Titre original | Mission: Impossible – Ghost Protocol |
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Réalisation | Brad Bird |
Scénario |
Josh Appelbaum André Nemec |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
TC Productions (Tom Cruise) Bad Robot Paramount Pictures Skydance Media |
Pays d’origine |
États-Unis Émirats arabes unis Tchéquie Inde Canada |
Genre |
Action Aventure Thriller Espionnage |
Durée | 132 minutes |
Sortie | 2011 |
Série Mission impossible
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Mission impossible : Protocole Fantôme (Mission: Impossible – Ghost Protocol)[1] est un film américain réalisé par Brad Bird, sorti en 2011.
C'est le quatrième opus de la saga cinématographique inspirée de la série télévisée Mission impossible.
Lors d'une mission à Budapest, l'agent Hanaway de l'unité IMF (Impossible Mission Force) est tué par la tueuse à gages Sabine Moreau, qui récupère les codes de lancement d'une ogive nucléaire. L'unité doit donc récupérer l'agent Ethan Hunt, alors en détention dans une prison de Moscou pour une raison inconnue. L'évasion est un succès, malgré la décision de Hunt de faire évader l'un des détenus, Bogdan, qui détient de précieuses informations. À peine libéré, Hunt se voit chargé d'une mission : infiltrer avec les agents Benjamin Dunn et Jane Carter au plus vite les archives du Kremlin pour récupérer le dossier de Cobalt, le terroriste qui a engagé Moreau.
L'infiltration est un succès mais le dossier de Cobalt a disparu. Au même moment, Hunt croise un homme qui sort du bâtiment avec une valise et qui pirate la fréquence radio des agents IMF avant de déclencher une bombe qui détruit la partie nord du Kremlin. Ayant été assommé par l'explosion, Ethan Hunt se réveille dans un hôpital de Moscou, enchaîné à son lit : il s'en sort avec des blessures légères mais il est démasqué et accusé par Sidorov, un agent fédéral russe, d'avoir commandité l'attentat. Hunt parvient à s'évader et tente de quitter le pays, mais c'est le ministre de la défense Theodore Brassel, alors en visite amicale en Russie, qui le retrouve et qui lui explique la situation : parce que des agents américains sont accusés d'avoir fait exploser le Kremlin, le président des États-Unis a déclenché le « Protocole Fantôme ». Ainsi, toute l'agence IMF est officiellement désavouée et démantelée : Hunt doit arrêter Cobalt comme prévu mais à présent sans plus pouvoir bénéficier du soutien ni des moyens du gouvernement américain. La voiture du ministre est soudainement attaquée par des tireurs embusqués et celui-ci est abattu, la voiture tombant dans le fleuve qu'elle longeait. Hunt parvient malgré tout à survivre à l'accident et à échapper aux policiers avec William Brandt, l'analyste qui a identifié l'homme du Kremlin comme étant Kurt Hendricks, un scientifique suédois qui envisage de déclencher une guerre nucléaire totale. Désormais isolés et recherchés, Hunt, Dunn, Carter et Brandt sont chargés d'arrêter Hendricks, alias Cobalt.
Les quatre agents partent pour la Burj Khalifa de Dubaï, où le marchandage des codes entre Moreau et Wiström (homme de main de Hendricks) doit avoir lieu. Pour préparer leur opération, Dunn organise l'échange des numéros des chambres pendant que Hunt se voit contraint d'escalader les façades extérieures de l'hôtel pour pouvoir pirater les serveurs informatiques de l'hôtel dont la protection est de niveau militaire. Le plan consiste à donner de faux codes à Hendricks en leur faisant croire qu'ils ont Moreau en face d'eux; et en faisant croire à Moreau qu'elle parle à Wiström. Mais les complications surviennent quand Wiström apparaît avec Leonid Lisenker, le cryptologue polonais qui a restructuré la sécurité nucléaire russe, afin d'authentifier les codes de lancement, contraignant Hunt à prendre le risque de donner les véritables codes. Les négociations ont lieu dans les deux chambres et tout se passe bien jusqu'à ce que Moreau repère Brandt et tente de le tuer. Pendant ce temps, Wiström, qui a obtenu les codes, abat le cryptologue avant de fuir. Hunt le poursuit, malgré la tempête de sable qui s'est levée et Sidorov à ses trousses. Wiström, en réalité Hendricks masqué, parvient à fuir avec les codes, et Moreau est tuée par Carter autant pour se défendre que pour venger la mort de Hanaway, son amant. L'opération est donc un échec: Hendriks a les codes de lancement et une mallette nucléaire, il ne lui manque qu'un satellite pour transmettre l'ordre de frappe.
