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Nicolas Maury est un acteur et réalisateur français, né à Saint-Yrieix-la-Perche en Haute-Vienne le 14 octobre 1980[1].
Nicolas Maury voit le jour à Saint-Yrieix-la-Perche, où ses parents dirigent une entreprise de pompes funèbres[2].
Il obtient un baccalauréat option théâtre à Limoges. Sa carrière commence alors qu'il vient d'entrer au Conservatoire National de Bordeaux, en obtenant un petit rôle dans le film Ceux qui m'aiment prendront le train de Patrice Chéreau. À Bordeaux, il rencontre le metteur en scène Guillaume Vincent[2].
Il suit des cours pendant trois années puis entre au Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris, dont il sort diplômé en 2004[3]. Il tourne dans son deuxième long-métrage en interprétant le rôle de Gauthier dans Les Amants réguliers de Philippe Garrel.
L’année suivante, l’acteur tourne sous la direction d’Olivier Assayas et donne la réplique à Maggie Gyllenhaal dans Paris, je t’aime. Abonné au cinéma d’auteur, passant du drame à la comédie, il enchaîne avec La question humaine, Faut que ça danse, Belle Epine ou encore My Little Princess. Il prête ses traits au professeur de français du film de Riad Sattouf, Les beaux gosses, qui révèle notamment Vincent Lacoste. Son premier grand rôle lui est attribué dans la comédie burlesque Let My People Go ! en 2011. Sa prestation, dans la peau de Ruben, un juif homosexuel en pleine crise existentielle, lui vaut d’être pré-sélectionné pour le César du meilleur espoir masculin[4].
Exploitant son caractère androgyne, le comédien incarne dans Les Rencontres d’après minuit, une soubrette fantasque et autoritaire se livrant à une orgie mélancolique aux côtés de Kate Moran et Niels Schneider. Par la suite, Riad Sattouf fait de nouveau appel à lui pour prêter sa voix au speakerine de Jacky au royaume des filles[5].
En 2015, Nicolas Maury connaît son plus grand succès grâce à son interprétation d’Hervé André-Jesack dans Dix pour cent[6]. Assistant de l’agent de comédiens Gabriel Sarda (Grégory Montel), son personnage extraverti fait sensation par son sens de l’observation redoutable et ses répliques cinglantes. Entre temps, il rejoint l’équipe du Palmashow pour leur premier long métrage, La folle histoire de Max et Léon.
Parallèlement à sa carrière d'acteur de cinéma, Nicolas Maury joue au théâtre. Il y travaille, entre autres, aux côtés de Philippe Minyana, Robert Cantarella, Yves-Noël Genod, Guillaume Vincent et Florence Giorgetti[7].
Son premier long-métrage comme réalisateur, Garçon chiffon, sort en 2020 avec Nathalie Baye dans le rôle de sa mère, mais aussi Arnaud Valois et Laure Calamy.
2021 | Feuilleton Goldoni de Carlo Goldoni, mise en scène Muriel Mayette |
2020 | Steve Jobs d'Alban Lefranc, mise en scène Robert Cantarella, festival Actoral |
2018 | Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Catherine Hiegel, Théâtre de la Porte Saint-Martin, Paris |
2017 | Épisode 1 de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2017 | Épisode 2 de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2017 | Épisode 3 de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2017 | Épisode 4 de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2016 | La Réplique, mise en scène Robert Cantarella |
2015 | Violentes femmes de Christophe Honoré, mise en scène Robert Cantarella |
2014 | Vendredi : normal, il chute ! de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2014 | Jeudi : Le goût des cendres de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2014 | Mercredi : Il faut que personne ne l'aime de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2014 | Mardi : Le paradis n'avait qu'une porte de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2014 | Lundi : Le lundi de Faust de Stéphane Bouquet, mise en scène Robert Cantarella |
2014 | Anna et Martha de Dea Loher mise en scène Robert Cantarella |
2013 | Le Triomphe de l'amour de Marivaux mise en scène Galin Stoev |
2013 | Son son de Mikael Buch, conception Nicolas Maury |
2013 | 1979, conception Nicolas Maury |
2012 | La nuit tombe de Guillaume Vincent mise en scène Guillaume Vincent |
2012 | La Dame de la mer de Henrik Ibsen, mise en scène Claude Baqué |
2011 | - je peux/ - oui mise en scène Yves-Noël Genod |
2011 | Les Rêves de Margaret de Philippe Minyana, mise en scène Florence Giorgetti |
2011 | La Promenade de Noëlle Renaude |
2011 | Please Kill Me, Part 1 d'après Legs McNeil, mise en scène David Gauchard |
2010 | L'Éveil du printemps de Frank Wedekind, mise en scène Guillaume Vincent |
2008 | Voilà de Philippe Minyana, mise en scène Florence Giorgetti |
2007 | Feuillets d'Hypnos de René Char, mise en scène Frédéric Fisbach |
2007 | Histoire d'amour (derniers chapitres) de Jean-Luc Lagarce, mise en scène Guillaume Vincent |
2006 | Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht, mise en scène Robert Cantarella |
2006 | Face au mur de Martin Crimp, mise en scène Julien Fišera |
2006 | Nous, les héros de Jean-Luc Lagarce, mise en scène Guillaume Vincent |
2005 | Hippolyte de Robert Garnier, mise en scène Robert Cantarella |
2005 | On ne saurait penser à tout d’Alfred de Musset, mise en scène Philippe Minyana |
2020 : Prix du public des Rencontres Cinématographiques de Limoges pour Garçon chiffon[8].
Sélection officielle – Festival de Cannes 2020
2010 : Révélation aux Césars pour Belle Épine
2011 : Révélation aux Césars pour Let My People Go!
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