Titre original | Saving Private Ryan |
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Réalisation | Steven Spielberg |
Scénario | Robert Rodat |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
DreamWorks SKG Paramount Pictures Amblin Entertainment Mutual Film Company Mark Gordon Productions |
Pays d’origine |
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Genre | Guerre |
Durée | 163 minutes |
Sortie | 1998 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan) est un film de guerre américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1998.
Le film met en scène des soldats américains qui, dans la confusion du début de la bataille de Normandie, ont pour mission de retrouver un soldat dont tous les frères sont morts au combat. La reconstitution très réaliste du débarquement de Normandie est l'un des points forts du film.
Le film a reçu des critiques élogieuses et remporté plusieurs prix ; il a également été un succès commercial et rapporté 481,8 millions de dollars à travers le monde, ce qui en fait le deuxième film le plus rentable de l'année 1998. L'Academy of Motion Picture Arts and Sciences a nommé le film pour onze Oscars et il en a reçu cinq, dont un second Oscar du meilleur réalisateur pour Steven Spielberg. L'édition en vidéo, sortie en , engrange 44 millions de dollars de recettes.
En 2014, le film est inscrit au National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important ».
Le film commence par la séquence où un vétéran américain de la Seconde Guerre mondiale, maintenant âgé, visite en France le cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Accompagné de sa famille et de ses petits-enfants, l'homme, alors qu'il s'arrête devant une pierre tombale, tombe à genoux sous le coup de l'émotion et commence à se remémorer ses souvenirs de guerre.
Le récit bascule ensuite au matin du , premier jour de la bataille de Normandie lors du débarquement allié en Europe. Sur la plage d’Omaha Beach, d'où débarquent les soldats américains dans le secteur « Dog Green », le capitaine John H. Miller, commandant d'une compagnie de Rangers, dirige ses hommes et lutte pour sortir de la plage en vie. Malgré le mitraillage de l'armée allemande du haut de leur blockhaus au sommet de la colline, les soldats se fraient un chemin et, après de durs combats, parviennent à créer une brèche dans les fortifications allemandes puis nettoient les positions défensives ennemies.
Parallèlement, on apprend que trois hommes, tous dénommés Ryan et appartenant à la même fratrie de quatre frères, sont morts au combat. L'un d'eux est mort sur la plage d'Omaha Beach, un deuxième à Utah Beach ; le troisième est mort en Nouvelle-Guinée durant la campagne du Pacifique. Le dernier frère survivant, le soldat James Francis Ryan, fait partie de la 101e division aéroportée américaine, parachutée sur le Cotentin en plein territoire ennemi, et dont on est sans nouvelles. Les trois lettres annonçant la mort des fils Ryan vont parvenir à leur mère en même temps.
Informé de ces événements, le général George C. Marshall, le chef d'état-major des États-Unis basé à Washington, décide de monter une expédition de sauvetage. La mission est confiée au capitaine Miller. À la tête d'une escouade de sept hommes (le sergent Horvath, les soldats Reiben, Caparzo, Mellish et Jackson, l'infirmier Wade et le caporal Upham, un traducteur du quartier général), Miller à pour mission de retrouver Ryan et, s'il est encore en vie, de le ramener sain et sauf afin de le faire rapatrier en Amérique.
L'expédition de secours part alors à la recherche de Ryan à travers le bocage normand, au hasard de combats contre les troupes allemandes qui tentent de résister coûte que coûte à l'avancée alliée. Au fil de leur quête, et après avoir perdu successivement plusieurs camarades durant l'accomplissement de leur mission, certaines questions se posent à Miller et à ses hommes, qui deviennent amers et désillusionnés : arriveront-ils à retrouver ce Ryan en vie parmi le carnage qui sévit autour d'eux ? Mais surtout : la vie du soldat Ryan vaut-elle de risquer la leur ?