L'incident dans la chambre avec Moreau fait peser des soupçons sur l'agent Brandt, qui a montré des capacités d'agent de terrain, mais celui-ci ne veut pas s'expliquer devant Ethan Hunt, qui part retrouver un marchand d'armes clandestin grâce à Bogdan. Pendant ce temps, Brandt explique à Dunn et Carter comment il est passé d'agent de terrain à analyste : il devait surveiller et protéger un couple en Croatie, mais alors qu'il a choisi de surveiller le mari, la femme a été enlevée et tuée. Le veuf a alors tué six terroristes serbes soupçonnés du meurtre avant d'être arrêté. Cet homme était en fait Ethan Hunt, qui avait épousé Julia. Désavoué, Hunt a fini dans une prison russe après avoir tué les assassins de sa femme.
Le trafiquant d'armes donne à Ethan Hunt les informations qu'il cherchait : la Russie a vendu à Brij Nath, magnat des médias et playboy indien, un ancien satellite militaire soviétique capable de relayer un ordre de lancement nucléaire. Les agents de l'IMF partent donc pour Bombay où ils vont tenter de pirater les serveurs informatiques de Nath. Carter est chargé de le séduire puis de lui prendre les codes, pendant que Brandt accède aux serveurs. Mais ils arrivent trop tard : quand ils ont le code, Hendricks pirate le réseau de Nath et déclenche le tir du missile vers San Francisco. Alors que le missile suit sa trajectoire à grande vitesse vers sa cible, Hunt poursuit Hendricks à travers la ville pour annuler l'explosion de l'ogive nucléaire. Les agents parviennent in extremis à annuler la frappe, et l'ogive neutralisée tombe dans la baie de San Francisco, où elle sera récupérée par Luther Stickell. Sidorov, prévenu par le trafiquant d'arme, arrive pour capturer Hunt et découvre la mallette nucléaire. Il comprend que Hunt s'est arrangé pour le prévenir de sa présence à Dubai, et accepte d'aider les agents.
À Seattle, les agents reçoivent de Hunt leurs nouvelles missions, mais Brandt refuse, se sentant responsable de la mort de Julia. Hunt lui révèle alors la vérité, que seuls lui et le ministre Brassel connaissaient : Julia n'est pas morte, et cette opération était un coup monté pour assurer la protection de Julia et obtenir des informations sur Cobalt. Brandt, touché de voir la confiance que lui accorde Hunt, accepte la nouvelle mission. Cette mission concerne une organisation mystérieuse, le Syndicat.
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Le film a été initialement annoncé sous le titre Mission: Impossible - Aries au début de la pré-production[10],[11].
Pour ce quatrième opus, Tom Cruise reprend le rôle d'Ethan Hunt, de même que Simon Pegg, qui interprète pour la seconde fois le personnage de Benji Dunn, tandis que d'autres acteurs font leurs débuts dans la saga cinématographique débutée en 1996 : Paula Patton, connue notamment grâce aux films Déjà vu et Precious, est choisie pour le rôle de Jane Carter, au détriment d'autres actrices pressenties comme Kristin Kreuk et Lauren German[10]. Quant à Jeremy Renner, révélé par Démineurs et The Town, il est engagé pour le rôle de William Brandt, spécifiquement créé pour pallier un éventuel départ de Cruise[10], à la suite d'une rencontre avec J. J. Abrams après que Chris Pine, Tom Hardy, Anthony Mackie, Christopher Egan ou encore Kevin Zegers ont été approchés[10].
