Jeanne Moreau

Jeanne Moreau
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Jeanne Moreau, à l'édition 1958 de la Mostra de Venise.
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Présidente du jury du festival de Cannes
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Présidente du jury du festival de Cannes
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Jeanne Moreau est une actrice, chanteuse et réalisatrice française, née le à Paris où elle est morte le [1].

Elle a joué dans plus de cent trente films — dont Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants, Moderato cantabile, Jules et Jim, Eva, Le Journal d'une femme de chambre, Viva Maria !, La mariée était en noir, La Vieille qui marchait dans la mer... — sous la direction de grands réalisateurs comme Luis Buñuel, Theo Angelopoulos, Wim Wenders, Rainer Werner Fassbinder, Michelangelo Antonioni, Manoel de Oliveira, Joseph Losey, Orson Welles, Elia Kazan, Jacques Becker, François Truffaut, Louis Malle, Jacques Demy, Jean Renoir, Marguerite Duras, Agnès Varda...

En 1992, elle obtient le César de la meilleure actrice pour La Vieille qui marchait dans la mer, suivi de deux César d'honneur en 1995 et en 2008 ainsi qu'un Oscar d'honneur en 1998.

En 1998, l'Académie américaine des arts et des sciences du cinéma lui rend hommage lors d'une cérémonie. En 2000, elle est la première femme élue à l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France, au fauteuil créé en 1998 dans la section Création artistique pour le cinéma et l'audiovisuel.

Biographie

Enfance

Le père de Jeanne Moreau, Anatole-Désiré Moreau[2], né à Mazirat dans l'Allier, fils d'un huilier, est le gérant de la brasserie À la cloche d'or, au coin de la rue Fontaine et de la rue Mansart à Paris[3]. Sa mère, Kathleen Buckley, née à Blackpool (Lancashire, Angleterre) est la fille d'un marin-pêcheur ; elle sera danseuse aux Folies Bergère et rejoindra plus tard la troupe de Joséphine Baker.

Après avoir passé une partie de son enfance à Vichy[4] et à Mazirat[5], la future comédienne achève ses études secondaires à Paris et commence à suivre, à l'insu de ses parents, les cours de théâtre de Denis d'Inès, alors doyen de la Comédie-Française. En 1946, elle entre dans sa classe comme auditrice, au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris.

Débuts au théâtre

Début 1947, elle passe le concours d'entrée au Conservatoire tout en jouant un petit rôle dans Le Lever de soleil à la Comédie-Française. En , elle participe au premier Festival d'Avignon avec de brèves apparitions dans trois pièces (elle joue notamment la suivante de la reine (Léone Nogarède) dans Richard II). De retour au « Français », elle obtient, en , le rôle de Joas dans Athalie.

Pensionnaire de la Comédie-Française, c'est à la suite de la publication d'une photo d'elle dans la pièce Un mois à la campagne que son père la chasse de la maison familiale. Elle se fait réellement remarquer en 1950 dans Les Caves du Vatican d'André Gide, mise en scène par Jean Meyer, où elle joue la petite prostituée. Ce rôle lui vaut la couverture de Paris Match et les félicitations de Paul Léautaud. Par la suite, elle incarne de nouveau un personnage de prostituée dans une reprise d’Othello, avec Aimé Clariond dans le rôle-titre ; à cette occasion Orson Welles, qui prépare l'adaptation cinématographique de la pièce, la remarque.

Démissionnant de la Comédie-Française en 1952, elle rejoint le TNP de Jean Vilar, se produit au Festival d'Avignon où elle joue le rôle de l’infante dans le Cid, avec Gérard Philipe, alors qu'elle aurait voulu celui de Chimène. En 1952, elle revient au festival avec le rôle de Nathalie d'Orange dans Le Prince de Hombourg, mais y est mal à l'aise et accepte, sur le conseil de Gérard Philipe, la proposition du théâtre Antoine pour jouer dans la pièce L’Heure éblouissante d'Anna Bonacci (mise en scène de Fernand Ledoux), un rôle, encore une fois, de prostituée. Lors de cette pièce, elle rencontre l'écrivain Blaise Cendrars.

Cinéma

Elle obtient ses premiers rôles au cinéma dans Meurtres de Richard Pottier en 1950, puis dans Touchez pas au grisbi de Jacques Becker en 1954. La même année, elle est une très sensuelle et frivole reine Margot pour Jean Dréville.

