec La France insoumise ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
  132. « Législatives 2022 : les coulisses de l’accord de principe entre LFI et le PS, après des négociations longues et difficiles », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  133. « Législatives 2022 : le Parti communiste officialise son accord avec La France insoumise ; les discussions entre socialistes et « insoumis » difficiles « sur le fond et sur les circonscriptions » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  134. « Accord entre la France insoumise et le Parti socialiste pour les prochaines élections législatives », sur parti-socialiste.fr (consulté le ).
  135. Marie-Pierre Bourgeois, « Législatives: le Conseil national des socialistes valide l'accord avec les insoumis », sur BFM TV, (consulté le ).
  136. « Le PRG vote son indépendance aux élections législatives 2022 », sur Parti Radical de Gauche - PRG - Le Centre Gauche, (consulté le ).
  137. « Le Parti radical de gauche refuse l'accord aux législatives à gauche », sur 20 minutes, (consulté le ).
  138. « Législatives 2022 : le NPA ne rejoint pas la Nouvelle Union populaire écologique et sociale », sur Franceinfo, (consulté le )
  139. « Déçu par la présence du PS, le NPA refuse de rejoindre l’union de la gauche », sur France 24, (consulté le )
  140. Louis Mollier-Sabet, « Plusieurs partis de gauche créent la Fédération de la Gauche Républicaine », sur Public Sénat, (consulté le ).
  141. [1]
  142. « À Aubervilliers, la gauche unifiée dans sa diversité », sur Politis.fr, 20220507 22:30 (consulté le )
  143. a et b « À Aubervilliers, la NUPES se rassemble "pour l'histoire" », sur Bondy Blog, (consulté le )
  144. « A Aubervilliers, la gauche tout émue de sa propre union », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  145. « Législatives: les candidats de la gauche unie brandissent leur V de la victoire et dévoilent leur logo », sur BFMTV (consulté le )
  146. Christian Salmon, « La Nupes, un événement qui déjoue les scénarios de la Ve République », sur Slate.fr, (consulté le )
  147. « Rachel Kéké, de l’Ibis Batignolles à l’Assemblée », sur L'Humanité, (consulté le )
  148. Par Le Parisien Le 7 mai 2022 à 19h10, « «Une page de l’histoire politique de France» : Mélenchon électrise la gauche de Nupes rassemblée à Aubervilliers », sur leparisien.fr, (consulté le )
  149. « Législatives : la Nupes, une première force d’opposition à l’avenir incertain », sur France 24, (consulté le )
  150. « Législatives : les écologistes de retour à l'Assemblée », sur Les Echos, (consulté le )
  151. « Résultats des législatives 2022 : LFI, EELV, PS... Comment s'en sortent les différents partis de la Nupes à l'issue du second tour ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  152. « La joie du PS, qui conserve son groupe, et d’EELV, avec ses 23 députés, douchée par le score de l’extrême droite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  153. Par Le Parisien Le 19 juin 2022 à 20h24 et Modifié Le 19 Juin 2022 À 22h21, « Résultats des législatives : le PCF enverrait 12 députés à l’Assemblée, selon les premières estimations », sur leparisien.fr, (consulté le )
  154. « La proposition de Jean-Luc Mélenchon d’un groupe parlementaire unique de la Nupes ne convainc pas à gauche », sur Le Monde, (consulté le )
  155. Assemblée nationale: la présidence de la commission des finances devra-t-elle revenir à un député RN?, liberation, 20 juin 2022
  156. « RN et Nupes lancent la bataille pour la commission des Finances à l'Assemblée », sur Challenges, (consulté le )
  157. Législatives : la Nupes et le RN se disputent la présidence de la commission des Finances, publicsenat, 20 juin 2022
  158. « Législatives: malgré des "divergences immenses" avec Mélenchon, Raphaël Glucksmann soutient l'union de la gauche », sur BFMTV (consulté le ).
  159. « Législatives 2022 : Nouvelle Donne soutient la NUPES et retire ses candidats titulaires », sur Nouvelle Donne (consulté le ).
  160. « Législatives : "Hors de l'union, il n'y a pas d'avenir pour la gauche", prévient le vice-président PS de l'Association des maires de France », sur Franceinfo, (consulté le ).
