Nom de naissance | Maria-Magdalena Vladimirovna Gagarina |
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Surnom | Macha Méril |
Naissance |
Rabat (Maroc) |
Nationalité | Française |
Profession | Actrice, écrivaine |
Macha Méril, nom de scène de Maria-Magdalena Vladimirovna Gagarine, est une actrice et écrivaine française née le à Rabat (Maroc).
Macha Méril est née princesse Maria-Magdalena Vladimirovna Gagarina en 1940[1], de l'union du prince Vladimir Anatolievitch Gagarine et de Maria Vsevolodovna Bielskaïa, issue de la noblesse russe, tous deux exilés sur la Côte d'Azur après la révolution de 1917. Benjamine d'une fratrie composée de son demi-frère Georges (né à Nice le et tué en Allemagne le [2]) et de ses deux sœurs, elle grandit au protectorat français du Maroc[1], à Rabat, où son père est ingénieur agronome. Il décède du typhus en 1946 en allant chercher le corps de son fils Georges tombé au front en Allemagne. La petite Macha, 4 ans, ses deux sœurs Hélène et Élisabeth, et leur mère rentrent en France, à Bagneux, en région parisienne.
Macha Méril est scolarisée au lycée Marie-Curie de Sceaux. Elle commence ensuite des études de lettres, mais les interrompt pour entrer au cours Charles Dullin du TNP et entreprend une carrière de comédienne. Gérard Oury l'invite à se choisir un nom de scène, elle garde Macha, le diminutif russe de Maria, et prend le nom de Méril en hommage à la chanteuse de jazz Helen Merrill.
En 1959, Macha Méril commence sa carrière cinématographique avec le second rôle marquant d'Yvette dans La Main chaude, première réalisation de Gérard Oury, qui est à la fois acteur, scénariste et dialoguiste. Installée à New York, elle est élève à l'Actors Studio de 1960 à 1962. Après quelques téléfilms américains et un long-métrage, Mercredi soir, 9 heures… de Daniel Mann, elle revient en France et devient une des actrices de la Nouvelle Vague. Jean-Luc Godard lui offre, en 1964, le rôle principal de son huitième long métrage, Une femme mariée, qui lance sa carrière.
Après des rôles dans Belle de jour de Luis Buñuel (1966), Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat (1972), Beau-père de Bertrand Blier (1981), Les Uns et les Autres de Claude Lelouch (1981), Le Grand Carnaval d'Alexandre Arcady (1983) ou encore La Vouivre de Georges Wilson (1989), Macha Méril privilégie le théâtre et les dramatiques télévisées. Entre 1986 et 1989 elle incarne Maroussia Lambert dans la populaire série télévisée québécoise Lance et compte[3],[4].
Mariée au réalisateur et producteur de cinéma italien Gian Vittorio Baldi en 1969, elle s'installe à Rome et tourne dans plusieurs films italiens. Malgré son divorce, elle adopte légalement son beau-fils, Gian Guido, né d'une première union de son ex-époux.
En 2005, elle reçoit le prix Reconnaissance des cinéphiles pour l'ensemble de sa carrière, décerné à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) par l'Association Souvenance de cinéphiles.
Sociétaire de l'émission Les Grosses Têtes, elle participe de manière aléatoire à l'émission Ça balance à Paris en tant que chroniqueuse culture.
En , elle annonce qu'elle prépare une émission de télévision culinaire où elle apprendra à cuisiner à son fils.
Le , elle épouse le compositeur Michel Legrand (1932-2019) civilement à Monaco, puis religieusement à la cathédrale orthodoxe russe Saint-Alexandre-Nevsky à Paris. Mort le , il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (44e division), tombe sur laquelle le nom de Macha Méril est déjà gravé.
Proche de Lionel Jospin en 2002, elle fait publiquement part en 2012 de son soutien à François Hollande[5].
En 2017, elle s'affiche en soutien d'Emmanuel Macron[6] aux côtés d'autres actrices comme Danièle Évenou.
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