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Maxime Blasco | |
Naissance | Grenoble (France) |
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Décès | (à 34 ans) Ndaki, près de Gossi (Mali) Mort au combat |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | 7e bataillon de chasseurs alpins |
Grade | Sergent |
Années de service | 2012 – 2021 |
Conflits | Troisième guerre civile centrafricaine Guerre du Mali Guerre du Sahel |
Faits d'armes | Opération Sangaris Opération Barkhane Opération Aconit |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Médaille Militaire Croix de la Valeur militaire Médaille des blessés de guerre Croix du combattant Médaille d'Outre-Mer Médaille de la Défense nationale Médaille de reconnaissance de la Nation |
Hommages | Mort pour la France |
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Maxime Blasco, né le à Grenoble et mort le près de Gossi au Mali dans le cadre de l'Opération Barkhane, est un militaire français, caporal-chef du 7e BCA de Varces. Mort pour la France, il est promu sergent.
Maxime Blasco naît le à Grenoble, Isère[1].
Après avoir suivi une formation de pâtissier[2], il s'engage dans l'armée le pour intégrer le 7e bataillon de chasseurs alpins[1]. Après sa formation initiale au cours de laquelle il s'est rapidement distingué, il valide une formation de tireur de précision, puis plus tard de tireur d'élite au sein du Groupement de commandos de montagne[1].
En 2014, il intervient en République centrafricaine, lors de l'Opération Sangaris, où il participe à des actions de combats[1]. Il est ensuite déployé au Tchad et au Sénégal[1],[3]. Il reçoit à 4 reprises la Croix de la Valeur Militaire[1].
De septembre 2016 à janvier 2017, il est projeté une première fois au Mali, dans le cadre de l'opération Barkhane, et participe à plusieurs missions d'infiltration contre les groupes djihadistes[1]. Il est déployé une deuxième fois au Mali de septembre 2017 à janvier 2018, où selon l'armée française il s'illustre à deux reprises, « d'abord, en participant de nuit à l’assaut d’une maison abritant cinq djihadistes armés où, en tête du dispositif d’assaut, il se trouve face à quatre ennemis qu’il fait prisonniers », puis lors d'une autre opération, où il contribue « à la saisie d’un dépôt important d’armes et d’explosifs où, après une infiltration en zone hostile, il participe à l’immobilisation des sentinelles ennemies »[1].
Lors de son troisième déploiement, de mai à septembre 2018, il est tireur embarqué sur hélicoptère Gazelle[1]. Il neutralise notamment un convoi de véhicules lors d'une opération[1].
En mai 2019, il débute sa quatrième projection au Mali[1]. En juin, il participe à Opération Aconit, au sud de Ménaka[1]. Le soir du 13 juin, les commandos montagne engagent un combat au sol contre une trentaine de djihadistes de l'État islamique dans le Grand Sahara retranchés dans la forêt d'Azambara[4]. Le matin du , alors que des combats se poursuivent dans la forêt d'Azambara, l'hélicoptère Gazelle de Maxime Blasco est touché par des tirs de mitrailleuse Kalachnikov PKM qui provoquent un incendie et contraignent l'appareil à faire un atterrissage d'urgence[5],[6]. Les trois militaires à bord, un pilote, un chef de bord et Maxime Blasco sont blessés, mais le troisième, plus légèrement touché, parvient à extraire ses camarades du Gazelle avant qu'un hélicoptère Tigre n'arrive à leur secours[6]. Le crash ayant eu lieu non loin de la zone des combats et le Tigre étant une machine biplace, les deux blessés les plus graves sont évacués selon une procédure d'« immédiate extraction » (IMEX) en étant sanglés à l'extérieur de l'appareil, près du train d'atterrissage[6],[7]. Blessé au dos et souffrant de multiples fractures vertébrales, Maxime Blasco est rapatrié en France le [1].
Pour ce sauvetage, il est décoré de la croix de la Valeur militaire avec étoile de vermeil, puis, le , au mont Valérien, de la médaille militaire par le président Emmanuel Macron[1],[8].
Maxime Blasco trouve la mort le , lors d'une opération contre le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans au sud-est de Ndaki, près de Gossi, au Mali[1],[8]. Lors de ce combat, les commandos sont attaqués à courte distance par des djihadistes embusqués et Maxime Blasco est touché à la tête par un tireur qui est ensuite abattu[8]. Très grièvement blessé, il succombe rapidement à ses blessures[8].
Un hommage national lui est rendu le aux Invalides[9], présidé par Emmanuel Macron, au cours duquel il est fait officier de la Légion d'honneur et est élevé au grade de sergent, à titre posthume[10].
Maxime Blasco est père d'un enfant de 8 ans, qui devient pupille de la Nation.
Sa compagne fait une demande de mariage posthume, qui suppose une autorisation du président de la République.
À titre posthume
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