Naomi Osaka | ||||
Naomi Osaka à l'US Open en 2020. | ||||
Carrière professionnelle | ||||
2012 | ||||
Pays | Japon | |||
---|---|---|---|---|
Naissance | Chūō-ku, Osaka |
|||
Taille | 1,82 m | |||
Prise de raquette | Droitière, revers à deux mains | |||
Entraîneurs | David Taylor (2017) Sascha Bajin (2018-2019) Jermaine Jenkis[1] (2019) Wim Fissette (2020-?) |
|||
Gains en tournois | 17 770 234 $ | |||
Palmarès | ||||
En simple | ||||
Titres | 7 | |||
Finales perdues | 4 | |||
Meilleur classement | 1re (28/01/2019) | |||
En double | ||||
Titres | 0 | |||
Finales perdues | 0 | |||
Meilleur classement | 324e (03/04/2017) | |||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | V (2) | 1/16 | 1/16 | V (2) |
Double | 1/32 | 1/16 | 1/32 | 1/32 |
Naomi Osaka (大坂 なおみ, Ōsaka Naomi ), née le à Osaka, est une joueuse de tennis japonaise, professionnelle depuis 2012. De mère japonaise et de père haïtien, elle vit aux États-Unis depuis l'âge de trois ans et possède, en plus de la nationalité japonaise, la nationalité américaine qu’elle abandonne en comme l’y oblige la loi japonaise qui refuse la double nationalité au-delà de l’âge de 22 ans[2].
Considérée comme la révélation de la saison 2016, elle confirme ce statut en remportant le tournoi d'Indian Wells en 2018. Elle réalise par la suite le doublé US Open en 2018 et Open d'Australie en 2019 à seulement 21 ans. Elle accède à la renommée mondiale et atteint la première place du classement WTA à la suite de sa victoire à Melbourne. Hommes et femmes confondus, elle est la première japonaise à remporter un tournoi du Grand Chelem et à occuper la tête du classement mondial. Naomi Osaka remporte par la suite un deuxième US Open en 2020, et un deuxième Open d'Australie en 2021. Depuis 2018, elle a remporté quatre titres du Grand Chelem en autant de finales disputées.
Le 23 juillet 2021, elle est la dernière relayeuse de la flamme olympique et allume la vasque dans le Stade olympique national, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo.
Naomi Osaka est née en 1997, au Japon, dans l'arrondissement Chūō d'Osaka[3], d'une mère japonaise, Tamaki Osaka, et d'un père haïtien, ex-étudiant de l'université de New York[4], Leonard François[5],[6],[7]. Les parents de Naomi Osaka se sont rencontrés dans les années 1990 à Sapporo, sur l'île de Hokkaidō, dans le Nord du Japon. Destinée par son père à contracter un mariage arrangé, Tamaki a dû révéler à sa famille sa relation avec un étranger noir, restée secrète pendant plusieurs années[8],[9]. Face au refus de son père d'accepter sa liaison avec Leonard, elle a choisi de s'éloigner de son environnement familial et d'emménager à Osaka avec l'homme qu'elle aime[8],[10],[9].
Comme sa sœur aînée Mari, née en 1996, Naomi a pris le nom de sa mère pour des raisons pratiques, alors que la famille vivait au Japon[11],[12]. Durant l'année 2000, en butte à la désapprobation familiale de leur union, les parents de Naomi ont quitté le Japon avec leurs deux filles et se sont installés à New York puis, en 2006[8], à Fort Lauderdale (Floride), aux États-Unis[13],[14],[12]. Suivant l'exemple de Richard Williams, père et entraîneur de Venus et de Serena Williams, le père de Naomi a poussé ses filles à pratiquer assidûment le tennis[14]. En Floride, où désormais elle réside, Naomi a développé son jeu de tennis au sein de la Harold Solomon Tennis Academy (Académie de tennis SBT de Floride)[15]. Naomi et Mari sont toutes deux devenues des joueuses de tennis professionnelles[16]. Dans les années 2010, les grands-parents de Naomi se sont réconciliés avec leur fille, affichant notamment leur fierté en public, après la victoire de leur petite fille à l'Open d'Australie, en [9].
Naomi Osaka joue ses premiers tournois sur le circuit ITF en 2012, réalisant sa meilleure performance en atteignant les demi-finales à Amelia Island en septembre. En 2013, elle atteint sa première finale ITF à El Paso en juin, et elle tente pour la première fois de se qualifier sur le circuit WTA lors des tournois de Québec et de Tokyo en septembre. En 2014, elle atteint une deuxième finale sur le circuit ITF à Irapuato en mars. Durant cette saison, elle intègre pour la première fois le tableau principal sur le circuit principal lors de deux tournois : en juillet, à Stanford, elle se qualifie puis connaît sa première grande victoire au premier tour contre Samantha Stosur, alors 19e mondiale, avant de perdre contre Andrea Petkovic ; puis en octobre, elle obtient une wild card à Osaka, où elle passe encore un tour, contre sa compatriote Erika Sema, avant de s'incliner contre Elina Svitolina.
