Génération identitaire

Génération Identitaire
upright=Article à illustrer Organisation
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Sigle
GIVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Objet social
Défense et promotion des identités locales, régionales, françaises et européennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
5, montée du Change
69005 Lyon
France
Pays
Organisation
Fondateurs
Damien Rieu, Julien Langella (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Clément Gandelin
Porte-paroles
Romain Espino, Thaïs d'Escufon
Positionnement
Idéologie
Site web
Identifiants
RNA

Génération identitaire (GI) est un mouvement politique d'extrême droite identitaire créé en 2012, actif principalement en France. Le mouvement est nationaliste blanc[11],[13],[14] et islamophobe[10],[11], mais il ne s'est jamais défini comme tel. Le groupe utilise l'activisme et le régionalisme au niveau international[9].

Le mouvement ou ses membres ont été confrontés plusieurs fois à la justice. Ils ont notamment été poursuivis pour « provocation à la discrimination raciale ou religieuse », ayant été condamnés en première instance puis relaxés en appel pour vice de forme[a].

Héritier des Jeunesses identitaires (2002) et d'Une autre jeunesse (2009), le mouvement se fait notamment connaître en occupant le chantier d'une mosquée à Poitiers en 2012. D'abord conçu comme la branche de jeunesse du Bloc identitaire, il prend son autonomie en 2016, lorsque le « Bloc » devient Les Identitaires.

En , Génération identitaire est dissoute par décret en Conseil des ministres. Selon le gouvernement, l'organisation tenait des discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion et qu'elle aurait des caractéristiques de milice privée ainsi que des liens avec des groupuscules d'ultradroite défendant des théories racialistes ou suprémacistes.

Historique

Origines

Génération identitaire est indirectement issu d'Unité radicale, dissous en août 2002 à la suite d'une tentative d'assassinat de Jacques Chirac par l'un de ses militants. Après sa dissolution, le mouvement se recompose, devenant les Jeunesses identitaires, et entame une mutation idéologique en abandonnant la nostalgie déclarée pour les régimes fascistes, l’antisionisme radical et l'apologie de la violence pour se recentrer sur le rejet de l'immigration et de l'islam tout en exaltant la fierté ethnique et culturelle des Européens. Par la suite, les identitaires s'organisent sous la forme d'une nébuleuse, étant à nouveau menacé de dissolution[16].

Fondation

Drapeau de Génération identitaire.

Élaboré au printemps[17], lancé officiellement en , le mouvement Génération identitaire (abrégé en « Génération ID » ou « GI ») fait suite aux Jeunesses identitaires et à Une autre jeunesse. Les cofondateurs sont Julien Langella[18], Benoît Vardon, Guillaume Jannuzzi, Damien Rieu, Arnaud Delrieux, Alban Ferrari et Pierre Larti[19].

Le lancement se fait via une vidéo s'intitulant « Déclaration de guerre », dans laquelle une série de portraits de jeunes militants explique les raisons de leur engagement[20]. Leur drapeau est inspiré du lambda des spartiates. Se définissant lui-même comme une « communauté de combat » il vise à « rassembler les jeunes européens, garçons et filles »[21].

Le mouvement se fait remarquer au niveau national le , lorsque des militants déploient pendant quelques heures des banderoles hostiles à l’immigration et à l’islam sur le chantier de la grande mosquée de Poitiers[22],[23],[24]. À la suite de cette action, le gouvernement étudie la possibilité de dissoudre Génération identitaire[25].

Historique

La mouvance Génération identitaire entretient des liens idéologiques avec le Front national (renommé Rassemblement national en )[26],[27]. S’il n’y pas de liens directs entre les deux mouvements, les thématiques des opérations médiatiques sont parfois convergentes et certains membres de Génération identitaires sont également actifs au sein du Front national.

Dans la nuit du 10 au , un local de Génération identitaire est vandalisé à Paris par des antifascistes. Une vidéo montrant l'attaque est relayée par l'Action antifasciste Paris-Banlieue[28].

