Le dernier tome de la série littéraire à succès Dedalus, du mystérieux auteur Oscar Brach, est sur le point de sortir.
Neuf traducteurs sont avant cela rassemblés pour travailler dans le secret absolu sur la traduction du texte en français dans leur langue respective (anglais, allemand, russe, portugais, danois, mandarin, espagnol, grec et italien). D'horizons différents, ils vont devoir vivre reclus dans un luxueux bunker situé sous un manoir en France, pour éviter toute fuite. Le très strict éditeur Éric Angstrom leur interdit tout contact avec l'extérieur. La sortie de ce roman est pour lui un enjeu financier colossal. Cependant, bien que les traducteurs soient confinés depuis trois semaines, les dix premières pages du roman vont être dévoilées sur Internet. Alors que tout le monde se demande d'où vient la fuite, le hacker exige une énorme rançon pour ne pas dévoiler le reste du roman.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Régis Roinsard déclare que l'idée du film s'inspire du dispositif qu'avait pris l'éditeur Doubleday pour la traduction d'Inferno de Dan Brown, quatrième roman mettant en scène Robert Langdon et annoncé comme un best-seller. Pour garantir une sortie simultanée à travers le monde sans fuites, les traducteurs étaient quasiment cloisonnés dans le bunker de Mondadori à Milan avec des mesures très strictes de confidentialité[2],[3].
Le tournage a lieu de janvier à [4]. Il a lieu principalement en Île-de-France[5]. Les scènes dans la librairie normande de Georges Fontaine sont tournées dans une librairie de Gif-sur-Yvette dans l'Essonne[6].
Le film reçoit des critiques mitigées de la part de la presse et obtient une moyenne de 2,9/5 sur Allociné[9].
Caroline Vié de 20 Minutes a beaucoup apprécié le film, elle trouve que « Lambert Wilson est impressionnant d’autorité glacée dans Les Traducteurs »[10].
Sylvestre Picard de Première n'est pas du tout du même avis, il n'a pas du tout aimé le film : « Lambert Wilson incarne un éditeur gourmet, vénal et vicieux en costume trois-pièces comme on pouvait s’y attendre : en roue libre et à contresens sur l’autoroute du délire »[8].
Box-office
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
↑En raison de l'épidémie de Covid-19 et des mesures de confinement, les salles de cinéma sont fermées du 14 mars au 21 juin 2020. L'exploitation du film été interrompu le samedi 14 mars, mettant fin précipitamment à sa carrière en salles.
↑« Les Traducteurs : anecdotes », sur Allociné : « Et puis, je suis tombé sur plusieurs articles autour de la traduction du livre de Dan Brown, Inferno. Douze traducteurs internationaux avaient été enfermés dans un bunker en Italie pour traduire son dernier roman. Ce qui m'a interpellé et fasciné, c'est qu'un produit culturel nécessite qu'on le protège comme s'il s'agissait de pierres précieuses. […] J'avais mon sujet ! ».