Sa carrière s'accélère en 2015. Elle atteint d'abord deux nouvelles finales sur des tournois ITF, qui plus est dans des compétitions plus relevées par rapport à ses deux précédentes finales : en mai lors de la Kangaroo Cup à Gifu, puis en juin au tournoi de Surbiton.
Puis elle se distingue, alors qu'elle a 18 ans et qu'elle est classée à la 203e place mondiale, en atteignant en novembre la finale du tournoi WTA de Hua Hin. Elle y bat notamment deux têtes du série membres du top 100, Evgeniya Rodina et Nao Hibino, avant de s'incliner en trois sets pour le titre contre Yaroslava Shvedova.
Naomi Osaka participe à ses premiers tournois du Grand Chelem en 2016 et se révèle au grand public en atteignant le troisième tour à chaque fois.
À l'Open d'Australie, elle sort des qualifications puis enchaîne des victoires sur Donna Vekić et Elina Svitolina (21e mondiale, tête de série no 18) avant de perdre contre Victoria Azarenka (1-6, 1-6). En mars, au tournoi de Miami, elle passe aussi deux tours avec notamment une victoire sur Sara Errani, 18e mondiale.
À Roland-Garros, elle écarte successivement Jeļena Ostapenko, tête de série no 32, et Mirjana Lucic-Baroni, puis s'incline contre Simona Halep en trois sets. Avec cette performance, elle entre pour la première fois dans le top 100 mondial.
Lors de l'US Open, elle bat Coco Vandeweghe, tête de série no 28, puis la qualifiée Yingying Duan, avant de prendre un set à Madison Keys.
En septembre, elle atteint sa première finale en carrière au tournoi de Tokyo, où elle élimine notamment Misaki Doi, 34e mondiale, Dominika Cibulková, 12e, et Elina Svitolina, 20e mondiale[17]. Ne s'inclinant (5-7, 3-6) que contre Caroline Wozniacki, 28e[18]. Elle entre alors dans le top 50 mondial et termine l'année au 40e rang. Elle est désignée comme révélation de l'année aux WTA Awards.
Naomi Osaka commence sa saison avec un quart de finale à Auckland, où elle bénéficie du forfait de Venus Williams et abandonnera face à Ana Konjuh. À l'Open d'Australie, elle passe un tour puis s'incline contre Johanna Konta.
En février, elle est sélectionnée pour la première fois dans l'équipe du Japon de Fed Cup lors des rencontres du groupe I, s'imposant lors de ses quatre matchs contre les Philippines, l'Inde, la Chine et le Kazakhstan.
Elle continue sa progression avec des victoires régulières contre des joueuses mieux classées qu'elle, comme en mars à Indian Wells, où elle atteint aussi le troisième tour en éliminant notamment Zhang Shuai, 34e.
À Roland-Garros, elle sort du tournoi dès le premier tour contre Alison Van Uytvanck.
En juillet, elle participe pour la première fois à Wimbledon où elle passe également deux tours, en écartant Sara Sorribes Tormo puis Barbora Strýcová, 23e mondiale, avant de perdre contre Venus Williams (63-7, 4-6), future finaliste.
À Toronto, elle sort des qualifications puis élimine Anastasija Sevastova, 16e mondiale, mais doit ensuite abandonner contre Karolína Plíšková au début du troisième set. Au premier tour de l'US Open, elle bat pour la première fois une joueuse du top 10 mondial : Angelique Kerber, 6e (6-3, 6-1) et tenante du titre[19]. Elle enchaîne contre Denisa Allertová puis est éliminée par Kaia Kanepi (3-6, 6-2, 5-7).
En octobre, au deuxième tour de l'Open de Hong Kong, elle bat Venus Williams, alors 5e mondiale (7-5, 6-2).
À l'issue de la saison, Sascha Bajin devient son entraîneur et remplace ainsi David Taylor[20].
Après une année 2017 pleine de promesses, son début d'année 2018 est marquée par une défaite au premier tour du tournoi d'Hobart face à Yulia Putintseva. Après cette défaite, elle réalise un bon parcours à l'Open d'Australie, en battant notamment deux tête de séries, Elena Vesnina (7-64, 6-2) et la locale Ashleigh Barty (6-3, 6-2). Elle accède pour la première fois aux huitièmes de finale en Grand Chelem, s'inclinant à ce stade face à la future finaliste Simona Halep (3-6, 2-6) en 1 h 19 min, alors no 1 mondiale[21].
À Doha, elle passe par les qualifications, où elle remporte deux matchs en deux sets secs, avant de s'incliner au deuxième tour face à Anastasija Sevastova. À Dubaï, elle est défaite en quart de finale par Elina Svitolina (2-6, 4-6), future lauréate.
