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José Évrard | |
José Évrard en 2018. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans, 6 mois et 17 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 3e du Pas-de-Calais |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | Non-inscrits |
Prédécesseur | Guy Delcourt |
Successeur | Emmanuel Blairy |
Conseiller départemental du Pas-de-Calais | |
– (2 ans, 2 mois et 20 jours) |
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Avec | Guylaine Jacquart |
Élection | 29 mars 2015 |
Circonscription | Canton d'Harnes |
Groupe politique | FN |
Successeur | Anthony Garénaux |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cauchy-à-la-Tour (France) |
Date de décès | (à 76 ans) |
Lieu de décès | Arras (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF (jusqu'en 2001) FN (2013-2017) LP (2017-2020) DLF (2020-2022) |
Profession | Fonctionnaire |
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José Évrard est un homme politique français, né le à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort le à Arras (Pas-de-Calais).
Membre du Parti communiste français (PCF) de 1965 à 2001, il rejoint le Front national (FN) en 2013. Il est élu député dans la troisième circonscription du Pas-de-Calais lors des élections législatives de 2017.
En novembre 2017, il quitte le FN pour rejoindre Les Patriotes, parti présidé par Florian Philippot dont il devient le seul député à l'Assemblée nationale. En 2019, il rejoint Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan.
José Évrard naît à Cauchy-à-la-Tour[1], d'un père mineur et d'une mère au foyer ; il grandit dans une région à forte tradition ouvrière. Il est postier de formation[1].
L'ancrage du Parti communiste français (PCF) dans les années 1960 et 1970 dans ces régions minières prédispose José Évrard à s'engager politiquement, dès l’année de ses 20 ans en 1965[1],[2]. Il occupe par la suite un poste de secrétaire départemental au sein du PCF. Mais à partir des années 1980, le parti recule significativement dans ce bastion historique de la gauche, au profit du Front national (FN).
José Évrard quitte le PCF en 2001[2], après trente-six ans de militantisme, dont les quinze dernières années en tant que permanent[1], s'estimant « trahi sur ses engagements »[3].
Douze ans plus tard, en 2013, José Évrard adhère à un nouveau parti politique, le FN[2], se disant attiré par « la démarche de la dédiabolisation »[3] et soutenant les « notions de souveraineté et d'indépendance nationale »[1].
Candidat FN pour le canton d'Harnes aux élections départementales de 2015, il dénonce les pratiques « clientélistes » de « l’UMPS » et la paupérisation du département, qu'il attribue à l'Union européenne[4]. Il est élu au second tour avec 52,63 % des voix[5].
Au second tour des élections législatives de 2017, il devance le candidat MoDem Patrick Debruyne et est élu député de la troisième circonscription du Pas-de-Calais avec 52,94 % des voix[6]. Il a pour assistant parlementaire un proche de Marine Le Pen, Philippe Olivier[7], également le beau-frère de cette dernière.
En , il annonce avoir quitté le FN et rejoint Les Patriotes, le parti qui vient d’être créé par Florian Philippot, également récent transfuge du FN : il justifie son départ par un désaccord avec la nouvelle orientation du FN sur les questions européennes, tandis que ce départ est fraîchement perçu au FN[7] et que des élus FN du Pas-de-Calais l’accusent de trahison[3]. Des militants font circuler des tracts le mettant violemment en cause, l'accusant de trahir père et mère pour des questions d'argent. Des menaces physiques sont également proférées[3].
Il rejoint à la fin de l’année 2019[1],[8] le parti Debout la France[9] présidé par Nicolas Dupont-Aignan, dont il devient vice-président[10]. Il est la tête de liste du parti souverainiste aux élections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France[11], lors desquelles sa liste arrive en sixième et avant-dernière position au premier tour, avec 2,04 % des voix[12] dans un contexte de participation très faible[13], inférieure à 33 %[12].
Il est aussi conseiller municipal de Billy-Montigny[2].
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, il s'oppose à l'obligation vaccinale et au passe sanitaire[8],[1].
José Évrard est marié et père d'un fils unique, prénommé Rémi[1],[8]. Il est également grand-père de deux petites-filles[14].
Vacciné selon son fils[1], mais contaminé au cours de la pandémie de Covid-19 en , il est admis dans un hôpital de son département du Pas-de-Calais, à Arras, et meurt des suites de la maladie le [8]. Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand annonce sa disparition et salue sa mémoire, de même que Nicolas Dupont-Aignan[1], président du parti DLF dont José Évrard était le vice-président.
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