Dans un premier temps, après avoir localisé un soldat nommé « James Ryan », l'escouade s'aperçoit qu'il s'agit d'un homonyme. Par la suite, grâce à une information recueillie sur des soldats de passage, le capitaine Miller apprend que Ryan défend un pont important au village de Ramelle. Arrivés non loin du village, Miller et ses hommes retrouvent par hasard Ryan après une embuscade avec un blindé allemand. De retour à Ramelle, Ryan refuse de quitter son poste, malgré l'ordre de Miller de repartir avec eux. Finalement, Miller décide de rester à Ramelle avec ses hommes afin d'aider à la défense du pont, les troupes allemandes étant sur le point d'arriver et menaçant de reprendre cet objectif stratégique.
Se préparant à l'arrivée des troupes allemandes (composé d'éléments de la 2e division Panzer SS avec deux chars Tigre et deux chasseurs de chars Marder, plus une centaine d'hommes d'infanterie), les soldats américains mènent un combat acharné pour défendre le pont. Bien qu'ils infligent de lourdes pertes aux Allemands, les soldats Jackson, Mellish et Horvath sont tués au cours des combats. Upham, immobilisé par la peur, évite les combats et se cache.
À court de solutions, le capitaine Miller tente en dernier recours de faire sauter le pont, mais il se fait tirer dessus par un soldat allemand, celui-là même que Miller et ses hommes avaient auparavant capturé pour ensuite relâcher, et qui a depuis rejoint une unité de combat allemande.
Après avoir essayé de récupérer le détonateur des explosifs, Miller aperçoit un char Tigre arrivant vers le pont dans sa direction. Incapable de bouger à cause de sa blessure, il tire sur le char avec son pistolet, en désespoir de cause, tandis que le tank atteint le pont. Mais soudainement, le char explose ; Miller aperçoit alors un chasseur P-51 Mustang qui, survolant la zone, vient de détruire le char. Peu après, des unités blindées et des soldats américains arrivent en renfort et mettent en déroute les troupes allemandes restantes. Tandis que les Allemands battent en retraite, Upham sort de sa cachette et abat le soldat qu'il a vu tirer sur Miller, mais permet à ses camarades de fuir.
Les soldats Reiben et Ryan, seuls autres rescapés des troupes américaines de Ramelle, font face au capitaine Miller qui gît, mourant, au sol sur le pont. Tandis que Reiben part en urgence à la recherche d'un médecin, Ryan s’agenouille pour écouter Miller prononcer ses derniers mots à son oreille : « James... mérite-ça. Mérite-le »[a].
Alors que Ryan se tient au-dessus du corps sans vie du capitaine Miller, les années commencent à s'ajouter à son visage et il redevient le vétéran âgé, debout à côté de la tombe du capitaine Miller, au cimetière de Colleville-sur-Mer. James Ryan demande alors à sa femme s'il a été digne d'un tel sacrifice, s'il a été « un homme bien ». Comprenant ce qu'il veut dire après avoir regardé la tombe, celle-ci lui répond alors qu'il l'est. Ryan salue ensuite la tombe du capitaine Miller.
La dernière séquence du film montre le drapeau des États-Unis flottant dans le ciel, comme au tout début du film.
Le film est inspiré de l'histoire réelle des frères Niland, une fratrie de soldats américains tués pendant la Seconde Guerre mondiale, même si le scénario du film est en grande partie de la fiction. La mort des frères Sullivan, de l'USS Juneau (citée par un personnage du film), est bien à l'origine de la Sole Survivor Policy (en) (doctrine du dernier survivant), créée par l'armée américaine pour protéger les membres survivants d'une famille de la conscription ou de servir au front après que les autres ont été tués au service des États-Unis.[réf. souhaitée]
Par ailleurs, la lettre d'Abraham Lincoln à Madame Bixby, lue par le général George C. Marshall vers le début du film, et qui sert de justification à l'envoi d'un commando de G.I.s pour retrouver Ryan, est authentique. À la fin du film, une voix off lit la lettre que le général Marshall adresse à madame Ryan pour lui annoncer que James est vivant et va être rapatrié. Elle reprend certains des passages de la lettre de Lincoln.
