Titre original | Werk ohne Autor |
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Réalisation | Florian Henckel von Donnersmarck |
Scénario | Florian Henckel von Donnersmarck |
Musique | Max Richter |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Pergamon Film Wiedemann & Berg Filmproduktion |
Pays de production | Allemagne |
Genre | Drame |
Durée | 188 minutes (les deux parties) |
Sortie | 2018 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
L'Œuvre sans auteur (en allemand Werk ohne Autor) est un film dramatique allemand en deux parties, écrit, coproduit et réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck, sorti en 2018.
En 1937, à Dresde, un jeune garçon, Kurt Barnert (Cai Cohrs) découvre, avec sa tante Elisabeth (Saskia Rosendahl), une exposition de tableaux « dégénérés ». Sa tante, prétendument atteinte de schizophrénie, sera internée puis assassinée par les nazis. Le temps passe. Kurt (Tom Schilling), voulant devenir peintre, suit une formation artistique conforme au réalisme socialiste en République démocratique allemande, avant de passer en République fédérale d'Allemagne.
Le film est produit par Pergamon Film et Wiedemann & Berg Filmproduktion, dont les producteurs sont Jan Mojto, Quirin Berg, Florian Henckel von Donnersmarck, Max Wiedemann et Christiane Henckel von Donnersmarck. Les sociétés ARD Degeto et Bayerischer Rundfunk y participent en tant que coproducteurs. Le Medienboard Berlin-Brandenburg, le Filmförderungsanstalt, le FilmFernsehFonds Bayern, le Film- und Medienstiftung NRW, le Mitteldeutsche Medienförderung, le German Film Fund et le Czech State Cinematography Fund ont soutenu le projet[1].
Le film s'inspire librement des premières années de la vie du peintre allemand Gerhard Richter (né en 1932), lequel a formellement exigé que le personnage interprété par Tom Schilling ne porte pas son nom, et que ses œuvres n'y soient pas montrées[2].
Le tournage débute en juin et s'achève en à Berlin, à Dresde en Saxe, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et en Pologne[1].
Pour Jacky Bornet de France Télévisions, L’Œuvre sans auteur est « un beau film de facture classique » dans lequel Florian Henckel von Donnersmarck raconte « l’art des années 40 à nos jours avec romanesque et style ». Il juge la partie consacrée au travail sur la photographie de Gerhard Richter « remarquable » et Sebastian Koch, « flamboyant en ancien nazi, partisan de l'eugénisme »[3].
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