Après ce début de saison irrégulier, elle enchaîne les hautes performances lors du Premier Mandatory d'Indian Wells. Elle élimine ainsi successivement Maria Sharapova (6-4, 6-4) ancienne numéro une mondiale[22], puis l'ancienne numéro deux mondiale et tête de série no 31, Agnieszka Radwańska (6-3, 6-2)[23], la qualifiée surprise Sachia Vickery (6-3, 6-3), et enfin la Grecque María Sákkari (6-1, 5-7, 6-1), contre qui elle perd son premier set du tournoi[24]. Arrivée en quart de finale, elle crée la surprise en renversant la 5e mondiale, Karolína Plíšková, en 1 h 18 min (6-2, 6-3)[25] et s'offre un nouveau duel face à la no 1 mondiale Halep qu'elle remporte facilement (6-3, 6-0) en seulement une heure de jeu[26],[27]. En finale, elle s'impose facilement (6-3, 6-2, en un peu plus d'une heure) face à une autre jeune joueuse de 20 ans, la Russe Daria Kasatkina, tête de série numéro 20[28],[29]. Grâce à ce titre, son premier sur le circuit, elle gagne vingt-deux places au classement WTA pour atteindre le 22e rang mondial[30].
Forte de son succès en Californie, Osaka hérite d'un tirage compliqué au tournoi de Miami avec un premier tour contre l'ancienne numéro une mondiale Serena Williams, qui joue alors son deuxième tournoi depuis son retour à la compétition après quatorze mois d'absence à la suite de sa grossesse[31]. Cependant, elle l'emporte assez facilement (6-3, 6-2) contre son idole de jeunesse[32],[33]. Elle perd toutefois dès le tour suivant contre la no 4 mondiale, Elina Svitolina (4-6, 2-6), mettant ainsi fin à sa série de victoires[34].
Par la suite, elle bénéficie pour la première fois d'un statut de tête de série en Grand Chelem (no 21) à Roland-Garros, où elle perd au 3e tour contre Madison Keys (1-6, 67-7). Puis sur gazon, elle parvient en demi-finale à Nottingham, s'inclinant sur la future vainqueure Ashleigh Barty. Elle enchaîne avec un autre 3e tour à Wimbledon, où elle est tête de série no 18, perdant sèchement (2-6, 4-6) contre Angelique Kerber, la future lauréate.
Lors du tournoi de Flushing Meadows, Osaka, tête de série no 20, se qualifie pour les huitièmes de finale avec seulement sept jeux perdus et deux heures et cinquante-huit minutes passées sur le court[35], écartant successivement Laura Siegemund, Julia Glushko et Aliaksandra Sasnovich. Elle accède ensuite à son premier quart-de-finale en Grand Chelem en battant Aryna Sabalenka (6-3, 2-6, 6-4) alors 20e mondiale[36]. Puis elle poursuit jusqu'en finale avec des nettes victoires contre Lesia Tsurenko (6-1, 6-1) en 57 minutes[37] ; et la 14e mondiale, Madison Keys (6-2, 6-4) en 1 h 25 min[38],[39]. Alors que sa compatriote Kimiko Date avait atteint les demi-finales en Grand Chelem à trois reprises, Naomi Osaka devient la première Japonaise à atteindre une finale dans ce type de tournois en simple[40]. Elle s'impose ensuite contre Serena Williams en finale (6-2, 6-4) au bout d'1 h 19 min de jeu[41], remportant ainsi son premier titre du Grand Chelem et devenant, hommes et femmes confondus, la première Japonaise à remporter un tel trophée en simple[42],[43]. Après coup, la Japonaise est revenue sur l'ambiance, la polémique entourant le match en donnant son ressenti[44] et qu'elle est devenue une star au Japon[45]. Ce titre lui permet d'entrer dans le top 10 la semaine suivante, à la 7e place[46]. Face à l’attitude hostile du public américain et de Serena Williams à son encontre, elle en viendra à s'excuser d'avoir gagné.
Elle enchaîne avec le tournoi de Tokyo où, comme en 2016, elle s'incline en finale, cette fois face à la 8e mondiale, Karolína Plíšková (4-6, 4-6) en tout juste une heure mais étant malade ce jour-là[47]. Et après avoir sorti Dominika Cibulková, Barbora Strýcová et Camila Giorgi sans perdre une manche[48]. Elle fait l'impasse sur Wuhan mais participe au Premier Mandatory de Pékin, elle va jusqu'en demi-finale, en écartant notamment la 10e mondiale, Julia Görges (6-1, 6-2) et difficilement la locale Zhang Shuai (3-6, 6-4, 7-5), finissant la rencontre en pleurs[49]. Mais perd à ce stade contre Anastasija Sevastova (4-6, 4-6) en une heure et demie[50]. Elle continue alors sa progression au classement WTA, passant à la 6e place mondiale après Tokyo puis à la 4e après Pékin.