Pour le rôle principal du capitaine Miller, les producteurs Mark Gordon et Gary Levinsohn (en) avaient initialement envisagé les acteurs[6] Harrison Ford ou Mel Gibson.
Pour le rôle-titre du soldat James Francis Ryan, plusieurs acteurs furent envisagés : Neil Patrick Harris, Edward Norton, ce dernier préférant aller jouer dans American History X. Le réalisateur Steven Spielberg engagea finalement Matt Damon, alors inconnu à l'époque, après l'avoir remarqué dans le film de guerre À l'épreuve du feu et après qu'il lui fut présenté par son ami, Robin Williams[6] (Willams et Damon ayant juste auparavant travaillé ensemble dans Will Hunting).
Steven Spielberg engagea Vin Diesel après l'avoir vu[6] dans le film Strays (1997), que Diesel réalisa tout en y interprétant le personnage principal.
Spielberg souhaitait également engager[6] Michael Madsen, Quentin Tarantino ou Billy Bob Thornton pour le rôle de Michael Horvath, avant de le confier à Tom Sizemore, remarqué dans True Romance et Tueurs nés. Par ailleurs, Tarantino dut refuser car il s'apprêtait à réaliser Jackie Brown. Billy Bob Thornton était lui phobique à l'eau. Pour pouvoir tourner dans le film de Spielberg, Tom Sizemore se désengagea[6] du tournage du film La Ligne rouge, l'autre grand film de guerre de 1997.
Le tournage débute le . La scène du débarquement de Normandie a été filmée en Irlande et a coûté 11 millions de dollars, impliquant plus de 1 000 figurants qui étaient pour la plupart des réservistes de l'armée irlandaise. Deux mille armes (réelles ou factices) sont utilisées pour le tournage de cette scène. Les barges de débarquement incluaient deux exemplaires de la Seconde Guerre mondiale. Originellement, Steven Spielberg souhaitait filmer la majeure partie des scènes extérieures en Normandie, mais dut y renoncer à la suite du refus des autorités locales ; seule la séquence dans le cimetière américain de Colleville-sur-Mer y a été tournée.[réf. souhaitée]
La scène sur le débarquement à « Omaha Beach », très réaliste, voire choquante pour certains par sa brutalité crue, constitue l'un des points forts du film, en exposant le contexte humain du sacrifice, de la souffrance et de la solidarité des hommes au combat. Steven Spielberg a déclaré s'être inspiré de la série de photographies Jour J réalisée par Robert Capa le jour du débarquement de Normandie[7].
Le film a reçu de très bonnes critiques sur le réalisme des scènes de combat. Plusieurs des acteurs principaux du film dont Edward Burns, Barry Pepper, Vin Diesel, Giovanni Ribisi et Tom Hanks ont dû suivre, pour se préparer à leurs rôles, un entraînement militaire de plusieurs jours, reproduisant les conditions rencontrées par les soldats américains lors de la bataille de Normandie[8]. La séquence reproduisant le débarquement à Omaha Beach fut élue « meilleure scène de bataille de tous les temps » par le magazine anglais Empire[réf. souhaitée].
Vingt à trente personnes amputées furent figurantes pour jouer les soldats grièvement blessés lors de ce débarquement. Des caméras sous-marines furent utilisées pour montrer les soldats, dans l'eau, touchés par les rafales allemandes (bien qu'en réalité, il soit presque impossible d'être abattu par une balle de fusil lorsque l'on se trouve dans l'eau[9], on estime que plus d'un quart des pertes américaines à Omaha sont dues aux noyades, les soldats tombés à l'eau avec leur lourd paquetage ne pouvant y évoluer que très difficilement). Environ 2 500 soldats des Forces de Défense irlandaises ont été mis à disposition pour le tournage du film[10]. Certaines associations américaines, notamment religieuses, ont voulu couper les premières scènes du film parce que jugées trop violentes.[réf. souhaitée]
90 % des plans sont tournés en caméra portée (à l'épaule ou steadicam). 60 % des couleurs sont retirées lors du développement de la pellicule, qui a en outre subi un traitement sans blanchiment.[réf. souhaitée]
Voir l'article anglophone Saving Private Ryan (soundtrack) (en).
