Réalisation | Michael Haneke |
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Scénario | Michael Haneke |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine |
France Autriche |
Genre | Drame |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Happy End est un film franco-autrichien réalisé par Michael Haneke, sorti en 2017 et sélectionné au Festival de Cannes[1].
Les Laurent sont une famille de la grande bourgeoisie de Calais ayant fait fortune dans les travaux publics. Anne (Isabelle Huppert) dirige l'entreprise familiale. Son frère cadet Thomas (Mathieu Kassovitz), médecin, vient d'avoir un bébé avec sa nouvelle épouse. Dans la vaste demeure familiale vivent aussi le vieux Georges (Jean-Louis Trintignant), père d'Anne et Thomas, et le fils unique d'Anne, Pierre (Franz Rogowski), héritier putatif de l'entreprise.
La fille de Thomas, Ève (Fantine Harduin), adolescente, les rejoint bientôt, à cause de l'hospitalisation de sa mère, ex-femme de Thomas, avec qui elle habitait.
Le secret d'Ève : elle a elle-même provoqué l'hospitalisation de sa mère, en l'empoisonnant avec ses antidépresseurs. Ève découvre bientôt le secret de son père : il trompe sa seconde femme avec une gambiste. Et tandis qu'Anne, aux prises avec le refus de son fils dépressif d'assumer ce à quoi il est destiné, entreprend, sans amour, d'épouser un homme d'affaires anglais pour sauver l'entreprise, la jeune Ève se rapproche de son grand-père, vieillard aigri et las de vivre mais qui ne trouve personne pour l'aider à mettre fin à sa vie ; sauf, peut-être, Ève...
Dans Happy End, Michael Haneke se livre à une critique implacable de la bourgeoisie, de son manque d'amour et de communication, et de son aveuglement.
Site | Note |
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Metacritic | 72/100 |
Rotten Tomatoes | 70% |
Allociné |
Périodique | Note |
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Télérama | |
Journal du Dimanche | |
Première | |
Les Inrockuptibles | |
Le Monde | |
Cahiers du Cinéma |
En France, l'accueil critique est moyen : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 2,6/5, et des critiques spectateurs à 2,8/5[2].
La presse est divisée sur le film. Pour Le Journal du Dimanche, « Chaque cadrage pose en soi une question profonde et stimulante du point de vue du spectateur. Un grand Haneke. »[3]. Selon Première, « Il y a aussi des moments de cinéma très impressionnants où l’Autrichien met son art de la mise en scène géométrique et glaçante au service de sa fable destroy. La vérité, c’est qu’on ne voit rien de tout ça. Parce qu’il n’y a que Trintignant. »[4].
Pour les Inrocks par contre, Happy End est un « (...) récit choral sur une famille de bourgeois flirtant tous avec la pulsion morbide (matricide aux médocs par la petite dernière, tendances suicidaires du papi, vertiges autodestructeurs du fils mal-aimé, etc.), le film a tout pour dérouler l’ordinaire hanekien dans toute sa froide horreur. »[5] Pour Jacques Mandelbaum du Monde, cet « équarrissage méthodique et glacé d’une famille de notables calaisiens » manque son but[6].
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