En , le porte-parole Romain Espino prend la parole au colloque annuel de l'Institut Iliade, un cercle de réflexion d'extrême droite où il est accueilli « en héros »[29]. Dans la foulée, il est convoqué devant une commission parlementaire chargée de dresser « un état des lieux sur l'ampleur du caractère délictuel et criminel des pratiques des groupuscules d'extrême droite ». La commission est présidée par la députée Muriel Ressiguier de la France insoumise dont l'objectif est d'« aller jusqu'à la dissolution de ces groupes ». Quelques jours auparavant, Génération identitaire confirme, après l'avoir tout d'abord nié[30], avoir reçu par internet deux dons d'un montant total de mille euros de Brenton Tarrant, mais précise n'avoir eu aucun contact et ne rien partager avec l'auteur des attentats de Christchurch[31]. Ces virements confirment une partie des informations révélées le 3 avril par le quotidien autrichien Der Standard, qui évoquent quatre dons d'un montant total de 2 200 euros, dont les bénéficiaires pouvaient être « des militants du groupe français ou d'autres organisations de la mouvance identitaire en Europe, l'enquête sur Brenton Tarrant ayant révélé que ce dernier avait effectué plusieurs séjours en Europe qui ont nourri sa radicalisation et son idéologie raciste »[32],[33]. En mars 2021, Libération affirme que, selon le service de renseignement financier Tracfin, le terroriste était en réalité « membre bienfaiteur » de Génération identitaire, ayant également payé sa cotisation[30].

Twitter ferme plusieurs comptes associés à Génération identitaire, dont celui intitulé « Defend Europe », les comptes de sections locales du groupe et ceux des principaux cadres du mouvement en [34].

Le , un homme portant une veste portant le logo « Defend Europe »[35], ayant un suivi psychiatrique et qui appartiendrait à Génération identitaire[36],[37] est abattu par la police à Avignon après avoir menacé d'une arme de poing un automobiliste maghrébin[38],[39]. L'appartenance de l'assaillant à Génération identitaire n'est ni confirmée ni infirmée par le parquet. GI dément qu'il ait été un militant[40].

Procédure de dissolution

Processus

En 2019, les services de l'État envisagent de, puis renoncent à, demander la dissolution du mouvement, « estimant n’avoir pas d’arguments assez solides à présenter devant la justice administrative »[41].

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, à l’origine de la dissolution de Génération identitaire en 2021.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce le avoir demandé la dissolution de GI. Cette proposition du ministre, « se déclarant scandalisé par le travail de sape de la République des militants de Génération identitaire », fait suite à la demande d'élus d'Occitanie, après une opération contre les migrants menée par le groupuscule dans leur région[42],[43]. Gérald Darmanin déclare s'appuyer sur les 2° et 6° de l'article L. 212-1 du Code de la sécurité intérieure, permettant la dissolution d'associations présentant « le caractère de groupes de combat ou de milices privées » et « qui provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine, de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ». Il estime que Génération identitaire « promeut (...), une idéologie incitant à la discrimination des individus à raison de leur non-appartenance à la nation française ou appelant à la haine, à la violence envers les ressortissants étrangers, en présentant l’immigration et l’islam comme des menaces que les Français doivent combattre et en entretenant délibérément la confusion entre musulmans, immigrants et islamistes ou terroristes. », et énumère différentes actions publiques résultant d'après lui de cette idéologie, dont des affichages, des poses de banderoles, des perturbations d'évènements, des actions violentes, des cas individuels d'agissement violents (dont l'attaque d'Avignon), des liens avec des groupuscules d'ultradroite aux idées similaires, ainsi que des actions « démontrant la volonté d'agir en tant que milice privée, les militants de Génération identitaire prenant les apparences de la force publique »[44].