Par ailleurs, les chansons C'était une histoire d'amour[11] et Tu es Partout sont incluses dans la bande sonore du film, dans les versions interprétées par Édith Piaf en 1943. Figure également le morceau Solitude de Duke Ellington[12].
Site | Note |
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Metacritic | 91/100 |
Rotten Tomatoes | 93 % |
Allociné | ![]() |
Périodique | Note |
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Il faut sauver le soldat Ryan a été salué par la critique et le public ; une grande partie des éloges a été faite pour la réalisation de Spielberg, les scènes de combat réalistes[13], la performance des acteurs[14], la partition de John Williams, la cinématographie, le montage et le scénario.
Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 93 % d'avis favorables, sur la base de 142 critiques collectées et d'une note moyenne de 8,60/10 ; le consensus du site indique : « Ancré par une autre performance gagnante de Tom Hanks, le film de guerre stoïquement réaliste de Steven Spielberg redéfinit pratiquement le genre »[15]. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 91 sur 100, sur la base de 35 critiques collectées ; le commentaire du site indique « Plébiscite universel » (Universal acclaim)[16].
Le film est aussi salué en France, le site Allociné lui attribuant une note moyenne de 4,3/5 de la part des spectateurs et de 3/5 de la part des critiques de presse[17].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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216 540 909 $[18] | - | - |
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4 143 325 entrées[19] | - | -
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481 840 909 $[18] | - | - |
Le film comporte diverses erreurs. Certaines, selon Steven Spielberg[20], sont volontaires pour renforcer l'aspect dramatique de certains moments du film ; d'autres, comme pour les blindés allemands ont des raisons techniques ; enfin, certaines seraient dues au conseiller Dale Dye, dont l'expérience est postérieure à la Seconde Guerre mondiale (Viêt Nam et Liban)[21] :
Lors de la scène du débarquement, certains obstacles de plage, constitués de troncs d'arbres fichés de biais dans le sol et reposant sur un poteau, ont été placés à l'envers : la partie inclinée de l'ouvrage aurait dû faire face à la mer[22] pour que les barges de débarquement alliées glissent dessus et fassent exploser la mine placée au sommet[23]. Le général allemand Erwin Rommel avait conçu ces ouvrages en supposant que les Alliés chercheraient à débarquer à marée haute pour se mettre rapidement à couvert au pied du cordon dunaire. À marée basse, ces dispositifs ne jouaient plus aucun rôle.
De même, les fortifications du mur de l'Atlantique présentes dans le film ne ressemblent pas aux fortifications originales, les plus importantes casemates du secteur « Dog Green » (WN71 et WN72), couvrant la plage d'un tir flanquant[24].
Le brigadier général Amend, supposé avoir été tué lors du crash de son planeur, est fictif. L'histoire s'inspire cependant de la mort du général Don Pratt, tué lors d'un accident de planeur le Jour J[25].
Une partie des lieux cités dans le film sont authentiques : outre Omaha Beach, Neuville-au-Plain, Valognes et Vierville sont de véritables lieux en Basse-Normandie. En revanche, le village de Ramelle a été créé pour le film ; il n'existe pas de village de ce nom dans la région. Par ailleurs, le clocher de l'église en ruine du village de Ramelle, dans lequel se postent des soldats américains, n'a rien du style roman en Normandie. C'est en fait une copie de l'abbatiale de Conques dans l'Aveyron[réf. souhaitée].
Le char de combat allemand Tigre I, que l'on voit dans le village de Ramelle, est monté sur un châssis de char russe T-34[26]. Cet « arrangement » s'explique par l'impossibilité de disposer d'un authentique Tigre I en état de marche.
