Mahamat Idriss Déby | |
Fonctions | |
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Président du Conseil militaire de transition Président de la République (de facto) | |
En fonction depuis le (1 mois et 21 jours) |
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Vice-président | Djimadoum Tiraina |
Premier ministre | Albert Pahimi Padacké |
Prédécesseur | Idriss Déby (président de la République) |
Biographie | |
Surnom | Mahamat Kaka |
Date de naissance | [1] |
Nationalité | Tchadienne |
Père | Idriss Déby |
Fratrie | Brahim Déby |
Profession | Militaire |
Religion | Islam |
Résidence | Palais rose (N'Djaména) |
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Présidents de la République du Tchad | |
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Mahamat Idriss Déby, né le , est un officier et homme d'État tchadien. Après la mort de son père Idriss Déby, en , il devient président du Conseil militaire de transition et président de la République.
Fils d'une mère gorane[2], il est élevé par la mère du président Idriss Déby, et porte pour cette raison le surnom de « Mahamat Kaka » (kaka signifiant « grand-mère » en arabe tchadien)[3].
Le jeune homme suit les cours du Groupement des écoles militaires interarmées du Tchad puis étudie un an et demi au lycée militaire d'Aix-en-Provence, en classes préparatoires littéraires. À son retour, il est inscrit en deuxième promotion de l'école d'officier inter-arme.
Son père le fait affecter à la Direction générale de service de sécurité des institutions de l'État (DGSSIE), la garde prétorienne du régime[3], en tant que commandant adjoint du groupement d’infanterie.
Sa première expérience au combat a lieu en [réf. nécessaire], lorsque les Forces unies pour le changement (FUC) de Mahamat Nour Abdelkerim lancent un raid sur la capitale du Tchad. Il est promu au grade de commandant.
En , il est nommé général de brigade et participe à la bataille victorieuse d'Am-Dam contre une coalition de groupes rebelles menée par Timan Erdimi, dans l'est du Tchad[3].
Il reçoit en 2010, au sein de la DGSSIE, le commandement de l'escadron blindé et des gardes du corps. En 2012, il est ensuite nommé à la tête du groupement no 1 de la DGSSIE (sur trois groupements), chargée de la sécurité du palais présidentiel[4].
En 2013, il est nommé au poste de commandant en second des Forces armées tchadiennes en intervention au Mali (Fatim), dans le nord du Mali, sous les ordres du général Oumar Bikomo, mais en serait le chef officieux[3]. Il participe notamment à la bataille du Tigharghâr.
Le , Mahamat Idriss Déby est nommé directeur général de la DGSSIE[5]. En , il est élevé au grade de général de corps d'armée[6].
Au lendemain de la mort de son père Idriss Déby le , il prend la tête d'un Conseil militaire de transition et, en vertu de la charte de ce Conseil, occupe la fonction de président de la République[7],[8]. La Constitution du 4 mai 2018, révisée le 14 décembre 2020, qui prévoit qu'en cas de vacance du pouvoir, le président du Sénat[N 1] assure l'intérim pendant 45 à 90 jours, le temps d'élire un nouveau président de la République, est ainsi suspendue[9]. L'armée annonce la dissolution de l'Assemblée nationale et du gouvernement, puis décrète la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre feu. Le Conseil militaire de transition annonce prendre le pouvoir pour une durée transitoire de dix huit mois, à l'issue de laquelle des élections doivent être organisées[10].
Mahamat Déby est marié à une Gorane, Dahabaye Oumar Souny, journaliste au service de la presse présidentielle et fille de Oumar Sounny, un haut gradé proche de l'ancien président Hissène Habré[2] qui a été notamment à la tête de la Brigade spéciale d’intervention rapide (BSIR)[11], le bras armé de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS).
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