L'Enfer (film, 1994)

L'Enfer
Réalisation Claude Chabrol
Scénario Henri-Georges Clouzot
Acteurs principaux
Sociétés de production Canal+
CED Productions
Cinémanuel Productions
France 3 Cinéma
MK2 Productions
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 100 minutes
Sortie 1994


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

L'Enfer est un film français réalisé par Claude Chabrol sorti le .

Synopsis

Tout sourit à Paul : il devient enfin propriétaire de l'auberge où il travaillait et épouse Nelly, une des plus belles femmes de la région. Celle-ci lui donne bien vite un enfant. Mais Paul a des problèmes de dettes et subit la concurrence d'autres aubergistes. Il se met à boire de plus en plus, et surtout il est persuadé que Nelly le trompe. Il finit même par entendre des voix qui le lui affirment, jusqu'à en devenir littéralement fou.

Fiche technique

Distribution

Production

À l'origine, le film a été écrit par Henri-Georges Clouzot. Il en commença le tournage en 1964, avec Romy Schneider et Serge Reggiani dans les rôles principaux (voir L'Enfer). En raison de problèmes de santé de Serge Reggiani et de Clouzot lui-même, celui-ci ne put jamais l'achever, et Chabrol en reprit le scénario en 1994.

Le film est tourné dans la ville de Castelnaudary et ses environs. La scène avec la fille au ballon filmée dans la rue de l'Hôpital (au no 64), la scène dans laquelle Paul poursuit Nelly, dans la rue Gambetta (au niveau du 11). Le garage de Martineau est situé au 8, rue de Dunkerque et la maison de la mère de Nelly dans la même rue, au no 55. Dans le film, on peut voir l'église Saint-Michel de Castelnaudary. Et aussi le bâtiment de la Caserne Lapasset dans lequel était stationné jusqu'en 1986 le 4e régiment de la Légion étrangère française.

Accueil

« L'Enfer est un constat clinique sur les progrès d'une maladie. Ce ne sont donc pas les péripéties qui intéressent. Ni même, paradoxalement, les comédiens, tous excellents. Non, dans L'Enfer, la seule, la vraie star, c'est la caméra. Cette caméra voyante et voyeuse qui rappelle par son brio celle d'Hitchcock. Chabrol vénère Hitchcock, on le sait, il lui a rendu dans ses films des hommages plus ou moins discrets. Jamais à ce point. Jamais aussi bien. »

— Pierre Murat, Télérama, février 1994

« L'Enfer commence plutôt bien. Quelques scènes menées presto nous en disent beaucoup [...]. Puis, chemin faisant, sans rupture nette, on change de ton. Jusqu'ici, rien ne sentait le réchauffé dans cette remise à jour d'un scénario de Clouzot, vieux de trente ans. Chabrol semblait s'accommoder de ce squelette de film. [...] Mais le sujet rappelle son nouveau maître à l'ordre, à la froideur brutale qu'aurait sans doute choisie l'auteur du Corbeau, s'il avait pu achever le tournage de L'Enfer »

— François Gorin, Télérama, février 1994

« Devant le "couloir de la mort", un vestibule où chaque porte engendre le vertige du soupçon, Paul sent vaciller sa raison. Deux infirmiers échappés des Yeux sans visage, de Georges Franju, veulent l'emmener. Et, comme dans Le Cri du hibou, le film se referme, sans se clore, piège inachevé. Malgré ses faiblesses, L'Enfer brûle pourtant d'un vrai feu. Celui d'Emmanuelle, dont la présence sensuelle incendierait les cieux. »

— Sophie Grassin, L'Express, 17 février 1994

Annexes

Articles connexes

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