Historiquement parlant, faire figurer des Tigres I face à des soldats américains en Normandie est une erreur. Au moment où se déroule l'action du film, la première unité équipée de Tigres présente en Normandie, le 101e bataillon SS Panzer, est engagée contre les Britanniques autour de Villers-Bocage[27]. Les chars du film portent l'emblème de cette unité, alors qu'on peut lire « Das Reich » sur le bras gauche de certains soldats, même du chef de char à la tourelle du char Tigre. La division Das Reich ne fut engagée en Normandie qu'à la fin , certes face aux troupes américaines, mais bien après l'action du film. En fait, à cette période, la division Das Reich se signale bien plus au sud, dans les massacres de Tulle et d'Oradour-sur-Glane, les 9 et [28].
Du côté américain également, le fait de tenir les ponts sur la rivière du Merderet était un objectif de la 82e division aéroportée lors de la mission « Boston », et non de la 101e division aéroportée[29].
Une voiture civile immatriculée « 241 BG 50 » est montrée dans le village de Neuville en ruines, alors même que ce système de plaque d'immatriculation n'a été instauré qu'à partir du et les lettres « BG » n'ont été attribuées dans la Manche qu'en 1954. En outre, il s'agit d'une Opel Olympia, voiture allemande qu'il est improbable de trouver dans le parc automobile français pendant l'Occupation[b],[27],[30].
On voit un soldat ramasser des pommes et les croquer, chose impossible au mois de juin, les pommiers étant à peine défleuris[réf. souhaitée].
Dans le village de Ramelle en ruines, on peut voir une grande peinture murale publicitaire ; celle-ci comporte une faute de français : « SUZE - L’amie de l’estomach » (de l’anglais « stomach » pour « estomac »)[31].
Le G.I. tireur d'élite Daniel Jackson, du haut du clocher de l'église de Ramelle, tire huit coups d'affilée sans recharger son fusil Springfield M1903, dont le magasin ne peut contenir que 5 cartouches[réf. souhaitée].
À la fin du film, le capitaine John H. Miller est adossé à un side-car aux couleurs de l'Allemagne nazie. Ce side-car est en réalité un modèle « Ural » (Oural), un side-car russe qui n'est pas utilisé sur le front ouest par l'armée allemande[32].
À la fin du film, l'attaque salvatrice de l'avion P-51 Mustang est invraisemblable, et ce pour deux raisons[réf. souhaitée] :
De même, la bande son du film révèle un anachronisme puisqu'on peut y entendre la chanson Tu es Partout (1943) d'Edith Piaf, bien que celle-ci aurait été censurée jusqu'à la fin de la guerre[33].
Alors que dans le film le tireur d'élite Jackson arrive à abattre un sniper ennemi à une distance évaluée selon lui à 400 mètres, la question se pose de savoir pourquoi le capitaine Miller ne l'utilise pas dans son rôle de sniper pour attaquer le nid de mitrailleuse plus tard. En effet la distance est visuellement inférieure et il est tout à fait illogique d'exposer un infirmier dans un assaut frontal alors que les personnels médicaux sont considérés dans les armées comme des atouts précieux[réf. nécessaire].
British Academy Film Awards 1999 :
Autres récompenses :
British Academy Film Awards 1999 :
Autres nominations :
En 2014, le film est inscrit au National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès américain, en raison de son intérêt « culturel, historique ou esthétique important »[34].
La presse française a repris et détourné le titre français du film pour l'utiliser dans un certain nombre d'articles relatifs à des personnes ou des entités : « Comment sauver le soldat Bouygues Telecom »[35], « Ils n'ont pas voulu sauver le soldat Pancrate »[36], ou encore « Il faut sauver le soldat Alstom »[37].
Dans Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke, lors de l'épisode 31, la mère du capitaine du fort dit qu'elle doit aller sauver le soldat Ryan quand elle se déguise en soldat pour sortir du camp[réf. souhaitée].
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