En 1956, alors qu'elle joue dans la pièce La Chatte sur un toit brûlant, elle rencontre Louis Malle qui prépare le film Ascenseur pour l'échafaud et le scénariste Roger Nimier qui lui présente Paul Morand. Cette œuvre révèle toute la subtilité de son jeu et Les Amants, qui fait scandale lors de sa sortie, lui donne l'image d'une héroïne moderne.

Pour Roger Vadim, elle incarne un avatar de la marquise de Merteuil auprès de son compère de toujours Gérard Philipe dans Les Liaisons dangereuses 1960, transposition contemporaine du roman de Choderlos de Laclos. Elle obtient le prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes 1960 pour Moderato cantabile de Peter Brook, d'après Marguerite Duras.

En 1961, Michelangelo Antonioni lui confie le premier rôle de La Nuit aux côtés de Marcello Mastroianni et Monica Vitti. Eva de Joseph Losey, Le Procès d'Orson Welles et La Baie des Anges de Jacques Demy confirment sa réputation de comédienne exigeante et rigoureuse, prête à mettre son talent au service d'œuvres ambitieuses et de metteurs en scène audacieux.

L'année 1962 marque un tournant dans la carrière de Jeanne Moreau avec le film Jules et Jim de François Truffaut qu'elle avait déjà rencontré en 1958 lors du Festival de Cannes. Le producteur Jacques Canetti sort la bande originale du film Le Tourbillon qu'elle interprète dans le film avec Serge Rezvani à la guitare. Le succès du film et de la bande originale est immédiat.

À la suite de l'énorme succès rencontré par cette œuvre, elle lie connaissance avec l'Américaine Anaïs Nin qui la veut pour incarner son héroïne dans le film L’Espionne dans la maison de l'amour, tiré d'un de ses romans[6]. Finalement, le film ne se fait pas, mais une solide amitié est née. Elle part ensuite en Californie pour jouer dans une série de films et, lors d'une soirée, Anaïs Nin lui présente l'écrivain Henry Miller, son compagnon d'alors, qui lui dit un jour : « Surtout, ne dites jamais aux gens avec qui vous travaillez, que nous sommes amis, votre réputation serait fichue ». Elle se lie aussi d'amitié avec Tennessee Williams et Peter Brook.

L'affiche de Falstaff (1965) d'Orson Welles.

En 1965, elle tourne en anglais dans Falstaff, de son ami Orson Welles.

À partir de cette époque, elle ne cesse d'être sollicitée par de grands réalisateurs : Luis Buñuel (Le Journal d'une femme de chambre), Tony Richardson (Mademoiselle, Le Marin de Gibraltar), Bertrand Blier (Les Valseuses), Elia Kazan (Le Dernier Nabab), André Téchiné (Souvenirs d'en France), Rainer Werner Fassbinder (Querelle), Michel Deville (Le Paltoquet), Theo Angelopoulos (Le Pas suspendu de la cigogne), Wim Wenders (Jusqu'au bout du monde, Par delà les nuages coréalisé avec Antonioni) ou plus récemment Amos Gitaï (Désengagement, Plus tard tu comprendras).

Elle a retrouvé Truffaut dans un drame policier adapté de William Irish : La mariée était en noir en 1968 et avait également retourné avec Louis Malle trois ans auparavant dans Viva Maria ! où elle donnait la réplique à Brigitte Bardot. Pour sa prestation, elle avait d'ailleurs remporté un BAFTA en 1967. Losey a aussi fait de nouveau appel à elle pour Monsieur Klein (1976) et La Truite (1982).

Ayant été encouragée par Orson Welles, elle passe à la réalisation avec Lumière en 1976 et L'Adolescente en 1979.

En 1974, elle fait une incursion au Québec pour jouer dans le film Je t'aime, de Pierre Duceppe. Elle y reviendra, en 2006, à l'invitation du metteur en scène et réalisateur Yves Desgagnés qui réalise une adaptation de Roméo et Juliette où elle joue le rôle de Laurence.

En 1977, elle part vivre à New York et découvre le livre Solstice de Joyce Carol Oates, une histoire d'amitié entre deux femmes. Jeanne Moreau veut en faire son troisième film. Elle écrit le scénario avec l'auteur du livre, mais les studios Walt Disney, qui sont contactés comme producteurs éventuels, refusent finalement, considérant qu'il s'agit d'une histoire déguisée de lesbiennes, du fait, dans le scénario, de la relation ambiguë entre les deux femmes.

