Ne doit pas être confondu avec Nicolas Bays.
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Nicolas Bay | |
Nicolas Bay en 2020. | |
Fonctions | |
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Vice-président exécutif de Reconquête | |
En fonction depuis le (6 jours) |
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Président | Éric Zemmour |
Prédécesseur | Fonction créée |
Député européen | |
En fonction depuis le (7 ans, 7 mois et 23 jours) |
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Élection | 25 mai 2014 |
Réélection | 26 mai 2019 |
Circonscription | France (Nord-Ouest en 2014-2019) |
Législature | 8e et 9e |
Groupe politique | NI (2014-2015) ENL (2015-2019) ID (2019-2022) NI (depuis 2022) |
Conseiller régional de Normandie | |
En fonction depuis le (6 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Président | Hervé Morin |
Vice-président du groupe Identité et démocratie au Parlement européen | |
– (2 ans, 7 mois et 14 jours) |
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Avec | Jörg Meuthen |
Élection | |
Président | Marco Zanni |
Législature | 9e |
Prédécesseur | Création du groupe |
Successeur | Vacant |
Co-président du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen | |
– (1 an, 10 mois et 19 jours) |
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Avec | Marcel de Graaff |
Prédécesseur | Marine Le Pen (indirectement) |
Successeur | Marco Zanni (ID) |
Vice-président du Front national[1] | |
– (5 mois et 9 jours) |
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Avec | Louis Aliot Marie-Christine Arnautu Jean-François Jalkh Steeve Briois |
Président | Marine Le Pen |
Successeur | Steeve Briois (unique vice-président) |
Secrétaire général du Front national | |
– (2 ans et 10 mois) |
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Président | Marine Le Pen |
Prédécesseur | Steeve Briois |
Successeur | Steeve Briois |
Conseiller régional de Haute-Normandie | |
– (5 ans, 8 mois et 17 jours) |
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Élection | 21 mars 2010 |
Président | Alain Le Vern Nicolas Mayer-Rossignol |
Groupe politique | Front national (président) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Germain-en-Laye (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | FN (1992-1999) MNR (1999-2008) FN/RN (2009-2022) REC (depuis 2022) |
Religion | Catholicisme |
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Nicolas Bay, né le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est un homme politique français.
Membre du Front national (FN) à partir de 1992, il soutient la scission menée en 1998 par Bruno Mégret et rejoint son Mouvement national républicain (MNR), dont il est un des dirigeants.
Revenu au Front national en 2009, il est nommé porte-parole de la campagne présidentielle de 2012 de Marine Le Pen. Figure de l’aile identitaire et libérale du FN, il occupe successivement au sein du parti les fonctions de secrétaire général (2014-2017), de vice-président (2017-2018) et de membre du bureau national (2018-2022).
Il exerce plusieurs mandats électoraux : il est conseiller régional (de Haute-Normandie, puis de Normandie) depuis 2010 et député européen depuis 2014. Il est coprésident du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen de 2017 à 2019. À la suite des élections européennes de 2019, il est vice-président du groupe Identité et démocratie.
À l'occasion de l'élection présidentielle française de 2022, il se rallie au candidat Éric Zemmour et son parti Reconquête.
Nicolas Bay naît à Saint-Germain-en-Laye le [2]. Après avoir été giscardiens, ses parents se rapprochent du Front national[3]. Nicolas Bay indique avoir passé une enfance dans un « environnement privilégié » à Maisons-Laffitte (Yvelines)[3]. Il fréquente les Scouts unitaires de France[3]. Sa sœur, Marie de Saint-Charles, est religieuse et devient la prieure générale des Dominicaines du Saint-Esprit en 2019[4].
Après une préparation militaire parachutiste en 1995[5], il obtient un DEUG (bac+2) en droit en 2000 à l'université Paris-Nanterre. Il s'inscrit ensuite en licence, mais il ne la finit pas, privilégiant son engagement politique[6].
Il dirige une société informatique[3] et gère le site du MNR[7]. Pendant deux mois, il travaille au sein de la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon[8].
Il indique avoir adhéré au Front national en 1992, à l'âge de 15 ans, après un meeting à Paris de Jean-Marie Le Pen[3]. Il devient par la suite responsable départemental dans les Yvelines et régional en Île-de-France du Front national de la jeunesse. Il a également été responsable de différentes organisations syndicales étudiantes et tête de liste aux élections du CROUS sous l'étiquette UED en 2000 et 2002 dans l'académie de Versailles.
En 1998, il fonde, avec Jean-Baptiste Péron et Guillaume Peltier, l'association Jeunesse action chrétienté, un mouvement qui se mobilise contre le PACS[6],[9].