Le , débute le Masters à Singapour placé dans le groupe rouge avec la no 2 mondiale Angelique Kerber, la no 6 Sloane Stephens et la no 9 Kiki Bertens. Pour son premier match, elle s'incline (5-7, 6-4, 1-6) en 2 h 24 min face à Stephens[51] mais perd son second match face à Kerber (4-6, 7-5, 4-6) en 2 h 31 min à nouveau au terme d'une grosse bataille[52]. Elle est battue par Bertens (3-6, ab.) sur abandon en 47 minutes pour son dernier match de poule[53].
Elle termine finalement l'année à la 5e place mondiale, avec en point d'orgue son titre à US Open et une place dans le top 4[54].
Naomi Osaka débute son année à Brisbane en atteignant le dernier carré mais tombe face à Lesia Tsurenko (2-6, 4-6) ; puis elle déclare forfait pour Sydney. Ensuite, lors de l'Open d'Australie, elle remporte son deuxième Grand Chelem successif, en battant en finale l'ancienne no 2 mondiale et tête de série no 8, la Tchèque Petra Kvitová (7-62, 5-7, 6-4) au terme d'une rencontre à suspense de 2 h 27 min de jeu[55],[56]. Sur son parcours, elle élimine notamment quatre autres têtes de série : Hsieh Su-wei (no 28) (5-7, 6-4, 6-1), après Anastasija Sevastova (no 13) dans un match difficile (4-6, 6-3, 6-4) nerveusement[57]. Puis Elina Svitolina (no 6) plus facilement (6-4, 6-1) en 1 h 12 min[58] et Karolína Plíšková (no 4) dans une rencontre décousue (6-2, 4-6, 6-4) de 1 h 53 min avec une balle de match validée par le hawk-eye[59], et ainsi se qualifier pour sa 2e finale de Grand Chelem consécutive[60],[61].
Cette victoire lui permet aussi de s'emparer de la place de no 1 mondiale, devenant la première Japonaise de l'histoire à se hisser au sommet du tennis mondial, hommes et femmes confondus. Avec seulement trois victoires à son palmarès, Naomi Osaka est également la numéro 1 mondiale la moins titrée de l'histoire[62],[63].
En mars en tant que tenante du titre au tournoi d'Indian Wells, la Japonaise revient sur les terres de son 1er titre mais avec un statut de leader et de favorite. Exemptée de premier tour, puis passant facilement ses deux matchs, Osaka s'incline sèchement (3-6, 1-6) en 1 h 7 min de jeu lors des huitièmes-de-finale contre la Suissesse Belinda Bencic[64].
Sur sa moins bonne surface, la terre battue, elle réalise une demi-finale à Stuttgart mais déclarant forfait avant la rencontre, puis un quart de finale à Madrid, s'inclinant (6-3, 2-6, 5-7) de nouveau contre Belinda Bencic[65]. Le , la numéro 1 mondiale est éliminée par la Tchèque Kateřina Siniaková (42e joueuse mondiale au classement WTA) dès le troisième tour de Roland-Garros en deux sets (4-6, 2-6)[66].
En août à Toronto, elle tombe (3-6, 4-6) en quart de finale face à Serena Williams au bout de 1 h 18 min sans se procurer de balles de break. Puis un second quart à Cincinnati, en abandonnant dans l'ultime manche face à Sofia Kenin. Enfin à l'US Open, tenante du titre, Osaka bat la jeune révélation local de 15 ans, Cori Gauff (6-3, 6-0)[67] ; avant de sombrer (5-7, 4-6) pour la troisième fois de l'année, contre Belinda Bencic[68].
Naomi réagit sur la tournée asiatique avec d'abord le tournoi d'Osaka en remportant le titre sans perdre le moindre set de la semaine. Pour cela, elle écarte Yulia Putintseva, Elise Mertens et en finale, Anastasia Pavlyuchenkova[69]. Elle fait l'impasse sur Wuhan, avant de disputer Pékin. Passant ses premiers tours sans perdre de manche face à Jessica Pegula, Andrea Petkovic et Alison Riske. Dans une rencontre haletante, elle passe la Canadienne Bianca Andreescu (5-7, 6-3, 6-4), récente lauréate de l'US Open pour atteindre le dernier carré[70]. Osaka se qualifie pour la finale après sa victoire (6-4, 6-2) en une heure et demi face à la Danoise Caroline Wozniacki[71]. En finale, après la perte du premier set, Osaka inverse la tendance et remporte son 5e titre en carrière après sa victoire (3-6, 6-3, 6-2) en 1 h 50 min contre le numéro 1 mondiale, Ashleigh Barty[72].
Enfin au Masters, Naomie remporte son premier match de poule face à la Tchèque Petra Kvitová (7-61, 4-6, 6-4) en 2 h 39 min[73]. Elle déclare cependant forfait pour la suite de la compétition après une blessure à l'épaule[74].
Elle termine l'année à la 3e place mondiale, avec en point d'orgue son titre à Melbourne et l'accession au trône[75].
