Explosions au port de Beyrouth du | |
Le cratère d'explosion (au premier plan) et le silo à grains du port de Beyrouth (à l'extrême gauche de la photo) après la catastrophe. | |
Type | Explosion d’un stock de nitrate d'ammonium |
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Pays | Liban |
Localisation | Port de Beyrouth |
Coordonnées | 33° 54′ 05″ nord, 35° 31′ 08″ est |
Date | à 18 h 8 min 18 s heure locale |
Bilan | |
Blessés | au moins 6 500[1] |
Morts | 207 [2] |
Disparus | 9 |
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Les explosions au port de Beyrouth de 2020 sont la succession de deux explosions dans le port de Beyrouth, le aux alentours de 18 h au Liban.
La seconde explosion de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium stockés dans le hangar numéro 12 de la zone portuaire provoque des dégâts humains et matériels considérables à travers la ville et parmi les navires mouillant au port.
Au , le dernier rapport du gouvernement démissionnaire de Hassane Diab fait état de 207 morts, plus de 6 500 blessés, ainsi que neuf disparus : trois Libanais, cinq Syriens et un Égyptien[1]. Les dégâts matériels sont estimés à plusieurs milliards de dollars.
Au moment des faits, le Liban éprouve des difficultés dans sa lutte face à la pandémie de Covid-19. Le , le nombre total de cas dans le pays atteint la barre des 5 000, et ce malgré de nouvelles mesures de confinement prises le . Durant le week-end des et , période de l'Aïd al-Adha, 555 rapports de violations de distanciation physique et de mesures préventives sont enregistrés par les autorités. Le Liban enregistre plus de 100 nouveaux cas par jour et se trouve alors dans une situation jugée « difficile » par le Dr Osman Itani, pneumologue et spécialiste des soins intensifs, qui juge le système de santé du pays dépassé par les événements. Celui-ci déclare également que « les salles de soins intensifs de l'hôpital universitaire Rafik-Hariri sont maintenant pleines et, si la situation reste la même dans les prochains jours, l'hôpital ne pourra pas accueillir les cas nécessitant des soins intensifs »[3].
Enfin, l'économie du pays est en récession depuis 2018[4]. Plusieurs manifestations en ont mené à la démission du gouvernement, remplacé en par un nouveau cabinet dirigé par Hassan Diab. Ce dernier est cependant vu comme ayant adhéré aux mêmes politiques sociales et économiques que le gouvernement l'ayant précédé, ce qui engendre de nouvelles manifestations pacifiques en à Beyrouth et dans d'autres villes au sud du Liban[5]. Durant le mois de , la livre libanaise perd 60 % de sa valeur, tandis que 45 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et 35 % de la population active est au chômage[4],[5].
Selon la BBC : « L'explosion survient à un moment sensible pour le Liban, avec une crise économique ravivant d'anciennes divisions. Les tensions sont également fortes avant le verdict de vendredi lors d'un procès pour le meurtre de l'ancien Premier ministre Rafiq Hariri en 2005[6]. »
La zone industrialo-portuaire du port de Beyrouth est vitale pour le Liban. Elle est le principal lieu d'échange de marchandises du pays : 60 % des importations du pays sont estimées passer par-là[7],[8].
La zone comprend quatre bassins, seize portiques de manutention et leur quai pour le transbordement de conteneurs, un ensemble de silos à grain d'une capacité totale estimée de 120 000 tonnes servant de stockage pour les réserves stratégiques du pays (en blé principalement), de nombreux hangars et entrepôts (dont un contenant des feux d'artifice)[9],[10]. On y trouve également la base navale de la marine libanaise[11].
La première explosion provoque une fumée grise de couleur claire, avec des dégâts relativement restreints. Il est possible de remarquer de multiples petites détonations à l'intérieur même de la base de la colonne de fumée, provenant d'un bâtiment. Ces flashs lumineux, très courts, sont décrits comme semblables à des feux d'artifice mis en route[12]. Selon Marwan Abboud (en), le gouverneur de Beyrouth, cette explosion aurait été précédée d'un incendie[13].
