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Louis Boyard | |
Louis Boyard à l'Assemblée nationale en 2022. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (8 mois et 21 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 3e du Val-de-Marne |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LFI |
Coalition | NUPES |
Prédécesseur | Laurent Saint-Martin |
Président de l'Union nationale lycéenne | |
– (1 an, 2 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Clara Jaboulay |
Successeur | Héloïse Moreau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fontenay-le-Comte (Vendée, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LFI (depuis 2022) |
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Députés du Val-de-Marne | |
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Louis Boyard, né le à Fontenay-le-Comte (Vendée), est un syndicaliste lycéen et homme politique français.
Président de l'Union nationale lycéenne de 2018 à 2019, il est ensuite chroniqueur sur des chaînes de radio et de télévision en 2021. En 2022, il est élu député dans la troisième circonscription du Val-de-Marne, sous l'étiquette de La France insoumise. Avec le Polynésien Tematai Le Gayic, élu la même année et né deux mois après lui, il fait partie des deux plus jeunes députés français de la législature. En décembre 2022, il intègre la direction de LFI.
Né à Fontenay-le-Comte, en Vendée, il est le fils d'un cadre d'entreprise ferroviaire et d'une employée du groupe Samsung[1],[2],[3]. Durant sa jeunesse, il déménage beaucoup au gré des déplacements professionnels de son père et habite notamment aux Mureaux, à Amiens, à Bruxelles et à Ablon-sur-Seine[4]. Il effectue ses études secondaires au lycée Georges-Brassens à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne)[5].
Louis Boyard se fait connaître lors du mouvement de protestation du lycée Georges-Brassens de Villeneuve-le-Roi à la suite de la découverte de la présence d'amiante[5],[6]. Il participe également à la mobilisation contre Parcoursup[7], dispositif d'orientation vers l'enseignement supérieur jugé inefficace et lent[8]. Le , il est élu président de Union nationale lycéenne (UNL) à l'occasion du 11e congrès du syndicat lycéen[9],[10]. Son mandat prend fin en juillet 2019[11]. En 2021, au cours de sa première chronique dans l'émission télévisée Touche pas à mon poste, il indique avoir ponctuellement vendu de la drogue pour payer ses études[2],[12].
En cours de mandat, le , il est blessé au pied par un tir de LBD[13] lors d'une manifestation du mouvement des Gilets jaunes, à laquelle il participe, en tant que président de l'UNL[14],[15]. Au micro de France Inter, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner l'accuse de courir « de plateau en plateau »[13] et de simuler après être tombé « tout seul en descendant d'une statue »[13]. La presse rapporte une semaine après qu'il est victime d'insultes sur les réseaux sociaux[13]. Louis Boyard accuse en retour le ministre « de violer le secret médical et de mentir » puis dépose plainte pour « violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l'autorité publique »[13].
À l'automne 2019, il entame des études en droit à l'université Paris-Panthéon-Assas[3]. Le 27 octobre 2020, il est élu à la commission de la Formation et de la Vie universitaire (CFVU) du conseil académique de l'université en tant que suppléant de Marguerite Baranton, tête de la liste « Assas in Progress » qui obtient 11,59 % des suffrages exprimés[16]. En 2021, il est porte-parole du Mouvement des Solidarités Étudiantes[17].
Parallèlement, il s'inscrit à un BTS en communication, suivi par correspondance [13], mais déplore n'y consacrer que peu de temps, tout en rejetant la « professionnalisation de l'engagement » qui « déconnecte des réalités »[13].
Au cours de l'été 2021, alors qu'il est encore étudiant, il est chroniqueur dans deux émissions audiovisuelles : d'abord de juin[18] à août dans Les Grandes Gueules[19], diffusée sur RMC, où ses propos sur le Conseil de défense sanitaire sont violemment critiqués à la mi-août en direct par l'animateur Alain Marschall[20] puis, à partir du , pendant plusieurs semaines, dans Touche pas à mon poste !, diffusée sur C8[21], où il perçoit 300 euros par émission[22] pour un total de 6 700 euros[22],[23].
En septembre 2022, il indique mettre en pause ses études pour se consacrer à son mandat de député[24].
À l'âge de 21 ans[25], Louis Boyard est investi comme candidat aux élections législatives de 2022 par La France insoumise (LFI) pour la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) dans la troisième circonscription du Val-de-Marne.
Au premier tour de l'élection, il arrive en tête avec près de 31,57 % des voix, devant le député sortant Laurent Saint-Martin, membre de La République en marche, qui réunit 25,52 % des voix[26],[27]. Il est élu au second tour avec 51,98 % des suffrages exprimés[28]. Il arrive alors second plus jeune député de la législature, derrière le Polynésien Tematai Le Gayic[29], élu la même année.
En sa qualité de jeune député, il est désigné pour être secrétaire du bureau de l'Assemblée nationale lors de la séance d'ouverture de la XVIe législature de la Cinquième République le [30]. À cette occasion, il suscite la polémique en refusant, aux côtés de Danièle Obono, de serrer la main de députés du Rassemblement national. Interrogé le lendemain sur son geste, il ironise aux micros de BFM TV et de LCP sur l'importance des « gestes barrière » face à l'extrême droite[2],[31],[32].
Le , une conférence qu'il animait, à Bordeaux, au côté du député Carlos Martens Bilongo est la cible d'une tentative d'agression par des militants d’extrême droite cagoulés et équipés de barres de fer[33]. Son domicile est placé sous surveillance policière en février 2023, le député ayant reçu diverses menaces dans le « contexte particulier de la réforme des retraites » selon la police[34].
En décembre 2022, Louis Boyard intègre la direction du mouvement LFI[35].
Le , invité comme député à réagir sur l'accueil des migrants africains dans l'émission télévisée Touche pas à mon poste sur C8, il cite Vincent Bolloré comme une des « cinq personnes les plus riches (...) qui appauvrissent la France et l’Afrique »[36],[37]. Cette seule mention déclenche une série d'insultes de Cyril Hanouna[37]. Le lendemain, l'Arcom est saisie et Louis Boyard réclame l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire sur l'ingérence de Vincent Bolloré dans les médias qu'il possède[38],[39]. Puis, il annonce porter plainte, pour injures publiques, aggravées par sa qualité de parlementaire[40], contre Cyril Hanouna. Le 9 février 2023, pour avoir failli à son obligation de maîtrise de l’antenne, C8 est condamnée à une amende de 3,5 M€[41],[42].
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