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Guy Carlier, né le à Argenteuil (Val-d'Oise), est un chroniqueur radiophonique et télévisuel français, également écrivain et parolier.
Il est né en 1949 à Argenteuil, d'une mère maraîchère d'origine espagnole d'Andalousie[1], qui rencontra son père sur les marchés.
Il est en couple avec la psychanalyste Fabienne Kraemer, puis marié du à octobre 2012 à Joséphine Dard, fille de l’écrivain Frédéric Dard, avec qui il a un fils, Antoine, né le [2],[3].
Il a eu deux autres enfants d’une precédente union : Stéphane Carlier, né en 1970[4], écrivain, et Raphaël, alias Carlito, du duo de vidéastes Mcfly et Carlito, né en 1986, musicien, auteur et anciennement comédien chez Golden Moustache, animateur sur l'Énorme TV (Fat Show)[5],[6].
Guy Carlier est titulaire d'une licence en sciences économiques à Nanterre et d'un diplôme d'études supérieures comptables et financières. Suivant le chemin de son beau-père chef comptable, il devient attaché de direction financière des peintures Tollens, puis employé de la société Becob, société d'exploitation de bois africain d'André Lévy, père de Bernard-Henri Lévy[7],[8]. Il fut également directeur financier, entre autres, pour une société de décoration du milliardaire, armateur et vendeur d'armes saoudien, Adnan Kashoggi[1], comme il l'a révélé lui-même dans un entretien à L'Humanité[9].
Après la faillite de cette société en 1989, Guy Carlier commence à vivre de sa plume en écrivant des chansons, comme Y a pas que les grands qui rêvent la même année pour Melody, puis China Song pour Gilbert Bécaud, coécrit avec Pierre Delanoë et Gilbert Bécaud[réf. souhaitée]. Il écrit en 2005 la chanson Ce qui ne tue pas nous rend plus fort pour Johnny Hallyday sur l'album Ma vérité.
Parallèlement, il laisse des messages humoristiques sur le télé-répondeur de Jean-Luc Delarue sur Europe 1 pour amuser son fils Stéphane, se créant un personnage de professeur de mathématiques réactionnaire nostalgique de la télévision gaulliste, M. Zermati. Ses messages étant quasiment sélectionnés chaque jour, Delarue finit par l'inviter en studio et l'engage pour participer à la création de l'émission télévisée Ça se discute[10] en 1994.
Le , Laurent Ruquier révèle dans son émission On va s'gêner sur Europe 1 que Guy Carlier a débuté dans l'émission radio de Jean-Luc Delarue sur Europe 1 (le 7-9), en laissant des messages sur le répondeur de l'émission. Très souvent, ses messages passaient à l'antenne : il aurait réclamé au bout d'un moment d'être rémunéré. Jean-Luc Delarue ayant refusé, Guy Carlier serait allé voir Laurent Ruquier avec tous ses messages dans des cassettes audio, et c'est ainsi qu'il aurait été engagé dans son émission sur France Inter[réf. nécessaire].
En 1995, sous le pseudonyme de Monsieur Le Tallec[1] (ce personnage est présenté comme le « gaulliste de droite imposé par la direction pour lutter contre le gauchisme rampant »[11]), Carlier écrit ses premières chroniques radiophoniques pour l'émission Dans tous les sens de Laurent Ruquier sur France Inter, en 1997. Fidèle à la station, il poursuit, après le départ de Ruquier, dans l'émission de Laurence Boccolini Rien à voir, en 1999 sur France Inter. En 2000, il rejoint l'émission de Stéphane Bern Le Fou du roi, toujours sur France Inter où il présente des chroniques sur la télévision. Parmi ses cibles favorites, les animateurs Pascal Bataille et Laurent Fontaine, Arthur et surtout Julien Lepers, dont il présente les propos comme des « leperseries ». Cela contribue pendant plusieurs années à créer une inimitié entre l'animateur de Questions pour un champion et le chroniqueur de France Inter.
En septembre 2004, Guy Carlier remplace Ariane Massenet dans l'émission télévisée de Marc-Olivier Fogiel On ne peut pas plaire à tout le monde sur France 3 dont la dernière émission a été diffusée le . Il exerce sa chronique Guy Carlier dans le bocal, où il fait souvent allusion à ses origines modestes, et ne manque pas d'épingler ses quelques têtes de Turc comme Évelyne Thomas incarnant Marianne, Carole Rousseau, qui intenta contre lui des poursuites judiciaires, et Élizabeth Teissier, qui faillit partir de l'émission après son allusion à sa relation supposée avec le président François Mitterrand. À partir de septembre 2005, il y pratique une nouvelle rubrique, Guy Carlier dans le plasma, spécialement consacrée à l'actualité télévisée[12].
En 2005, Carlier commente avec Julien Lepers le Concours Eurovision de la chanson se déroulant à Kiev, en Ukraine, pour France 3, ce qui scelle la réconciliation entre les deux hommes[13].
En 2006 et 2007, Guy Carlier est chroniqueur sur France Inter, tous les matins il a « carte blanche » juste avant le journal de 8 heures.
En janvier 2007, Carlier devient chroniqueur sur France 2 dans l'émission cinématographique Jour de Fête et dans l'émission footballistique France 2 Foot. Par ailleurs, jusqu'en juin 2007, il anima tous les matins à 7 h 54 sur France Inter une rubrique où il dressait une satire de l'actualité. Pendant la saison radio 2007-2008, Guy Carlier participe à l'émission On refait le monde sur RTL.
Fin août 2009, Carlier rejoint l'équipe de Marc-Olivier Fogiel dans la matinale d'Europe 1[14], où il présente, jusqu'au 24 juin 2011 une chronique intitulée « La douche froide de Guy Carlier ». Fan du club de l'AS Monaco, il réunit à l'Hôtel de Crillon les principaux joueurs de l'équipe monégasque des années 1960 à l'occasion de la parution de son livre Onze hommes au Paradis.
Après avoir eu des accès de boulimie et d'hyperphagie, qu'il raconte dans son livre auto-biographique Le cœur au ventre (2006), et avoir pesé près de 240 kilos, Guy Carlier a entamé un traitement d'amaigrissement en 2006. Ce traitement constitue un des thèmes du spectacle one-man-show Ici et maintenant qu'il lance en 2011-2012[5],[15], mis en scène par François Rollin[16].
En 2012, il coécrit avec François Rollin le premier spectacle de Catherine Laborde intitulé Avec Le Temps...
En mai 2019, il publie Moins 125 - Amour monstre, livre dans lequel il raconte l'enfer de sa boulimie qui l'a amené à peser 250 kilos et le parcours qui l'a amené à en perdre 125.
Guy Carlier est chroniqueur, de la rentrée 2012 jusqu'en 2014, dans l'émission de radio de Laurent Ruquier On va s'gêner, sur Europe 1[17]. En 2014, il suit Laurent Ruquier et rejoint Les Grosses Têtes sur RTL pendant une saison[18]. À la rentrée 2016, il rejoint l'équipe de La Cour des Grands sur Europe 1[17]. À la rentrée 2017, il devient chroniqueur quotidien dans l'émission Rien ne s'oppose à midi de Matthieu Noel sur Europe 1. Guy Carlier retrouve Les Grosses Têtes en septembre 2018[19].
Rééditions
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