Directeur Institut d'études politiques de Paris | |
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Directeur de cabinet Maire de Paris (d) | |
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Raphaël Chambon (d) | |
Directeur de cabinet Préfet de la Somme (d) | |
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Thibaut Sartre (d) Blaise Gourtay (d) |
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Mathias Vicherat, né le aux Lilas (Seine-Saint-Denis), est un haut fonctionnaire français. Il est directeur de l'Institut d'études politiques de Paris depuis .
Ancien sous-préfet, puis directeur de cabinet des maires de Paris Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, il est ensuite directeur général adjoint du groupe SNCF. Il a été été responsable du projet d'entreprise de la communication et porte-parole[1],[2] puis secrétaire général de Danone[3].
Mathias Vicherat naît le aux Lilas, en Seine-Saint-Denis[4]. Son père, Denis Vicherat, est un ancien directeur du développement durable de la Fnac, fondateur du mouvement Utopia et directeur des éditions du même nom[5]. Sa mère, éducatrice spécialisée[4], a été « longtemps communiste »[5].
Mathias Vicherat suit une scolarité difficile au collège, d'où il est renvoyé plusieurs fois. Il obtient son baccalauréat en sciences économiques et sociales au lycée Voltaire[6]. Après une hypokhâgne, il poursuit ses études à l'IEP de Paris (promotion 2000)[7], où il lance la première section de l'Attac. Il est également titulaire d'un DEA de science politique à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et d'un DESS de gestion publique à l'université Paris-Dauphine[8].
Pendant sa scolarité, il travaille auprès de Jean-Luc Mélenchon, alors ministre délégué à l'Enseignement professionnel[9], et milite à l'UNEF entre ses 18 et 22 ans[6].
Il prépare le concours de l'École nationale d'administration (ENA), où il est reçu. Il fait partie de la promotion Léopold-Sédar-Senghor, dont sont également issus Emmanuel Macron, Gaspard Gantzer, Sibyle Veil, Sébastien Proto ou encore Boris Vallaud[10],[11]. Lors de sa scolarité, il y crée une antenne de la CFDT[6].
Sorti de l'ENA en 2004, il entame sa carrière en tant que directeur de cabinet du préfet de la région Picardie, Pierre Mirabaud puis Michel Sappin. En 2006, il devient sous-préfet chargé de mission en Seine-Saint-Denis, fonction qu'il occupe jusqu'en 2008. Dans ce cadre, il ouvre le dialogue avec des jeunes sur l'égalité des droits et la justice sociale lors de violences urbaines[12]. À ce poste, il contribue également à la lutte contre les marchands de sommeil, en lien avec les gendarmes de la cellule départementale de lutte contre l'habitat indigne.[réf. nécessaire]
En 2008, il travaille aux côtés du sarkozyste Frédéric Péchenard à la Direction générale de la Police nationale. En tant que chef du pôle territorial, il s'occupe notamment du rapprochement entre police et gendarmerie[10],[6].
Le , il devient directeur adjoint au cabinet du maire de Paris, succédant à François Blouvac. En 2012, il remplace Nicolas Revel en tant que directeur de cabinet de Bertrand Delanoë[13]. Considéré comme proche de ce dernier, il copréside l'Association des anciens collaborateurs, qui regroupe près d'une centaine de proches de l'ancien maire de Paris surnommés les « bébés Delanoë »[14],[15].
Il garde son poste après l'élection d'Anne Hidalgo en tant que maire de Paris en 2014[16].
Mathias Vicherat rejoint le groupe SNCF le . Il exerce la fonction de directeur général adjoint chargé du projet d’entreprise et de la communication, chapeautant la stratégie, la communication, l'image et le porte-parolat[17]. Il quitte le groupe SNCF à la fin de l'année 2018[18],[19].
Le , il devient secrétaire général de Danone. Il succède à Emmanuelle Wargon, avec des fonctions davantage étendues[3].
En 2021, il fait partie des 23 candidats à la direction de l'Institut d'études politiques de Paris en remplacement de Frédéric Mion, démissionnaire à la suite de l'affaire Olivier Duhamel[20]. Le , il est élu par le conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques. Il est nommé directeur de l'IEP, et administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques par un décret du président de la République[21] ainsi que par un arrêté de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation[22].
Parmi ses priorités annoncées figurent la diversification des profils des étudiants, la généralisation de l'alternance, le renforcement de la faculté permanente et l'accroissement de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles[23],[24]. Pendant son mandat, le dispositif des conventions d'éducation prioritaire est renforcé pour atteindre près de 200 lycées partenaires, en France métropolitaine comme dans les territoires d’outre-mer[25]. L‘objectif de Mathias Vicherat est d’augmenter de 50 % le nombre de candidats admis par cette voie[26]. Pour soutenir cette politique d'ouverture, Mathias Vicherat ouvre en 2023 la procédure de recrutement aux lycéens des lycées professionnels[27].
Il a deux enfants, dont un avec son ancienne compagne Marie Drucker[28], qui a pour parrain Bertrand Delanoë[4].
S'accusant mutuellement de violences conjugales selon le parquet, Mathias Vicherat et sa compagne Anissa Bonnefont sont placés en garde à vue le au commissariat central du 7e arrondissement de Paris[29],[30]. Leur garde à vue est levée le lendemain[31]. Aucune blessure ne nécessitant une interruption temporaire de travail (ITT) n'est constatée sur l'un ou l'autre et aucune plainte à la date du n'a été déposée. Une enquête préliminaire pour « violences conjugales » est ouverte[31].
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