Réalisation | Yves Robert |
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Scénario | Jean-Loup Dabadie |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Gaumont International Productions de la Guéville |
Pays d’origine | France |
Genre | Comédie |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 1977 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Nous irons tous au paradis est un film français, réalisé par Yves Robert, sorti en 1977.
Ce film réunit les mêmes personnages que le film Un éléphant ça trompe énormément, sorti l'année précédente, sans en être une suite à proprement parler. Selon Danièle Delorme, qui joue dans les deux films, et était l'épouse du réalisateur Yves Robert : « On peut dire que c’est un autre morceau de la vie des mêmes personnages[1]. » À l'exception d'Anny Duperey et de Martine Sarcey, on retrouve les principaux comédiens déjà présents dans le premier opus. L'histoire est d'ailleurs en partie le versant opposé du premier film, où Étienne souhaitait tromper Marthe ; cette fois-ci, Étienne soupçonne Marthe de le tromper. Si le premier volet était une comédie pure, ce deuxième film comporte quelques moments plus dramatiques.
Ayant découvert fortuitement une photo sur laquelle Marthe, sa femme, embrasse un inconnu vêtu d'une veste à carreaux, Étienne Dorsay, travaillé par le démon de la jalousie, imagine divers stratagèmes pour identifier l'amant.
Parallèlement, Étienne et ses amis font l'acquisition d'une maison à la campagne pourvue d'un court de tennis vendue à un prix défiant toute concurrence... laquelle se trouve être en fin de compte en bout de piste d'un grand aéroport (elle est achetée pendant une grève de l'aviation et le premier réveil des nouveaux propriétaires est « agité » et bruyant).
Peu après l'acquisition de la maison, les quatre amis, fait inédit, se fâchent à la suite d'une dispute mémorable sur le court de tennis.
Simon voit sa mère mourir et en conçoit un chagrin immense en dépit de l'enfer qu'elle lui faisait vivre. Cette disparition réunit les quatre protagonistes, réconciliés.
Daniel, bien qu'homosexuel, doit épouser sa patronne d'âge mûr, mais celle-ci renonce au dernier moment. Bouly, le séducteur de service, est perdu devant sa nouvelle compagne et les principes de l'« amour libre ». Quant à Étienne, il découvre que la photo de sa femme avec un autre homme n'est que la répétition d'une troupe de théâtre amateur et pense donc finalement s'être trompé en l'imaginant infidèle. En fait, il ignore, au contraire de ses amis, que sa femme a bel et bien un amant...
La bande originale de Nous irons tous au paradis paraît l'année de la sortie du film, dans un disque LP 33 tours, comprenant également celle d’Un éléphant ça trompe énormément, qui n'avait été que partiellement publiée l'année précédente[2]. Cette bande originale des deux films est éditée en CD en 1992 chez Pomme Music, avec un titre alternatif supplémentaire du deuxième film (une autre version de Jalousie-Blues), et ré-éditée en 2002[3],[4]. La musique d’Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis est ré-éditée chez Larghetto Music en 2016, sans changements, dans un CD l'associant à la composition de Cosma pour Le Bal des casse-pieds (1992), avant-dernier film d'Yves Robert[5]. Certes moins connue que la musique d’Un éléphant ça trompe énormément, qui figure parmi les musiques emblématiques de Vladimir Cosma, la bande originale de Nous irons tous au paradis est néanmoins représentée dans la plupart des compilations ou coffrets consacrés au compositeur, ou dans ses concerts[6],[7],[8],[9],[10].
1977 : Nous irons tous au paradis / Un éléphant ça trompe énormément[2], par Vladimir Cosma (Disques Déesse) Face A — Nous irons tous au paradis
Face B — Un éléphant ça trompe énormément |
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