L'Haÿ-les-Roses | |||||
Le pavillon normand de la roseraie du Val-de-Marne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | L'Haÿ-les-Roses (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Métropole du Grand Paris | ||||
Maire Mandat |
Vincent Jeanbrun (LR-SL) 2020-2026 |
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Code postal | 94240 | ||||
Code commune | 94038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | L'Haÿssien | ||||
Population municipale |
31 647 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 46′ 45″ nord, 2° 20′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 109 m |
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Superficie | 3,90 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de L'Haÿ-les-Roses (bureau centralisateur) |
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Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | lhaylesroses.fr | ||||
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L'Haÿ-les-Roses (/laj lɛ ʁoz/[Note 1]) est une commune située dans la région Île-de-France, en France, dans la proche banlieue sud de Paris, à environ 5 km de la porte de Gentilly. Devenue sous-préfecture en 1972, la ville est ainsi un chef-lieu d'arrondissement du Val-de-Marne.
L'Haÿ-les-Roses est l'une des quatre communes françaises comportant un y tréma dans leur nom (avec Moÿ-de-l'Aisne, Faÿ-lès-Nemours et Aÿ-Champagne).
Ses habitants sont appelés les L'Haÿssiens.
La commune de L'Haÿ-les-Roses est implantée dans l'ouest du département du Val-de-Marne.
Elle est jouxtée par les communes suivantes, dans le sens des aiguilles d’une montre : au nord, par Cachan et Villejuif ; à l'est, par Vitry-sur-Seine ; au sud-est, par Chevilly-Larue ; au sud, par Fresnes ; à l'ouest, par deux communes des Hauts-de-Seine, Antony et Bourg-la-Reine.
L'Haÿ-les-Roses est située dans le bassin parisien, pour moitié dans la vallée de la Bièvre et pour moitié sur le plateau du Longboyau. Elle se situe au-dessus de deux importants aquifères :
L'Haÿ-les-Roses est parcourue par la Bièvre qui avait été recouverte au début des années 1950 dans sa partie nord à partir de Fresnes et dès 1910, en aval de l'ancien moulin jusqu'à Cachan. En 2019, la rivière est encore enterrée sur une longueur d’une centaine de mètres au nord du « parc des prés de la Bièvre », sous les jardins de pavillons privés puis sous l’avenue Victor Hugo. En revanche, elle a été remise au jour en 2016 sur 600 m dans le parc « La Fontaine », le long de l’avenue Flouquet.
En aval du parc La Fontaine, dans le « parc de la Bièvre », le bras vif, bief artificiel qui alimentait un moulin, est encore enterré en 2019. Son parcours est cependant matérialisé par un dallage jusqu’à l’avenue Larroumès à côté de l’ancien moulin, actuellement centre municipal d’accueil. À l’emplacement de ce parc, un bras mort à l’ouest se séparait du bras vif.
La Bièvre, enterrée depuis 1910 le long de l’avenue Henri-Barbusse, recevait sur sa rive gauche, à l’angle de la rue de la Cosarde, un petit affluent : le ru de Blagis ou ruisseau de la Fontaine du Moulin, qui prenait sa source au Plessis-Robinson[2].
La Bièvre remise à l’air dans le parc La Fontaine.
Bièvre le long de l’avenue Flouquet.
La Bièvre recouverte dans le parc de la Bièvre vers le moulin.
L'Haÿ-les-Roses bénéficie d'un climat tempéré, modéré par des influences océaniques. La température moyenne s'élève à 11 °C et les précipitations annuelles moyennes sont de 600 mm.
À une distance de l’ordre de 5 km du sud de Paris, la commune est desservie à l’ouest par l’ancienne nationale 20 depuis la porte d’Orléans, devenue départementale 920, à l’est par l’autoroute A6 : branche A6a depuis la porte d’Orléans, branche A6b depuis la porte d’Italie.
La ville de L’Haÿ-les-Roses est traversée par plusieurs lignes de bus. Le détail des lignes est le suivant :
Bus :
Tramway :
Métro (prolongement en projet) :
L'Haÿ-les-Roses est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
L'Haÿ-les-Roses est constituée de six quartiers : Blondeaux, Centre, Jardin parisien, Lallier, Vallée-aux-renards, Petit Robinson.
L'Haÿ-les-Roses s'est engagée dans une politique de développement durable en lançant la démarche « Agenda 21 »[11], consistant entre autres à faire revivre les activités autour de la brique et des matériaux naturels jadis extraits de ses carrières, bons isolants thermiques[réf. souhaitée], comme en témoigne le nouvel hôtel de ville.
Le toponyme vient d'un nom de domaine gallo-roman Laiacum (795), Lagiacum (829) « domaine de Laius »[12], qui évolue régulièrement en Lay /laj/ puis est écrit L'Haÿ avec déglutination d'un article inexactement supposé.
C'est en 1914 que L'Haÿ obtient de devenir « L'Haÿ-les-Roses », honorant ainsi la notoriété de sa roseraie créée par Jules Gravereaux entre 1892 et 1894. Après vote du conseil municipal en date du (qui dénonce une homophonie avec la commune de Lagny, distante d'une cinquantaine de kilomètres, qui deviendra Lagny-sur-Marne en 1971), un décret présidentiel est signé le . Le président Raymond Poincaré et Jules Gravereaux étaient amis, ce qui fait qu'on ne sait pas qui du maire, du rhodologue ou du président a eu l'initiative de ce changement de nom, qui intervient pour le vingtième anniversaire de la roseraie. Le délai entre la décision du conseil municipal et le décret peut être expliqué par le fait que les rosiers florissant en mai, l'événement aurait été organisé début mai[13].