Le 3 mars 2021, Génération identitaire est dissoute par un décret en Conseil des ministres selon lequel « cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion » et, « par sa forme et son organisation militaires », GI « peut être regardée comme présentant le caractère d'une milice privée ». Le décret décrit également des « liens avec des groupuscules d'ultradroite dont elle reçoit un soutien logistique et qui défendent également une idéologie appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine, au nom de théories racialistes ou suprémacistes », notant que l'association a reçu des dons de l'auteur des attentats de Christchurch[45],[46].

Réactions et analyses

Clément Martin, l’un des porte-parole de l'association dissoute, annonce la formation d'un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d'État et d'un référé suspension[47]. Cette décision de dissoudre Génération identitaire est désapprouvée par le Rassemblement national, qui invoque les libertés publiques, l’État de droit et rappelle que l’association n’a jamais été condamnée, tout en demandant à ses membres de ne pas se rendre à la manifestation, dans le but selon RTL de ne pas « encombrer le parti dans sa stratégie de dédiabolisation », « des différences majeures » existant entre le RN et GI, telle que la remigration prônée par GI. Selon le politologue Jean-Yves Camus « Marine Le Pen croit à la possibilité pour un étranger non-européen de s'assimiler à la culture française, tandis que les Identitaires voient, eux, une fatalité qui empêche les non-européens de pouvoir, même s'ils le désirent, s'assimiler non seulement à la nation française, mais également au logiciel de la civilisation européenne » [48]. Pour lui, GI n’est pas assimilable à une milice et sa dissolution ne mettrait pas forcément fin à son action, car « la dangerosité de Génération identitaire n’est évidemment pas comparable à celle des islamistes radicaux, qui restent, et de loin, la principale menace sécuritaire en France » ; selon lui, le seul critère de dissolution qui puisse être retenu est le fait d’encourager « à la discrimination ou au racisme »[49]. SOS Racisme, à l’origine d’une plainte contre GI, salue cette annonce[47].

Le professeur en droit public Guillaume Drago indique qu’« une telle décision a toujours un caractère politique » — en particulier dans le cas d’espèce, où a été pris « un décret simple délibéré en Conseil des ministres, sans avis préalable du Conseil d’État, signé par le président de la République » — et que « dissoudre une association est un acte grave auquel un gouvernement doit réfléchir à deux fois, ce qui explique les hésitations qui ont précédé ce décret ». Il rappelle que « le gouvernement exerce une prérogative qui lui est donnée par l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure, qui reprend la célèbre loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et les milices privées. Cette loi de 1936 avait été votée après les événements tragiques du 6 février 1934, vécus comme une menace pour le régime républicain »[50].

Actions

Grande mosquée de Poitiers

Le , plusieurs dizaines de militants de Génération identitaire occupent pendant quelques heures le chantier de la grande mosquée de Poitiers[22],[23],[24]. Sur leurs trois banderoles, ils réclament un référendum sur la construction de mosquées et sur l'immigration, et se revendiquent de Charles Martel ou encore de la Reconquista[51].

À la suite de cette action, au cours de laquelle des tapis de prière sont déplacés, sept personnes sont mises en examen, entre autres pour dégradations, organisation de manifestation publique sans autorisation et complicité de incitation à la haine raciale[52],[53]. En , le tribunal de Poitiers condamne cinq militants à un an d’emprisonnement avec sursis pour « provocation à la discrimination raciale ou religieuse » et « dégradation du bien d'autrui en réunion » et au versement de 600 euros aux parties civiles ; Génération identitaire est quant à elle condamnée à 10 000 euros d'amende et à 24 465 euros en réparation du préjudice matériel[24],[54],[55].

En appel, en , une relaxe générale est prononcée en faveur des militants de Génération identitaire en raison d'un oubli d'interruption de la prescription de la part du ministère public[15].

Manifestation au siège du PS

Le siège du Parti socialiste situé rue de Solférino à Paris.