Lors de la scission du Front national de 1998-1999, Nicolas Bay s'engage aux côtés de Bruno Mégret et devient directeur national adjoint du Mouvement national de la jeunesse, la branche jeune du Mouvement national républicain[10], puis responsable des élections dans ce parti.
Il est élu conseiller municipal de la commune de Sartrouville (Yvelines) à l'issue des élections municipales de 2001, où sa liste obtient 11,3 % des voix exprimées et deux élus. Lors des élections législatives de 2002 dans la cinquième circonscription des Yvelines, il se présente avec comme suppléant René Schleiter, beau-frère de Robert Faurisson[11], et recueille 1,83 % des voix[12]. En 2004, il est tête de liste du MNR en Île-de-France aux élections régionales (se retrouvant face à Marine Le Pen, qui représente le FN[10]), puis aux élections européennes. Il est alors membre du bureau exécutif du MNR, délégué à l'action politique, et sera le directeur de la campagne du MNR aux élections législatives de 2007.
Lors du conseil national du MNR du , Nicolas Bay est nommé secrétaire général du parti, chargé notamment de la communication en direction des autres composantes de l'extrême droite française, afin de permettre des accords électoraux. Il multiplie alors les contacts avec les différentes composantes de l'extrême droite dans le but de « désenclaver » le MNR, dont les capacités d'agir efficacement de façon autonome sont amoindries après une succession d'échecs électoraux. Aux élections municipales de 2008, Nicolas Bay, qui est à nouveau tête de liste à Sartrouville, est réélu conseiller municipal, ce qui fait de lui le seul élu municipal MNR des villes de France de plus de 3 000 habitants (Sartrouville, avec un peu plus de 50 000 habitants, est la deuxième commune la plus peuplée du département des Yvelines)[13].
En , Bruno Mégret annonce son retrait de la vie politique et confie la direction du MNR a une équipe composée de six personnes, dans laquelle Nicolas Bay et ses soutiens sont majoritaires. Mais Nicolas Bay, qui multiplie les contacts avec le Front national en général et avec Marine Le Pen en particulier, est exclu du parti lors du conseil national du — auquel Bruno Mégret assiste[14].
Nicolas Bay et une dizaine d'anciens membres du bureau national du MNR relancent, en , Convergences nationales, un club créé quelques mois plus tôt en vue d'un rapprochement entre le FN et le MNR. Si Nicolas Bay et Convergences nationales conservent une autonomie réelle à l'égard du Front national en disposant de leurs propres outils de communication (notamment un magazine bimestriel diffusé à 7 500 exemplaires au sein de l'extrême droite française), ils travaillent principalement avec Marine Le Pen, mais toutefois pas exclusivement, dialoguant également avec Bruno Gollnisch[15]. Convergences nationales ne se veut pas un parti politique (il ne présente pas de candidats aux élections), mais une association de réflexion. Il sert surtout aux membres du MNR qui souhaitent revenir au FN.
Lors des élections européennes de 2009, Nicolas Bay est candidat en dernière position sur la liste du Front national conduite par Marine Le Pen dans la circonscription Nord-Ouest (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Basse-Normandie et Haute-Normandie)[16].
Le , la commission nationale d'investiture du FN, présidée par Jean-Marie Le Pen, désigne Nicolas Bay comme tête de liste du parti aux élections régionales de 2010 en Haute-Normandie. Marine Le Pen présente cette désignation comme une étape dans « l'union des patriotes »[17]. Alors que Nicolas Bay est accusé de « parachutage »[18],[19], le secrétaire départemental de la fédération de la Seine-Maritime est suspendu de ses fonctions : Nicolas Bay est alors désigné chargé de mission départemental, fonction qui se transformera plus tard en secrétaire départemental.
Le , au soir du premier tour des élections régionales, la liste conduite par Nicolas Bay obtient 11,79 % des suffrages exprimés, alors que celle du Parti de la France, conduite par l'ancien frontiste Carl Lang, recueille 1,46 % des voix. Le , à l'issue du second tour, la liste FN réunit 14,2 % des voix et obtient six élus régionaux[20]. Le , Nicolas Bay devient président du groupe FN au conseil régional de Haute-Normandie et membre de la commission permanente du conseil régional.
Lors de la campagne interne pour la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national, Nicolas Bay apporte son soutien à la candidature de Marine Le Pen, qui le désigne responsable pour la région Haute-Normandie de son comité de soutien. Lors du congrès de Tours de janvier 2011, Nicolas Bay, qui ne se présente pas à l'élection du comité central du parti, est nommé par Marine Le Pen, élue présidente du parti, membre du bureau politique et secrétaire national délégué à la communication électorale.
