Juste la fin du monde (film)

Juste la fin du monde

Données clés
Réalisation	Xavier Dolan
Scénario	Xavier Dolan
Acteurs principaux	Gaspard Ulliel Nathalie Baye Vincent Cassel Léa Seydoux Marion Cotillard
Sociétés de production	Sons of Manual MK2 Films
Pays de production	Canada France
Genre	Drame
Durée	99 minutes
Sortie	2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Juste la fin du monde est un film dramatique franco-canadien écrit, coproduit, réalisé et monté par Xavier Dolan sorti en 2016. Il s'agit de l'adaptation de la pièce de théâtre éponyme écrite par Jean-Luc Lagarce (1990).

En 2016, le film remporte le Grand prix et le prix du jury œcuménique au Festival de Cannes. En 2017, il obtient trois César : meilleur réalisateur, meilleur acteur et meilleur montage.

Synopsis

Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Marion Cotillard, Xavier Dolan, Vincent Cassel et Nathalie Baye lors de la présentation du film à Cannes.

Louis, un écrivain, revient voir sa famille dans son village natal après douze années d’absence, pour annoncer sa mort prochaine. Ces retrouvailles ravivent des souvenirs, mais créent des tensions entre les membres de la famille.

Fiche technique

Titre original : Juste la fin du monde
Titre anglophone : It's Only the End of the World
Réalisation : Xavier Dolan
Scénario : Xavier Dolan, d'après la pièce Juste la fin du monde écrite par Jean-Luc Lagarce
Direction artistique : Colombe Raby
Décors : Colombe Raby
Photographie : André Turpin
Son : François Grenon
Montage : Xavier Dolan
Musique : Gabriel Yared , la chanteuse Camille, Dominique Dalcan
Production : Sylvain Corbeil, Xavier Dolan, Nancy Grant et Nathanaël Karmitz
Sociétés de production : Sons of Manual et MK2 Films
Sociétés de distribution : Les Films Séville (Québec), Diaphana Films (France) ; ABC Distribution (Belgique), Praesens film (Suisse)
Pays d'origine : Canada et France
Langue originale : français
Format : couleur
Genre : drame
Durée : 99 minutes
Dates de sortie :
- France : 19 mai 2016 (Festival de Cannes) ; 21 septembre 2016 (sortie nationale)
- Canada: 21 septembre 2016

Distribution

Gaspard Ulliel : Louis, le cadet
Nathalie Baye : Martine, la mère
Vincent Cassel : Antoine, l'aîné
Léa Seydoux : Suzanne, la benjamine
Marion Cotillard : Catherine, la femme d'Antoine
Antoine Desrochers : Pierre, l'ancien petit ami de Louis
William Boyce Blanchette : Louis, à 15 ans
Sasha Samar : Le chauffeur de taxi
Arthur Couillard : Le petit garçon dans l'avion
Patricia Tulasne : L'hôtesse de l'air
Jenyane Provencher : La jeune fille sur le trampoline

Accueil

Sorties internationales

Tout d'abord, Juste la fin du monde est sélectionné en compétition officielle et projeté au Festival de Cannes, le 19 mai 2016, où il remporte le Grand Prix et le prix du jury œcuménique, avant sa sortie nationale simultanée au Québec, en Belgique, en France et en Suisse romande, le 21 septembre 2016.

Accueil critique

L'acteur Vincent Cassel à la première du film au festival de Cannes.

Lors de sa présentation au Festival de Cannes 2016, le film a divisé la critique. Cependant, lors de sa sortie nationale quelques mois plus tard, il a été plutôt bien accueilli par la critique et le public.

Le site français Allociné propose une note moyenne de 3,3/5 à partir de l'interprétation de 44 titres de presse^[1].