Le , dans le cadre d'une manifestation contre le mariage pour tous, vingt militants de Génération identitaire accèdent au toit du 10, rue de Solférino, siège parisien du Parti socialiste[56]. Après avoir déployé une banderole manifestant leur désapprobation de la politique de François Hollande[57], ils sont rapidement arrêtés par la police[58]. Le , devant le tribunal correctionnel de Paris, les prévenus déclarent que « perdus dans une ville qu'ils ne connaissaient pas », ils n'ont pas prémédité leur geste, ne se connaissent pas les uns les autres et n'ont pas installé l'échelle, pas plus que déployé la banderole. Leur défense est qualifiée de mauvaise foi et maladroite par le parquet du fait de la présence d'une vidéo postée par Génération identitaire montrant les coulisses de l'action et en particulier l'installation de l'échelle. Quinze prévenus sont condamnés à des amendes (500 euros)[59].

Campagne « anti-racailles »

Le mouvement lance en 2013-2014 une campagne « Génération anti-racailles », dont l'objectif est de dénoncer « l'insécurité généralisée » dans les villes ou les transports en commun. L'autre objectif est d’appeler les jeunes Français à apprendre à se défendre[60], puisque l'État se montre selon lui incapable de faire régner l'ordre et la justice. Le mouvement organise dans plusieurs villes de France des stages de self-défense pour apprendre les bases de l'auto-défense[61]. Un stage national sera organisé[réf. nécessaire] et réunira une centaine de personnes près de Lyon. Les notions de « défense » et de « protection » sont récurrentes dans la dialectique de Génération identitaire, qui s'identifie comme « la première ligne » du peuple français.

Dans la jungle de Calais

La jungle de Calais en 2016.

Le mouvement mène une action en dans la ville de Calais, alors au centre de l'actualité française au sujet de la jungle de Calais, un immense campement qui héberge jusqu'à 10 000 migrants souhaitant passer en Angleterre. Suite aux dégradations des conditions de vie des Calaisiens et à l’insécurité grandissante[62], 80 à 130 militants de Génération identitaire bloquent pendant plusieurs heures trois ponts qui reliaient la jungle de Calais au centre-ville. « Agressions contre les forces de l'ordre, contre des automobilistes et des chauffeurs routiers, émeutes en ville, désagrégation totale du tissu social et économique - voilà ce qu'est devenu le quotidien de la ville martyre, avec une terrible accélération ces dernières semaines », dénoncent ils dans un communiqué. Quatorze manifestants sont interpellés. Plusieurs associations dénoncent dans le même temps une augmentation des agressions contre les migrants[63].

Rassemblement devant le Bataclan

Façade du Bataclan, salle de spectacle où a eu lieu les attentats du .

Le , Génération identitaire organise un rassemblement « pour la défense de l’Europe face aux islamistes » devant le Bataclan. Interdite par le préfet de police Michel Delpuech, la manifestation donne lieu à quinze interpellations[64].

Pénétration dans les locaux de SOS Méditerranée

Le , des militants du groupe pénètrent dans les locaux marseillais de l'association SOS Méditerranée, qui affrète le navire Aquarius. L'organisation non gouvernementale (ONG) a déclaré que son personnel, choqué, avait été mis en sécurité. Des militants de Génération identitaire ont diffusé des vidéos de leur opération sur les réseaux sociaux et le groupe a revendiqué sur Twitter une « occupation » du siège marseillais de l'ONG venant en aide aux migrants. Ils ont réclamé la saisie de l'Aquarius, dernier navire humanitaire à parcourir la Méditerranée pour secourir des migrants qui tentent la traversée clandestine vers l'Europe[65]. 22 militants ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour violences en réunion, séquestration, participation à un groupement en vue de commettre des violences et enregistrement et diffusion d'images de violence[66]. Le , Anaïs Lignier (porte-parole du mouvement) est mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, accusée de complicité de violences pour avoir enregistré et diffusé les images de l'action[67].