Jean-Pierre Mocky révèle ses talents comiques en 1987 dans Le Miraculé avec Michel Serrault et Jean Poiret, et La Vieille qui marchait dans la mer — adaptation d'un roman de Frédéric Dard par Laurent Heynemann — lui vaut le César de la meilleure actrice en 1992.

Retour au théâtre et télévision

Jeanne Moreau est souvent revenue au théâtre et toujours avec des prestations mémorables comme en 1973 dans La Chevauchée sur le lac de Constance de Peter Handke. Alors qu'elle joue dans cette pièce, elle rencontre et se lie d'amitié avec Patricia Highsmith, qui vit près de Fontainebleau. En 1986, elle triomphe dans Le Récit de la servante Zerline d'Hermann Broch pour lequel elle obtient de nombreuses distinctions dont un Molière. En 1989, elle revient au festival d'Avignon dans le rôle-titre de La Célestine, de Fernando de Rojas.

Avec Juliette Binoche en 2009.

Pour la télévision, elle collabore notamment avec Jean Renoir (Le Petit Théâtre de Jean Renoir), Jacques Doillon (L'Arbre) et de nombreuses fois avec Josée Dayan (Balzac, Les Misérables, Les Parents terribles, Les Rois maudits). La réalisatrice lui offre d'ailleurs, pour le grand écran, le rôle de son amie Marguerite Duras dans Cet amour-là, d'après le témoignage du dernier compagnon de l'auteure.

Jeanne Moreau reçoit des mains de Sharon Stone, en 1998, un hommage de l'Académie des Oscars pour l'ensemble de sa carrière. Il s'agit de la plus haute distinction délivrée par cette académie pour une comédienne internationale, en reconnaissance de sa contribution à l'histoire du cinéma.

Elle a également interprété de nombreuses chansons en français, écrites principalement par Serge Rezvani, Géo Norge, Elsa Triolet et Marguerite Duras (India Song). Certaines, inspirées par la musique brésilienne, furent composées par Antoine Duhamel sur ses propres textes.

Elle est la seule comédienne à avoir présidé deux fois le jury du Festival de Cannes : en 1975 et en 1995. Elle y a aussi été plusieurs fois maîtresse de cérémonie. Elle a également présidé l'Académie des Césars de 1986 à 1988.

Jeanne Moreau et Amos Gitai, pendant le tournage de Plus tard tu comprendras en 2008.

La filmographie de Jeanne Moreau a toujours laissé une place importante à la jeune génération de cinéastes européens. De fait, elle participe activement depuis 2003, d'abord, cette année-là, comme présidente du jury, puis comme marraine fidèle, au Festival international des jeunes réalisateurs Premiers Plans d'Angers[7]. Elle assure elle-même la direction artistique du festival, proposant, les années suivantes, des rétrospectives (Louis Malle, Ingmar Bergman) et retourne régulièrement à Angers où, en 2005, en parallèle au festival Premiers Plans, elle crée une école de cinéma, Les Ateliers d'Angers, qui est une main tendue à la relève. Chaque année depuis lors, cette formation accueille une vingtaine de jeunes réalisateurs européens en quête de perfectionnement en techniques cinématographiques, afin de passer du court métrage au long métrage.

Chansons

Jeanne Moreau et Étienne Daho, en concert à la Salle Pleyel en 2008.

Sa carrière en tant que chanteuse démarre avec deux albums originaux de Serge Rezvani (alias Cyrus Bassiak) en 1963 et 1967, dont le fameux J'ai la mémoire qui flanche et Tout morose (accompagnée par Elek Bacsik à la guitare, et Michel Gaudry). En 1975, elle enregistre le single India song (musique de Carlos D'Alessio, paroles de Marguerite Duras et arrangements de Karel Trow) dont la face b, Rumba des iles est un dialogue entre elle-même et Marguerite Duras. D'autres albums suivront dont, en 1981, l'album sur des textes du poète belge Norge (le nombril, Pas bien, etc.), toujours enregistré par Jacques Canetti. En 2010, elle enregistre avec Étienne Daho l'intégrale du Condamné à mort, long poème de Jean Genet, à l'occasion du centenaire de l'anniversaire de naissance de l'écrivain et revient à Avignon en [8] pour lire encore une fois ce texte, toujours chanté par Etienne Daho sur une musique d'Hélène Martin[9].

En 2011, elle chante en duo avec Christian Olivier le single Emma, intégré à l'album L'an Demain des Têtes Raides.

