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Nom dans la langue maternelle |
高田賢三 |
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Himejinishi High School (d) Université municipale de langues étrangères de Kōbe Bunka Fashion College (en) |
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Kenzō Takada (高田 賢三, Takada Kenzō ), né le à Himeji au Japon et mort le à Neuilly-sur-Seine en France, est un styliste japonais ayant fait carrière en France. Il est le fondateur de la marque de vêtements, d'accessoires et de parfums Kenzo.
Cinquième d'une famille de sept enfants, Kenzō Takada est né en 1939[1]. Son enfance se déroule dans le village de Hyago, près du château médiéval de Himeji[2]. Son père y possède une machiya, maison de thé. Kenzō Takada se passionne très tôt pour la mode, notamment à travers les magazines de ses sœurs. Il est étudiant à l'université de Kobe, mais il s'y ennuie considérablement. Contre l'avis familial, il quitte alors l'université pour rejoindre une école de mode, le Tokyo's Bunka Fashion College, qui vient d'ouvrir ses portes à la gent masculine[3].
Une fois son diplôme acquis, Kenzō Takada s'installe à Paris vers le milieu des années 1960, non sans quelques difficultés d'adaptation. Il lui faut alors se faire une place dans le milieu de la mode. Il est embauché chez Pisanti, marque de prêt-à-porter féminin. Il commence à assister à des défilés, à se faire des contacts dans le milieu et parvient à vendre quelques croquis à Louis Féraud[3] et à Jacques Delahaye. Il obtient un stage de styliste chez Renoma, marque de prêt-à-porter très en vogue à l'époque.
Ce n'est qu'en 1970 que Kenzō Takada présente son premier défilé dans sa première boutique baptisée JAP, dans la galerie Vivienne. En 1971, il ouvre une seconde boutique JAP, à Saint Tropez (Var). En 1972, il ouvre une nouvelle boutique JAP, dans le passage Choiseul (2e arrondissement de Paris)[3] puis en 1973, une boutique JAP au 2 rue du Cherche-Midi à Paris 6e. Et ce n'est qu'en automne 1977 qu'il s'installe dans l'immeuble de la place des Victoires à Paris 1er, sous le nom de JUNGLE JAP.
Pour ses premières réalisations, en , il utilise des cotonnades japonaises et des coupons achetés au marché Saint-Pierre. Les couleurs et les fleurs de ses collections semblent venir de nulle part et secouent le milieu de la mode parisienne. « J'ai délibérément cherché à créer des formes non structurées, à introduire une ampleur nouvelle, en m'appuyant sur la technique du kimono » explique-t-il[4]. Chandails empruntés aux Slaves en 1973, boubous africains en 1976, robes de maharani en 1978, son inspiration est métissée[2].
Dès 1977, Kenzō Takada se lance dans la commercialisation de parfums avec King Kong qui ne connaît pas le succès espéré, malgré des passages publicitaires remarqués en salles de cinéma, et ce premier parfum est vite abandonné. Ce n'est qu'en 1988, que sort Kenzo de Kenzo, puis d'autres jus encore, les années suivantes, Parfum d'été, Le monde est beau, L'eau de Kenzo, Kenzo Homme, Kashaya, Jungle, etc.[2]
En 1993, il revend la marque Kenzo au groupe LVMH de Bernard Arnault[5]. Toutefois, il demeure propriétaire du nom complet : Kenzo Takada[6].
De 1980 à 1990, il est le compagnon de l'architecte Xavier de Castella de Delley.
En , il lance la marque K3, consacrée à la maison[7].
Le , Kenzō Takada meurt des suites du Covid-19 à l'hôpital américain de Paris, à l'âge de 81 ans[8],[9]. Sa mort se produit pendant la Fashion Week parisienne. Paris était pour lui une ville de passion où il a eu beaucoup de succès[10].
Il est inhumé dans le caveau de Fabrice Emaer, fondateur de la célèbre boite de nuit « le Palace » rue Montmartre, dans la 95e division du cimetière du Père Lachaise à Paris.
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