Le , des militants perturbent l'anniversaire de l'antenne lyonnaise de SOS Méditerranée et déploient une banderole « Moins d’ONG = Moins de morts en mer »[68].

Frontière franco-italienne des Hautes-Alpes

En , Génération identitaire mène des actions de communication contre l'immigration à la frontière franco-italienne, y déployant des banderoles affichant le message « Frontière fermée. Vous ne ferez pas de l’Europe votre maison. Hors de question. Rentrez chez vous. »[69],[70],[71]. Pierre Henry et Benoît Hamon réclament la dissolution de l'association[72],[73]. L'association, en tant que personne morale, son président Clément Gandelin, son porte-parole Romain Espino et un membre de l'association[b] sont renvoyés en correctionnelle pour « activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ». Au moment des faits, Génération identitaire estime que ses actions étaient protégées par l'article 73 du code de procédure pénale, qui prévoit que « dans les cas de crime ou délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche »[76].

La présidente du tribunal correctionnel de Gap, Isabelle Defarge, prononce, le , des peines de six mois de prison ferme, une amende de 2 000 euros et une privation des droits civiques, civils et de famille pendant cinq ans pour chacun des trois prévenus — Damien Rieu, Clément Gandelin, Romain Espino —, et l’amende maximale de 75 000 euros pour le mouvement Génération identitaire[77]. Le tribunal a considéré que, « compte tenu de la nature extrêmement grave des faits, de l’importance du trouble à l’ordre public occasionné non seulement pendant leur période de commission mais de manière durable dans le département, de l’importance des valeurs protégées par les infractions reprochées et du passé pénal des prévenus », la prison ferme s’imposait[78]. Les trois prévenus, qui sont soutenus par plusieurs cadres du RN[c] et Marion Maréchal, qualifient le jugement de « politique » et font appel[78],[79].

Le , la cour d'appel de Grenoble prononce la relaxe des trois prévenus[80], estimant que « cette action, purement de propagande politique, à visée médiatique, n’était pas de nature à créer une confusion dans l’esprit du public avec l’exercice de la fonction des forces de l’ordre »[81]. Elle précise également qu'« aucun des migrants auditionnés n'avait indiqué avoir confondu ces individus avec les forces de l'ordre alors même qu'il s'agissait de personnes en détresse, affaiblies, maîtrisant peu ou pas le français »[82].

Affaire Adrien Perez

Le , Génération identitaire participe à une marche silencieuse en hommage à Adrien Perez, mort à 26 ans à la suite d’une agression à la sortie d'une discothèque de Meylan[83]. Le , l’association se réunit devant le palais de justice de Grenoble, avec une banderole, des t-shirts et une pancarte « Génération anti-racaille » pour demander « justice pour Adrien »[84]. La famille d'Adrien Perez déplore une tentative de récupération politique [85] et dénonce, par le biais de son avocat, Denis Dreyfus, « les incitations au racisme orchestrées par les identitaires ». À la suite de ces propos, l'avocat est visé par un communiqué antisémite appelant à la violence publié par le site démocratieparticipative[86].

Affaire du bar

En , des journalistes d'Al Jazeera réalisent en caméra cachée un reportage intitulé Generation Hate sur le bar La Citadelle, bar privé « ouvert à l'initiative de membres de Génération Identitaire et (qui) revendique 800 adhérents » et dont Aurélien Verhassel est « responsable lillois du groupuscule » selon Le Parisien. La diffusion du reportage provoque une polémique et une enquête préliminaire, des membres du groupes se livrant à une apologie du Troisième Reich et se vantant de ratonnades contre des personnes d'origine arabe. En outre, les images montrent des personnes fréquentant ce bar agresser une jeune femme qu'ils désignent comme maghrébine et ont des propos islamophobes, évoquant « un carnage », par exemple « contre une mosquée ». Verhassel évoque « des personnes de passage qui n'ont jamais participé à des actions »[87].