En 2020, la célèbre plateforme Netflix annonce la préparation d'un docu-série sur la joueuse, réalisé par la cinéaste Garrett Bradley[76].
Naomi Osaka débute son année à Brisbane avec un dernier carré, passant ses adversaires dans des rencontres en trois manches. D'abord Maria Sakkari, puis Sofia Kenin et Kiki Bertens. S'inclinant dans un autre gros combat (7-610, 63-7, 2-6) face à Karolína Plíšková qui remportera le tournoi[77]. Enfin à l'Open d'Australie et tenante du titre, elle s'incline au troisième tour (3-6, 4-6) face à l'Américaine Cori Gauff[78].
Le circuit WTA reprend en août avec la tournée américaine après la suspension du circuit WTA à cause de la pandémie de Covid-19. Elle participe au tournoi de Cincinnati qui se déroule à New York. Elle passe d'abord difficilement en trois manche la Tchèque Karolína Muchová au second tour, alors exemptée de premier. Puis domine Dayana Yastremska (6-3, 6-1), avant de s'en sortir en quart de finale (4-6, 6-2, 7-5) face à Anett Kontaveit. Elle dispose par la suite de la Belge Elise Mertens (6-2, 7-65) en deux heures pour atteindre la finale[79]. Elle déclare forfait pour la finale à cause d'une blessure, laissant son adversaire, Victoria Azarenka titrée sans jouer[80].
Quelques jours plus tard commence l'US Open avec beaucoup de joueuses absentes ou forfaits, qui fait qu'elle soit tête de série numéro 4, mais 9e mondiale. Osaka se sort du piège contre sa compatriote Misaki Doi (6-2, 5-7, 6-2) pour passer au second tour[81],[82]. Puis passe sans problème Camila Giorgi, avant d'avoir plus de mal pour se qualifier en huitième (6-3, 64-7, 6-2) après sa victoire difficile contre la jeune Marta Kostyuk[83]. La Japonaise atteint le dernier carré en écartant en deux manche sans problème, Anett Kontaveit[84] et la surprise Shelby Rogers[85]. Après 2 h 8 min de jeu, la Japonaise met fin au parcours de l'autre surprise du tournoi, l'Américaine Jennifer Brady (7-61, 3-6, 6-3) non sans mal, mais dans une rencontre solide des deux côtés[86],[87], pour atteindre sa 3e finale de Grand Chelem, sa deuxième à l'US Open après son titre en 2018[88]. Le 12 septembre, elle remporte son deuxième US Open en venant à bout de la Biélorusse Victoria Azarenka (1-6, 6-3, 6-3) après 1 h 53 min de jeu[89].
Allongée sur le sol à la fin du match, elle explique avoir adopté cette position car elle a "toujours voulu voir ce qu'ils voyaient", en référence aux nombreux joueurs qui s'allongent sur le terrain après un succès[89],[90]. Grâce à ce titre, cela lui permet de réintégrer le podium et la 3e place mondiale[91].
Au cours du tournoi de l'US Open, Naomi Osaka s'est distinguée en s'engageant publiquement contre les violences policières aux États-Unis. À chaque match disputé, elle est arrivée avec un masque noir portant le nom d'une des victimes des violences policières[92].
Par la suite, elle ne dispute pas la saison de terre battue, déclarant notamment forfait pour Roland-Garros et mettant fin à sa saison[93].
Naomi Osaka commence la saison 2021 en remportant son quatrième tournoi du Grand Chelem, réalisant à nouveau un doublé US Open-Open d'Australie. En finale à Melbourne, elle bat Jennifer Brady en deux sets.
Pour le Grand Chelem suivant, fin mai à Roland-Garros, elle annonce qu'elle a l'intention de ne pas participer aux conférences de presse afin, selon elle, de préserver sa santé mentale, créant alors une polémique[94]. Après son succès en deux manches face à Patricia Maria Tig (6-4, 7-6) au premier tour, elle respecte son annonce et ne se présente pas face à la presse, ce qui lui vaut une amende de la part du tournoi et une menace de possible exclusion. Face à la controverse, alors qu'elle doit affronter Ana Bogdan au deuxième tour, Osaka décide finalement de déclarer forfait et de se retirer de facto du tournoi.
Le , elle est la dernière relayeuse de la flamme olympique et allume la vasque olympique dans le Stade olympique national lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2020. Sur les réseaux sociaux, elle déclare : « Sans aucun doute la plus grande réussite sportive et le plus grand honneur que j'aurai jamais eu dans ma vie. Je n'ai pas de mots pour décrire les sentiments que j'ai en ce moment, mais je sais que je suis actuellement remplie de gratitude et de reconnaissance. Je vous aime les gars, merci. »[95],[96]. Dans l'histoire des Jeux olympiques, c'est la première fois qu'un athlète pratiquant le tennis arrive en dernier relayeur de la flamme pour allumer la vasque[97]. Quatre jours plus tard, elle est éliminée au troisième tour du simple dames (huitièmes de finale du tournoi olympique) par Markéta Vondroušová sur le score de 6-1, 6-4[98].