La seconde explosion, nettement plus violente et destructrice que la précédente, se produit vers 18 h (heure locale). Elle dévaste toute la zone portuaire, plusieurs navires mouillant à quai ou se trouvant au large ainsi que le centre même de Beyrouth. Un nuage de Wilson puis un nuage en champignon sont créés par l'explosion. Une colonne rouge et gris-noir apparaît ensuite lorsque l'onde de choc se disperse[14],[15]. Une instabilité de Rayleigh-Taylor est apparente sur la surface de la Méditerranée lorsque le nuage de Wilson se déploie, provoquant sur les flots une vague qui s'étend parallèlement à l'onde de choc. L'effet de souffle produit de très nombreux dommages, tant humains que matériels[16]. La seconde explosion est entendue jusqu'à Larnaca dans l'île de Chypre, située à un peu plus de 200 km de là[17].
Selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis, la seconde explosion a été équivalente à un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter (concernant la secousse à proprement parler et non pas les dégâts engendrés)[18],[19]. Le Centre jordanien d'observation sismologique relève quant à lui une énergie libérée correspondant à une magnitude de 4,5[20],[21],[22].
Selon des spécialistes de l’université de Sheffield, cette explosion aurait eu 1⁄10 de la puissance de celle de la bombe atomique ayant détruit Hiroshima et compte « sans aucun doute parmi les plus grosses explosions non-nucléaires de l’histoire »[23]. Elle est d'une ampleur comparable à la catastrophe de Texas City de 1947 (provenant d'ailleurs du même élément chimique).
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Les premières hypothèses des médias libanais évoquent un entrepôt de feux d'artifice, une installation de stockage de pétrole ou une installation de stockage de produits chimiques[24],[25],[26]. D'autres sources évoquent le fait que des entrepôts dans le port stockaient des matières explosives et des produits chimiques, y compris des nitrates, des composants courants d'engrais et d'explosifs[27].
Le directeur général de la sécurité publique libanaise déclare quelques heures après l'explosion que celle-ci a été causée par des matières explosives qui « avaient été confisquées et stockées pendant des années »[28]. Un peu plus tard le Conseil supérieur de la défense indique que les déflagrations sont dues à l’explosion de 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium dans le port[29]. Le directeur de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, confirme ce point, précisant que ce dépôt devait être acheminé au Mozambique[30],[31].
Le directeur des douanes Badri Daher a déclaré que ses services avaient averti six fois la justice sur ces risques[32].
La revue en ligne du réseau spécialisé Shiparrested.com fait état dans son numéro d' d'un navire au pavillon moldave — un pavillon de complaisance[33], le MV Rhosus, se rendant à Beira depuis le port de Batoumi en Géorgie et qui a dû faire escale à Beyrouth du fait d'un problème technique. Il contient dans ses cales 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium. Après inspection, les autorités du port de Beyrouth interdisent au navire de reprendre la mer et celui-ci est alors abandonné par ses propriétaires[34],[35]. Le nitrate d'ammonium aurait été déchargé dans le port en 2013, puis stocké dans un entrepôt à cet endroit[14].
Le président du Conseil des ministres du Liban, Hassan Diab, déclare : « C'est inacceptable que 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium soient entreposées pendant six ans sans mesures de sécurité »[36]. Le directeur des douanes, Badri Daher, indique qu’un dépôt de feux d’artifice se trouvait à côté de celui où était entreposé le nitrate d’ammonium[37]. L'incendie initial serait dû à des travaux de soudage dans un entrepôt[38].