En 2014, elle est membre du comité de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris[10].

En 2017, elle chante en duo avec Christian Olivier la chanson de Jacques Prévert Les feuilles mortes, dans l'album Prévert, de Christian Olivier.

Mort

Tombe de Jeanne Moreau au cimetière de Montmartre (division 21).

Jeanne Moreau est retrouvée morte par sa femme de ménage au matin du , dans son appartement parisien du square du Roule, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris[11],[12].

Elle est inhumée au cimetière de Montmartre à Paris[13].

Postérité : la fondation Jeanne Moreau

Selon ses volontés testamentaires, l’actrice a légué l’ensemble de ses biens, ainsi que la propriété de ses droits d’auteur et moraux et sur l’œuvre de sa vie, au « Fonds Jeanne Moreau », créé en [14],[15].

Le , la « Fondation Jeanne Moreau » est créée[15]. Elle a pour mission de soutenir le cinéma et le théâtre, d'en favoriser l'accès aux enfants. À terme, un prix Jeanne Moreau pourrait également être créé pour récompenser les jeunes cinéastes de talent. L'annonce de cette création se fait officiellement lors d'une soirée organisée en sa mémoire, le au Théâtre de l'Odéon, à Paris[15]. Quelques grands noms y participent (Pedro Almodovar, Costa Gavras, la ministre de la Culture Françoise Nyssen ou encore François Ozon).

Le chanteur Etienne Daho est désigné par l’actrice comme administrateur et ambassadeur. Le fonds est présidé par l’avocat Robert Guillaumond[16], aidé du diplomate Hugues Goisbault.

Vie privée

Jeanne Moreau a été mariée deux fois. En 1949, elle épouse le comédien et réalisateur français Jean-Louis Richard et accouche le lendemain de leur mariage, le , de leur fils Jérôme[17]. Elle divorce en 1951, mais Jean-Louis Richard la dirige néanmoins après leur séparation dans Mata Hari et Le Corps de Diane.

En 1961, elle a été la compagne du célèbre couturier Pierre Cardin. Leur relation durera quatre ans.

Après avoir évité à la dernière minute de se marier avec Teodoro Rubanis en 1966[18], elle convole en secondes noces en 1977 avec le réalisateur américain William Friedkin, auteur de L'Exorciste et de French Connection (leur union durera quatre ans).

Vers 1995, ayant lu Le Livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché, elle assiste à ses conférences et s’intéresse au bouddhisme[19].

À Paris, elle a vécu rue du Cirque puis dans un grand appartement près de la place de l'Étoile[20],[21].

Une séductrice

Grande séductrice au cinéma, Jeanne Moreau a dit concernant sa vie sentimentale :

« J’ai séduit beaucoup d’hommes. J’ai toujours été vers des hommes qui avaient du talent. Je n’ai pas eu des amants pour avoir des amants[22]. »

Le chanteur Sacha Distel raconte :

« Un jour, j’enchaînais les morceaux, tête dans les cordes comme pour mieux oublier mes soucis, et lorsque j’ai relevé la tête, une superbe brune était là et m’a jeté un regard assassin. Le tout avant de sortir, sans un mot, au bras d’un type avec lequel elle avait l’air de s’ennuyer sec. « C’est Jeanne Moreau », m’a glissé le barman. J’ai trouvé son numéro (grâce à tonton Raymond), que je formai aussitôt sur mon cadran. Elle m’accueillit par cette phrase : « J’attendais votre appel. » J’ai craqué dès le premier soir. Il y avait de quoi. Jeanne était une sorte de tornade, l’amoureuse dont tout jeune homme rêve[23]. »

Plus connues sont ses liaisons, avec le couturier Pierre Cardin durant cinq années, avec les cinéastes Louis Malle[24], Jean-Louis Trintignant lors du tournage de Mata Hari[3] et Tony Richardson qui quitte Vanessa Redgrave pour elle, puis la quittant ensuite pour un jeune marin[3], le producteur Raoul Lévy[25] ou encore le jeune acteur Pierre-Loup Rajot en 1987[3].

Brigitte Bardot, dans le premier tome de ses mémoires, lui prête aussi une aventure avec l'acteur américain George Hamilton, pendant le tournage de Viva Maria ! au Mexique.

Quant à Georges Moustaki, tout juste s’enorgueillit-il d’avoir tenu Jeanne Moreau dans ses bras. « Elle m’a accordé ses faveurs pendant quelques mois idylliques », rapporte-t-il. Lassée de ses infidélités, elle l’a quitté et ne lui a plus adressé la parole pendant trente-cinq ans[26].