À noter que Ving Rhames (Luther dans les trois précédents volets) et Michelle Monaghan (Julia dans le troisième volet)[12] font une apparition.
Le tournage a débuté le . Des photos de Tom Cruise habillé en officier russe ont alors fuité sur Internet[13]. Il s'est déroulé à Dubaï[14], Prague et Vancouver. Le tournage de Mission impossible : Protocole Fantôme s'est achevé en mars 2011[15].
Sortie | |
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Durée | 76:28[16] |
Genre | musique de film |
Format | CD, téléchargement |
Compositeur | Michael Giacchino |
Label | Varèse Sarabande |
Albums de Michael Giacchino
Bandes originales de Mission impossible
La musique du film est composée par Michael Giacchino, qui avait déjà réalisé celle de Mission impossible 3.
Site | Note |
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Metacritic | 73/100 |
Rotten Tomatoes | 93 % |
Allociné |
Périodique | Note |
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Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film reçoit 93 % d'opinions favorables pour 227 critiques recensées[17]. Sur Metacritic, il obtient la note de 73⁄100 pour 38 critiques[18]. Roger Ebert du Chicago Sun-Times donne la note 3.5⁄5 et parle d'« un énorme thriller avec des séquences d'action qui fonctionnent avec une sorte de poésie de l'action »[19].
En France, le film obtient une note moyenne de 3.8⁄5 sur le site AlloCiné, pour 26 titres de presse recensés[20]. Dans Excessif, Nicolas Schiavi écrit que le film « est le plus captivant des quatre volets de la franchise, le plus inventif visuellement (...) pour une intrigue pleine de surprises »[20]. Stéphanie Belpêche du Journal du dimanche apprécie un « scénario qui fourmille d'idées et d'humour » ainsi qu'une « mise en scène ébouriffante »[20]. Dans Charlie Hebdo, Jean-Baptiste Thoret écrit que « ce quatrième épisode réactualise les grands thèmes de la série (...) en lui injectant le sang infantile et vivifiant des bonnes images animées »[20]. Pour Jérémie Couston de Télérama, c'est « du pur espionnage à l'ancienne, à la James Bond, à la limite de la guerre froide »[20]. Du côté des critiques plutôt négatives, celle du site FilmsActu déplore un film « sans âme » même s'il « donne au spectateur ce qu'il est venu chercher »[20]. Pour Florence Colombani du Point, le film respecte le cahier des charges du genre (« séquences d'action réussies et [un] rythme étourdissant ») mais remarque « la légère lassitude qui pointe chez Tom Cruise, plus tellement convaincant en héros d'action »[21].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis (1er week-end) | 13 385 204 $[3] | du 15 au | - |
États-Unis Canada |
209 397 903 $[3] | 17 | |
États-Unis | 26 392 000 entrées (Approx.)[22] | - | - |
Émirats arabes unis | 6 402 039 $[23] | 19 | |
Tchéquie | 522 658 $[24] | - | - |
France Paris |
20 133 828 $[25] 2 415 036 entrées[26] 257 942 entrées[26] |
7 | |
Total hors États-Unis | 485 315 477 $[3] | 12 | |
Total mondial | 694 713 380 $[3] | 12 |
Entre 2011 et 2012, Mission impossible : Protocole Fantôme a été sélectionné 35 fois dans diverses catégories et a remporté 5 récompenses.[27]
Titre français | Année | Réalisateur | Acteur principal | Budget | Total box-office |
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Mission impossible | 1996 | Brian De Palma | Tom Cruise | 78 000 000 $ | 456 481 886 $ |
Mission impossible 2 | 2000 | John Woo | 125 000 000 $ | 546 209 889 $ | |
Mission impossible 3 | 2006 | J. J. Abrams | 150 000 000 $ | 397 501 348 $ | |
Mission impossible : Protocole Fantôme | 2011 | Brad Bird | 145 000 000 $ | 679 400 000 $ | |
Mission impossible : Rogue Nation | 2015 | Christopher McQuarrie | 150 000 000 $ | 682 330 139 $ | |
Mission impossible : Fallout | 2018 | 178 000 000 $ | 791 107 538 $ |
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