Tous les responsables potentiels se rejettent la responsabilité de ne pas avoir évacué les 2 750 tonnes d'explosifs :
En janvier 2021, la chaîne al-Jadeed diffuse une enquête du documentariste Firas Hatoum, qui établit un lien entre plusieurs sociétés écrans et impute l'achat et le transport du nitrate d'ammonium à trois hommes d'affaires syro-russes proches du régime de Bachar el-Assad : le magnat George Haswani et les frères Imad et Mudalal Khouri. George Haswani avait déjà été accusé de tenter de fournir du nitrate d'ammonium au régime syrien, composé notamment utilisé par le régime dans la fabrication des bombes barils[40],[41],[42]. Une tentative d'import de cet explosif en Syrie en 2013 est également ce qui avait valu à Moudallal Khouri d'être placé sous sanctions européennes[43].
Lokman Slim a ouvertement accusé le Hezbollah et le régime de Damas, avec la complicité de la Russie, d’être responsables de la double explosion, peu de temps avant d'être assassiné[43].
Le , le président libanais Michel Aoun évoque l'hypothèse d'une « action extérieure, avec un missile ou une bombe ». Il demande au président français Emmanuel Macron de lui fournir des images satellites permettant de « déterminer s'il y avait des avions [...] ou des missiles » dans l'espace aérien du Liban, tout en refusant toute enquête internationale[44],[45].
À la suite des explosions, des centaines de personnes sont blessées et plusieurs doivent être soignées à même le sol[46]. Plusieurs personnes décèdent lors de leur transfert à l'hôpital[47]. Les médias locaux et le ministre libanais de la Santé, Hamad Hasan, indiquent rapidement que de nombreuses victimes sont à craindre[8]. Hassan déclare que des centaines de personnes ont été blessées[8], et qu'il faut s'attendre à « de nombreux blessés et des dégâts importants »[48]. Des témoins oculaires déclarent à la Lebanese Broadcasting Corporation International « [qu']au moins des dizaines de personnes ont été blessées et que les hôpitaux sont pleins de blessés »[26].
Un premier bilan, au lendemain des explosions, fait état d'une centaine de morts et de plus de 4 000 blessés[49].
Au , le dernier rapport du gouvernement démissionnaire de Hassane Diab fait état de 207 morts, plus de 6 500 blessés, ainsi que neuf disparus : trois Libanais, cinq Syriens et un Égyptien[1].
Parmi les victimes, on compte également 10 sapeurs-pompiers de Beyrouth, tués alors qu'ils intervenaient pour la première explosion[50].
Les explosions sont ressenties jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres et de nombreux bâtiments de Beyrouth sont endommagés sur leurs façades ou/et leurs fondations[51]. Des témoins déclarent que des maisons situées jusqu'à dix kilomètres de distance ont été endommagées par l'explosion[52].
L’hôpital Saint-Georges, l’un des plus importants de la capitale, est situé dans le quartier d'Achrafieh et s'est retrouvé complètement dévasté. Ses infrastructures ont été endommagées et des visiteurs et membres du personnel soignant sont morts dans l’explosion[53]. Trois autres hôpitaux de Beyrouth ont également été endommagés lors de l'explosion, et l’accident a réduit leurs capacités[54].
L'ambassade de Belgique est également endommagée[55],[56]. Le siège social du Daily Star, un journal libanais, est gravement atteint avec des parties du toit arrachées, des fenêtres soufflées et des meubles endommagés[57].
Au port, l'explosion a laissé un cratère de 120 m de diamètre et de 4 à 6 m de profondeur à partir de la surface de l'eau (une dizaine de mètres par rapport au niveau du quai)[58], faisant disparaître une portion du littoral et tous les entrepôts environnants[59],[60]. Le paquebot de croisière Orient Queen II, qui se trouvait à quai, est très sérieusement endommagé et plusieurs membres d'équipage sont blessés[61].
L'aéroport international de Beyrouth - Rafic Hariri, situé à 10 km de l'explosion, subit des dommages importants : dans les bâtiments des terminaux, des fenêtres, des portes, des plafonds ainsi que des câblages électriques sont détruits. Il reste néanmoins ouvert et poursuit son activité normalement[62],[63].