Hommages et distinctions

Jeanne Moreau à la Cinémathèque française le à l'occasion de son 80e anniversaire.

En 2008, à l'occasion de ses quatre-vingts ans et de ses soixante ans passés sur le grand écran, de nombreux hommages lui sont rendus, notamment au Festival Premiers Plans d'Angers et à la Cinémathèque française. Après avoir reçu un César d'honneur en 1995, elle reçoit un Super César d'honneur lors des Césars 2008, pour consacrer sa carrière.

La 43e cérémonie des César se déroulant en est dédiée à Jeanne Moreau qui emprunte son image sur son affiche officielle.

Filmographie

Actrice

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Réalisatrice

Télévision

Doublage

Voix off de documentaires

Jeu vidéo

  • 2000 : Genesys - Un jeu historique sur l'évolution de l'humanité pour PC : la narratrice

Radio

Théâtre

Discographie

Albums

Bandes originales

Participation

Box-office en France

Jeanne Moreau est l'une des actrices les plus prolifiques au box-office français accumulant un total de près de cent-dix millions d'entrées. 47 de ses films ont dépassé le million d'entrées.

La particularité de sa filmographie demeure dans la présence de la totalité des films des années 1940-1950, tournés par l'actrice hormis un seul de 1957, n'ayant pas passé les 1 million d'entrées, tandis que son ascension critique réside essentiellement sur la période post 1957. Entre 1982 et 2017, seuls 3 films ont passé les 1 million d'entrées.

L'essentiel de ses succès au box office se situe entre 1949 et 1983. Jeanne Moreau a ainsi, 1 film à plus de 5 millions d'entrées, 3 à plus de 4 millions d'entrées, 10 films à plus de 3 millions...

Année Titre Nombre d'entrées (France)
1974 Les Valseuses 5 726 125 entrées
1953 Touchez pas au grisbi 4 713 585 entrées
1959 Les Liaisons Dangereuses (1960) 4 322 955 entrées
1950 Meurtres ? 4 013 769 entrées
1990 Nikita 3 787 845 entrées
1955 Les Hommes en blanc 3 723 253 entrées
1959 Les Quatre Cents Coups 3 642 981 entrées
1960 Le Dialogue des carmélites 3 524 642 entrées
1964 Le train 3 501 456 entrées
1965 Viva Maria ! 3 448 000 entrées
1952 Il est minuit, docteur Schweitzer 3 300 743 entrées
1992 L'Amant 3 156 124 entrées
1955 Gas-oil 3 096 411 entrées
1950 Pigalle-Saint-Germain-des-Prés 3 009 638 entrées
1954 La Reine Margot 2 600 759 entrées
1958 Les Amants 2 600 452 entrées
1953 Dortoir des grandes 2 538 000 entrées
1964 Le Journal d'une femme de chambre 2 344 819 entrées
1953 Julietta 2 200 178 entrées
1960 Cinq femmes marquées 1 946 180 entrées
1957 Ascenseur pour l'échafaud 1 905 253 entrées
1963 Peau de banane 1 903 456 entrées
1949 Dernier Amour 1 845 638 entrées
1957 Les louves 1 840 245 entrées
1962 Jules et Jim 1 585 234 entrées
1954 Secrets d'alcove 1 560 389 entrées
1954 Les intrigantes 1 370 458 entrées
1965 Mata Hari agent h21 1 350 320 entrées
1956 Le salaire du péché 1 340 765 entrées
1967 La mariée était en noir 1 275 411 entrées
1955 M'sieur la Caille 1 275 403 entrées
1964 Les vainqueurs 1 273 997 entrées
1957 Jusqu'au dernier 1 245 000 entrées
1957 Échec au porteur 1 212 085 entrées
1982 Mille milliards de dollars 1 190 673 entrées
1971 Comptes à rebours 1 125 489 entrées
1961 La Nuit 1 062 234 entrées
1958 Le Dos au mur 1 051 327 entrées
1976 Monsieur Klein 1 015 450 entrées
1957 Trois jours à vivre 1 014 356 entrées
1997 Un amour de sorcière 1 005 424 entrées
1974 La race des seigneurs 1 004 765 entrées
1987 Le Miraculé 1 001 213 entrées
1962 Le Procès 1 000 875 entrées
1960 Moderato cantabile 1 000 785 entrées
1952 L'Homme de ma vie 1 000 250 entrées
1965 La rolls Royce jaune 1 000 087 entrées