En , à la suite d’une conférence de presse d'Aurélien Verhassel, qui déclare que le reportage n'a eu aucun effet sur l’établissement, Génération identitaire, « visiblement sourcilleu[se] pour [son] honorabilité » selon La Voix du Nord, indique : « L’organisation la Citadelle est une structure indépendante […] Quant à Aurélien Verhassel, il n’est plus membre de Génération Identitaire et nous n’avons plus de contact avec lui ». Quand ce dernier rétorque qu’il est « responsable national et régional de Génération identitaire » et dénonce la « pression médiatique » sur une porte-parole, le mouvement politique déclare : « Aurélien Verhassel n’est ni responsable local, ni national. Après avoir créé une antenne autonome différente de Génération identitaire ; il a pris ses distances de lui-même. Suite à ce reportage, il n’y a plus de lien possible avec la Citadelle. » La Voix du Nord parle alors d'une « scission »[88].

Occupation du toit de la CAF de Bobigny

Le , Génération identitaire occupe le toit-terrasse de la caisse d'allocations familiales (CAF) de Bobigny (Seine-Saint-Denis) en déployant la banderole « De l’argent pour les Français, pas pour les étrangers ». Après un rassemblement de syndicalistes protestant contre l'action au pied des locaux et l'intervention de la police, dix-neuf membres de Génération identitaire se retrouvent en garde à vue. La CAF annonce le jour même avoir déposé plainte[89].

Après cette action, le gouvernement étudie les moyens de dissoudre Génération identitaire[90]. En réaction, le député Rassemblement national Gilbert Collard déclare que le gouvernement « ferait mieux de dissoudre les mouvements des Black blocs », en ajoutant que les membres de GI « n’ont jamais été surpris en train de casser, de piller »[91]. D'après l’historien Nicolas Lebourg, « aujourd’hui une partie de la population partage les idées que défend Génération identitaire », ce qui rend « politiquement compliqué[e] » la dissolution du mouvement[92]. Lors d'une réunion interministérielle, la secrétaire d'État Christelle Dubos déclare : « L'intérieur et la Justice [les ministres correspondants présents lors de la réunion] sont plutôt partants pour la dissolution, et ont exploré des solutions légales. Le problème est que les animateurs de GI connaissent le droit et jouent sur ses limites. Ils occupent des lieux publics, en perturbent l’accès, mais ne mènent pas d’action violente »[93].

Jugés le pour « entrave à l’exercice de la liberté du travail », les cinq hommes et la femme âgés de 19 à 34 ans présents à l'audience assument l'action de groupe, mais aucun n'en revendique l'organisation. Il n'est pas possible de déterminer qui a fixé des cartons « CAF occupée ; défense d’entrer » sur l'entrée du bâtiment. Le président de l’audience précise qu'« aucune dégradation ou violence n’ont été constatées sur place »[94]. Le , un des prévenus est condamné à 90 jours-amende à euros, et les 18 autres à des peines de un à trois mois de prison avec sursis, le tribunal ayant requalifié le délit en « violation de domicile »[95].

Banderole pendant une manifestation contre les violences policières

Le , pendant une manifestation contre le racisme et les violences policières organisée par le comité Vérité pour Adama, une dizaine de membres de Génération identitaire déploient une banderole « Justice pour les victimes du racisme anti-blancWhite Lives Matter (en) » sur un toit. Rapidement, les habitants de l'immeuble déchirent la banderole. Les identitaires sont délogés par des antifascistes, avant d'être interpellés[96], puis relâchés sans faire l'objet de poursuite.

« Mission Pyrénées »

Le , un groupe de militants de Génération identitaire mène une opération de blocage aux alentours du col du Portillon, à la frontière entre la France et l'Espagne[97]. Selon le préfet, des élus et responsables locaux dénoncent ces actions « purement symboliques qui n’ont provoqué aucun trouble à l’ordre public mais qui ont mobilisé inutilement les forces de l’ordre, les détournant de leur mission de surveillance de la frontière »[98].