Le lendemain de la catastrophe, le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abbout, annonce que « près de la moitié de Beyrouth est détruite ou endommagée »[64] et chiffre une première estimation des dégâts « entre trois et cinq milliards de dollars »[65].
Le , le président Aoun annonce que « les estimations préliminaires pour les pertes essuyées [...] dépassent les 15 milliards de dollars »[66].
En raison de l'ampleur des dégâts dans la ville de Beyrouth, 250 000 à 300 000 personnes se retrouvent sans logement[67].
Plusieurs experts s'inquiètent que la sécurité alimentaire du pays soit compromise à la suite de cet accident, le port de Beyrouth gérant 60 % des importations du Liban, qui importe 80 % de ses denrées alimentaires[68]. Le port comportait notamment des silos à grains, d'une capacité de 120 000 tonnes de céréales, qui ont été éventrés par l'explosion. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture évoque notamment sa crainte « d'avoir à brève échéance un problème de disponibilité de farine pour le pays »[69].
Le président du Conseil des ministres du Liban, Hassan Diab, annonce une journée de deuil national le [70]. Le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud, en pleurs à la télévision, qualifie l'événement de « catastrophe nationale »[12]. Le président Michel Aoun annonce le même jour que le gouvernement met à disposition 100 milliards de livres (66 millions de dollars) de fonds d'urgence[14]. Le lendemain, le gouvernement décrète l'état d'urgence dans Beyrouth pour une durée de deux semaines, confiant la sécurité de la ville à l'armée[71].
La Croix-Rouge libanaise annonce que toutes les ambulances disponibles dans le Liban-Nord, la plaine de la Bekaa et le Liban du Sud sont envoyées à Beyrouth en renfort[12].
Le Hezbollah dément toute responsabilité dans le drame[72].
Devant l'ampleur des manifestations du 8 août à Beyrouth en protestation contre l'incurie gouvernementale, le Premier ministre Hassan Diab propose des élections législatives anticipées[73].
Une pétition réclamant de placer à nouveau le Liban sous mandat français pendant dix ans recueille plus de 60 000 signatures deux jours après sa mise en ligne[74], la pétition a dépassé son objectif qui était de 50 000 signatures[75].
Le , la ministre de l'information, Manal Abdel Samad, annonce sa démission et présente ses excuses aux Libanais[76]. Trois autres ministres la suivent — le ministre des finances Ghazi Wazni, la ministre de la justice Marie-Claude Najm et le ministre de l'environnement Damianos Kattar — jusqu'à ce que Hassan Diab annonce, le , la démission du gouvernement[77].
Le soir même, le président des États-Unis Donald Trump déclare : « Les États-Unis sont prêts à aider le Liban. Nous entretenons de très bonnes relations avec le peuple libanais et nous serons là pour vous aider. Cela ressemble à une terrible attaque ». Il précise que « l'explosion semble avoir été causée par une sorte de bombe ». Interrogé sur ces déclarations, un représentant du département de la Défense des États-Unis déclare « ne pas savoir de quoi Trump parlait » en précisant que le Pentagone considère que l'explosion est « un accident plutôt qu'une attaque délibérée »[78],[79].
Le président israélien Reuven Rivlin envoie un message de soutien en langue arabe : « Nous souhaitons sincèrement offrir notre aide en cette période difficile »[80]. Les responsables de la défense israélienne démentent une implication d'Israël dans les explosions[81], ce que des hauts responsables du Hezbollah démentent également pour leur part[82].