Récompenses et nominations

Notes et références

  1. Voir sur closermag.fr.
  2. Who'swho, « Biographie Jeanne Moreau », (consulté le 23 août 2017).
  3. a b c et d Catherine Schwaab, nécrologie de Jeanne Moreau, Paris Match, semaine du 3 au 9 août 2017, p. 64-65.
  4. « L'enfance méconnue de Jeanne Moreau en Auvergne », francetvinfo.fr, 31 juillet 2017.
  5. Tanguy Ollivier, « Reportage - Sur les traces de Jeanne Moreau à Mazirat (Allier), berceau familial de la comédienne », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le 6 août 2020).
  6. (en)Conversations with Anaïs Nin, edited by Wendy Dubow, University Press of Mississippi, 254 p. , 1994, (ISBN 978-0878057191).
  7. Voir sur le site du Festival Premiers Plans d'Angers.
  8. Avant-programme du 65e Festival d’Avignon (2011) [PDF].
  9. Étienne Daho et Jeanne Moreau « Le condamné à mort », Nosenchanteurs.eu.
  10. Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes, L'Histoire secrète d'une élection capitale, éditions du Moment, 2014, page 154.
  11. « Jeanne Moreau est morte à l’âge de 89 ans », sur lemonde.fr (consulté le 31 juillet 2017).
  12. Closermag.fr, « Avant sa mort, Jeanne Moreau "se sentait abandonnée" », Closermag.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 31 juillet 2017).
  13. Annonce par la famille, dans les carnets du Figaro du 8 août 2017 ([1]) et du Monde daté du 9 août 2017.
  14. « Fonds Jeanne Moreau » Le fonds Jeanne Moreau », sur www.jeannemoreau.fr (consulté le 14 décembre 2017).
  15. a b et c Carenews PRO, « [FUSAC] Création de la Fondation Jeanne Moreau », carenews le portail n°1 dédié à l'intérêt général,‎ (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2017).
  16. UN FONDS JEANNE MOREAU POUR LA TRANSMISSION DE LA CULTURE, SELON SES VOLONTÉS TESTAMENTAIRES, sur francesoir.fr, consulté le 7 décembre 2017.
  17. Jeanne Moreau, Marianne Gray, nouveau monde éditions, 2010.
  18. Bien que certains médias ont affirmé que le mariage a été célébré et dissous une année plus tard, Jeanne Moreau explique, dans l'émission de Catherine Ceylac diffusée sur France 2 Thé ou Café, que le mariage était prévu mais qu'elle ne s'est jamais rendue à la cérémonie (diffusion le 7 janvier 2013).
  19. Jean-Claude Moireau, Jeanne Moreau, l'insoumise: Biographie, 2011, Flammarion, (ISBN 2081259656 et 9782081259652), p. 49.
  20. Henry-Jean Servat, nécrologie de Jeanne Moreau, Paris Match, semaine du 3 au 9 août 2017, p. 52-53.
  21. Brigitte Bardot, « Brigitte Bardot : "C'était ma complice" », Paris Match, semaine du 3 au 9 août 2017, p. 53.
  22. nouvelobs.com, « Jeanne Moreau, les zigzags du destin », François Forestier, 26 décembre 2012.
  23. Sacha Distel, dans son autobiographie Les Pendules à l'heure (M. Lafon).
  24. (« un des deux hommes de [sa] vie », qu'elle quitte à la fin du tournage de Les Amants alors qu'il la trompe avec Mijanou Bardot, la sœur de Brigitte).
  25. Roger Vadim dans ses mémoires a détaillé la tentative de suicide de ce dernier à cause de son amour pour Jeanne.
  26. parismatch.com, « Moustaki l'enchanteur», Jean-Pierre Bouyxou, 28 mai 2013.
  27. FRANCE. Cannes. 33rd International Film Festival. 1980. Reception at the Carlton Hotel for the "Légion d'honneur" giving to the French actress Jeanne MOREAU by the French Minister of the culture and communication Jean Philippe LECAS, Guy Le Querrec (photographe), Magnum Photos.
  28. Brève de L'Est républicain du 9 janvier 2007.
  29. Légifrance, « Décret du 14 novembre 2012 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier », (consulté le 23 août 2017).
  30. Cinemateca Brasileira, Joanna Francesa [en ligne].

Annexes

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Bibliographie

Liens externes

Information

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