Le Monde écrit « Le film est un traité clinique de la folie familiale, une saisissante coupe in vivo de l'égarement de l'amour. » Pour La Croix « Grand prix et prix œcuménique au Festival de Cannes, cette libre adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce confirme l'immense talent de Xavier Dolan, le petit génie du cinéma québécois. » Le magazine Femme actuelle dit « Voilà un huis clos magnifique et poignant sur une famille en plein chaos, incapable de communiquer. Ce film, qui oscille entre retenue et éclats, offre à des comédiens pourtant déjà bien aguerris l'une de leurs plus belles prestations, à fleur de peau. »

Parmi les critiques les plus négatives, Le Parisien rédige « Contre : sur les planches, c'était une pièce implacable, heurtée, fébrile. Sous la caméra de Dolan, c'est un numéro de cirque épuisant, la plupart du temps filmé au plan serré, une manie, décidément. » Libération lui dit que « Dolan a cette façon bien à lui de ne pas faire confiance à ses acteurs, de ne jamais leur abandonner la charge de produire un écart (un jeu) entre le texte et la signification. Chacun d'eux résiste donc comme il le peut à cette rivalité du film avec la star. »

Quant au public, il accueille le film avec une moyenne de 3,2/5 sur Allociné^[2].

Box-office

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Pays ou région	Box-office	Date d'arrêt du box-office	Nombre de semaines
France	1 034 814 entrées^[3]	14 décembre 2016	12

Distinctions

Le scénariste/réalisateur Xavier Dolan à la 42^e cérémonie des César, où le film est triplement récompensé.

Le film figure dans la liste « Canada's Top Ten », les dix meilleurs longs-métrages canadiens de 2016, sélectionnés par un jury composé de sept réalisateurs et experts de l'industrie du cinéma, coordonné par TIFF^[4].

Récompenses

Année	Organisme	Récompense	Gagnant
2016	Festival de Cannes	Grand prix	Xavier Dolan
2016	Festival de Cannes	Prix du jury œcuménique
2017	Césars du cinéma	Meilleur réalisateur
		Meilleur montage
		Meilleur acteur	Gaspard Ulliel
	Prix Écrans canadiens	Meilleur film	Xavier Dolan
		Meilleur réalisateur
		Meilleur scénario adapté

Nominations

Césars 2017 :

Autour du film

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.

Xavier Dolan a découvert la pièce de Jean-Luc Lagarce grâce à Anne Dorval, son actrice fétiche, qui avait interprété la pièce sur scène^[5].
Le film est dédié à François Barbeau, notamment costumier de certains des films de Xavier Dolan.

Musiques du film

Complétant la musique originale de Gabriel Yared, les musiques accompagnant certaines scènes du film ont été soigneusement choisies^[6] :

Home is where it hurts - Camille
I miss you - Blink-182
Are you with me - Lost Frequencies
Genesis - Grimes
Dragostea din tei - O-Zone
Une miss s'immisce - Exotica
Spanish Sahara - Foals
Hear you me - Jimmy Eat World
Natural Blues - Moby

Pour une des scènes les plus importantes, Gabriel Yared s'est inspiré du prélude en do mineur du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach^[7].

Notes et références

↑ AlloCine, « Juste la fin du monde: Les critiques presse », sur Allociné (consulté le 5 octobre 2016)
↑ Allociné, « Avis sur le film Juste la fin du monde », sur AlloCiné (consulté le 24 avril 2017)
↑ « Juste la fin du monde », sur jpbox-office (consulté le 25 décembre 2016)
↑ « Le festival du film Canada's Top Ten met à l'honneur les talents du pays (communiqué de presse) », TIFF, 7 décembre 2016 (consulté le 9 décembre 2016)
↑ Thierry Chèze, « Juste la fin du monde », Studio Ciné Live n°82,‎ septembre 2016, p. 99
↑ « Quels sont les 9 morceaux du film de Xavier Dolan? », sur Les Inrocks
↑ « Interview de Gabriel Yared, chef de bandes originales », sur Le Point

Liens externes

Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
Dossier de presse du film
Juste la fin du monde sur Les Films Séville
Juste la fin du monde sur Diaphana

[:0-1] AlloCine, « Juste la fin du monde: Les critiques presse », sur Allociné (consulté le 5 octobre 2016)

[2] Allociné, « Avis sur le film Juste la fin du monde », sur AlloCiné (consulté le 24 avril 2017)