Aux élections cantonales de mars 2011, Nicolas Bay dirige la campagne des trente-quatre candidats présentés par le FN en Seine-Maritime ; neuf d'entre eux se qualifient pour le second tour. Lui-même candidat dans le canton de Grand-Couronne (Seine-Maritime), il obtient 21,41 % des suffrages, ce qui ne lui permet pas de se maintenir au second tour[21].
Dans le cadre de la campagne de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2012, il est nommé, le , responsable de la communication électorale, conseiller politique de la candidate chargé de l'immigration (avec Stéphane Ravier) et membre du bureau de campagne[22]. Le , il devient également un des sept porte-paroles de la candidate[23]. Dans le cadre du meeting présidentiel de Marine Le Pen tenu au Grand-Quevilly, le , Nicolas Bay est chargé du discours inaugural, durant lequel il revient longuement sur la crise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne.
En , sa candidature aux élections législatives est annoncée dans la quatrième circonscription de la Seine-Maritime. Recueillant 18,36 % des suffrages exprimés, il arrive en deuxième position, derrière le ministre Laurent Fabius, qui est élu au premier tour[24]. Il bénéficie pendant la campagne d'un emploi fictif auprès de la société de communication Riwal de Frédéric Chatillon, ce qui vaudra au Front national une condamnation pour « recel d’abus de biens sociaux »[25].
Lors des élections européennes de 2014, il figure en quatrième position sur la liste Front national de la circonscription Nord-Ouest, conduite par Marine le Pen. Celle-ci arrive largement en tête du scrutin, avec 33,62 % des suffrages exprimés, ce qui permet à Nicolas Bay d'être élu député européen[26].
En vue des élections régionales de 2015, il est désigné pour conduire la liste FN dans la région Normandie[27]. Qualifiée pour le second tour, sa liste termine en troisième position, avec 27,5 % des voix, derrière celles de l'union de la droite, menée par l'ancien ministre Hervé Morin (36,4 %), et de l'union de la gauche, menée par le président sortant de Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol (36,1 %). À l'issue du scrutin, il est élu conseiller régional de la nouvelle région[28].
En , Nicolas Bay est nommé secrétaire général adjoint du Front national et directeur de campagne du parti pour les élections municipales de 2014 dans les communes de plus de 1 000 habitants[29]. Près de 600 listes sont déposées dans toute la France, un record historique pour le Front national.
Nicolas Bay annonce, le , sa candidature comme tête de liste en vue des élections municipales de 2014 à Elbeuf[30]. Il y est élu conseiller municipal, ainsi que conseiller communautaire à la communauté d'agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe, sa liste remportant 35,58 % des voix et six élus municipaux. En application de la loi limitant le cumul des mandats électifs, Nicolas Bay renonce à ses deux mandats d'Elbeuf le [31].
Lors du congrès de Lyon de , Nicolas Bay est élu au comité central, en arrivant en dixième position. Il est nommé secrétaire général du Front national par Marine Le Pen, succédant à Steeve Briois. D'après Abel Mestre, journaliste au Monde, il est nommé pour « sa fine connaissance de la carte électorale, ses analyses politiques », « mais aussi pour doter la direction du FN d’un pôle « libéral conservateur », face à Florian Philippot et ses orientations plus étatistes »[3].
En 2015, il soutient Marine Le Pen dans le conflit l'opposant à Jean-Marie Le Pen, qui est suspendu puis exclu du FN[3].
Le , Nicolas Bay est le premier cadre du Front national à rencontrer un membre du gouvernement israélien, le ministre de la Santé Yaakov Litzman[32]. Si l'équipe du ministre dément que la rencontre ait été préparée et nie son caractère officiel, le FN assure que « ceux qui connaissent Israël savent qu'on ne rentre pas comme ça au siège du gouvernement. Ils sont extrêmement précautionneux et contrôlent l'identité de tout le monde »[33].
Il dirige la campagne du FN pour les élections législatives de 2017[34]. Lui-même candidat dans la 6e circonscription de la Seine-Maritime, il est éliminé au premier tour avec 22,78 % des suffrages exprimés, 0,04 point derrière le candidat communiste[35].