Le plus ancien document concernant les terres de Laiacum est une charte de Charlemagne datée de 798 et affirmant les droits de l’Église de Paris sur ce lieu. La légende ecclésiastique locale affirme que ces droits remonteraient à Clovis Ier, roi des Francs converti au christianisme après la fin de l’Empire romain d'Occident. Clovis aurait distribué une partie importante des terres de l’actuelle banlieue parisienne, dont le domaine de Laiacum, à l’Église de Paris.
Sous Inchad (810-831), successeur d'Erchanrade Ier, eut lieu le le huitième concile de Paris où il fut décidé que Lay dépendrait de Saint-Germain-des-Prés.
L’expansion en France du domaine royal au détriment des pouvoirs nobiliaires et ecclésiastiques empêche ceux-ci de constituer des États comme dans le « Saint-Empire » germanique et, au XIIe siècle, Lay passe du domaine de l’Église à celui du Roi. Au cours des siècles, le petit village de Lay se développe à partir de la rue des Tournelles, la plus ancienne de la commune. Les rois de France y font parfois escale lors de leurs fréquents voyages entre Paris et Orléans (leur nuitées étant à Dourdan et Étampes).
L’édit du réunit en une seule municipalité les paroisses de Chevilly et Lay. Le , un cahier de doléances commun est rédigé pour les deux paroisses. Si la loi du crée les communes, ce n’est que le que les deux anciennes paroisses sont érigées en communes distinctes.
Durant le siège de Paris et plus particulièrement le , l'Haÿ sera l'enjeu d'un combat de diversion dans le cadre de la grande attaque de Champigny.
Le , Nestor Makhno réunit un congrès international anarchiste dans la ville. L'ensemble des participants sera arrêté par la police[14].
La commune participe à l'essor industriel de la région parisienne en développant de petites fabriques liées à la nature argileuse de son sol : plâtrières, carrières et briquèteries qui employèrent plusieurs centaines de personnes jusque dans les années 1950. Durant les « Trente Glorieuses », elle voit s'élever, notamment sur le plateau du Longboyau, des cités ouvrières dévolues principalement aux employés des PTT, comme dans la commune voisine de Chevilly.
En 2005, la commune est le théâtre de l'incendie criminel d'une tour HLM, qui fit 18 morts dans la nuit du 3 au [15].
Le 2 juillet 2023 la commune attire l'attention des médias français et internationaux (jusqu'en Nouvelle-Zélande) lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk avec l'attaque du domicile du maire Vincent Jeanbrun[16].
Antérieurement à la loi du [17], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et, depuis 1972, à son arrondissement de L'Haÿ-les-Roses, dont elle est le chef-lieu, après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Villejuif. Lors de la mise en place, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de L'Haÿ-les-Roses[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié.
La commune était membre de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre, créée en 2000.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[19].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, créé par décret du [20], qui succède à l'ex-communauté d'agglomération de Val de Bièvre.
Onze maires se sont succédé à L'Haÿ-les-Roses depuis la Libération :
En adoptant des démarches d'Agenda 21, la commune tente de mettre en pratique une politique de développement durable[11].
Une centrale photovoltaïque de 11 800 m2 est installée en 2017 sur le réservoir de l'usine de production d'eau potable d’Eau de Paris. C’est alors la plus grande centrale photovoltaïque d’Île-de-France, capable d'alimenter 500 logements par an[30].
Depuis 1985, L’Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue et Villejuif (Val-de-Marne) sont regroupés dans le plus grand réseau de chaleur géothermique d'Europe (en 2015) qui dessert environ 45 000 habitants (19 200 équivalents-logements). Des visites sont organisées pour les particuliers et les groupes. L'eau est puisée dans un aquifère profond, le Dogger (−2 000 m, 70 °C), bien en dessous de l'aquifère des puits artésiens de Paris (- 600 m, 30 °C) du XIXe siècle.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 4].
En 2020, la commune comptait 31 647 habitants[Note 5], en augmentation de 2,84 % par rapport à 2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Répartition de la population[Quand ?] :
Il y a plusieurs écoles à L'Haÿ-les-Roses, correspondant chacune à un nom de quartier : l'école du Centre, l'école des Blondeaux, l'école de la Vallée-aux-Renards, Lallier, le Jardin Parisien (communément appelé JP). Chaque école est séparée en deux parties (A et B).
L'Haÿ-les-Roses possède deux collèges : le collège Pierre de Ronsard dont dépendent les habitants du Petit-Robinson, de la Vallée-aux-Renards, des Blondeaux et d'une partie du Centre, et le collège Eugène Chevreul, dont dépendent les habitants de Lallier, du Jardin Parisien et d'une autre partie du Centre.
L'Haÿ-les-Roses ne possède pas de lycée mais les élèves de la ville sont répartis sur les lycées de secteur suivants : Lycée polyvalent Pauline Roland à Chevilly-Larue ; Lycée Frédéric Mistral à Fresnes, Lycée de Cachan (anciennement Maximilien Sorre) à Cachan.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 459 euros, ce qui plaçait L'Haÿ-les-Roses au 6 053e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[35].
On comptabilise[Quand ?] 5 523 personnes employées sur différents sites de la ville.
L'Hay-les-Roses possède un auditorium appelé « Espace Dispan De Floran », différentes salles d'activités comme au Moulin de la Bièvre.
Les armes de l'Haÿ-les-Roses se blasonnent ainsi : D'or aux huit roses de gueules mis en orle et boutonnées d'argent[38]. |
La devise de L'Haÿ-les-Roses est « In Pace Bellisque Resplendei »[39], c’est-à-dire « Se distingue dans la paix comme dans la guerre ».
Elle synthétise l'histoire communale : la guerre de 1870 et le renom fourni par la Roseraie.
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