Dans ses livres et diverses entrevues qui lui ont été accordées, Gérard Fauré affirme que de nombreuses personnalités de la jet set et du show-biz sont des reptiliens ou pédophiles[1]. Il accuse notamment plusieurs hauts magistrats et figures politiques françaises ainsi que la monarchie marocaine, respectivement sous Mohammed V et Hassan II.
De surcroît, victime de chantage et mis sous pression, Jean Fauré aurait été amené contre son gré à collaborer indirectement à la fomentation d’un assassinat politique visant le roi Mohammed V du Maroc[H 3]« à la demande d’Hassan II[H 4] ».
La mère de Gérard — berbère[V 3], ex-« membre de la tribu des Aït Baha[H 5] » surnommée « les pirates du désert[H 5] » — a un caractère bien trempé et plutôt rude[H 6],[H 7]. L’auteur relate en outre une relation amoureuse avec Fatéma Oufkir, veuve du général Mohamed Oufkir[H 8]. Il fait aussi mention de Léon Noël, son beau-père, qui fut diplomate français au Vatican[3].
Banditisme
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Fauré s’initie à la contrebande à Tanger auprès de Renato Montalbano[réf. nécessaire], membre de la mafia italienne. Par ailleurs, l’aura de crédibilité et les excellentes relations entre les services douaniers et le père de Gérard (Jean Fauré) rendent ce dernier[pas clair] involontairement complice de transferts illicites de cigarettes et de caisses de whisky, au nez et à la barbe des gardes-frontière entre Gibraltar et le Maroc[H 1].
Rejoignant ensuite l’Espagne, Gérard Fauré serait devenu la mascotte de la pègre locale qui l’amène à commettre ses premiers larcins avant de l’intégrer au milieu français. Il se serait vu par la suite contraint de fuir aux Pays-Bas afin de se prémunir de la vengeance du général Oufkir (1920-1972), rendu fou de rage par son cocufiage[H 1],[H 8].[pas clair]
Les individus évoqués ne sont la plupart du temps désignés que par leurs initiales mais parfois aussi en toutes lettres[10],[V 4],[V 5],[V 6]. Les graves accusations portées par Gérard Fauré ont trait à la pédocriminalité, à la traite d’enfants et à des meurtres et assassinats[R 1],[V 5],[R 2],[V 7],[V 8],[V 9],[V 10],[R 3]. Il affirme que « 85 % des Francs-maçons sont sataniques » et que des personnalités comme Jack Lang, Bella Hadid et Nicolas Sarkozy sont des « reptiliens »[1]. Il revendique également une certaine proximité avec la Russie : « moi, je suis en contact avec la Russie, il paraît que Vladimir Poutine m’apprécie parce que je critique nos gouvernants »[1].
Valérie Bénaïm, « Gérard Fauré : « Le prince de la coke » — Quand il fournissait les sportifs en drogue », C’est que de la télé !, C8, (lire en ligne [vidéo])
Élise Blaise, « Gérard Fauré : Le dealer des stars balance... encore ! », Le Zoom : l’invité du jour, TVL, (lire en ligne [vidéo])
Interventions radiodiffusées
Benoît Collombat (journaliste à la direction des enquêtes et de l’investigation de Radio France) et Abdelhak El Idrissi (journaliste), « Gérard Fauré : L’argent des braquages allait dans les caisses du Parti gaulliste », Secret d’info, France Inter « L’interview », (résumé, lire en ligne [audio])
« Le fournisseur, Gérard Fauré, né à Fès (Maroc), a été arrêté jeudi, au terme d'un mois d'enquête. Deux de ses revendeurs ont également été appréhendés, ainsi que Georges Fauré, frère de Gérard. »
↑Gérard Fauré, Le Prince de la coke : Dealer du Tout-Paris... la suite, Nouveau Monde Editions, , 224 p. (ISBN978-2-38094-038-1, lire en ligne)
↑Renaud Lecadre, « Gérard Fauré : Pasqua ne pouvait quand même pas se mouiller pour un meurtrier », Libération « L’ex-trafiquant Gérard Fauré, qui a passé dix-huit ans derrière les barreaux, multiplie les anecdotes dignes d’un thriller », (lire en ligne)
↑Fauré Peltereau, p. 9, chap. 2 « … jusqu’en prison » : « [...] la malhonnêteté et la noirceur d’esprit de ma mécréante de mère » [lire en ligne]
↑ a et bFauré et Perltereau 2018, p. 41, chap 5 « L’Espagne, ma deuxième patrie » : « […] Un problème de taille que j’eus avec le général Oufkir. […] Ce dernier, après avoir eu vent d’une liaison que j’entretenais avec sa femme du côté de Marbella … » [lire en ligne]