[jpbox-office-3] « Juste la fin du monde », sur jpbox-office (consulté le 25 décembre 2016)

[4] « Le festival du film Canada's Top Ten met à l'honneur les talents du pays (communiqué de presse) », TIFF, 7 décembre 2016 (consulté le 9 décembre 2016)

[5] Thierry Chèze, « Juste la fin du monde », Studio Ciné Live n°82,‎ septembre 2016, p. 99

[6] « Quels sont les 9 morceaux du film de Xavier Dolan? », sur Les Inrocks

[7] « Interview de Gabriel Yared, chef de bandes originales », sur Le Point

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

v · m Grand prix du Festival de Cannes
Festival de Cannes Festival de l'année
Années 1960-1970	Accident et J'ai même rencontré des Tziganes heureux (1967) Ådalen '31 (1969) Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (1970) Johnny s'en va-t-en guerre et Taking Off (1971) Solaris (1972) La Maman et la Putain (1973) Les Mille et Une Nuits (1974) L'Énigme de Kaspar Hauser (1975) Cría cuervos et La Marquise d'O... (1976) Rêve de singe et Le Cri du sorcier (1978) Sibériade (1979)
Années 1980-1990	Mon oncle d'Amérique (1980) Les Années lumière (1981) La Nuit de San Lorenzo (1982) Monty Python : Le Sens de la vie (1983) Journal à mes enfants (1984) Birdy (1985) Le Sacrifice (1986) Le Repentir (1987) Un monde à part (1988) Cinema Paradiso et Trop belle pour toi (1989) L'Aiguillon de la mort et Tilaï (1990) La Belle Noiseuse (1991) Les Enfants volés (1992) Si loin, si proche ! (1993) Vivre ! et Soleil trompeur (1994) Le Regard d'Ulysse (1995) Breaking the Waves (1996) De beaux lendemains (1997) La Vie est belle (1998) L'humanité (1999)
Années 2000-2010	Les Démons à ma porte (2000) La Pianiste (2001) L'Homme sans passé (2002) Uzak (2003) Old Boy (2004) Broken Flowers (2005) Flandres (2006) La Forêt de Mogari (2007) Gomorra (2008) Un prophète (2009) Des hommes et des dieux (2010) Le Gamin au vélo et Il était une fois en Anatolie (2011) Reality (2012) Inside Llewyn Davis (2013) Les Merveilles (2014) Le Fils de Saul (2015) Juste la fin du monde (2016) 120 Battements par minute (2017) BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan (2018) Atlantique (2019)
Années 2020-2030	Non décerné (2020) Compartiment n° 6 et Un héros (2021)

v · m Prix Génie du meilleur film
Prix Génie Prix Écrans canadiens Prix Génie par année
Années 1980-1989	L'Enfant du diable (1980) Les Bons Débarras (1981) Ticket to Heaven (1982) The Grey Fox (1983) The Terry Fox Story (en) (1984) Un printemps sous la neige (1985) Mon cousin américain (1986) Le Déclin de l'empire américain (1987) Un zoo la nuit (1988) Faux-semblants (1989)
Années 1990-1999	Jésus de Montréal (1990) Robe noire (1991) Le Festin nu (1992) Thirty Two Short Films About Glenn Gould (1993) Exotica (1994) Le Confessionnal (1995) Les Feluettes (1996) De beaux lendemains (1997) Le Violon rouge (1999)
Années 2000-2009	Sunshine (2000) Maelström (2001) Atanarjuat (2002) Ararat (2003) Les Invasions barbares (2004) Les Triplettes de Belleville (2005) C.R.A.Z.Y. (2006) Bon Cop, Bad Cop (2007) Loin d'elle (2008) La Bataille de Passchendaele (2009)
Années 2010-2019	Polytechnique (2010) Incendies (2011) Monsieur Lazhar (2012) Rebelle (2013) Gabrielle (2014) Mommy (2015) Room (2016) Juste la fin du monde (2017) Maudie (2018) Une colonie (2019)
Années 2020-2029	Antigone (2020) Beans (2021)