De nombreux pays offrent leur soutien logistique et médical, parmi lesquels l'Algérie[83], l'Australie[84], la Belgique (B-FAST)[85], le Canada[86], Chypre[87], les États-Unis[88], la France[89],[90], la Grèce[91], la Hongrie, l'Iran[92], Israël[93], l'Italie[94], le Maroc[95], le Royaume-Uni[96], la Russie[97], la Suisse[98] et la Turquie[99]. Plusieurs pays ont exprimé leur solidarité en illuminant des sites et monuments aux couleurs du drapeau libanais, tels que le Burj Khalifa de Dubaï, ou l’hôtel de ville de Tel Aviv-Jaffa[100],[101]. Certaines personnalités de l'extrême droite israélienne ont critiqué l'affichage du drapeau du Liban, un « État ennemi », dans la ville[101].
Le lendemain de la catastrophe, la France envoie un détachement de 55 sapeurs-sauveteurs de la Sécurité civile et 21 tonnes de matériel, dont six de matériel sanitaire[102]. Les Pays-Bas annoncent l'envoi de 67 travailleurs humanitaires, dont des médecins, policiers et pompiers[103]. La Tunisie envoie également deux avions militaires de nourriture et d'équipements médicaux et annonce que 100 blessés seront transférés en Tunisie et placés dans des hôpitaux tunisiens[104]. La Tchéquie envoie des équipes de secours[105].
La Belgique envoie aussi 10 000 kits de survie ; par la suite des équipements d'accueil seront également envoyés via un avion de B-FAST[106]. Le ministre des Affaires étrangères Philippe Goffin a également demandé l'envoi d'une équipe multidisciplinaire constituée de membres de la Protection civile spécialisés en détection de substances dangereuses, de membres de la composante militaire de la Défense en raison d'une évaluation complémentaire des besoins médicaux ainsi que du Centre des grands brûlés de Neder-over-Heembeek, et quelques experts pour encadrer la mission[106]. Le vice Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, à décider d'allouer un budget d’un million d'Euros à la Croix-Rouge afin de faire face à l'urgence médicale locale.
En raison de la présence de Français parmi les victimes — un mort (Jean-Marc Bonfils, architecte[107]) et 40 blessés — le pôle Accidents Collectifs du parquet de Paris ouvre une enquête pour « Homicide et blessures involontaires » comme la loi française le permet[108]. Le , Emmanuel Macron se rend à Beyrouth pour apporter « un message de solidarité et de fraternité », organiser les secours et proposer des réformes[109],[110]. Accueilli par une foule nombreuse, le président français annonce l'arrivée d'aide humanitaire et le déploiement du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre. Il tient un discours réclamant des réformes de la part du gouvernement libanais, tout en affirmant ne vouloir réaliser « aucune ingérence »[111].
Le , les représentants d'une trentaine de pays se réunissent en visioconférence, à l'initiative de l'ONU et de la France, pour convenir de l'aide à apporter. Ils s'engagent à verser 252,7 millions d'euros et à ce que leur assistance soit « fournie directement à la population libanaise, avec le maximum d'efficacité et de transparence »[112].
Par ailleurs, dès le 18 août, des intellectuels parmi lesquels des architectes et des urbanistes libanais[113] et internationaux lancent une pétition[114] pour la sauvegarde des silos du port partiellement détruits et leur réhabilitation en mémorial.
Le 31 août 2020, le président français Emmanuel Macron s'est rendu à Beyrouth pour la deuxième fois en un mois, et a adressé son soutien au peuple libanais, en exprimant sa détermination à l'aider à effectuer un changement de régime politique et en dénonçant l'immobilisme de la classe dirigeante du Liban après la catastrophe[115].
Le lendemain de l'accident, plusieurs journaux soulignent le risque d'incidents similaires dans d'autres villes, notamment à Newcastle (Australie) et Haïfa (Israël), où sont stockées plusieurs milliers de tonnes de nitrate d'ammonium[116],[117].
.« Specialists at the University of Sheffield in the UK estimate that the blast had about one tenth of the explosive power of the atomic bomb dropped on the Japanese city of Hiroshima during World War Two and was "unquestionably one of the biggest non-nuclear explosions in history". »
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