Le 29 janvier 2021, une manifestation est organisée au même endroit par des militants associatifs et politiques pour défendre les droits des migrants et contrer l'opération médiatique menée par Génération identitaire[99].

Organisation

Présidents

  • 2012-2019 : Arnaud Martin, dit Delrieux[100],[101]
  • 2019-2021 : Clément Galant

Porte-parole

  • 2012-2015 : Damien Rieu
  • 2015-2019 : Clément Gandelin (dit Clément Galant) et Romain Espino[101]
  • 2019-2020 : Romain Espino et Anaïs Lignier[102]
  • 2020-2021 : Romain Espino et Thaïs d'Escufon[103]

Dans la fiction

Dans L'Étrangère, épisode 3 de la saison 5 de la série télévisée Alex Hugo, une « milice » intitulée Task Europe, dont le blouson bleu et le logo sont calqués sur ceux de Defend Europe[d], est en route pour bloquer un col des Alpes et refouler des migrants en provenance d’Italie quand elle se fait intercepter par le héros[105].

Notes et références

Notes

  1. « À l'audience [en cour d'appel], l'avocat général se voit contraint d'écarter la qualification de «provocation à la discrimination raciale ou religieuse» en raison d'une omission procédurale, un oubli d'interruption de la prescription[15]. »
  2. Damien Rieu, devenu en 2019 l'assistant parlementaire du député européen Philippe Olivier (membre du bureau national et du conseil national du RN), est selon le Jdd, l'« organisateur de l’opération anti-migrants dans les Alpes »[74],[75].
  3. L'Obs relève notamment les réactions de Sébastien Chenu, Nicolas Bay et Jordan Bardella[79].
  4. Defend Europe est un collectif européen qui réunit les identitaires français, allemands, autrichiens et italiens.[104]

Références

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  2. « Génération identitaire : des militants d'extrême droite à la com' bien rodée », LCI,‎ (lire en ligne, consulté le 7 mai 2018)
  3. https://www.ouest-france.fr/politique/generation-identitaire-un-mouvement-de-jeunesse-d-ultra-droite-5717755
  4. a et b Dominique Albertini et Jonathan Bouchet-Petersen, « GUD, Génération identitaire, Action française… leurs racines, leurs méthodes », sur liberation.fr, (consulté le 5 janvier 2020)
  5. Le mouvement identitaire ou la construction d’un mythe des origines européennes, Jean-Yves Camus, Fondation Jean Jaurès, 1/5/2018
  6. Emmanuel Casajus, « Identité de groupe chez les Identitaires : esthétiser les siens, se distinguer des autres », dans Interrogations, n°21, décembre 2015 lire en ligne
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  16. Nicolas Lebourg, « Faut-il dissoudre Génération identitaire? », sur slate.fr,
  17. Annonce du séminaire Nous sommes la génération Identitaire [1]
  18. Yoann Terrasse, « L'encombrant passé d'une recrue de la mairie FN de Cogolin », sur Var-Matin, (consulté le 15 juillet 2020).
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  20. « Génération identitaire, le groupe d'extrême droite spécialisé dans la com et les coups d'éclat », sur lejdd.fr (consulté le 7 décembre 2018)
  21. Manif pour tous : le siège du PS envahi par des militants d'extrême droite, sur rtl.fr
  22. a et b « La mosquée occupée par "Génération identitaire" », France 3 Poitou-Charentes,
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  24. a b et c « Génération identitaire poursuivie pour l’occupation de la mosquée de Poitiers », Le Monde,
  25. « La dissolution de Génération identitaire à l'étude », sur leparisien.fr, .
  26. Hugo Domenach, « Génération identitaire : les petits hommes bleus de la frontière », sur Le Point, (consulté le 29 août 2019)
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