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Finaliste | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 07-03-2018 | BNP Paribas Open, Indian Wells | PREMIER* | 8 648 508 | Dur (ext.) | Daria Kasatkina | 6-3, 6-2 | Parcours |
2 | 28-08-2018 | US Open, New York | G. Chelem | 40 912 000 | Dur (ext.) | Serena Williams | 6-2, 6-4 | Parcours |
3 | 14-01-2019 | Australian Open, Melbourne | G. Chelem | 28 814 100 | Dur (ext.) | Petra Kvitová | 7-62, 5-7, 6-4 | Parcours |
4 | 16-09-2019 | Toray Pan Pacific Open, Osaka | Premier | 823 000 | Dur (ext.) | Anastasia Pavlyuchenkova | 6-2, 6-3 | Parcours |
5 | 28-09-2019 | China Open, Pékin | PREMIER* | 7 430 905 | Dur (ext.) | Ashleigh Barty | 3-6, 6-3, 6-2 | Parcours |
6 | 31-08-2020 | US Open, New York | G. Chelem | 53 400 000 | Dur (ext.) | Victoria Azarenka | 1-6, 6-3, 6-3 | Parcours |
7 | 08-02-2021 | Australian Open, Melbourne | G. Chelem | 31 796 000 AU$ | Dur (ext.) | Jennifer Brady | 6-4, 6-3 | Parcours |
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Vainqueure | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 09-11-2015 | Hua Hin Championships, Hua Hin | WTA 125 | 125 000 | Dur (int.) | Yaroslava Shvedova | 6-4, 6-78, 6-4 | Parcours |
2 | 19-09-2016 | Toray Pan Pacific Open, Tokyo | Premier | 1 000 000 | Dur (ext.) | Caroline Wozniacki | 7-5, 6-3 | Parcours |
3 | 17-09-2018 | Toray Pan Pacific Open, Tokyo | Premier | 890 100 | Dur (ext.) | Karolína Plíšková | 6-4, 6-4 | Parcours |
4 | 22-08-2020 | Western & Southern Open, New York | Premier 5 | 1 950 079 | Dur (ext.) | Victoria Azarenka | Forfait | Parcours |
Aucun
Aucune
Année | Tournoi | Adversaire en finale | Score |
2018 | US Open | Serena Williams | 6-2, 6-4 |
2019 | Open d'Australie | Petra Kvitová | 7-64, 5-7, 6-4 |
2020 | US Open (2) | Victoria Azarenka | 1-6, 6-3, 6-3 |
2021 | Open d'Australie (2) | Jennifer Brady | 6-4, 6-3 |
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2015 | — | — | Q1 | Sorana Cîrstea | Q2 | Johanna Konta | ||
2016 | 3e tour (1/16) | V. Azarenka | 3e tour (1/16) | Simona Halep | — | 3e tour (1/16) | Madison Keys | |
2017 | 2e tour (1/32) | Johanna Konta | 1er tour (1/64) | A. Van Uytvanck | 3e tour (1/16) | V. Williams | 3e tour (1/16) | Kaia Kanepi |
2018 | 1/8 de finale | Simona Halep | 3e tour (1/16) | Madison Keys | 3e tour (1/16) | A. Kerber | Victoire | S. Williams |
2019 | Victoire | Petra Kvitová | 3e tour (1/16) | K. Siniaková | 1er tour (1/64) | Yulia Putintseva | 1/8 de finale | Belinda Bencic |
2020 | 3e tour (1/16) | Cori Gauff | — | Annulé | Victoire | Victoria Azarenka | ||
2021 | Victoire | Jennifer Brady | 2e tour (1/32) | Forfait |
N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2016 | — | 2e tour (1/16) Misaki Doi |
A. Klepač K. Srebotnik |
— | 1er tour (1/32) Kurumi Nara |
C. Garcia K. Mladenovic | ||
2017 | 1er tour (1/32) Mónica Puig |
Raluca Olaru Olga Savchuk |
— | 1er tour (1/32) Zhang Shuai |
K. Flipkens Sania Mirza |
1er tour (1/32) F. Schiavone |
J. Boserup N. Gibbs |
N.B. : le nom de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.
# | Date | Nom de l'édition | ($) | Surface | Résultat | Ultime adversaire | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 21/10/2018 | BNP Paribas WTA Finals by SC Global, Singapour | 7 000 000 | Dur (int.) | Round Robin (défaite) | Sloane Stephens | 7-5, 4-6, 6-1 | Parcours |
Round Robin (défaite) | Angelique Kerber | 6-4, 5-7, 6-4 | ||||||
Round Robin (défaite) | Kiki Bertens | 6-3, ab. | ||||||
2 | 27/10/2019 | Shiseido WTA Finals Shenzhen, Shenzhen | 14 000 000 | Dur (int.) | Round Robin (victoire) | Petra Kvitová | 7-61, 4-6, 6-4 | Parcours |
Les tournois WTA « Premier Mandatory » et « Premier 5 » (entre 2009 et 2020) et WTA 1000 (à partir de 2021) constituent les catégories d'épreuves les plus prestigieuses, après les quatre levées du Grand Chelem.