  161. « Pour Ségolène Royal, aujourd'hui, "la gauche ce n'est plus le Parti socialiste" », sur BFMTV (consulté le ).
  162. « Présidentielle : Ségolène Royal appelle au soutien de Jean-Luc Mélenchon » (consulté le ).
  163. « Législatives 2022 : Lionel Jospin en soutien de la candidate PS Lamia El Aaraje face à Danielle Simonnet de LFI », Le Figaro
  164. « Les maires socialistes plaident pour des changements de règles de l'unioneuropeenne », Ouest France.
  165. « Nantes: "On est la première force de gauche" LFI arrive premier avec 33,12 % des voix. », sur actu.fr (consulté le ).
  166. « Législatives. Sept maires socialistes de grandes villes, dont celle de Rennes, publient une tribune », sur Ouest-France, .
  167. Jérémie Lamothe et Brice Laemle, « Législatives 2022 en direct : Martine Aubry « appelle les socialistes à valider » l’accord entre le PS et LFI », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  168. « Union de la gauche : Martine Aubry appelle les socialistes à valider l'accord législatif avec LFI », sur TF1 info, (consulté le ).
  169. « Le PS se prononce sur la Nupes, LREM change de nom, six milliards pour l’Ukraine.. L’actu de ce jeudi soir », sur Libération, (consulté le )
  170. « Législatives 2022 : "Nous sommes dans un espace politique qui est la gauche et nous n’en bougerons pas", lance Olivier Faure en conclusion du Conseil national du PS », sur Franceinfo, (consulté le )
  171. « Législatives 2022 en direct : le conseil national du PS doit valider l’accord avec la LFI jeudi, Jean-Christophe Cambadélis appelle les socialistes à « le refuser » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  172. Adrien Vergnolle, « Législatives en Gironde. « Une vente à la découpe » : l’accord LFI-PS fait grincer des dents », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
  173. « L'accord entre le PS et LFI, s'il est signé, serait "inacceptable" selon François Hollande », sur France Inter, .
  174. « "IL EST TOTALEMENT HAS BEEN": MÉLENCHON TACLE HOLLANDE APRÈS SES DOUTES SUR L'UNION POPULAIRE », sur BFMTV, .
  175. « Cet édito de Patrick Cohen face à François Hollande a fait le bonheur des partisans de la Nupes », sur Le HuffPost, (consulté le )
  176. « Anne Hidalgo propose un "tout sauf Mélenchon" aux législatives à Paris », sur LaLettreA, .
  177. a et b « DIRECT. Législatives 2022 : Bernard Cazeneuve annonce qu'il quittera le Parti socialiste en cas d'accord avec La France insoumise », sur Franceinfo, (consulté le ).
  178. « Bernard Cazeneuve quitte le parti socialiste », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  179. « DIRECT. Législatives 2022 : La France insoumise et le PS annoncent être parvenus à un accord qui sera soumis à l'approbation interne des socialistes », sur Franceinfo, (consulté le ).
  180. « Législatives 2022 : pour Stéphane Le Foll, la victoire de la gauche est "une fable" », sur Franceinfo, (consulté le ).
  181. « LSONDAGE BFMTV - Législatives: 84% des sympathisants de gauche favorables à l'alliance des partis de gauche », sur BFMTV (consulté le ).
  182. « Législatives 2022 : la majorité LREM accuse EELV et le PS de "renier" leurs convictions en s'alliant avec LFI », sur Franceinfo, (consulté le ).
  183. « Législatives : LREM tente de minimiser l'union de la gauche derrière LFI », sur Les Échos, (consulté le ).
  184. Elections législatives 2022 : on vous explique pourquoi la Nupes dénonce une manipulation des résultats par le ministère de l'Intérieur.
  185. « https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/06/13/legislatives-2022-nupes-ou-ensemble-en-tete-du-scrutin-les-raisons-de-la-divergence-entre-le-monde-et-le-ministere-de-l-interieur_6130066_823448.html », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  186. « Les résultats des élections législatives 2022 », sur lemonde.fr (consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Information

Article Nouvelle Union populaire écologique et sociale en français Wikipedia a pris les places suivantes dans le classement local de popularité:

Le contenu présenté de l'article Wikipédia a été extrait en 2022-07-03 sur la base de https://fr.wikipedia.org/?curid=14948511