Apparaissant comme le principal représentant de la mouvance identitaire au sein du Front national après le retrait de la vie politique de Marion Maréchal, il se montre partisan d'un retour aux « fondamentaux » (immigration, insécurité, communautarisme) ainsi que d'un assouplissement du programme frontiste sur la question de la sortie de la France de la zone euro[36],[37]. Sur ces questions, il s'oppose à Florian Philippot, tenant d'une ligne sociale-souverainiste qui critique l'influence grandissante d'anciens membres du MNR sur Marine Le Pen[38],[39]. Le 30 septembre 2017, à la suite du départ de Florian Philippot du Front national, Nicolas Bay est nommé vice-président du parti chargé des affaires européennes, Steeve Briois lui succédant au secrétariat général[40]. Selon un classement établi par Le Figaro, il est la deuxième personnalité la plus invitée dans les matinales entre le 21 août 2017 et le 13 juillet 2018, avec 40 passages[41],[42].
Lors du XVIe congrès du Front national, il est élu au conseil national du FN (devenu RN), arrivant troisième sur cent personnalités élues[43].
Il figure en 7e position sur la liste du RN aux élections européennes de 2019[44].
Trois mois après les élections législatives de 2017 et l'élection de Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, il succède à cette dernière à la co-présidence du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen[45].
Le 8 juin 2018, dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, il est mis en examen pour « abus de confiance »[46]. Le 5 septembre 2018, sa mise en examen est requalifiée en « détournement de fonds publics »[47]. Il se sépare de l'un de ses assistants parlementaire en mai 2019 à la suite de publications antisémites de celui-ci[48].
Ses relations avec les proches de Marine Le Pen se tendent rapidement et cette dernière le perçoit comme un rival potentiel, ce qui expliquerait que la tête de liste du FN pour les élections européennes de 2019 ne lui soit pas revenue[49],[50]. Le Figaro indique que la perspective de sa candidature « aura suffi à mobiliser contre lui tous les anciens de Génération Le Pen », l'association de soutien à Marine Le Pen dans les années 2000[51]. Il figure finalement en 7e position sur la liste du RN[52].
À la suite des résultats des élections européennes de 2019, lors desquelles il est réélu député européen, il devient vice-président du nouveau groupe Identité et démocratie au Parlement européen[53].
En juillet 2020, il perd sa place au sein de la commission nationale d'investiture du RN : il s'agit d'un cas inédit pour un membre bureau exécutif du parti. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’éviction d'un certain nombre de tenants de l’aile identitaire de la formation[54].
Il est tête de liste du Rassemblement national pour les élections régionales de 2021 en Normandie[55].
Il occupe la fonction de porte-parole de la candidate Marine Le Pen jusqu'au 15 février 2022, lorsque le parti le suspend, l'accusant de transmettre des informations depuis des mois à l'équipe d'Éric Zemmour[56]. Nicolas Bay juge ces accusations infondées[56]. Le lendemain, il porte plainte contre le RN pour diffamation[57].
Il annonce le son ralliement au candidat Éric Zemmour pour l'élection présidentielle[58]. Deux jours plus tard, il est nommé vice-président exécutif de Reconquête.
Catholique pratiquant, il est marié et père de trois enfants[59].
Décrit comme libéral-conservateur par Le Monde, Nicolas Bay incarne une aile droite lors de son passage au Front national, ce qui amène des dissensions avec Florian Philippot, partisan d'une ligne plus étatiste[3],[45]. Il est aussi bien en relation avec des membres de la droite parlementaire qu'avec la droite radicale, notamment Les Identitaires[9].
Particulièrement critique envers l'immigration, comme la plupart des anciens du MNR, il est partisan de la théorie du grand remplacement[3],[60] et appelle au rétablissement des frontières nationales[61]. Il est aussi favorable à l'« inversion des flux migratoires »[62].
S'affirmant « pour l'économie de marché » tout en appelant l'État à assurer les « protections fondamentales », il est considéré comme étant libéral sur les questions économiques[63],[64]. En 2017, il juge que « la question monétaire est une question qui n'est pas prioritaire » et appelle le Front national à assouplir sa volonté de faire sortir la France de la zone euro, une idée qui aurait dissuadé beaucoup d'électeurs, notamment âgés, de voter aux élections nationales de 2017 pour le Front national[65],[66].
Sur l'avortement, il déclare en 2011 que « les positions moralistes peuvent avoir légitimement leur place en matière religieuse, mais pas en matière politique » ; pour le sociologue Sylvain Crépon, « en dissociant opportunément positions morales et axes de lutte politique », il prend ainsi acte du fait que « l'accès à l'IVG ne fait plus partie des combats prioritaires de son parti »[67]. Il participe aux manifestations contre la loi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe[3].
Dans la bande dessinée d'anticipation de François Durpaire et Farid Boudjellal, La Présidente, où Marine Le Pen gagne l’élection présidentielle de 2017, Nicolas Bay devient ministre de l'Intérieur, de l'Immigration et de la Laïcité[68].
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