Année | Premier Mandatory | Premier 5 | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Indian Wells | Miami | Madrid | Pékin | Dubaï | Rome | Canada | Cincinnati | Wuhan | |||||
Doha | |||||||||||||
2016 | 3e tour (1/16) Babos |
||||||||||||
2017 | 3e tour (1/16) Keys |
2e tour (1/32) Halep |
1er tour (1/32) Kerber |
2e tour (1/16) McHale |
1er tour (1/32) Siegemund |
3e tour (1/8) Plíšková |
1er tour (1/32) Mertens | ||||||
2018 | Victoire Kasatkina |
2e tour (1/32) Svitolina |
1er tour (1/32) Zhang |
1/2 finale Sevastova |
2e tour (1/16) Sevastova |
2e tour (1/16) Halep |
1er tour (1/32) Suárez Navarro |
1er tour (1/32) Sákkari |
|||||
2019 | 4e tour (1/8) Bencic |
3e tour (1/16) Hsieh |
1/4 de finale Bencic |
Victoire Barty |
2e tour (1/16) Mladenovic |
1/4 de finale Forfait |
1/4 de finale Williams |
1/4 de finale Kenin |
|||||
2020 | Finale Forfait |
||||||||||||
WTA 1000 | |||||||||||||
2021 | 1/4 de finale Sakkari |
2e tour (1/16) Muchová |
2e tour (1/16) J. Pegula |
Sous le résultat, l’ultime adversaire.
Année | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
Rang en simple | 1028 | 430 | 250 | 203 | 40 | 68 | 5 | 3 | 3 |
Rang en double | - | - | 1279 | - | 370 | 699 | - | - | - |
Source : (en) Classements de Naomi Osaka sur le site officiel de la Fédération internationale de tennis
# | Précédée par | Dates | Suivie par | Nombre de semaines |
Cumul |
---|---|---|---|---|---|
1 | Simona Halep | 28/01/2019 - 23/06/2019 | Ashleigh Barty | 21 | 21 |
2 | Ashleigh Barty | 12/08/2019 - 08/09/2019 | Ashleigh Barty | 4 | 25 |
Confrontations lors des différents tournois WTA avec ses principales adversaires (5 confrontations minimum et avoir été membre du top 10)[99]. Classement par pourcentage de victoires. Situation au :
Les joueuses retraitées sont en gris.
Joueuse | Meilleur classement |
Confrontations | Victoires | Défaites | Pourcentage de victoires |
Dernière confrontation |
---|---|---|---|---|---|---|
Simona Halep | 1 | 5 | 1 | 4 | 20 | défaite (1-6, 0-6) à Rome 2018 |
Angelique Kerber | 1 | 5 | 1 | 4 | 20 | défaite (4-6, 7-5, 4-6) au Masters 2018 |
Belinda Bencic | 4 | 5 | 1 | 4 | 20 | défaite (5-7, 4-6) à l'US Open 2019 |
Karolína Plíšková | 1 | 5 | 2 | 3 | 40 | défaite (7-610, 63-7, 2-6) à Brisbane 2020 |
Elina Svitolina | 3 | 6 | 3 | 3 | 50 | victoire (6-4, 6-1) à l'Open d'Australie 2019 |
Toutes ses victoires sur des joueuses classées dans le top 10 de la WTA lors de la rencontre.
