Pour les articles homonymes, voir Grasset.
Ne doit pas être confondu avec Pierre-Paul Grassé.
Genre | Vulgarisation scientifique |
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Naissance |
Saint-Priest-en-Jarez, France |
Nationalité | Français |
Vidéos populaires |
À quoi sert un pénis ? Les Enfers artificiels Le paradoxe des drogues agréables Faites des enfants avec vos cousins |
Nombre d'abonnés | 1,3 million ()[1] |
Autres activités | Écrivain |
Chaîne(s) | DirtyBiology |
Léo Grasset, né le à Saint-Priest-en-Jarez (Loire), est un vulgarisateur scientifique français. Vidéaste web et auteur, il est principalement connu pour sa chaîne de vidéos YouTube, DirtyBiology, créée en , qui compte 1,3 million d'abonnés en .
Né le à Saint-Priest-en-Jarez[2], il passe son adolescence sur des chantiers navals[3] en Guadeloupe[4].
Titulaire d'un bac S spécialité SVT obtenu en 2006 dans un lycée de Guadeloupe, d'une licence en biologie des organismes et écosystèmes obtenu en 2010 à l'université des Antilles et de la Guyane, d'un master en biologie évolutive obtenu en 2012 à l'université Montpellier-II et d'un diplôme d'études supérieures universitaires (DESU) effectué en 2013 à Montréal et au parc national Hwange au Zimbabwe[4],[5],[6], Léo Grasset a enseigné la biologie durant quelques mois avant de se consacrer à la vulgarisation. Il a également suivi une formation de journalisme par le Centre national d'enseignement à distance (CNED)[7].
En , il crée sa chaîne YouTube DirtyBiology avec son frère Colas, illustrateur[7], qu'il a rejoint à Chiang Mai en Thaïlande, pays qu'il aime particulièrement et où le coût de la vie est relativement faible. Depuis son ordinateur dans sa chambre[8], il y présente alors la biologie sous un angle décalé et humoristique. Il décide de faire de ses activités sur la toile son métier.
Son livre Le coup de la girafe paraît le aux éditions du Seuil[9]. Il bénéficie d'une bonne critique dans les médias scientifiques [10],[11],[8]. Dans la foulée, il participe à la conférence Vulgarizators[12] de l’École normale supérieure de Lyon avec Bruce Benamran (e-penser) et Patrick Baud (Axolot) ainsi que la blogueuse Marion Montaigne (Tu mourras moins bête).
En , il participe à un court métrage d'information et de sensibilisation sur le commerce des armes avec Amnesty International[13]. En , alors que sa chaîne dépasse les 500 000 abonnés[7], la bande dessinée La grande aventure du sexe créée avec son frère Colas Grasset sort aux éditions Delcourt[14].
Le , il lance la chaîne Le Vortex. Coproduit par Arte, Dailymotion et le CNRS, le projet met en scène plusieurs vulgarisateurs habitant en colocation et discutant de thèmes variés chez eux[15]. Il apparait dans la première saison avec Clothilde Chamussy (Passé Sauvage), Viviane Lalande (Scilabus), et l'équipe de Pause process. La deuxième saison est présentée par Hygiène mentale, Zeste de Sciences, Patrick Baud et Manon Bril[16]. La troisième saison est présentée par Science de Comptoir, Linguisticae, Angle Droit et Un Créatif.
Il anime également l'émission Planet Detox sur la chaîne de télévision Science & Vie TV, qui traite d'écologie.
Les émissions de sa chaîne de vidéos YouTube Dirtybiology se déclinent en divers formats : les DBY (épisodes classiques), les Let's Play Science ! (dont l'écriture est interactive) et les Ctrl+F (recherches sur le web). Leurs durées sont très variables mais n'excèdent pas la demi-heure. Il y présente alors la biologie sous un angle décalé et humoristique. Il peut également adopter un ton plus académique en traitant certains thèmes sous forme de documentaire (L'origine de la richesse). Son frère Colas et les autres auteurs de la chaîne COLAS BIM (anciennement Ayeah!) participent à la réalisation d'animations sur plusieurs épisodes.
Il lui arrive parfois de collaborer avec d'autres youtubeurs[17],[18],[19],[20] ainsi qu'au blog de vulgarisation scientifique Dans les testicules de Darwin[21]. Il a contribué aussi, par une[22], puis une deuxième[23] collaboration ponctuelle, à faire connaître la chaîne Histoire brève de Dave Sheik, lui amenant un surcroît de fréquentation.
En , environ trois ans après le lancement de sa chaîne, son nombre d'abonnés sur YouTube dépasse 500 000[24].
En , il est le quatrième youtubeur français par nombre d'abonnés dans la catégorie science et technique[25], ainsi que le 73e connaissant la plus grande croissance (entre le 11 et le )[26], dans la même catégorie. Sa chaîne compte alors 1,2 million d'abonnés, cumule 76,7 millions de vues[27], avec un nombre moyen de 864 490 vues par vidéo[25].
Le métier de vidéaste étant peu rémunérateur pour un travail à plein temps[28], il utilise la monétisation classique (publicités diffusées avant chaque vidéo), mais dénonce l'usage de publicités cachées et décline les contrats (car trop déséquilibrés)[29],[8]. Le financement participatif constitue une autre de ses sources de revenus depuis 2015[7].
Le , au cours de la campagne vaccinale visant à lutter contre la covid-19[30], le youtubeur est approché par l'agence de communication Fazze officiellement basée à Londres. Cette dernière lui propose un partenariat déguisé, qui s'apparente à de la désinformation et l'invite à réaliser une vidéo visant à discréditer le vaccin Tozinaméran commercialisé par BioNTech-Pfizer. Le vidéaste estime, en ordre de grandeur, que l'agence aurait pu lui proposer une somme de 50 000 €[31].
Le , il l'annonce dans un tweet[32]. Le scandale prend alors une ampleur nationale (le ministre de la Santé, Olivier Véran condamne la tentative[33]) puis internationale. L'affaire est reprise par des médias étrangers comme la BBC[34], le Guardian ou encore Der Spiegel, révélant que des influenceurs étrangers ont également été concernés par l'offre[35].
Le , Mediapart rapporte le témoignage de plusieurs femmes vidéastes, l'une, témoignant sous le pseudonyme de Lisa, l’accusant d’un viol qui se serait produit fin à Paris alors qu’il était alcoolisé, et sept autres, dont l'archéologue Clothilde Chamussy, l'historienne Manon Bril et la journaliste Marine Périn, l’accusant de violences sexuelles ou psychologiques, incluant des comportements machistes, un problème avec la notion de consentement et un phénomène d'emprise lors de relations amoureuses. Au moment de la sortie de l’article de Mediapart, aucune plainte n’a été déposée contre Léo Grasset[36],[37],[38],[39]. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, Léo Grasset « conteste totalement les accusations relayées à [son] encontre » et annonce se tenir « à l'entière disposition de l'autorité judiciaire »[40].
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