Gérard Majax, né à Nice, devient Parisien d'adoption vers l'âge de six ans[réf. souhaitée]. En fréquentant les puces de Clignancourt vers l'âge de douze ans, il commence à se passionner pour la magie tout en lisant les bandes dessinées de Mandrake le Magicien[1].
Durant sept années, Gérard Majax présente des émissions à la télévision française qui le font connaître au grand public[5] : Abracadabra, Y'a un truc[6], Passe-passe[7], Magie-surprise (caméra cachée), La caverne d'Abracadabra et Magie-Majax.
Son métier de prestidigitateur et sa formation en psychologie le poussent à entretenir son esprit critique. Il intervient souvent comme démystificateur dans le mouvement sceptique contemporain : durant quinze ans, il lance un Défi au Paranormal, le Défi zététique international. Aux quatre coins du monde, il se bat pour établir la vérité sur les croyances induites par certains gourous, charlatans et organisations sectaires[9]. Il publie de nombreux livres sur la prestidigitation et la zététique[1].
En 1991, lors de l'émission TV Stars à la barre, sur Antenne 2, il met en difficulté des voyants et des magnétiseurs, à travers des impostures, pour prouver au public qu'ils sont des charlatans. Les voyants mis en difficultés sont le « mage » Nathaniel et le « sorcier » Octave Sieber[réf. souhaitée].
Gérard Majax est aussi le créateur de nombreux coffrets de prestidigitation, entre 1970 et 1990[10]. De 2007 à 2012, il gère sa maison d'édition, les Éditions Abracadabra[11],[5].
Après avoir présenté un tour de magie au Club Dorothée lors du mercredi , Gérard Majax revient dans l'émission où il propose une énigme que les téléspectateurs doivent trouver ainsi qu'un tour de magie et ce tous les mercredis matin durant la saison 1994-1995[réf. souhaitée].
Il participe à l'émission C'est mon choix diffusée le dans laquelle il est invité et où il débat sur l'existence de pouvoirs surnaturels[12].
En 2002, son invention, l'« Hallucinoscope », qui est selon le journal La Croix, « un astucieux procédé optique très spectaculaire qui donne l'impression de marcher dans les airs »[1] reste, entre autres, pendant trois ans dans le musée scientifique du Palais de la découverte à Paris[2],[13],[10].
Gérard Majax continue cependant de sillonner les routes de France, en présentant son spectacle Les dessous du Magic-Hall, un spectacle dans la tradition du music-hall enrichi d'anecdotes de métier[1].
En 2014, Gérard Majax, en difficultés financières, vend tous ses accessoires de magie pour 62 000 euros[14],[15],[5].
Au début de l'émission, Geller effectue devant les caméras diverses démonstrations qu'il présente comme des expériences parapsychologiques, c'est-à-dire comme l'expression de pouvoirs paranormaux ou surnaturels. Gérard Majax, qui assistait à l'émission en coulisse, apparut ensuite sur le plateau et refit des démonstrations identiques à celles qu'Uri Geller venait d'accomplir :
il tord à 35 degrés un club de golf en métal, comme s'il s'agissait de caoutchouc, alors que Michel Polac le tenait dans sa main ;
il fait tournoyer l'aiguille d'une boussole nettement plus vite qu'Uri Geller venait de le faire quelques minutes plus tôt ;
il tord une petite cuillère en la regardant ;
il casse un verre sans le toucher ;
il éteint une bougie à distance.
Au cours de cette démonstration, Gérard Majax utilise plusieurs fois les mots « tricherie », « détournements d'attention » et « illusionnisme », accusant Uri Geller d'être un charlatan et lui reproche de présenter des tours de magie connus des magiciens.
En 2008, Uri Geller a admis lors d'une interview pour Magische Welt être un simple prestidigitateur[16].
↑ abcd et eNathalie Simon, « Gérard Majax: «Un petit tour et puis revient» », sur Le Figaro, (consulté le ) : « [...] Le prestidigitateur devient ultra-populaire en France dans les années 1970-1980
en multipliant, [...], les émissions de télévision. [...] »
↑Philippe Montoriol, « Majax le trucman de la télévision française », Radio Tv « je vois tout » (Suisse), , p. 2 (lire en ligne)
↑« L'un est français, l'autre indien : tous deux apportent le Rêve », 24 Heures (Suisse), (lire en ligne)