# | Tournoi | Année | Surface | Adversaire | Rang | Tour | Score | Tableau | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | no 45 | US Open | 2017 | Dur | Angelique Kerber | no 6 | 1/64 | 6-3, 6-1 | Tableau | ||
2 | no 64 | Hong Kong | 2017 | Dur | Venus Williams | no 5 | 1/8 | 7-5, 6-2 | Tableau | ||
3 | no 44 | Indian Wells | 2018 | Dur | Karolína Plíšková | no 5 | 1/4 | 6-2, 6-3 | Tableau | ||
4 | Simona Halep | no 1 | 1/2 | 6-3, 6-0 | |||||||
5 | no 6 | Pékin | 2018 | Dur | Julia Görges | no 10 | 1/8 | 6-1, 6-2 | Tableau | ||
6 | no 4 | Open d'Australie | 2019 | Dur | Elina Svitolina | no 7 | 1/4 | 6-4, 6-1 | Tableau | ||
7 | Karolína Plíšková | no 8 | 1/2 | 6-2, 4-6, 6-4 | |||||||
8 | Petra Kvitová | no 6 | Finale | 7-62, 5-7, 6-4 | |||||||
9 | no 4 | Pékin | 2019 | Dur | Bianca Andreescu | no 6 | 1/4 | 5-7, 6-3, 6-4 | Tableau | ||
10 | Ashleigh Barty | no 1 | Finale | 3-6, 6-3, 6-2 | |||||||
11 | no 3 | Masters | 2019 | Dur (int.) | Petra Kvitová | no 6 | RR | 7-61, 4-6, 6-4 | Tableau | ||
12 | no 4 | Brisbane | 2020 | Dur | Kiki Bertens | no 9 | 1/4 | 6-3, 3-6, 6-3 | Tableau |
Légende |
Grand Chelem |
Jeux olympiques |
Masters |
Premier |
Elite Trophy |
Intern'l |
Fed Cup |
Fin , une publicité en ligne de l'entreprise Nissin Foods, un fabricant de rāmen — un plat cuisiné japonais —, sponsor de Naomi Osaka depuis 2016, provoque un tollé sur les réseaux sociaux numériques, au Japon et aux États-Unis. Diffusée sous la forme d'un anime élaboré par le mangaka Takeshi Konomi, auteur de Prince du tennis, elle met en scène le joueur de tennis japonais Kei Nishikori et la joueuse binationale. Celle-ci est figurée sous les traits d'une jeune femme de type européen alors que c'est une hāfu, métisse mi-japonaise mi-haïtienne. Alertée, la multinationale supprime ses vidéos et présente des excuses publiques, invoquant une conformité des images au style courant de l'animation japonaise[100] et une représentation d'Osaka non intentionnelle[101],[102]. Interrogée, Osaka regrette de ne pas avoir été consultée avant la diffusion de son image[103]. Propulsée au devant de la scène médiatique japonaise, la vainqueuse de l'édition 2019 de l'Open d'Australie devient involontairement le symbole de la lutte contre les préjugés raciaux dont sont victimes les hāfu au Japon[14],[13].
Selon Forbes, Naomi Osaka devient en 2020 l'athlète féminine la mieux payée au monde de tous les temps[104]. Avec 37 millions de dollars de gains récoltés sur l'année 2019, elle dépasse Serena Williams[105].
En janvier 2021, elle annonce deux nouveaux partenariats d'envergure internationale, et unique avec Louis Vuitton puis avec l'horloger de luxe Tag Heuer[106].
Le mardi 6 novembre 2018 à l'aéroport Toussaint Louverture elle a été reçue accompagnée des membres de sa famille avec honneur par le premier mandataire de la nation haitienne, Jovenel Moïse ainsi que des officiels du gouvernement.« Haïti est honorée ce matin de vous recevoir. Haïti, cette terre d’hospitalité et de fierté, est fière de vous avoir ici, chez votre père (né à la ville de Jacmel, Sud-Est d’Haïti) » C’est en ces mots que le président de la République s’est adressé à elle qui est un modèle à présenter à la jeunesse haïtienne[107].
Durant le tournoi de Cincinnati en septembre 2020, joué à Flushing Meadows, elle s'affirme comme militante en refusant de jouer sa demi-finale pour protester contre les tirs de la police sur l’Afro-Américain Jacob Blake. Les organisateurs annulent alors les rencontres du jour et les reportent au lendemain. Sympathisante du mouvement Black Lives Matter, elle porte lors de l’US Open tenu peu après sept masques noirs, un par rencontre, avec le nom d'une victime de violences policières inscrite en blanc[108]. Avec la journaliste Shiori Itō, engagée contre les violences sexuelles, elle fait partie des deux Japonaises figurant dans le classement des 100 personnalités les plus influentes de l'année 2020 du magazine américain Time. Son engagement lui vaut des critiques au Japon où, note le quotidien Mainichi, on « continue à considérer comme une vertu pour les athlètes de se consacrer uniquement à la compétition et de ne pas s’immiscer dans les questions politiques »[109].
1 | Ashleigh Barty | 7 875 | |
---|---|---|---|
2 | Naomi Osaka | 7 346 | |
3 | Simona Halep | 6 330 | |
4 | Aryna Sabalenka | 6 195 | |
5 | Elina Svitolina | 5 835 | |
6 | Sofia Kenin | 5 640 | |
7 | Bianca Andreescu | 5 266 | |
8 | Serena Williams | 4 931 | |
9 | Iga Świątek | 4 430 | |
10 | Karolína Plíšková | 4 285 |
1 | Barbora Krejčíková | 8 535 | |
---|---|---|---|
2 | Kateřina Siniaková | 8 510 | |
3 | Kristina Mladenovic | 8 420 | |
4 | Tímea Babos | 8 120 | |
5 | Hsieh Su-wei | 7 995 | |
6 | Aryna Sabalenka | 7 965 | |
7 | Barbora Strýcová | 7 880 | |
8 | Elise Mertens | 7 805 | |
9 | Nicole Melichar | 5 880 | |
10 | Demi Schuurs | 5 845 |
Le contenu présenté de l'article Wikipédia a été extrait en 2021-07-31 sur la base de https://fr.wikipedia.org/?curid=9571199